La Motarde - 2
Le bruit du passe dans la serrure réveilla Carole qui dormait sur le côté. Un serveur entra avec un plateau chargé du café quelle avait commandé la veille pour huit heures. Du coin de loeil, elle vit que le garçon reluquait son corps découvert par les draps repoussés. En guise de pourboire matinal, elle sétira sensuellement, se tournant sur le dos, faisant saillir ses seins rebondis en écartant les jambes pour quil ait une meilleure vue sur son sexe épilé. Elle finit sur le ventre, avec un soupir repu, afin que la dernière vision quil emportât delle fût celle de sa croupe tentatrice.
Carole espérait avoir ensoleillé la matinée du garçon, bien quelle se doutât quil lui serait désormais difficile de rester impassible pour servir les petits-déjeuners aux belles clientes des chambres suivantes. Elle se demanda si, finalement, elle nétait pas un peu salope.
Dès quelle entendit la porte se refermer sur le serveur qui devait bander gravement, elle se leva pour se servir un café, quelle avala dun coup, noir et sans sucre. Frissonnant sous le coup de fouet de la caféine, elle se versa une nouvelle tasse, quelle sucra cette fois. La nuit avait été rude. Deux fois encore ils sétaient réveillés pour faire lamour.
Vers trois heures, alors quelle dormait sur le ventre, jambes ouvertes et serrant loreiller dans ses bras, il avait commencé à lui caresser tendrement le dos, puis les fesses et enfin la fente. La montée progressive du plaisir issu des ondes qui rayonnaient de son sexe lavait réveillée et elle sétait mise sur le dos, lui tendant les bras. Il sétait glissé sur elle et lavait pénétrée gentiment pour une étreinte lascive mais classique, à la missionnaire, qui les avait laissés repus alors quils sombraient à nouveau dans le sommeil.
Un peu avant sept heures, alors quelle dormait paisiblement sur le côté gauche, la sensation de lérection matinale frottant contre sa croupe lavait alertée. Tortillant ses fesses de marbre, elle avait enserré entre ses globes chauds la verge qui pavoisait.
* Huit heures cinq. Elle passa dans la salle de bains et ouvrit en grand les robinets de la baignoire pendant quelle se brossait les dents. Après un savonnage soigneux, elle se lava les cheveux et se détendit dans leau brûlante pour récupérer de sa nuit sportive. Imperceptiblement, sa main droite glissa vers ses lèvres sud et elle se toucha gentiment. Prenant conscience de son geste, elle modéra sa caresse. Elle ne voulait pas jouir maintenant, préférant rester un peu insatisfaite et excitée pour faire la route qui lattendait.
Sortant de leau, elle se sécha vigoureusement, achevant de se réveiller en rougissant sa peau, puis se maquilla légèrement. Du noir et du bleu pour souligner ses yeux, une touche de rouge à lèvres, déodorant, eau de toilette, et basta.
Passant dans la chambre, elle enfila un body de coton noir, à manches courtes, profondément échancré sur sa gorge sensuelle. Soigneusement choisi deux tailles trop petit, le vêtement la moulait comme un gant. Elle boutonna les deux pressions à lentrejambe, puis passa une main par le décolleté pour remonter ses seins opulents, les faire mieux ressortir et accen le sillon qui les séparait. Satisfaite par limage que lui renvoyait le miroir de la chambre, elle jeta un coup doeil à la silhouette de lhomme qui dormait toujours et eut un sourire attendri. Elle passa ensuite un pantalon délastiss noir brillant qui lui faisait une seconde peau, une paire de socquettes en coton et ses bottes. Un dernier coup de peigne, elle était prête.
Se ravisant, elle rouvrit sa trousse de toilette, baissa son pantalon et dégrafa le body noir.
Rhabillée, après une légère hésitation, elle griffonna sur le bloc de lhôtel un coeur avec une flèche, avec son prénom, le numéro de son portable et celui de son appartement parisien. Empoignant son blouson et son sac de voyage, elle sortit sans le réveiller.
Après une courte halte à la réception pour payer sa note, elle se retrouva sur le parking. La bête était là, qui lattendait : une Honda 1800 Gold Wing noire, bardée de chromes et daccessoires. Comme chaque fois, la vue de son monstre personnel lui donna un petit pincement au ventre. Au bas-ventre plutôt. Piloter un gros cube et faire lamour avec un beau mâle procédaient pour elle du même genre de sensations. Tout au long de lannée, elle ne se privait ni des unes, ni des autres, alors en vacances...
Elle coupa lalarme dun coup de pouce sur la télécommande et, dune pression du doigt sur le démarreur, réveilla le six cylindres à plat. Elle rangea son sac dans une des valises latérales et prit son casque, ses gants et son blouson - tous noirs - dans le top case. Elle shabilla posément pendant que le moteur chauffait et enfourcha la moto, cavale noire de lApocalypse sur sa monture de même couleur. Elle donna un petit coup de gaz et le feulement du moteur répondit aux ondes des boules de son ventre, mises en vibration par la mécanique. Relevant la béquille latérale dune ruade de la botte, elle passa la première et sortit du parking, en direction de la Nationale 7 et du midi ensoleillé qui lattendait. Jamais dautoroute pour les vacances cétait trop ennuyeux.
En fait, avec une moto pareille, on roulait presque aussi vite sur les nationales et il était toujours possible de doubler, même en cas daffluence, un petit appel de phares, la voiture den face serrait à droite, un coup de gaz et hop !
Juste avant midi, elle avait passé Lyon, plaignant sincèrement les automobilistes coincés dans les bouchons quelle avait doublés sans coup férir.
Elle accéléra encore pour sentir vibrer sa bête et profiter des sensations que ses fidèles boules de geisha envoyaient dans son sexe un peu humide.
* Quelques kilomètres avant Valence, Carole décida quil faisait vraiment trop chaud sous son équipement complet. Guettant le côté droit de la chaussée, elle repéra un parking en gravier que bordait un petit bosquet. De son pouce gainé de cuir, elle déclencha le clignotant, jeta un coup doeil aux rétroviseurs et alla béquiller sous lombre des premiers arbres.
Elle bourra son blouson dans le top case, heureuse de sortir de la moiteur régnant sous le cuir, sétira au soleil et prit un sac dans un valise latérale de la moto. Passant derrière les arbres, elle quitta rapidement ses bottes et son jean de lastex noir, les remplaçant par une mini jupe de cuir et des bottillons bas de la même matière. Puis, retroussant sa jupe, elle dégrafa lentrejambe de son body pour retirer ses boules masturbatrices. La circulation augmentait vers le sud et elle ne voulait pas être distraite par les signaux que les petites branleuses envoyaient dans sa vulve avide. Elle les rangea dans la pochette qui contenait ses papiers, ses clés et son téléphone.
Revenant sur le parking, son sac à la main, elle eût un choc. De chaque côté de la Gold était garée une BMW bleue, les Gendarmes auxquels elles appartenaient - un Chef et un acolyte - inspectaient son engin dun air connaisseur. Ceux-là, elle ne les avait pas entendu arriver.
Eux aussi eurent un choc en découvrant la petite bombe sexuelle qui savançait vers eux, les yeux moqueurs au-dessus des Ray Ban. Ils la saluèrent en expliquant que cette moto toute seule sur un parking les avait poussés à sarrêter et lui demandèrent si tout allait bien pour elle et son pilote.
Ouvrant lautre valise latérale, elle en tira une bouteille de Chablis tenue au frais par un manchon thermique, trois gobelets et un tire-bouchon et leur proposa un verre pour les remercier du souci quils avaient pris de sa moto abandonnée. En disant cela, elle eut un petit sourire narquois qui les fit rougir, malgré leur habitude den voir des vertes et des pas mûres. Sans attendre quils lui fassent le numéro du jamais pendant le service, elle déboucha la bouteille et remplit les verres posés sur sa selle. Sans se faire prier, ils se servirent.
Le soleil de début juillet dardait toujours davantage, aussi proposa-t-elle daller boire à lombre des arbres. Toujours devisant de moto, des dangers de la circulation et de linconscience des vacanciers, les deux pandores orientèrent bientôt la conversation sur les risques que couraient les femmes seules au bord des routes. Lallusion un peu lourde amusa Carole qui leur exposa ses mesures de répression : arts martiaux et 9mm à gaz à portée de la main. Plus les 140 chevaux de son moteur gonflé pour semer les importuns motorisés.
La conversation était de plus en plus détendue et ils échangèrent leurs projets de vacances. Pour eux cétait le mois prochain, pour elle cétait déjà parti. Elle leur raconta ses amis qui lattendaient dans leur villa près dApt, sa route depuis Paris, la chaleur et pourquoi elle sétait arrêtée pour se changer. A ces mots, les deux hommes ne purent sempêcher de détailler le corps si peu vêtu et si proche deux. Les cuisses bronzées étaient plus quà moitié découvertes par la jupe courte. Les seins ronds se pressaient lun contre lautre, créant un émouvant canyon au creux duquel un petit diamant au bout dune chaîne dor attirait irrésistiblement loeil, mettant en valeur les rondeurs qui lenchâssaient. Les tétons étaient bien visibles à travers le fin coton du body moulant. Les représentants de la maréchaussée se sentaient visiblement à létroit dans leurs uniformes dété, surtout dans leurs culottes que déformaient deux belles érections.
Ils firent remarquer à Carole quelle était plutôt légèrement équipée pour la moto et, en cas de chute... Elle les rassura sur ses capacités motocyclistes et constata à son tour que leurs chemisettes à manches courtes nétaient pas aussi protectrices quon aurait pu le souhaiter. Par contre, remarqua-t-elle, en bas ils étaient bien blindés par leurs bottes et ces belles culottes de cheval qui... Baissant les yeux, elle contempla les bosses significatives qui gonflaient le tissu de lArmée Française.
Feignant de découvrir leur état, elle sapitoya et sexcusa hypocritement dêtre à lorigine dune situation si inconfortable quelle avait pourtant tout fait pour provoquer. Joignant le geste à la parole, elle les empoigna tous les deux à travers létoffe réglementaire et palpa ces virilités dardées en son honneur. Elle commença à les masturber lentement, faisant grossir ces queues dont elle avait maintenant envie. Elle était devenue elle aussi la victime du petit jeu de séduction auquel elle sétait livrée sur eux. Elle devait absolument voir si la Gendarmerie était à la hauteur de sa réputation.
Tombant à genoux, elle ouvrit les deux pantalons bleus et en extirpa deux membres ardents. Le Chef était circoncis, pas lautre. Elle se demanda si la circoncision devenait obligatoire à partir dun certain stade dancienneté.
Passant les mains sur les dômes gonflés de leurs glands, puis descendant sur les colonnes vibrantes, elle les fit bander à fond avant de les emboucher tour à tour pour leur faire découvrir la douceur de sa bouche. Les deux bleus nen croyaient pas leurs sens, cétait mieux quun contrôle radar ! Ils commencèrent à haleter sous lhabileté des lèvres et de la langue experte de leur belle suceuse qui sappliquait à exacerber leur désir.
Devinant quelle les frustrait un peu par son alternance de fellation et de masturbation, et nosant pas leur proposer denfiler leurs deux verges ensemble dans sa large bouche, elle les fit saccroupir en les tirant par les ceinturons qui supportaient leurs automatiques de service et se mit elle-même à quatre pattes.
Elle retroussa prestement sa mini autour de sa taille et dégrafa dun geste rapide les deux pressions qui retenaient son body sous son sexe maintenant trempé. Puis elle tourna le dos au Gendarme et ré-emboucha la verge du Chef. En quelques succions profondes elle lui fit regagner le peu de vigueur quil avait perdu pendant le changement de position. La grosse queue enflait dans sa bouche et elle jouait de la langue autour du gland découvert, alternant pressions, succions, plongées et retraits.
Dans son dos, le Gendarme avait plongé à genoux pour lembrocher dune seule poussée impérieuse, senfonçant sans encombre dans son vagin échauffé par la route, le soleil et lexcitation. Elle accusa réception de cette percée à la hussarde dun gémissement autour du tison ardent quelle pompait activement.
Son sexe irradiait des ondes de plaisir dans tout son corps alors que son amant de derrière la pilonnait à grands coups de reins. Le Chef passa les mains dans le bustier pour lui caresser les seins, allant directement aux pointes, quil trouva érigées et tumescentes. Il les fit rouler entre ses doigts épais, les écrasant juste ce quil fallait pour donner du plaisir à cette divine suceuse qui lui ravageait le gland.
Carole, sur le point de jouir sous ces assauts combinés, sentit que lhomme qui lui ramonait le sexe accélérait ses mouvements. Elle suça de plus belle la grosse tige noueuse qui senfonçait jusquà sa gorge. Lhomme debout se mit à trembler et se vida à long traits puissants entre les lèvres de la femme qui lavala jusquà la dernière goutte. Dans le même temps, le membre qui la transperçait par derrière linonda dun sperme abondant et elle jouit violemment en pensant aux deux orages de semence quelle venait de déclencher.
* Encore haletante de plaisir, Carole se dégagea doucement de ses deux amants de passage et tira sa mini sur ses cuisses. Elle roula son body vers le haut jusquà lamener juste en dessous de ses seins aux pointes encore dardées, le transformant en petit bustier cache-pudeur, et laissant son sexe à nu sous la jupe courte.
Elle récupéra ses affaires et, adressant du bout des doigts un baiser à chacun, elle les laissa remettre de lordre dans leur tenue tandis quelle reprenait sa route vers le sud.
* Aux abords dOrange, sa jauge se mit à clignoter et elle sût quil était temps dabreuver son monstre vibrant. Elle en profiterait pour boire un café. Si sa mémoire était bonne, elle approchait dun bistrot station-service sympa.
Elle rangea la moto devant les pompes désertes, fit le plein et entra dans la station. Derrière le comptoir, un homme dune quarantaine dannées rangeait des tasses. Elle lui commanda un café et passa aux lavabos pour se rafraîchir. La glace lui renvoya limage de ses yeux cernés par ses récents exploits sexuels. Sadressant une grimace satisfaite, elle effectua les retouches nécessaires à son maquillage.
Alors quelle était encore penchée vers le miroir, la porte souvrit sur le caissier-barman qui la contempla sans rien dire. Sapprochant delle, il se plaqua à son dos et posa les mains sur ses hanches rebondies. Elle le laissa faire en fixant ses yeux dans la glace. Les paumes chaudes de lhomme remontèrent sur la peau nue de ses flancs pour venir doucement entourer ses seins à travers le bustier, en saisir délicatement les pointes et les faire rouler entre le pouce et lindex. Sous la caresse les deux pistils durcirent immédiatement, alors que Carole renversait la tête sur lépaule de son agresseur.
Dans son dos, contre le haut de ses fesses, elle sentait se développer une barre imposante à la rigidité prometteuse. Elle passa la main dans son dos pour en apprécier le volume et la raideur. Elle la massa à travers le jean tendu, la faisant bander encore. Puis, des deux mains, elle dégrafa la ceinture et ouvrit les boutons qui retenaient le pénis maintenant déployé. Aussitôt le dernier bouton libéré, le sexe de lhomme lui sauta dans la main à travers louverture du caleçon. Elle lempauma et commença à faire coulisser la peau sur la verge. Un soupir derrière elle lui accusa réception de ses efforts.
Le quadragénaire, auquel elle se frottait de plus en plus fort, continuait à caresser ses seins durcis. Laissant une main flatter ces globes épanouis, il remonta la jupe courte pour avoir accès à la croupe quil sentait contre lui. Il courba la fille en avant et la fit sappuyer au lavabo. Saisissant sa tige dune main, il écarta de lautre les fesses cambrées vers lui. Il tâtonna brièvement avant dappuyer son gland congestionné contre la porte étroite des reins, puis il lempala dune seule poussée lente et régulière, jusquà ce que les poils de son pubis viennent toucher lanus distendu. Elle gémit sous la pénétration et donna des coups de reins vers larrière pour mieux le sentir en elle. A grands coups de verge il la besogna sans relâche jusquà ce quils jouissent tous les deux en râlant de plaisir. Il se retira aussitôt, sessuya le mandrin avec un kleenex et regagna la station-service, la laissant seule, le cul gouttant de foutre sur le carrelage.
Il fallut à Carole dix bonnes minutes pour nettoyer les débordements de ses trois derniers baiseurs et rajuster ses vêtements. Cette fois elle rattacha son body entre ses cuisses fuselées. Une touche de maquillage et elle sortit à son tour des toilettes, presque innocente. Un café fumant lattendait sur le bar.
- Cest bien un café que Madame avait commandé ? dit le garçon dun air narquois.
- Comment savais-tu que je nallais pas appeler au secours ?
- Oh, dabord parce quil ny aurait eu personne pour tentendre, et puis, quand tu es descendue de moto, jai très bien pu voir que tu navais rien sous ta jupe, enfin ce ne sont pas toutes mes clientes motardes qui laissent des traces de sperme sur leur selle. Les probabilités étaient pour moi. Si tu avais refusé je taurais laissée, mais je ny croyais pas
- Et tu encules toujours directement tes conquêtes ?
- Seulement celles qui encore le vagin plein du foutre dune autre. Ça ne ta pas déplu, ou tu simulais bien ?
- Non, non. Un coup dans les fesses, à la Hussarde, sur le bord de la route, me déplaît rarement. Cétait très bon, mais il me reste de la route à faire.
- Je comprends, dommage...
Elle sirota son café, paya son essence, puis fit le tour du comptoir pour embrasser lhomme à pleine bouche en guise dadieu. Vicieusement, elle lui massa le sexe à travers son pantalon et le lâcha aussitôt, le laissant excité et insatisfait par cette caresse trop brève.
Elle sortit avec un sourire moqueur pour regagner la Gold Wing qui lattendait.
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