La Motarde - 3
A la hauteur dAvignon, la grosse cylindrée quitta la Nationale 7 pour sengager sur la D22, puis la Nationale 100 en direction dApt. Par des routes de plus en plus étroites, elle atteignit enfin le but de son voyage, une belle maison rénovée au milieu des arbres. Arrêtant la Honda devant le perron, Carole klaxonna puis coupa le moteur.
A peine eût-elle enlevée son casque et ses gants, quune fille blonde et élancée se précipitait vers elle pour lembrasser.
Anna, la propriétaire, était grande et fine, ses cheveux très raides et quelle portait libres, descendaient jusquau milieu de son dos et allongeaient encore sa silhouette. Son visage hâlé mettait en valeur dimmenses yeux verts qui, alliés à sa bouche sensuelle, lui donnaient un air incroyablement salope. Pieds nus, son corps mince à la scandinave, était revêtu dune légère chemise afghane dont la transparence permettait dadmirer les larges aréoles de ses seins minuscules, qui compensaient leur peu de volume en exhibant deux larges cercles foncés au centre desquels pointaient fièrement de longs tétons bruns, presque déplacés sur cette peau de blonde. On pouvait aussi constater quelle ne portait en dessous quun string réduit au minimum et qui découvrait sa croupe androgyne. Souriante, elle se pencha légèrement et déposa un petit baiser sur les lèvres de larrivante.
- Enfin ! Tu ne devais pas arriver plus tôt ? Tu es presque la dernière. Jill et Marc sont là depuis hier soir et Richard fume dimpatience devant le barbecue allumé.
- Désolée, ça a bien roulé, mais jai dû marrêter plusieurs fois.
- Rien de grave ?
- Non, au contraire, rien que de très agréable.
- Oh, notre petite vicieuse a encore fait des ravages sur sa route ? Tu nous raconteras ?
- Promis. Frank est là ?
- Pas encore. Jai dit que tu étais presque la dernière. Mais ne tinquiète pas, il sait que tu viens, il ne va pas tarder. Viens, on en est à lapéro.
Les deux filles contournèrent la maison pour rejoindre la grande piscine située sur larrière, en bord de pinède. Un choeur approbateur les accueillit. Trois personnes étaient étendues dans des chaises longues, à lombre dun vélum bleu et blanc qui les protégeait des ardeurs du soleil de la mi-journée. Carole se baissa pour embrasser un grand garçon brun très musclé, moulé dans un maillot de bain mettant bien en valeur ses avantages naturels.
- Salut, Richard, désolée darriver si tard. Il reste à manger ?
- Bien sûr, on ta attendue ma belle. Maintenant que tu es là, tout va bien.
Tout en lembrassant sur la joue, il lui caressa la cuisse très haut sous la mini. Elle laissa traîner sa main un peu trop longtemps sur ses pectoraux bien bronzés.
La chaise longue suivante était occupée par une longue fille dun noir débène, vêtue dun maillot deux-pièces ultra réduit dont le jaune vif faisait ressortir sa carnation foncée. Elle sauta sur ses pieds pour enlacer la nouvelle venue, la pressant contre son corps dune dureté stupéfiante. Dorigine américaine, Jill sétait installée en France pour travailler comme mannequin. A la voir, on comprenait le pourquoi de sa réussite.
Des jambes interminables, sans un atome de graisse, portaient une taille si fine quon leût dit étranglée par un corset si elle navait été si peu couverte. Par contraste, ses hanches étaient extraordinairement épanouies. Ses fesses, aussi fermes et rondes que celles de Carole, mais plus grosses en raison de sa taille, aspiraient littéralement la ficelle du bas de son maillot, qui passait entre elles pour ressortir devant, entre ses grandes lèvres très charnues. Cétait là loriginalité de son maillot, un vrai string ficelle devant et derrière. La fine cordelette ne cachait rien de son pubis épilé, ne faisant que souligner la fente de son sexe. Un vêtement difficile à porter sur une plage publique
En haut, deux minuscules triangles jaunes dissimulaient de justesse ses mamelons, laissant exposée la plus grande partie de ses seins fermes qui senfoncèrent dans ceux de Carole, tandis quelle lembrassait à pleine bouche.
Marc fut le dernier à accueillir la motarde. Il se leva pour lui tendre les bras et lenlacer. La tenant carrément par les fesses, il la serra contre lui tendrement et elle put sentir un début dérection contre son ventre. Dégagée de son étreinte, elle constata quil bandait à demi dans son maillot.
- Quel accueil ! si javais su jaurais roulé plus vite.
- Lâcheuse ! on est tous ravis de te voir enfin. Mais tu ne sais pas ce que tu as perdu hier soir...
- Vous êtes déjà passés à laction ? Ça urgeait à ce point ?
- Bien sûr, tu sais, nous, la télé le soir... et puis il fallait bien garder la forme en attendant dêtre tous réunis.
Un pastis à la main, Carole sallongea à lombre pour entendre ses amis lui raconter leur première soirée érotique de lété. Les vacances allaient être bonnes.
Jill et Marc étaient arrivés vers sept heures du soir, et après une douche réparatrice, ils sétaient changés et avaient retrouvé Anna et Richard au bord de la piscine qui serait le lieu central de leur vie estivale.
Les hommes avaient fait le service des boissons, puis sétaient chargés du barbecue pendant que les filles préparaient une salade. Après le repas, verre à la main, tous les quatre sétaient allongés dans des sièges au bord de leau.
Constatant que son verre était vide, Anna lavait tendu au dessus de sa tête.
- Alors barman ? On laisse les jolies filles se dessécher ? Avait-elle lancé à la cantonade.
- Que Madame mexcuse, avait rétorqué Marc, les formes de Madame me font oublier mon service.
Il avait versé une grande rasade de Chartreuse verte sur des glaçons et lui avait remis son verre en main. Dans le même mouvement, il se penchait sur elle pour glisser dans la bouche parfumée par lalcool sucré une langue inquisitrice. Dune main caressante, il enveloppa un petit sein qui frémit sous le contact de la main virile, pourtant atténué par le contact de la chemise de coton blanc que portait Anna.
Il était étonnant de voir comment une poitrine si discrète pouvait porter ces longues pointes érectiles et sensibles. Lorsquon les faisait rouler entre deux doigts, elles sallongeaient presque instantanément jusquà atteindre plus de deux centimètres de longueur. Dans le même temps elles grossissaient en diamètre, pour devenir deux framboises gonflées de sang, turgescentes et tendues à se rompre. Anna gémissait en se cambrant pour mieux exposer ses seins. Sa poitrine était si sensible quelle pouvait jouir rien quavec ce type dattouchement.
Marc ne perdait pas son temps. Il sétait agenouillé près de la grande blonde et lui avait empoigné les seins à deux mains, les froissant dans ses larges paumes et suçant avidement les deux bourgeons maintenant complètement développés. La fille avait posé son verre pour saisir la tête de lhomme, quelle pressait fort contre ses mamelons.
Debout près du bar dextérieur, Jill et Richard se lancèrent un regard amusé et lourd de sous-entendus.
- Ça texcite ? demanda-t-il.
- Pas toi ?
- Si, au contraire. Tu vas être obligé de te surpasser pour me calmer.
Joignant le geste à la parole, elle lui avait directement mis la main à la braguette et avait senti se développer sous ses doigts une érection impressionnante. Comme dans ses souvenirs, Richard était monté comme un Dieu. Se rapprochant de lui pour coller sa bouche pulpeuse dans son cou, elle avait entamé un lent massage, à pleine main, pour le faire bander plus dur. Fouineuse, elle évaluait le volume de la verge roide. La hampe dressée palpitait au creux de sa paume. Le contact du membre était si réel quelle comprit quil ne portait rien sous la toile légère.
Elle ouvrit la chemise de lhomme pour pouvoir caresser sa poitrine velue. Lui, avait retroussé le haut moulant de la belle branleuse pour profiter de la fermeté de ses seins gonflés, il la serra davantage contre lui et les deux cônes pointus senfoncèrent dans son torse, le faisant frissonner sous leur contact élastique. Il y porta les mains et samusa à les presser lun contre lautre, agaçant les bouts avec ses pouces.
La main de la fille était revenue agripper son membre bandé. Elle le masturbait franchement dans son pantalon. Du pouce, elle accrocha le zip, ouvrit le vêtement et tomba à genoux, amenant lénorme mandrin congestionné à la hauteur de son visage. Lempoignant à deux mains, elle fit coulisser le prépuce en arrière aussi loin quelle le pût, découvrant le gland frémissant de désir. Elle le branla profondément, faisant glisser la peau sur la muqueuse sensible. A chaque montée, elle recouvrait lénorme champignon qui couronnait le dard puissant, pour mieux le faire réapparaître sous ses yeux avides. Elle était toujours étonnée par la grosseur de ce membre, disproportionné par rapport à la taille moyenne de celui qui le portait. Ne lâchant pas des yeux lobjet de sa concupiscence, elle alterna pressions et mouvements de piston, affolant la tige brûlante quelle tenait à deux mains sans arriver à en couvrir toute la longueur.
Enfin, incapable de résister davantage à lappel du pénis dressé, elle lemboucha au plus profond, suçant aussitôt le dôme rougi de toute sa science davaleuse de mâles. Ses joues et sa langue pompaient le large gland qui les écartelait, ses grosses lèvres noires coulissaient sur la longueur du membre, tandis que dune main elle masturbait la partie du vit quelle ne pouvait pas accueillir dans sa bouche. Elle frissonnait sous leffet de lexcitation de sucer un engin pareil. Aspirant de toute son âme ce sexe merveilleusement développé, elle se sentit mouiller abondamment dans la mini culotte qui se dissimulait sous la courte jupe moulante dessinant sa croupe rebondie.
Le sentant prêt à éjaculer, elle ralentit de plus en plus le rythme de ses allées et venues sur le noeud cramoisi. Après une plongée profonde qui fit buter le gland contre sa luette, elle le retira très lentement de sa bouche distendue, prenant soin de le presser fortement au passage entre ses lèvres pulpeuses. Sans que lhomme ait eu le temps de protester contre cet abandon, elle se redressa et coinça le membre chaud entre les globes de ses seins, quelle serrait entre ses bras. Les deux sphères, pressées lune contre lautre, ménageaient entre elles un profond sillon à la fois doux et ferme qui enserrait la verge de lhomme dune étreinte délicieuse. Jill prit ses seins par en dessous pour mieux les frotter contre le sexe tendu, elle se balançait davant en arrière pour branler à lespagnole cet organe si dur.
Les monts de sa poitrine remontés presque sous son menton, elle faisait aller et venir lhomme entre eux, inclinant parfois la tête pour accueillir dans sa bouche le gland qui émergeait du canyon de peau chaude qui lentraînait vers le plaisir. Elle voulait quil jouisse ainsi une première fois, entre ses gros seins tendus. Adossé contre le bar, Richard sentit ses jambes trembler sous la montée de la semence et, avec un cri étouffé, il lui éjacula en pleine figure. Son sperme jaillit avec force, sur tout le visage de la belle noire extasiée davoir provoqué un tel jaillissement. Les giclées laiteuses se répandaient sur sa peau, la décorant de guirlandes blanches quelle se garda bien dessuyer, les laissant couler sur elle avec délectation. Très excitée par lorgasme qui venait de secouer son partenaire, elle sentit des ondes impérieuses rayonner de sa vulve en feu et jouit à son tour, sans même se toucher, dans sa culotte trempée.
Reprenant peu à peu leurs esprits, ils se servirent un drink réparateur, sur beaucoup de glaçons et trinquèrent avec un sourire las et complice, avant davaler leur première gorgée. Le visage ruisselant de foutre de Jill offrait une vision extrêmement érotique à Richard, qui recommença à bander derechef, malgré lessorage en règle quil venait de subir aux mains - et aux seins - de la belle fouteuse.
Des halètements dans leur dos les firent se retourner. Dans leur désir impérieux, ils avaient totalement oublié Anna et Marc. Ils ne sétaient pas contentés de tenir la chandelle aux deux amants. Poursuivant avec fougue ce quils avaient commencé, ils étaient maintenant en pleine action.
Bien en peine dimiter Jill en accueillant un sexe dhomme entre ses seins juvéniles, Anna sappuyait dune main sur la table de jardin, la tête rejetée en arrière, un pied posé sur une chaise proche, accueillant dans son vagin serré la queue de Marc qui la limait par derrière à grands coups de reins. Il la tenait par les hanches pour mieux senfoncer en elle. La verge roide, bien que nettement moins imposante que celle de Richard, lui ramonait agréablement la corolle. Elle gémissait à chaque butée du membre au fond de sa petite moule blonde.
Jill et Richard sapprochèrent pour mieux voir leurs partenaires habituels saccoupler avec tant de fougue. Ce nétait pas la première fois, bien sûr, quils se prêtaient les uns aux autres, les soirées et les week-ends quils passaient ensemble étaient le plus souvent consacrés à faire lamour à plusieurs et ils avaient essayé presque toutes les combinaisons au cours de parties carrées mémorables. Mais, il était toujours fascinant de voir jouir, de lextérieur, quelquun que lon a lhabitude de faire jouir soi-même.
Jill passa derrière Marc pour lui caresser tendrement le dos et les fesses pendant quil sactivait entre les cuisses de son amie. Richard était venu embrasser la bouche entrouverte dAnna, qui lui saisit le sexe dune main avide, le serrant très fort dans la montée de son plaisir.
Leurs positions respectives se prêtaient mal à lamour à quatre. Prenant linitiative, Richard prit le poignet de Jill et lentraîna au sol, se couchant sur le dos sur un matelas de bain. Son gros sexe dressé à la verticale était comme un phare dans la nuit pour la femelle en chaleur. Jill saccroupit face à lui et sempala aussitôt sur le brandon que son ventre appelait de toutes ses forces. Elle sentit ses parois intimes sécarter sous le calibre du mandrin et descendit complètement ses fesses pour semmancher à fond. Elle accueillit dun grondement satisfait la pénétration totale du membre qui touchait maintenant sa matrice.
Anna, qui avait observé leur manège du coin de loeil, comprit ce que voulait son amant. Elle posa les deux pieds au sol et sarracha à la verge de Marc. Se retournant, elle lui prit le sexe et le guidant par cette chaude poignée, le fit agenouiller derrière la croupe de Jill qui sagitait sensuellement sur la raideur de lhomme couché sous elle. Sans lâcher le muscle raide, elle le branla un peu, sa main coulissant facilement sur la peau encore gluante de son propre plaisir. Petit à petit, elle tirait sur le membre pour le rapprocher de la raie sombre qui séparait les fesses bien fendues de la noire haletante. La petite main féminine guida le gland masculin jusquà la rosette interdite, bien visible entre les deux masses charnues. Marc neut quà pousser pour sentir la résistance du petit trou plissé. Avançant puissamment le bassin, il sentit la porte de la sodomie éclore autour de sa vigueur. La femme se décontracta soudain et il glissa de la moitié de sa longueur dans lanus dilaté. Poussant encore, il fit pénétrer la totalité de sa verge dans ce cul superbe qui ne demandait que ça.
Penchée sur le torse de Richard qui lui tétait les seins, Jill fit alors osciller sa croupe rebondie davant en arrière pour faire lamour à ces deux hommes quelle sentait si bien au plus profond de ses orifices. Les deux sexes limaient délicieusement la fine membrane qui les séparait, lun lui masturbant lanus et lautre lui branlant le clitoris à chaque passage. Avec une légère angoisse, elle se demanda ce qui se serait produit si les deux hommes avaient choisi déchanger les rôles. Elle ne refusait pas de se faire prendre par derrière par Marc, mais navait jamais osé se faire sodomiser par Richard. Il était si gros quelle se demandait si son petit cratère anal pourrait accueillir un tel membre. Elle décida que ce serait pour cet été. Il fallait quelle sache ce que cétait que de prendre une bite pareille dans le fion. Cette seule pensée déclencha un mini orgasme qui embrasa ses deux conduits autour des pistons qui la limaient avec force.
Anna regardait ses trois amis se faire du bien en se touchant le sexe, son clitoris dardé faisait ruisseler la liqueur de sa vulve sur ses doigts frénétiques. En désirant davantage, elle enjamba la tête de Richard pour présenter sa fente à la bouche de Jill. Son amie aspira illico le petit bouton du plaisir et le suça comme elle laurait fait dune verge.
Levant la tête, Richard se mit en branle, si lon peut dire. Il passa sa langue dans la raie de sa maîtresse, caressant lanus contracté par le plaisir et arrivant sur les bords humides du vagin où il senfonça autant quil le pût. Rendue folle par ces deux bouches qui la broutaient ensemble, Anna agrippa ses seins à deux mains et jouit brutalement. Son plaisir coula dans la bouche de la femme et sur le menton de lhomme.
Sentir son amante exploser déclencha le plaisir de Richard. Ses testicules se contractèrent et il dégorgea un torrent de sperme dans le vagin brûlant qui se serra autour de lui pour mieux en profiter. Malgré sa jouissance précédente, le flot puissant aspergea généreusement les organes de Jill qui porta les mains à son clitoris pour jouir en même temps. Dans son plaisir intense, elle contracta violemment ses muscles intimes, finissant dessorer la verge qui jutait encore et malaxant celle qui la prenait toujours par derrière. Cen fût trop pour Marc qui, empoignant les hanches larges qui sagitaient sous son nez, se rua au fond des entrailles de Jill, quil sodomisa à fond avant de lui éjaculer sauvagement dans lanus.
- Comment ? Tu ne tes jamais fait prendre les fesses par Richard ? demanda Carole, lorsque la belle noire eût fini de lui raconter leurs ébats de la veille.
- Non, il est trop gros, rougit Jill, il me défoncerait.
- Mais non, cest ça qui est bon, éclatèrent de rire les deux autres. Quest-ce que tu dirais si cétait Frank qui te la mettait dans le petit !
Franck était un ami, qui devait arriver dans la journée. Et si on pouvait dire de Richard quil était bien monté, Franck, lui, relevait carrément du phénomène. Lexpression monté comme un âne ne sentendait plus au figuré lorsquil produisait son membre énorme. Les filles de la bande se le repassaient entre elles lorsquelles voulaient soffrir un extra et se sentir dilatées au delà de toute expression. Mais certaines navaient jamais osé sauter le pas et se faire enculer par le dard monstrueux. En revanche, quelques intrépides, dont Anna et Carole, avaient tenté lexpérience postérieure, sachant quavec un tel épieu, il fallait être prudente, par devant comme par derrière.
- Bon, on verra, dit Jill, toujours rouge sous sa peau sombre.
- A table ! cria Richard, en arrivant avec un plat de côtelettes bien grillées
Sous le plat, on voyait son maillot déformé par une demi érection, provoquée par le souvenir de ses exploits de la nuit et par la conversation crue des trois filles, dont il navait pas perdu une miette. Mais, chez lui, même une bandaison partielle représentait déjà un beau morceau. Les trois mignonnes lui jetèrent un regard affamé. Préférant croire quelles pensaient aux côtelettes, il sassit à table pour dissimuler le paquet tentateur. Le déjeuner dabord, on verrait bien quelle tournure prendrait la sieste.
Au cours du repas, Carole raconta son voyage depuis Paris, sans rien oublier des intermèdes érotiques qui lavaient jalonné. Ses amis se moquèrent gentiment de leur obsédée favorite, qui ne pouvait rouler longtemps sans faire lamour.
Au moment où Jill arrivait de la cuisine avec le plateau du café, on entendit un moteur puissant remonter lallée qui menait à la maison et une autre moto sarrêta près de la piscine, une Yamaha R1 surbaissée, sportive rouge et blanche, davantage taillée pour les circuits que pour la route. En descendit un garçon de taille moyenne qui retira aussitôt son casque intégral et sourit à la ronde. Il était bien découplé et sa combinaison de cuir noir moulait un corps athlétique, tandis que son visage aux traits classiques mais un peu tristes présentait quelque chose déquivoque, souligné par ses cheveux blonds mi-longs.
Les trois femmes, qui lavaient toutes pratiqué dans lintimité, portèrent ensemble leurs regards au même endroit, là où le long de sa cuisse gauche pendait un impressionnant gourdin qui se détachait nettement sous le cuir de la combinaison. Puis elles pouffèrent. Comme sil avait pu venir sans...
La robuste constitution sexuelle de Franck en faisait une sorte dattraction permanente pour leur petit groupe. Très largement doté, dune endurance sans limite, il était toujours disponible pour celles qui le lui demandaient, mais se prêtait à leurs jeux dun air un peu détaché. En fait, le sexe lui était assez indifférent. Il aimait faire lamour, mais sen serait aussi bien passé. Simplement, il était serviable et ne disait jamais non aux copines.
- Frank !
- Le voilà, le voilà, le voilà ! chanta tout le monde sur lair des lampions.
- Trop tard pour la bouffe ! Tu veux un café ?
- Volontiers, avec un sucre, et sortez deux autres tasses, Marie et Gilbert arrivent, jai doublé leur veau dans les virolos après Apt.
Sachant que le veau était un coupé Jaguar V8, ses amis frissonnèrent à la pensée de la vitesse à laquelle le nouveau venu avait dû monter la Nationale 100 et les petites routes qui en venaient.
- Fait gaffe quand même, dit Carole, on tient à toi... et pas seulement pour ce que tu sais.
- Merci ma douce, mais je tai vu piloter ton autobus et ça frotte aussi un peu dans les virages.
- Tu sais ce quil te dit mon autobus ? Carole détestait quon critique sa moto.
Comme annoncé, ils virent pointer un long capot vert bouteille au coin de la maison.
Les deux arrivants étaient aussi dissemblables que possible. Gilbert était grand et dégingandé, presque maigre, un peu dégarni et très noir de poil. A ses cotés savançait une petite créature blonde, potelée sans être grasse, dont les cheveux blonds frisés lui faisaient une crinière dor dans le soleil. Avec tous les volumes nécessaires placés aux endroits prévus pour cela, Marie donnait dès labord une impression de sensualité chargée dérotisme. Un petit gabarit taillé pour le sexe, avec une poitrine dun volume étonnant pour sa taille. Ses seins étaient fermes, très ronds, et attiraient irrésistiblement loeil. Elle marcha vers la piscine en faisant onduler sa croupe. Elle ny pouvait rien, cétait sa démarche naturelle, qui mettait tous les mâles quelle croisait, sans parler de ceux qui la suivaient, dans un drôle détat. Son corps était très bronzé et plus que largement découvert par une robe chaussette en lycra rouge qui saccrochait de justesse à la pointe de ses seins et couvrait à peine le tiers de ses cuisses charnues. Un beau petit lot, prometteur pour la suite des vacances.
Embrassade générales, café, pousse café et tout le monde plongea dans la piscine avant daller sétendre à lombre.
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