Vacances Sans Frontières - 15 Mer Agitée Partie 1

Un nouveau matin. Un nouveau réveil. Et toujours cette sensation délicieuse, une si douce chaleur, une lente respiration, un parfum suave, presque épicé. La douce sensation de sa peau si douce contre sa main qu'il déplaça pour remonter jusqu'à son épaule dorée sur laquelle se perdait quelques cheveux. Jean ouvrit doucement ses yeux, découvrant à nouveau ce spectacle de sa chevelure blonde en bataille, de son bras enlaçant son côté, sa main s'accrochant à la sienne qui l'avait gardée enserrée toute la nuit. Ses paupières closes, laissant un répit à son propre regard avant qu'il ne puisse bientôt se noyer à nouveau dans les profondeurs de son regard. Ses si magnifiques lèvres qui, même dans son sommeil, effleuraient toujours la peau de sa poitrine.
Jean sourit. Lui qui avait un sommeil toujours si agité, parvenait depuis une semaine à dormir totalement immobile comme si la seule présence de sa compagne avait rasséréné son corps. Une semaine, se dit-il. Déjà une semaine qu'elle était entrée dans sa vie. Un temps si court et cela lui paraissait pourtant des années. Il lâcha la main de Sabrina et caressa doucement ses cheveux. Il la trouvait si belle, si douce, il l'aimait tellement. Même la splendide beauté d'Alexandra ne pouvait rivaliser avec ce merveilleux bonheur dont il se sentait envahi chaque fois qu'il était près d'elle. Il sourit de nouveau en pensant qu'il n'osait penser à ce qu'il ressentirait lorsqu'elle ouvrirait les yeux comme l'un des personnages d'une vieille série animée qui ne dévoilait toute sa puissance que lorsqu'il ouvrit les yeux. Sabrina, se dit-il, la femme la plus proche de Dieu. Cette pensée saugrenue le fit rire malgré ses efforts pour ne pas bouger et ne pas perturber son sommeil. Il constata néanmoins avec soulagement qu'elle n'avait pas été réveillée. Il eut soudain une idée. 8h40. Il avait le temps.
Il se leva précautionneusement, enfila silencieusement quelques affaires puis sortit rapidement de la maison.

Juste avant de rentrer hier soir, il avait repéré une épicerie dont il était sûr qu'elle serait ouverte. Il y courut, y entra et en ressortit quelques minutes plus tard quelques sacs à la main avant de foncer à toute allure vers la maison en espérant à chaque pas que sa belle au bois dormant n'aurait pas encore ouvert un œil. Il constata, ravi qu'elle n'était pas encore levée. Il prit rapidement son ordinateur et se mit au travail.
Un quart d'heure plus tard, il fila dans sa chambre dans laquelle Sabrina dormait toujours, blottie contre l'endroit d'où Jean s'était levé. Il se remit en pyjama et se glissa le plus silencieusement possible près de sa belle qui remua légèrement mais reprit place, enlaçant à nouveau son ami qu'elle serra contre elle, embrassant sa peau.
• Tu es réveillé depuis longtemps, murmura-t-elle.
• Un peu. Je t'ai réveillée ?
• Mmm, non. J'ai juste senti que tu n'étais plus là et que tu te recouchais. Tu étais où ?
• Parti faire un tour et nous préparer ce qu'il faut pour le petit déjeuner.
• Encore ? Tu exagères. Et moi qui n'ai rien fait, dit-elle en faisant la moue.
• Toi tu es là, et ça me suffit. Après tout je dois mériter mon titre de prince charmant non ? et puis j'avais envie de fêter notre première semaine de rencontre.
• Ah, oui, c'est vrai, dit-elle en souriant. Je n'y pensais même plus. Tu es vraiment romantique mon cœur. J'adore.
• Tu sais je dois te faire un aveu ma puce.
• Ah ?
• Oui, tu sais hier, quand tu as préféré qu'on reste ici plutôt que de sortir, j'ai eu peur de ne pas être à la hauteur. Encore plus quand je me suis vautré d'ailleurs.
• Pas être à la hauteur pour quoi ? Et d'ailleurs comment va ton genou ?
• Très bien ne t'en fais pas pour ça. Mais pour le reste ….. Tu sais bien. J'avais peur de ne pas te donner tout ce que tu voulais.
• Tu parles de sexe, c'est ça ? T'es bête. Pourquoi est-ce que tu n'y serais pas arrivé ? Je ne comprends pas.

• Tu sais bien chérie. Depuis qu'on se connait, on est resté avec Pascal, Eve et leurs amis. Et on a fait beaucoup de choses tous ensemble. Surtout toi et …… enfin tu as découvert beaucoup de choses en même temps et ….. Je sais que c'est stupide mais j'ai eu soudain peur de ne pas arriver à te rendre aussi heureuse que tu semblais l'être durant ……. ces jeux. Après bien sûr ça a disparu lorsqu'on a fait l'amour hier, dans la piscine ou dehors, enfin à chaque fois en fait. Mais j'avoue que j'ai toujours un peu peur de ne pas te donner assez de plaisir lorsque je suis seul.
• Gros bêta. Tu sais bien que ça n'a rien à voir. Faire l'amour avec d'autres par jeu, c'est une chose, même si c'est bon bien sûr, très très bon même. Mais faire l'amour avec toi c'est ….. Totalement différent. Toi je t'aime. Aucun d'eux ne tient la comparaison. Même quand j'ai été prise en double ça n'était pas comparable à toi. C'était physique, délicieux, intense bien sûr mais …. Pas aussi profond que toi. Toi mon chéri tu restes mon seul et unique Jean.
• Je sais bien. Je ne l'ai compris qu'après cette nuit en fait.
• Hé, chéri, ne me raconte pas de bêtises. Je sais que si tu m'en parles c'est que tu y penses encore, pas vrai ?
• ………………. Oui, un peu encore sans doute. Surtout à cause de ce que j'ai entendu par rapport à la soirée de ce soir et aux deux jours qu'on va passer sur le bateau des amis de Pascal, en fait. Pour être vraiment honnête, j'ai un peu peur du moment où toi et moi allons retrouver un rythme plus normal, moins centré sur les soirées libertines je veux dire.
• Oui, je pense qu'il va falloir qu'on discute de tout ça, qu'on se fixe des règles. Mais tu sais, la journée qu'on a passé toi et moi hier : c'était vraiment merveilleux, une journée de rêve. Et crois-moi, ce ne sont pas quelques soirées libertines, aussi intenses qu'elles puissent être, qui pourront remplacer ça. Et puis n'oublie pas : ces soirées, ce sont aussi tes cadeaux mon cœur.
C'est aussi pour ça que je ne ferais pas tout ça si tu n'étais pas là. Sans toi ça n'aurait pas de sens. Bon allez, debout. J'ai hâte de voir ce que tu m'as préparé pour le petit déjeuner.
• A vos ordre Madame. Et pardonne-moi si j'ai encore trop cogit…
• Chuut. N'en dis pas plus. Juste le fait que tu t'en inquiète montre que tu te soucies vraiment de notre histoire. Pour moi c'est une preuve d'amour en plus. …….. Allez, viens.
Tous deux descendirent Sabrina s'installa pendant que Jean lui prépara des pains perdus pour le petit déjeuner, ce qui ravit la jeune femme, heureuse de profiter de tant d'attentions.
Ils profitèrent ensuite de la piscine puis se rendirent ensemble à la douche avant de repartir ensemble à l'épicerie où ils prirent le nécessaire pour leur repas de midi.
Au moment de cuisiner, Sabrina reçut un message d'Alexandra qui les prévint de son retour chez elle à Paris.
Subitement, Sabrina eu un sursaut.
• Oh, non !!! J'ai complètement oublié. Je devais envoyer des nouvelles à Christophe. Je vais lui envoyer un mail tout de suite. Oh attends. J'ai peut-être une idée. Je vais lui envoyer une vidéo. Ça lui fera surement plaisir.
Joignant le geste à la parole, elle fit une brève vidéo sur laquelle elle racontait à son futur ex-employeur son prochain départ pour Amiens et fit démonstration de son "prince charmant" en train de leur cuisiner le repas.
Cela fait, Jean prit également soin d'envoyer un message à ses parents, auquel était joint quelques photos de lui et de Sabrina qu'il avait désormais nommé.
Ils prirent leur repas et reçurent un message d'Eve qui les prévint de leur retour en toute fin d'après-midi et qu'il leur faudrait repartir rapidement pour le bateau : les deux jeunes gens devraient donc être habillés en conséquence et prendre des affaires de rechange pour deux nuits.
Ils vinrent ensuite s'installer dans le hamac du par cet demeurèrent pelotonnés ensemble. Sabrina semblait pensive puis regarda Jean, vérifiant qu'il ne s'était pas endormi.

• Tu sais, lui dit-elle, moi aussi j'ai peur en fait.
• De quoi tu parles ma puce ?
• Je te dis que moi aussi il y a une chose qui me travaille en ce moment.
• Quoi donc ?
• Hé bien, j'ai toujours peur que notre histoire finisse. Franchement j'ai un vraiment hâte que ce soit fait, d'être avec toi dans mon futur appartement pour enfin être débarrassée de cette angoisse. Honnêtement ça me donnerait presque envie que notre petite virée se termine, pour être enfin fixée.
• Je te comprends. Moi aussi ça me fait un peu ça. Mais si tu veux tout savoir il y a autre chose qui m'inquiète.
• Ah ? Et quoi ?
• Ben ce soir : apparemment toi et moi seront à l'honneur, selon ce qu'ils ont dit. J'espère que ça ne va pas être trop ….spécial.
• Dans quel genre ?
• Je ne sais pas : enfin je ne voudrais pas qu'on soit amené à faire des trucs avec lesquels on ne serait pas d'accord ……. Ou autres choses, tu vois ….
• …Oui je crois que je vois. Toi, tu as peur qu'on soit obligé de faire des trucs séparément, pas vrai ? Ne me mens pas mon cœur, je sais que c'est l'une de tes appréhensions.
• Oui, c'est vrai. Tu vois si on devait faire des choses chacun de notre côté ….. je ne sais pas, ce serait comme si on me volait l'intimité qu'on a toi et moi lorsqu'on passe une nuit ensemble. Le pire c'est que j'aurais peur que tu apprécies assez pour m'oublier. Je vais te décevoir mais je crois que je ne pourrais pas m'empêcher d'être jaloux.
• Franchement mon cœur je ne sais pas quoi te dire. Mais c'est sûr que je n'ai pas du tout envie que ça aille jusque-là. Par jeux je pourrais peut-être accepter de m'éloigner un peu de toi mais …. Hors de question de passer une nuit sans toi. Ça m'agace un peu que tu me ressortes ça. Tu sais bien que je refuserais ça.
• Je préfère être prêt à tout envisager. Tu sais je ne te critique pas. Je me dis que si des hommes te font beaucoup de bien il se pourrait que tu t'endormes, par fatigue je veux dire. Et je sais que j'aurais des scrupules à le faire, même si ça resterait possible. Mais ce n'est pas un manque de confiance mon cœur. C'est juste que ça pourrait arriver, même involontairement. Et …. J'aurais peur de t'en vouloir en fait. Je ne sais pas comment je réagirais si ça arrivait.
• Si ça arrivait je n'aurais qu'une idée en tête ce serait de revenir vers toi aussi vite que possible pour me faire pardonner de t'avoir laissé. Mais peut-être que toi aussi tu serais épuisé. Mais tu as raison dans un sens, dit Sabrina en se rattrapant tout de suite. Elle connaissait assez le tempérament sentimental de son compagnon pour savoir qu'il ne pourrait pas s'empêcher de penser qu'elle l'aurait délaissé. Elle réalisa soudain que cette idée l'effrayait. La vérité est qu'elle pourrait sans doute profiter des attentions d'autres hommes mais qu'elle ne pourrait se pardonner de lui faire du mal, comme cela était arrivé la première fois qu'elle avait fait l'amour avec Pascal devant lui. En fait mon cœur, je pense que nous devons nous fixer cette règle : je te promets de ne pas passer la nuit avec quelqu'un d'autre que toi. Après tout toi et moi nous avons besoin de nous connaitre et de nous découvrir encore énormément. Donc si tu ne veux pas que j'aille avec quelqu'un je veux que tu le dises.
• Pareil pour moi ma chérie. En fait, j'ai peut-être une idée. Pourquoi on ne déciderait pas d'un code ?
• Un code ?
• Oui : un mot qu'on utiliserait ou une phrase qui nous permettrait de comprendre que toi ou moi avons envie d'arrêter de jouer ou, au contraire, que nous sommes d'accord au cas où, par exemple, tu te demanderais si je suis d'accord.
• …. Non mon chéri. L'idée est bonne mais je préfère qu'on le dise clairement : si toi et moi ne sommes pas d'accord je veux que les autres le voient. Je veux qu'ils comprennent que ce n'est pas que toi ou moi qui décidons pour l'autre. Nous le décidons ensemble. Je ne ferai rien qui puisse te blesser : c'est notre couple qui compte.
Jean sourit et acquiesça. Il la prit dans ses bras et la serra conte lui. Quelques instants plus tard ils quittèrent le hamac et allèrent regarder un film dans le salon, se préservant de la lourde et étouffante chaleur de l'après-midi. Voyant l'heure avancer ils prirent une douche ensemble et rangèrent dans un sac quelques affaires pour leur séjour en bateau puis ils se préparèrent tous les deux. Sabrina sortit une jolie robe rouge à fleur blanche dont le tissu ample moulait parfaitement ses douces formes. Elle orna ses lèvres d'un rouge légèrement orangé et teinta ses paupières d'un fard gris et noir tandis qu'un trait sombre accentuait son regard. Jean enfila un costume gris clair brillant avec une chemise sombre.
Admirant sa compagne, il ne put résister à l'envie de l'embrasser. Ils attendirent une vingtaine de minutes avant que le portail ne s'ouvre, dévoilant l'arrivée d'Eve dans leur voiture d'où Pascal était absent.
• Salut les amoureux, dit-elle en sortant de la voiture. Vous êtes déjà prêts ? C'est bien, on va pouvoir y aller. Tout s'est bien passé hier ?
• Oui, une magnifique journée, répondit Sabrina.
• Vous me raconterez en chemin. Vu l'heure et les embouteillages on va avoir le temps de discuter.
Jean laissa la place du passager à Sabrina pour que les deux femmes puissent échanger à leur guise. Sabrina prit plaisir à raconter à Eve la journée qu'ils avaient passé ensemble la veille, leurs repas, leur promenade, leur nuit, la douce initiative de Jean au réveil. Il ne fut pas étonné de n'entendre aucune allusion à leurs ébats, ni de voir Eve ne poser aucune question à ce sujet. La conversation s'orienta notamment sur les nombreuses conversations que le jeune couple avait eu l'un avec l'autre durant cette courte et pourtant interminable journée.
Sabrina évoqua notamment leur dernière conversation sur les appréhensions de Jean, et notamment la promesse de Sabrina. Eve avait écouté Sabrina en parler en souriant.
• Vous m'épatez les amoureux. C'est vraiment bien d'en avoir parlé tous les deux. Et cette démarche que tu as Sabrina est sans doute raisonnable. Je pense qu'il faut vraiment que vous soyez en accord l'un avec l'autre.
• Oui. Je pense vraiment que je dois d'abord respecter notre couple. Après tout on a encore besoin de se connaitre. Et on aura tout le temps de…..
• Tu veux surtout me protéger, intervint Jean tandis que Sabrina se retourna vers lui. J'ai compris, tu sais chérie. Je sais que tu as compris qu'en fait j'ai beaucoup de mal à t'imaginer avec d'autres hommes sans que je sois là. Et tu sais aussi très bien que j'aurais du mal à ne pas t'en vouloir si tu passais la nuit avec d'autres que moi. Parce qu'en fait je sais très bien que si cette situation arrivait tu aurais envie de te laisser aller et de profiter de ces plaisirs. Mais je sais aussi que tes sentiments envers moi n'en seraient pas changés.
• Evidemment que mon amour ne changerait pas pour autant. Comment tu peux encore imaginer que …..
• Sabrina. Laisse parler Jean s'il te plait. je crois qu'il a compris.
• Mais compris quoi bon sang ? s'emporta Sabrina. Mon cœur tu sais que je t'aime. Tu sais combien tu es important pour moi. Je …… pourquoi tu ne me fais pas confiance ? dit-elle, la voix tremblante.
• Je te fais confiance mon ange. C'est uniquement en moi que je n'ai pas confiance. Eve me l'a déjà dit. Je sais l'amour que tu me portes. Et je sais que même si tu en as très envie tu ne feras pas ce dont j'ai peur. Mais je sais aussi que tu peux parfaitement te laisser aller à faire l'amour avec d'autres, toute une nuit même, sans que cela ne détruise les sentiments que j'ai la chance que tu éprouves pour moi. Et je t'aime énormément mais j'ai ….. encore des blessures stupides qui me font avoir peur de te perdre malgré l'évidence que tu m'a montré pourtant à de nombreuses reprises. Et je ne veux pas que tu sois enchainée à moi.
• Qu'est-ce que tu veux dire, Jean ? Demanda Eve.
• Ma chérie je veux que tu me fasses une promesse. Si tu joues avec d'autres ce soir je veux que tu profites pleinement. S'il te plait.
• Mais ….. Tu es sûr ?
• De mon côté je te promets de profiter moi aussi. Après tout c'est ce que tu aurais voulu m'apprendre, n'est-ce pas Eve ? C'est ça être libertin non ?
• Oui Jean. Mais c'est plus difficile d'être libertin quand on en couple et amoureux. Beaucoup plus difficile. N'allez pas trop vite tous les deux. Prenez votre temps. Vous êtes encore un tout jeune couple et vous devez encore apprendre à vous connaitre, même si vous avez déjà beaucoup appris l'un de l'autre depuis votre rencontre. Bien entendu vous êtes jeunes et vous avez des expériences à vivre, mais vous devez surtout vivre votre couple et profiter l'un de l'autre. Allez, assez parlé. On arrive regardez !!

La voiture s'arrêta sur un quai, se gara et ses trois passagers en descendirent. Ils firent face à un grand yacht d'une soixantaine de mètres de long. Sur la passerelle, Pascal les accueillit. Il salua Jean et Sabrina et lui et Eve les accompagnèrent jusque sur le pont principal où deux hommes les accueillirent, chacun en compagnie d'une élégante femme.
• Bonjour, dit un homme au crâne rasé et au physique assez imposant. Je suis Marc, l'un de vos hôtes. Voici ma femme Isabelle, ajouta-t-il en désignant une femme assez menue aux cheveux d'un blond très pâle élégamment attaché en chignon à l'exception de deux mèches bouclées qui faisait paraitre son mari gigantesque en comparaison. Elle était vêtue d'une robe longue d'un bleu profond, largement évasée sur le dos. Marc poursuivit : Voici mon frère Antoine, dit-il en désignant un homme vêtu d'une simple chemisette en lin blanc et d'un pantalon de toile grise, et sa ravissante et roborative épouse Marianne, vêtue quant à elle d'une robe d'un rose foncé brillant pourvues de larges zones transparentes qui laissait voir la peau de son ventre ferme et dévoilant son épaule jusqu'à l'aune de son sein droit.
• Roborative ? répéta Sabrina.
• Je suis maitre restauratrice, expliqua-t-elle avec un accent martiniquais assez prononcé. En fait c'est moi qui suis en charge de tout l'aspect cuisine ici. Antoine est plutôt gestionnaire de l'aspect touristique. Donc toi c'est Sabrina c'est ça ? Et ton ami Jean. Pascal et Eve nous ont parlé de vous.
• Pas en trop mal j'espère, dit Jean.
• Non, non. bien au contraire.
• D'ailleurs, je vous remercie d'avoir bien voulu chambouler vos projets pour nous permettre de venir à votre soirée.
• Pas de soucis, répondit Isabelle. On peut bien faire une exception de temps en temps. Et puis en fait on a respecté notre trajet de base : on a juste inversé nos soirées.
• Oui, tout à fait poursuivit Marc. En fait on commence toujours par une soirée spéciale pour intégrer les nouveaux participants.
• Une soirée spéciale ? Quel genre de soirée ? demanda Jean.
• Oh, rien de très extraordinaire, précisa Antoine. Généralement on demande aux nouveaux venus de se présenter, de participer à quelques jeux pour que tout le monde puisse faire connaissance avec un système d'affinité. Ça permet de briser la glace tout simplement et de mettre les nouveaux à l'aise.
• Ok, à vrai dire ça me soulage un peu. Eve m'avais parlé de ces habitudes et je me demandais ce qui allait nous attendre. Je craignais un genre d'intégration façon fac de médecine mais plus sexe. Je préfère votre façon de faire.
• Ici rien n'est imposé, affirma Marc. Le but est de s'amuser et de se faire plaisir. Il n'y a pas de raison d'obliger qui que ce soit à faire quoi que ce soit. Cela irait à l'encontre de notre conception du libertinage. En revanche tout est possible. Enfin vous verrez bien tout ça. Pour l'instant je vais vous inviter à déposer vos bagages dans votre cabine. Vous verrez, toutes les cabines sont très bien aménagées. Antoine va vous guider et vous faire visiter le bateau.
Le jeune homme les guida donc jusque dans leur cabine. Les conduisant aux niveau supérieur. Ils entrèrent dans une cabine étonnamment grande et spacieuse. Antoine leur expliqua qu'à l'origine le bateau était prévu pour avoir une soixantaine de chambre mais que lui et son frère les avaient faites réaménager pour n'accueillir qu'une vingtaine de couple, ce qui avait triplé les tailles déjà conséquentes des cabines. Ils déposèrent leurs bagages tandis que leur guide leur fit faire le tour des diverses installations de loisirs. Ils purent donc voir la piscine près de laquelle un jacuzzi pouvant accueillir une vingtaine de personne était installé, une salle de sport et de détente et une salle de réception équipée d'une large piste de danse au dernier étage dont le toit était amovible. Le temps de leur visite, ils purent entendre la fête commencer. Et Antoine les guida donc vers le pont principal où se tenait l'accueil et les débuts des festivités. Une trentaine de personnes, tous en couples, étaient présentes, occupés à discuter ou profiter des longues tables sur lesquelles étaient disposés de nombreuses douceurs apéritives. Sabrina et Jean se joignirent à la foule et commencèrent à faire connaissance, discutant avec quelques invités. Jean et Sabrina se firent rapidement la réflexion qu'ils étaient sans aucun doute les plus jeunes de toutes les personnes présentes. L'un de ces couples, composé d'un homme de taille moyenne, les cheveux mi- longs tirés en arrières et d'une femme en robe blanche qui soulignait les formes généreuses de son corps ferme à la peau dorée, semblait regardait ostensiblement Sabrina, lui lançant de réguliers coups d'œil. Cette dernière le fit remarquer à Jean qui leur jeta un regard curieux avant de se retourner vers sa belle et lui adresser un sourire.
• Ce n'est pas très étonnant mon cœur. Je sais que tu es une vraie déesse. Ils te plaisent ?
• Pour l'instant je ne me pose absolument pas la question. Et puis je suis au bras de l'homme que j'aime. Je ne sais pas pour toi mais je vais rejoindre Eve. Est-ce que tu peux aller me chercher une coupe mon chéri ?
• Pas de problème.
Jean partit chercher de quoi désaltérer sa belle puis traversa la foule pour rejoindre Sabrina qui se tenait aux côtés de Eve. Toutes deux le regardaient en souriant.
• Tu as raison ma belle. Tu as l'œil, dis donc.
• Bah, Jean a déjà repéré quelques personnes qui me regardaient, c'est normal que je puisse voir ceux qui regardent mon chéri.
• De quoi vous parlez ?
• Sabrina s'est amusée à regarder combien de regards tu attirais en traversant la foule. Et le verdict est sans appel : il y a au moins trois femmes qui ne t'ont pas lâché du regard depuis le moment où tu es passé à leur hauteur et maintenant.
• Ne dites pas de bêtises, elles m'ont juste regardé parce que je suis passé en m'excusant.
• Oui, oui c'est ça. Grand naïf, lui dit Sabrina en souriant et en déposant un rapide baiser sur sa joue. Comme Alexandra avant qu'elle n'essaie de t'embrasser. Il serait temps que tu comprennes que je ne suis pas la seule de nous deux à avoir de la chance ….. Mon grand naïf adoré, ajouta-t-elle en le serrant contre elle.
• Attention les amoureux, je crois que la soirée va commencer : regardez là-bas. C'est Sandra, elle gère tout le côté animation de la soirée. Et c'est la petite sœur d'Isabelle.
Une jolie femme blonde aux cheveux courts s'avança sur l'estrade sur laquelle un homme en tenue décontractée s'affairait devant une platine et plusieurs tables de mixages. Elle s'avança, se saisit d'un micro et salua l'assemblée.
• Bonjour à tous. Je suis ravie de revoir autant de visages connus ainsi que quelques nouveaux visages. La soirée va désormais pouvoir commencer et le bateau va pouvoir quitter le port.
Une fois que ce sera fait, je vous invite à prendre place à vos tables au troisième étage afin que le diner puisse être servi. Je vous souhaite à tous un bon appétit.
La jeune blonde descendit de l'estrade et se dirigea vers Eve.
• Bonsoir, comment vas-tu ?
• Très bien. Les jeunes, je vous présente Sandra. C'est la directrice artistique chargée de l'animation sur le bateau. Sandra je te présente Jean et Sabrina, nos deux petits protégés. Yannick n'est pas là ?
• Si, il est en train de discuter avec Marc. Il va venir avec nous à la table. Je voulais vous prévenir qu'ici il est de tradition que les nouveaux arrivants prennent leur premier repas sur le bateau en présence des organisateurs. Bien sûr toi et Pascal vous joindrez à nous, n'est-ce pas ?
• Evidemment. Je vais le chercher et nous vous rejoignons les s. Vous pouvez suivre Sandra.
Jean et Sabrina suivirent leur charmante guide à travers une salle de soirée relativement spacieuse que les couleurs sombres qui coloriaient les murs alliés aux décorations lumineuses digne d'une salle de restaurant branchées rendaient beaucoup plus grande. Ils parvinrent ainsi jusqu'à la table ou Marc, Antoine et leurs épouses les attendaient, à leurs côtés se trouvait un homme noir assez grand et à la stature imposante. Sabrina et Jean le saluèrent et s'installèrent à la table, rejoints quelques minutes plus tard par Pascal et sa femme. Comme les en avait prévenu Eve, Jean et Sabrina s'aperçurent rapidement qu'ils étaient au centre des attentions. Tout en profitant du délicieux repas préparé par l'équipe de Marianne, qu'ils ne manquèrent pas de remercier pour ces succulentes agapes, l'ensemble de la tablée leur posa de nombreuses questions, notamment sur leur rencontre avant de se présenter également l'un après l'autre. Ils apprirent ainsi que Antoine et Sandra avaient rencontrés leurs conjoints respectifs lorsque Marc et Isabelle avaient vécu quelques années en Martinique pour de gros contrats et la construction de plusieurs clubs de Marc. Le repas avançait, petit à petit et chacun y allait de sa petite anecdote. Seule Sandra veillait à ce que les questions ne soient pas trop intrusives envers le jeune couple.
• Je vous rappelle que cela fait partie de notre jeu. Et j'aime bien l'idée d'être un peu surprise. Ça fait quand même plus authentique. D'ailleurs ça va être l'heure. Je vais prévenir mes techniciens et surveiller que tout roule. Je reviens dans 5 minutes. Et vous deux, les amoureux : surveillez moi celui-là, désignant Yannick en souriant. Il aime au moins autant les dessert de Marianne que moi. La dernière fois je n'ai eu droit qu'à un restant de mon dessert.
• Pas de problème : s'il touche à ton dessert il ne pourra plus rien toucher d'autre pendant 2 mois, promit Jean.
• Hé. Il croit m'impressionner le p'tit jeune, répondit Yannick en plaisantant et en faisant rouler ses épaules.
• Oh, il ne faut pas le prendre pour un amateur. Moi et un ami nous y sommes frottés : il ne paye pas de mine mais même à deux contre un il faut être très prudent, assura Pascal en riant.
Le dessert arriva et quelques minutes plus tard, après que Yannick ait infructueusement tenté de déjouer les vigilances combinées de Sabrina et de Jean, Sandra revint à table. Tous profitèrent du délice préparé par Marianne et son équipe. Puis Sandra se leva, retourna sur l'estrade et prit la parole auprès de toute l'assemblée.
• Hé bien bonsoir à tous. J'espère que vous avez tous bien pu profiter de ce délicieux repas, pour lequel nous devons bien évidemment remercier notre merveilleuse cuisinière et son équipe.
La soirée va pouvoir commencer comme vous le savez tous. Enfin presque tous. Nous accueillons aujourd'hui un couple de nouveaux et jeunes membres et participants de notre club qui nous ont cette fois été recommandés par Eve et Pascal. Je vous demande de bien vouloir les accueillir, ajouta-t-il en faisant signe à Sabrina et Jean de se lever.
• Allez-y, leur dit Antoine. Elle vous attend.
Jean se leva et prit la main de Sabrina. Il la fit passer galamment devant lui, gardant sa main sur sa hanche tandis qu'elle veillait à ce que ses doigts restent accrochés à ceux de son compagnon. Eve lança un regard aux autres convives de la tablée et eut tout loisir de constater que le comportement de Jean avait eu son petit effet, non seulement auprès des membres de la table mais aussi auprès des occupants, et des occupantes des tables voisines. Elle sourit en pensant que la politesse de son jeune protégé restait toujours une valeur sûre.
Le jeune couple monta sur l'estrade et vint auprès de Sandra, laquelle les présenta à l'assemblée.
• Je pense que tous les autres invités, enfin ceux qui ne vous connaissant pas encore intimement, aimeraient en savoir plus sur vous. Depuis combien de temps êtes-vous ensemble.
• Une semaine, répondit Sabrina.
• Oooh Un tout jeune couple. Et vous vous êtes rencontrés comment ?
Sabrina commença par leur faire le récit de leur première rencontre, sans entrer dans les détails les plus intimes. Tout en l'écoutant, la main toujours dans la sienne et malgré que sa compagne veille à ne lui livrer qu'un minimum de détails, Jean avait l'impression qu'elle revivait ces instants. Il le sentait dans sa manière de caresser la paume de sa main de son pouce avant qu'elle la saisisse à deux mains.
• C'est allé très vite dites donc.
• Oui, et ….. dans quelques jours je vais le rejoindre chez lui, dit-elle en le regardant, e regard ému. Nous allons tous les deux poursuivre nos études et vivre "presque ensemble".
• C'est un vrai conte de fées, qu'en pensez-vous tous ?
L'assemblée leur sourit et quelques personnes applaudirent.
• Bien. Alors je vous explique. Nous allons faire un petit enregistrement. Il faut que vous sachiez que chaque personne a renseigné une fiche dans notre système informatique. Cette fiche concerne surtout ses divers gouts et attentes en matières de jeux et de pratiques intimes. Si vous voulez bien accepter de répondre. Et de compléter ainsi les deux fiches qui vont s'afficher sur l'écran. Sur ces mots, un large écran se dévoila à l'arrière de la scène sur lequel s'afficha deux fenètres géantes d'un logiciel destiné à recueillir des informations sous forme d'une fiche informatique individuelle. Je vais donc vous poser une série de question dont je cocherai les réponses sur la tablette qui est dans mes mains. Je vous suggère de répondre le plus honnêtement possible afin de vous garantir un séjour le plus agréable possible.
Première question : les massages : pour, contre, actif, passifs.
• Complètement pour, dit Jean. Et les deux me conviennent très bien.
• Même chose pour moi.
• Seconde question. Quelle partie du corps adorez-vous qu'on vous masse ?
• Pour moi j'apprécie beaucoup les épaules et le dos. Mais pour les câlins j'aime beaucoup qu'on me masse les jambes, dit Sabrina.
• Je ne me suis presque jamais fait masser donc je ne sais pas.
• Donc ouvert à toute expérience on va dire, commenta Sandra en souriant.
• Troisième question : les préliminaires : pour, contre, actif, passif ?
• Je ne connais personne qui puisse être contre, dit Sabrina en riant. Pour à 300 % et autant active que passive.
• Même avis, dit Jean.
• C'est très prometteur tout ça. Et Homme ou femme, demanda Sandra.
• Les deux me plaisent beaucoup dit la jeune femme. Pas vrai mon cœur ?
• Très bien, et Jean ?
• Pareil, répondit ce dernier en rougissant légèrement tandis que Sabrina se serra contre lui.
Les questions s'enchainèrent ainsi pendant quelques minutes afin d'évaluer si les deux jeunes gens aimaient les relations avec plusieurs partenaires, les baisers, l'amour soft ou plus hard, en extérieur ou non, ou encore les pratiques plus ou moins osées, de la double pénétration jusqu'aux douches de sperme que Sabrina et Jean dirent de concert refuser. Chaque nouvelle question semblait néanmoins rapprocher davantage les deux jeunes gens, Sabrina n'hésitant pas à se rapprocher de Jean lorsque les pratiques évoquées semblaient la dépasser. Jean avait l'impression qu'elle cherchait sa présence pour se rassurer, ce qui le fit sourire.
Au bout de quelques minutes, les fiches furent remplies et Sandra, après quelques, manipulation lança une barre de chargement sur la fenêtre de l'écran géant.
• Bien. D'abord je vous remercie de vous être prêtés à ce petit questionnaire. Maintenant je vais vous expliquer le but de cette petite tradition. L'ordinateur va désormais prendre connaissance de vos gouts en matière de sexe et les comparer avec chacune des fiches de toutes les personnes présentes. Il va ainsi désigner les 6 personnes avec lesquelles vous avez le plus d'affinités en dehors, bien entendu de vous deux. Une fois que ce sera fait, la règle du jeu sera la suivante : pendant 90 minutes, vous devrez ainsi passez chacun environ un quart d'heure avec la personne désignée seule à seule ou en couple. La seule règle imposée et de rester près de cette personne : vous pouvez tout aussi bien discuter, danser, boire un verre ou même l'ignorer et discuter avec une personne proche ….. ou au contraire vous isoler pour être plus tranquilles si vous le souhaitez, ou pas d'ailleurs. Et bien entendu rien ne vous empêche de prolonger ce quart d'heure a posteriori si vous le souhaitez. C'est une sorte de speed-dating dont le but est avant tout de se créer des affinités. La partie va commencer d'ici quelques minutes au premier gong. A chaque gong vous devrez changer de couple.
En tout cas nous vous remercions tous pour votre bonne humeur et je pense que tous ici pouvons désormais souhaiter la bienvenue dans notre club à ce jeune couple d'amoureux si sympathique. Applaudissez-les bien fort. Toute la salle se leva et applaudit. Jean observa Sabrina, joyeuse et souriante, laquelle se tourna ers lui et lui lança l'un de ses regards si brillants avant de lui prendre les mains et de l'embrasser tendrement
• Je t'aime mon amour, lui dit-elle au creux de l'oreille. Je n'ai jamais autant aimé quelqu'un avant. Merci d'être entré dans ma vie.
• Moi aussi je t'aime. N'oublie pas ce que tu m'as promis mon ange. Profite et sois heureuse. Rien ne doit plus compter que ton bonheur.
Elle le regarda l'air sérieuse, sondant le regard de son compagnon, lui sourit tendrement en lui caressant le visage avant de déposer à nouveau un baiser sur ses lèvres et de se retourner vers l'assemblée en lui tenant la main.
Ils furent ainsi invités à rejoindre la tablée et reprirent part à la conversation tandis qu'Isabelle, Marianne et Antoine les regardaient en souriant. Sabrina et Jean, quant à eux, ne les remarquaient pas, à la fois heureux d'être ensemble et légèrement stressés par la suite des évènements, ce qui était clairement visible dans le cas de Jean. Tous deux discutaient avec Sandra et Eve qui étaient à leur proximité lorsque retentit le premier gong. La tablette que tenait Sandra afficha le visage souriant d'une charmante dame aux cheveux noirs éclaircis par quelques mèches d'un blond vif coupés en un carré dégradé. Elle était vêtue d'une robe noire moulante à paillette dont certaines zones ostensiblement transparentes laissaient entrevoir certaines parties de ses courbes tout en en cachant les parties les plus intimes. Elle accueillit Jean avec un sourire tandis qu'il l'aborda. Du coin de l'œil, Jean observa Sabrina qui était allée rejoindre un homme portant une chemise claire que ses larges épaules musclées étiraient. Ce dernier engagea la conversation auprès de son amie qui semblait à l'aise. Jean se rappela sa promesse et tenta de se concentrer sur sa conversation avec celle qui s'était présenté comme se nommant Jeannine. La conversation tourna surtout autour de la récence de son couple et sur le manifeste attachement qui les liait tous les deux. Jeannine et Jean devisèrent durant quelques minutes puis il la suivit tandis qu'elle alla se servir un verre. Au nouveau gong, ils se quittèrent non sans que sa distinguée partenaire ait insisté pour partager par la suite quelques instants en compagnie sur la piste.
Jean rejoint Sandra qui lui indiqua l'identité nouvelle partenaire de speed-dating avant de faire de même avec Sabrina qui s'était empressée de revenir.
Les entrevues express s'enchainèrent ainsi, chacun revenant au son du nouveau gong prendre connaissance du prochain interlocuteur. Bien que cela lui soit difficile et malgré son angoisse, Jean avait renoncé à jeter un regard à chaque nouveau partenaire de discussion de sa belle, d'autant qu'il lui semblait que cette dernière se prenait de plus en plus au jeu. A chaque nouvelle partie de ce jeu de rencontre, il lui semblait de plus en plus difficile de se retenir. Mais il en avait fait la promesse à Sabrina. Même si elle était prête à y renoncer pour lui, il lui avait promis de la laisser totalement libre. Jean se fit violence à chaque fois, s'abstenant de lui poser la moindre question, il voulait lui prouver à quel point il l'aimait. Il voulait qu'elle sache qu'il était prêt à tout pour qu'elle soit heureuse. Chaque nouvelle partenaire était aussi charmante que la précédente, et chaque fois il dut promettre de partager au moins une danse ou un verre, ou quelques instants auprès de chacune d'elle. Elles étaient toutes avenantes, séduisantes et très sympathiques. Certaines lui firent ouvertement part de leur désir de partager plus qu'une danse en sa compagnie. Il ne doutait pas que la piste de danse allait être le théâtre de nombreuses et plus directes manœuvres d'approche et se surprit à envisager cette perspective avec une certaine impatience.
Le dernier gong sonna et Jean fut dirigé par Sandra vers une jeune femme asiatique aux longs cheveux noirs simplement attachés dans le dos et légèrement bouclés bouclé. Un maquillage clair apportait de la lumière sur ses yeux tandis que ses lèvres brillaient d'une nuance d'un rose vif. Elle dit s'appeler Yun, 28 ans et lui présenta son ami, un homme d'une bonne quarantaine d'année qui était en grande conversation avec un couple derrière elle. Yun lui parlait avec une certaine timidité mais il apparut rapidement à Jean qu'elle savait rapidement se mettre à l'aise. Ils discutèrent avec enthousiasme et Jean ne put que la trouvait adorable, très séduisante, et même craquante. Au bout de quelques minutes, il s'approcha de la belle jeune femme et l'invita de lui-même à prendre un nouveau verre, ce qu'elle accepta avec plaisir et le regard brillant. Pendant ces quelques instants, Jean ne se soucia plus que de façon très intermittente de savoir où se trouvait sa belle, ne ressentant plus ce malaise, cette légère brûlure dans le cœur. Le sourire brillant de Yun semblait avoir temporairement le don de soulager cette angoisse, comme ce fut le cas lorsqu'il avait dansé avec Alexandra. Mais Sabrina était alors dans son champ de vision tandis qu'il était totalement incapable de dire où elle se trouvait désormais.
Il eut d'ailleurs la réponse à cette question lorsque le gong retentit une dernière fois pour signifier l'arrêt du jeu. Il vit Sandra se déplacer en direction de sa belle qui était en conversation avec un homme de taille moyenne, les cheveux très noirs et manifestement assez enclin aux contacts plus tactiles que Sabrina déclinait. Jean ressentait une certaine satisfaction, proche du soulagement tout en ayant mauvaise conscience de passer un si agréable moment avec son interlocutrice actuelle. Il vit ainsi Sabrina soulagée de se voir soustraite à son interlocuteur et échanger quelques mots avec une Sandra souriante. Tout le temps de cette brève entrevue, Jean ne put empêcher son regard de passer alternativement de Sabrina à la belle asiatique qui le regardait toujours avec un charmant sourire. Il fut à la fois rassuré et eu peu blessé de se rendre compte que sa belle ne jetait pas un seul regard vers lui.
Sandra vint ensuite le retrouver.
• Tout va bien Jean ?
• Très bien merci, nous discutons quelques instants ?
• Bien, très bien, est ce que je peux te parler un instant s'il te plait ?
• Bien entendu. Je reviens tout de suite, ajouta-t-il à l'adresse de la belle jeune femme asiatique qui lui répondit par un délicieux sourire tandis qu'il se mit à l'écart avec Sandra.
• Je suis ravie de voir que tout se passe bien. Commençons par le début : as-tu pu nouer quelques relations, prometteuses ?
• Euh …. Oui, répondit Jean légèrement gêné qui ne s'attendait pas en réalité à cette question. Sandra s'en rendit compte immédiatement.
• Ne t'en fais pas Jean. Après tout toi et Sabrina êtes là pour profiter et vous amuser. Faire l'amour sans jalousie ni tromperie c'est ça la magie du libertinage. Et vous avez l'air d'être un couple vraiment très amoureux.
• Tu sais…… tu n'imagines pas à quel point je me sens chanceux de l'avoir rencontrée. Elle est …. Je ne pourrais même pas l'expliquer avec des mots. Je l'aime. C'est pour ça que je veux qu'elle soit libre. J'ai entendu cette phrase un jour "pour aimer il faut être libre, libre de tous, même de l'autre. Et pour être libre il ne faut pas avoir peur." Et ça c'est mon problème. Avoir peur de la perdre. Mais je pense qu'ici, avec l'aide d'Eve et de vous tous je peux essayer de dépasser cette peur.
• C'est vraiment bien ce que tu essaie de faire, pour toi et pour votre couple. Elle a vraiment de la chance d'être tombée sur quelqu'un qui l'aime à ce point-là.
• C'est nécessaire. Je veux la rendre heureuse. Je lui ai dit qu'elle pouvait faire ce qu'elle voulait, qu'elle profite pleinement.
• Mais ça ne risque pas d'être un peu dur….. douloureux même ?
• Pas si j'arrive à avoir totalement confiance en elle …. Et en moi. Et même si j'en souffre c'est un mal nécessaire. Je ne saurai pas sans essayer.
Sandra le considéra quelques instants, l'observant avec tendresse. Elle était moins surprise par les sentiments manifestes du jeune homme qui se tenait devant elle que par sa surprenante abnégation. Elle comprenait sa démarche mais espérait surtout qu'il n'en souffrirait pas. Elle comprenait pourquoi Eve et Pascal l'avaient pris sous leur aile. Elle en éprouvait cependant une curieuse appréhension.
• Préserve-toi tout de même. Je ne pense pas que ta chérie serait heureuse de te voir malheureux. Profite de ton séjour. Par contre je préfère aussi te prévenir.
• De quoi ?
• La femme avec laquelle tu discute, Yun. Elle a un peu tendance à vouloir s'approprier tous les hommes qui passent. Et on ne l'a jamais vu revenir avec la même personne. Donc fais attention.
• Ne t'en fais pas pour ça. Elle est belle, très belle même. Mais comparée à Saby elle ne fait pas le poids.
• Tu ne m'as pas comprise. Je veux dire qu'elle est capable d'essayer de devenir très possessive. On soupçonne qu'elle ait déjà essayé de rompre des couples d'ici pour s'accaparer les hommes. Elle n'a jamais rien fait sur le bateau mais …… enfin sois prudent.
• …… J'ai compris. De toute façon il y a un certain nombre de personnes auxquelles je dois une danse ici.
• Oui, je m'en doute. Allez va t'amuser.
Sur ces mots, Jean descendit à la piste de danse non sans jeter un regard alentours pour tenter de repèrer Sabrina, qu'il ne parvint cependant pas à localiser. Légèrement contrarié, Jean fit de son mieux pour ne rien montrer et gagna la piste de danse ou déjà quelques couples dont Pascal et Eve profitaient de la musique.
Il y retrouva l'une des personnes avec lesquelles il avait échangé et entreprit donc de tenir sa promesse en partageant quelques danses avec elle. Il apprécia ce moment mais ne put s'empêcher de surveiller autour de lui la présence ou non de Sabrina. Il l'aperçut enfin, installée dans un des confortables canapés de cuir noir du fond de la salle en train de discuter avec deux couples. Elle semblait s'amuser et constata qu'elle était entourée par l'homme avec lequel il l'avait vue en train de parler avant que Sandra ne l'interrompe. Ce dernier laissait parfois trainer sa main sur le genou de sa belle sans qu'elle ne fasse un geste pour le repousser tandis que son épouse lui écartait parfois une mèche de ses cheveux blonds. L'autre couple se tenait près de son soupirant mais semblait tout aussi accaparés par la présence de la jeune femme. Jean ressentit un nouveau pincement au cœur en constatant qu'elle ne lui jetait pas un seul regard et se fit encore une fois violence pour se rappeler de sa promesse.
Il se concentra ainsi sur sa danse avec sa partenaire alors qu'une nouvelle danseuse de présenta à lui. Manifestement, chacune de ses interlocutrices avaient à cœur de lui faire tenir son engagement de les faire danser à ses côtés. Les minutes passaient, les morceaux se succédaient ainsi que les cavalières. Jean s'attendait à ce que sa compagne fût également invitée à danser mais ce n'était pas le cas. Il voyait son amie discuter et partager des instants de fous rire avec les deux hommes qui s'étaient désormais placés chacun à côté d'elle tandis que les deux femmes la regardaient. Il voyait la main de l'homme de droite, laisser ouvertement sa main sur sa cuisse tandis qu'elle-même prenait régulièrement appui sur la cuisse de l'homme. En dépit de ses regards réguliers, elle ne cherchait toujours pas à le voir et continuait à discuter et à se laisser charmer, une coupe à la main. Jean fut déçu mais, se souvenant de sa promesse, fit des efforts pour ne pas en être blessé. C'est à ce moment qu'un nouveau changement de partenaire intervint. Yun se tenait devant lui et semblait légèrement contrariée.
• Et moi ? Tu ne me fais pas danser ?
• Bien sûr lui répondit-il avec un sourire qu'il s'efforça de rendre naturel.
Il se mit à faire danser la belle asiatique qui ondulait près de lui, lui lançait des sourires de braise, son opulente poitrine se dessinant à merveille dans sa robe largement évasée attachée à son cou comme une simple toge vert bouteille. Elle n'hésitait pas à dévoiler de magnifiques cuisses dorées, bien dessinées en dépit de quelques rondeurs discrètes. Cette fois encore il se sentait absorbée par la présence de la jeune femme, si séduisante dont l'apparente timidité lui donnait clairement envie de se rapprocher d'elle.
Il entama cette fois une série de danses, essayant, avec plus de succès cette fois, de se concentrer sur sa charmante et très enthousiaste partenaire. Il n'hésita pas pour la première fois à tenter d'entourer de ses mains les hanches de la jeune asiatique qui l'y encouragea en se rapprochant de lui. Petit à petit cette dernière se cola de plus en plus contre lui, ne pouvant plus ignorer les effets de l'excitation qui peu à peu le gagnait. Yun laissa ses mains glisser de son cou sur le torse de Jean, le caressant avant de remonter vers sa nuque qu'elle se mit à caresser doucement, passant sa main dans ses cheveux. Tandis que son autre main s'appliquait à explorer son abdomen, son tore, ses épaules, prenant soin de ne pas tout de suite investir une partie dont elle sentait de plus en plus la fermeté grandir contre elle.
Jean jeta à nouveau un regard vers l'endroit où Sabrina était assise, pour découvrir qu'elle ne s'y trouvait plus. Il eut le temps de la voir se diriger vers l'escalier accompagnée des deux couples qui la guidaient.
Ça y est, c'est arrivé, pensa-t-il. Elle ne se soucie plus de moi. Mais il se rattrapa ensuite : elle a besoin de se sentir libre et reviendra ensuite, encore plus heureuse car je serai toujours là. Elle verra à quel point je l'aime. Et elle verra à quel point j'ai totalement confiance en elle. Je dois profiter moi aussi.
Sur ces pensées, Jean laissa l'une de ses mains s'aventurer sous la bande de tissu qui recouvrait le sein de la belle asiatique, dont il effleura doucement la peau. Yun se tendit avec un sourire et encouragea ses doigts à poursuivre leur progression sous le tissu. Jean prit alors de la hardiesse et laissa ses doigts effleurer le mamelon jusqu'à sa pointe érigée qu'il sentit plus grosse que celle de sa bien-aimée.
Durant un instant il faillit céder et laisser ses pensées se ruer de nouveaux vers sa belle, son amour, sa Sabrina mais il se maitrisa de nouveau. Il voulait tenir sa promesse coute que coute, lui montrer comme elle comptait pour lui, combien sa liberté et son bonheur lui était précieux.
Il se mit alors à titiller le téton de la belle asiatique, le faisant doucement rouler sur sa paume tandis qu'il éprouva doucement le contact de ce globe de chair tendre, plus lourd que ceux de Sabrina mais cependant ferme et réclamant désormais ses caresses alors que son autre main descendait à la découverte de ses cuisses qu'il remontait doucement jusqu'à la naissance des fesses dans une caresse légère, à la limite de l'effleurement. Il pouvait lire les effets de ses caresses sur le visage de la belle asiatique, laquelle le regardait dans les yeux, plongeant parfois ce regard dans le vide lorsqu'elle se focalisait sur les sensations de son corps, sur l'attentes de nouveaux plaisirs, de nouvelles caresses. Elle fixa son regard au sien et il l'embrassa, tendrement puis plus profondément. Il sentit alors sa partenaire se presser contre lui, l'attirant contre elle pour éprouver davantage le doux contact de son membre dressé. Il interrompit son baiser afin de gouter la peau parfumée de son cou puis de descendre vers la pointe de ses seins qu'il embrassa puis se mit à sucer, arrachant à Yun des soupirs. Il continua à œuvrer avec application durant quelques minutes avant qu'elle ne saisisse son visage entre ses mains et ne l'attirent à elle dans un langoureux baiser.
• Viens avec moi. J'ai trop envie. Viens dans ma cabine.
• Mais, et ton mari ?
• Ne t'inquiète pas. Regarde là-bas : il est déjà très occupé. Et moi je vais m'occuper de toi, ajouta-t-elle en caressant la bosse qui déformait à présent le pantalon de Jean.
Elle le prit par la main et le guida aux étages inférieurs jusque dans sa cabine dont elle poussa la porte après avoir composé le code. A peine eut-elle fait entré Jean qu'elle se jeta sur lui une fois la porte fermée. Le tempérament de feu se cachant derrière cette façade de timidité que Jean avait deviné se révéla. Elle embrassa Jean avec une fougue mêlée cependant d'une grande douceur. Son corps n'était plus qu'envie à laquelle Jean n'hésitait désormais pas à répondre. Il lui rendit son baiser avec passion, caressant ses épaules, ses bras, ses mains qu'il étreignit. Il les trouva douces, mais moins fines que celles de sa belle. Yun se pressa à nouveau contre le jeune homme et déposa ses lèvres sur les siennes dans un long baiser. Elle dégustait le plaisir de sentir contre son ventre le membre dur palpiter de désir. Elle conduit les mains de Jean contre ses hanches tandis qu'elle se pendit à son cou pour le sentir encore plus proche, caressant sa nuque et son visage. De ses mains elle guida son jeune partenaire vers son cou qu'il embrassa avec délectation avant de glisser à nouveau sur sa généreuse poitrine qu'il libéra de leur prison d'étoffe. Il contempla cette poitrine qu'il se remit à embrasser. Il lui était égal qu'elle soit volumineuse. Seul comptait le plaisir qu'il pouvait procurer par elle. Il tenta d'empoigner les seins de la belle mais ne le put. Il craignit de blesser la belle asiatique en pressant trop fort mais cette dernière émit un gémissement et l'encouragea à continuer ce massage. Il saisit donc ses seins, massant, embrassant passionnément mais avec douceur la pulpeuse poitrine de la belle. Il se mit ensuite à glisser ses lèvres et sa langue le long de son ventre tandis qu'il caressait les cuisses de la belle. Il remonta le long de ses cuisses. Yun posa ses mains sur celles de Jean pour mieux en sentir la progression sous sa robe tandis que Jean se glissa vers son entrecuisse. Il atteint enfin une zone humide, brulante qui fit de nouveau soupirer la belle. Il se redressa et embrassa de nouveau Yun dont il caressait désormais franchement l'intimité trempée. Excitée par les gestes de son amant, la belle chinoise empoigna le membre durci de Jean au travers son pantalon. Ce dernier embrassa à nouveau sa partenaire qui descendit extirper son sexe qu'elle enfouit immédiatement dans sa bouche. Elle lui administra une fabuleuse fellation, jouant avec son désir, aspirant parfois avec force le membre tumescent avant de l'embrasser et de le lécher avec douceur. Elle prenait un réel plaisir sentir les frissons d'extase de Jean, à maitriser la moindre des sensations qu'elle lui prodiguait. Elle désirait plus que tout recevoir son jus chaud et épais dans sa bouche. Mais elle voulait également recevoir ce beau sexe dur en elle.
Elle se releva, se dévêtit en même temps que Jean se débarrassa du reste de ses vêtements. Le tenant par la queue, elle s'assit sur le lit, le lécha à nouveau avant de s'allonger. Jean comprit l'invitation et vint immédiatement lécher le sexe de sa partenaire qui gémit sous ses coups de langue. Il s'appliqua à lui faire du bien, léchant son bouton durci qui ne laissait aucun doute sur l'excitation de la belle chinoise. Il glissa un puis deux doigts entre ses lèvres intimes. Yun gémissait et encourageait son amant, se savait proche de l'orgasme. Jean conjugua les caresses de ses doigts à l'intérieur d'elle avec celles de sa langue sur son clitoris. Sous l'effet de ces attentions, Yun jouit bruyamment, son corps prit de convulsion. Terrassée par cet orgasme, elle resta un instant muette puis le regarda. Elle se retourna, fouilla dans la table de nuit et lui tendit une protection.
• Viens maintenant. J'ai envie de ta queue. Viens me prendre.
Jean enfila le préservatif et présenta son gland à l'entrée du sexe de Yun qui semblait attendre d'engloutir ce pieu de chair.
Il la pénétra d'un seul coup tant elle était lubrifiée par l'excitation. Il la prit tendrement d'abord, comme il savait si bien le faire avec sa belle mais Yun lui réclamait plus d'intensité. Il se mit donc à la prendre plus fort, plus vite, plus brutalement, chacun de ses coups de reins la projetant plus loin dans le plaisir. Yun lui étreignit les épaules et l'attira à elle dans un baiser fougueux. Elle aimait la façon dont il la prenait, si fort, si vite. Elle le voulait tout contre sa peau, elle voulait sentir le moindre de ses souffles. Quelques minutes après elle eut un second orgasme, encore plus violent que le précédent. Jean ralentit un instant, la laissant reprendre sa respiration.
Subitement Yun se plaça au-dessus de lui, toujours empalée sur lui et se mit à lui faire l'amour à nouveau, ondulant lascivement, doucement pour redonner vie à un nouveau plaisir. Elle le chevauchait avec douceur puis accéléra son rythme doucement, sentant renaitre l'appétit de son corps, la soif de plaisir remonter, vague par vague, sur chaque recoin de son vagin. Elle se sentait de nouveau de plus en plus avide de sentir le sexe de son amant coulisser en elle. Elle sentait que lui allait lui donner ce qu'elle voulait. Elle ondulait à nouveau sur lui de plus en plus vite prenant soin de faire frotter ce sexe si doux, contre son clitoris, gémissant chaque fois que le bord du gland de Jean la stimulait lorsque ses mouvements devenaient si amples qu'il sortait presque entièrement d'elle. Elle le chevauchait désormais frénétiquement, se sentant au bord de l'extase. Elle sentait que cela était sur le point d'arriver tandis que Jean veillait à se retenir pour se maintenir lui aussi près de l'orgasme, le sexe dur et gonflé jusqu'à la limite de ce qu'il pouvait endurer, au bord de jouir à chaque nouveau mouvement.
Soudain, Yun jouit bruyamment, expulsant des jets de liquide clair sur le ventre de Jean dans un profond gémissement semblable à un rauque, secouée par un plaisir extrême venu des tréfonds d'elle-même. Elle s'effondra sur Jean, estomaqué par ce qu'il venait de voir. Yun se redressa tout de suite et se retira de Jean.
• Attend mon grand. Je n'ai pas fini avec toi.
Elle ôta le préservatif et se mit à le prendre dans sa bouche à nouveau, suçant son partenaire avec application. Jean ne résista pas longtemps à ce traitement et explosa en de longues giclées de sperme que Yun accueillit sur sa langue, sur son visage, embrassa le sexe gluant de son amant pour recueillir les dernières gouttes de sève blanchâtre.
Quelques instants plus tard, elle se leva et revint avec une serviette, essuya son visage et le ventre du jeune homme.

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