La Motarde - 4

Ce fut une mouche qui lui agaçait la joue qui éveilla Marie de sa sieste. Elle regarda autour d’elle et constata que tout le monde dormait dans la chaleur de la fin de l’après-midi.
Vêtus de façons diverses, ils avaient tous en commun d’exposer largement leur chair bronzée. Franck devait rêver car une forte érection tendait le triangle de son maillot. Tout d’abord amusée, Marie ne quittait pas des yeux la forme prometteuse qui se développait encore. Elle se demandait ce qui pouvait provoquer cette réaction si visible. Le tissu semblait prêt à se rompre sous la pression du membre énorme. Tout à coup, la verge bandée franchit le rempart de l’élastique martyrisé et apparut au grand air, collée au ventre de l’homme, pointant toujours plus haut sans pour cela que le dormeur se réveille. La tige roide montrait une bandaison d’acier, continuant sa progression hors du slip de bain. Le gland s’épanouit hors du prépuce, luisant de liquide séminal, et Marie se demanda si le garçon n’allait pas tout simplement éjaculer dans son sommeil.
Excitée, elle se passa la langue sur les lèvres et décida d’aller chercher un thé glacé à la cuisine pour se calmer. Elle quitta sa chaise longue et traversa l’esplanade qui la séparait de la maison. Marie ne portait en tout et pour tout que le bas d’un bikini de toile blanche. Elle n’aimait pas les strings ou les brésiliens, si quelque chose devait frotter entre ses cuisses, elle préférait que ce soit un homme plutôt qu’un morceau d’étoffe. Mais son slip, bien que classique, était si réduit qu’il couvrait à peine le sillon de son sexe par devant et découvrait par derrière la majeure partie de sa croupe rebondie. Confort et sex-appeal y trouvaient chacun leur part, elle se sentait bien et elle pouvait montrer plus qu’à moitié la profonde vallée qui séparait ses fesses appétissantes.
Ayant encore en tête l’image de la virilité triomphante de Franck, elle passa dans la maison et frissonna au contact du carrelage froid sous ses pieds.

Tout en se dirigeant vers le réfrigérateur, elle glissa sa main dans sa culotte et s’agaça le bouton en marchant, pour entretenir sa rêverie érotique. Son majeur s’englua dans sa fente baveuse et elle réalisa qu’elle était plus excitée qu’elle le croyait.
Renonçant à ouvrir le frigo, elle s’y appuya d’une main, tête pendante sur la poitrine et écarta largement les pieds pour dégager l’accès à son sexe en feu. Sa main s’aventura plus loin pour venir séparer les petites lèvres qui protégeaient l’orée du vagin maintenant trempé. Elle se pénétra d’un doigt nerveux et caressa l’intérieur du conduit brûlant. Bientôt, un autre doigt rejoignit le premier, suivi d’un troisième, puis d’un quatrième. Elle se malaxait la vulve à pleine main, haletante de désir inassouvi, lorsqu’elle sentit deux mains se poser sur ses hanches.

Sous l’effet du chaud contact, elle exhala un profond soupir et rejeta la tête en arrière, sans pour autant se retourner. Elle voulait jouir de la surprise, ne pas découvrir tout de suite qui était le tendre assaillant - ou était-ce une assaillante - qui commençait à lui caresser doucement les flancs. A la taille des mains qui parcourait sa peau, elle comprit rapidement que c’était un homme.
Mais lequel ? Marc, ses pectoraux musclés et sa langue agile ? Richard, son gros sexe trapu et son expérience du corps qui l’attendait ? Ou encore, et c’était lui que sa vulve excitée appelait de ses voeux, Franck ? Franck l’étalon, Franck dont l’énorme trique l’avait émue au bord de la piscine. Franck dont elle se rappelait les pénétrations si puissantes qu’elles lui donnaient le sentiment d’éclater sous la pression de ce vit qui la brûlait, et qu’elle pensait sentir remonter jusqu’à sa gorge tant il allait profondément.
Les mains lui pelotèrent amoureusement les fesses, avant de s’immiscer sous l’élastique de sa petite culotte maintenant ruisselante de mouille. Le vêtement glissa le long de ses jambes et elle s’en débarrassa d’une ruade.
Elle était nue désormais, appuyée des deux mains au frigo ronronnant, attendant passivement la suite de évènements. Deux doigts épais parcoururent la raie entre ses fesses pour arriver à son vagin impatient et à son anus encore fripé. Elle était si lubrifiée qu’ils la pénétrèrent facilement, commençant immédiatement un va-et-vient bienfaisant dans les deux orifices jumeaux. Elle fut parcourue d’un frisson délicieux, elle ne savait toujours pas qui la branlait ainsi sans un mot.
De l’autre main, l’homme dégagea son sexe bandé et le masturba brièvement avant de le pointer vers le sillon tentateur. Marie sentit une énorme boule s’appuyer sur l’entrée de son vagin et sut que ses voeux avaient été exaucés. C’était bien Franck qui s’apprêtait à la couvrir de son engin fabuleux. Elle écarta davantage les cuisses et passa une main entre elles pour saisir la monstrueuse virilité et diriger l’empalement qu’elle allait subir. Ses doigts n’en faisaient le tour qu’à moitié. Frottant la demi sphère turgescente tout au long de sa fente pour bien la lubrifier, elle l’ajusta sur l’ouverture avide et poussa légèrement vers l’arrière, retroussant les petites lèvres.
Dans son dos, Franck regardait le bout de son membre s’ajuster au sexe qui allait l’accueillir. Quand il se vit bien dans l’axe, il poussa vers l’avant et commença à repousser les chairs féminines. Progressivement, son gland s’enfonça tout entier et la femme poussa un cri bref lorsqu’elle le sentit en elle. Il s’immobilisa un instant pour lui laisser le temps de s’habi à l’énorme présence, puis la saisit par les hanches et l’attira à lui d’un mouvement ample et puissant. Marie émit un long feulement, où douleur et plaisir se mêlaient, tandis que ses muqueuses s’écartelaient devant le museau disproportionné du mandrin.
L’homme ne lui laissa aucun répit et la pénétra à fond, d’une seule poussée, jusqu’à ce qu’il vienne buter au fond de son vagin distendu. Elle geignait maintenant à petits coups plaintifs sous la brûlure de cette barre incandescente qui dilatait son sexe.
Imperceptiblement, il se mit à remuer en elle et le plaisir remplaça la douleur au fur et à mesure qu’elle s’épanouissait autour du membre qui l’empalait. Elle éclata dans un délire verbal sous l’assaut :
- C’est bon, tu me défonces. Baise-moi, vas-y, éclate-moi, fais-moi mourir, fais-moi jouir. Encore, vas-y à fond. Elle est trop grosse... elle est trop grosse, mais c’est bon... c’est celle-là que je voulais...
Prenant acte de ce feu vert, l’homme entama une suite de longs mouvements de saillie. Ressortant presque du vagin lubrifié, il se ruait ensuite à l’attaque, repoussait encore les limites, la pourfendait au plus loin et sentait le conduit s’allonger sous ses coups de boutoir. Elle était déchaînée et se mit à hurler à pleine gorge, transpercée. Elle avait l’impression de n’être plus qu’une gaine pour ce pieu monstrueux. Elle eut un orgasme foudroyant et s’évanouit.
Il la rattrapa entre ses bras, sans se retirer, la porta délicatement sur le canapé du living attenant et l’y déposa en douceur. Il se retrouva à l’air libre, son gros dard pulsant de bas en haut, frustré. Un petit rire narquois frappa ses oreilles et il vit Carole appuyée au chambranle de la porte de la cuisine. elle le regardait de ses yeux brillants.
- Voilà ce que c’est de trop faire jouir les dames, mon bon Monsieur. Elles vous abandonnent en plein vol. Heureusement qu’il y a des copines qui gardent la tête froide et le cul chaud.
Moqueuse, elle s’approcha et, passant la main sous la verge insatisfaite, l’empoigna. Elle la branla aussitôt vigoureusement, fit aller et venir le prépuce sur le gland violacé, avant de s’agenouiller pour empoigner la hampe à deux mains et intensifier encore sa masturbation. Enfin, elle l’engloutit voracement. Les mâchoires ouvertes au maximum pour s’adapter au diamètre inhabituel, elle le pompa avec avidité. Le spectacle auquel elle venait d’assister l’avait échauffée, lui donnant envie de cet organe surdéveloppé. Sa langue en titilla le bout, joua avec le méat ouvert, ses lèvres frottèrent le rebord de la grosse fraise qui dilatait ses joues.
Elle effectuait d’amples allers-retours sur la tige pour qu’il profitât mieux de la caresse buccale qu’elle lui prodiguait en experte. La fin était proche et elle saisit les couilles poilues dans sa main, enfonçant l’index dans son cul. Il râla et lui inonda la bouche de sperme.
Après l’avoir gardé dans sa bouche le temps qu’il s’apaise, elle le laissa échapper, le recalotta, le rangea dans son slip et s’en fût comme elle était venue. Arrivée à la porte, elle se retourna et ses yeux brillèrent d’une lueur sauvage.
- Et voilà, j’espère que Monsieur a été content de la qualité du service. Elle prit un air féroce. Mais en échange, ce soir je la veux dans les fesses.

Revenue au bord de l’eau, elle vit que les positions avaient un peu changé. Mollement étendus dans la balancelle qui les berçait, Gilbert et Jill se bécotaient gentiment, jouant de leurs langues. Chacun avait une main entre les jambes de l’autre et ils se masturbaient réciproquement, à la paresseuse, de petits mouvements économes.
Coté piscine, c’était plus animé. Anna était perchée sur l’échelle qui permettait de sortir de l’eau, elle en tenait les montants et taillait une pipe vigoureuse à Richard, debout sur le bord. Derrière elle, lui aussi agrippé à l’échelle, Marc l’enculait furieusement, défonçant avec rage son anneau dilaté. Après l’avoir embrochée à fond une dernière fois, il se sentit partir et l’empoigna aux hanches pour mieux lui arroser le fondement. La fille lâcha l’échelle et tous deux tombèrent à la renverse dans un grand éclaboussement. Ils finirent de jouir sous la surface agitée. Marc tenait toujours fermement les hanches de sa partenaire et continuait à éjaculer dans le rectum chaud et serré. Lorsque ses pieds touchèrent le fond de la piscine, il se retira d’un coup de ces fesses accueillantes et les deux amants remontèrent pour respirer et reprendre leur souffle.
Dans sa chute, Anna avait été arrachée brusquement à la verge qu’elle suçait. Carole arriva juste à temps pour l’emboucher et recueillir le foutre qui giclait.
Elle se releva la bouche pleine et avala en regardant Richard dans les yeux.
- Décidément, cet après-midi je ne suis bonne qu’à jouer les pompiers... dans tous les sens du terme...
Se retournant, elle vit que sur la balancelle, les deux joueurs pervers semblaient s’être rendormis. Mais une longue coulée blanchâtre sur le torse de Gilbert et la culotte détrempée de Jill trahissaient la façon dont s’étaient terminés leurs ébats. Ils continuaient à se tenir par le sexe et souriaient dans leur sommeil.
Il y avait de quoi. Agacée, Carole prit un livre et se jeta dans une chaise longue, mais ses sens énervés refusaient la lecture. Elle se leva brusquement, arracha son string noir et piqua une tête dans la piscine. Elle se mit à faire des longueurs pour se calmer.

Épuisée par son crawl prolongé, la brunette sortit de l’eau et s’écroula dans l’herbe pour sécher au soleil, bras en crois et jambes écartées. Des gouttes d’eau roulaient sur la peau soyeuse de son dos, parcourant ses flancs essoufflés ou venant se perdre dans la raie profonde de ses fesses cambrées. Elle s’endormit ainsi, sur le ventre, offrant au monde sa croupe de rêve entrebâillée sur son abricot fendu.
Elle se réveilla dans la même position, mais avec des sensations différentes. Un long corps souple s’appuyait contre le sien et un doigt avait pénétré son sexe alangui, la branlant doucement. Elle ouvrit les yeux et vit le visage d’Anna tout près du sien, les grands yeux verts cernés de bistre dénonçaient le plaisir récent et la bouche entrouverte laissait échapper une lourde respiration de femme amoureuse.
La scandinave posa sa bouche chaude sur celle de Carole et leurs langues se mêlèrent dans un baiser profond.
- Toujours fâchée, minette ? murmura la blonde en enfonçant davantage son doigt dans la corolle.
- Mmm, non, presque plus. Continue.
La caresse se fit plus enveloppante. C’était maintenant toute la main qui lui donnait du plaisir. Ses parois vaginales irradiaient sous les pénétrations langoureuses et les retraits soudains. Son clitoris gonflé allait au devant de la main qui l’astiquait.
Les deux femmes haletaient, l’une des caresses reçues, l’autre de celles qu’elle donnait. Brusquement, Anna, porta sa bouche sur la haute fente du sexe de Carole et se mit à la brouter avec passion. Elle prenait le clitoris entre ses lèvres gonflées, le suçait, l’agaçait d’une langue pointue et durcie, puis décontractait ce muscle masturbateur pour lécher tendrement les bords du vagin. Bientôt, ses efforts furent couronnés de succès. La petite bête de sexe qui se tordait sous sa bouche jouit longuement dans un râle feutré et retomba, toute molle dans l’herbe rase comme sa toison emperlée de plaisir.

- J’ai raté quelque chose ? Qu’est-ce qui s’est passé ? dit une petite voix hésitante.
Marie était sur le seuil de la cuisine, la culotte à la main, les yeux brouillés, suivie d’un Franck un peu gêné. Un éclat de rire général les accueillit.
- Alors ? on a eu les yeux plus grands que le bas ventre ? dit Gilbert, réveillé.
- Non, je ne sais pas, je ne me souviens pas. Mais je sais que j’ai pris un pied terrible, et puis... plus rien. Mais c’était bon.
Carole, bonne copine, lui décrivit la suite des évènements et Marie, confuse, piqua un fard.
- Zut, zut, zut ! c’était si bon. On recommencera, dis ? fit-elle en se tournant vers Franck.
Elle lui caressa tendrement le membre à travers son maillot et il acquiesça en silence.

Le soir allait tomber et chacun passa dans sa chambre, se préparer pour le soir. Il était prévu un restau local et la suite en boîte de nuit.

Lorsqu’ils se retrouvèrent, chacun s’était douché, coiffé, changé, et ils formaient un groupe séduisant.
Sans se concerter, les hommes avaient tous choisi une chemise blanche sur un pantalon de toile claire. Les femmes, elles, s’étaient concertées pour choisir des tenues provocantes, portées sans aucun dessous qui puisse gêner le regard de leurs admirateurs présents et futurs.
Jill, Marc, Marie et Gilbert s’engouffrèrent dans la Jaguar et les autres s’entassèrent dans le Range Rover de Richard. Direction le village.

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