Françoise-05

Françoise -05

J’ai trouvé la nuit bien courte, je me demande bien si elle a fait tout ce que je lui ai demandé. Je me rends chez elle, et je sonne, le buzz du loquet retenti, fébrile, je monte à l’étage et me dirige vers son appartement. La porte est entre ouverte, j’entre, je découvre avec stupéfaction qu’elle s’est habillée exactement selon mes recommandations. Elle se tient au centre du salon, dos à la porte, comme je lui avais demandé. Je la laisse languir un peu. J’ouvre le store de la porte-patio.

-Il ne faut jamais rester dans le noir comme ça…

Je vois dans ses yeux qu’elle est terrifiée à l’idée qu’un voisin de l’immeuble d’en face puisse l’apercevoir. Je lui passe un bandeau sur les yeux, ce qui ajoute à son inconfort. Je vais m’assoir dans le fauteuil en face d’elle, ce qui m’offre une belle vue sur ma nouvelle acquisition. Le t-shirt qu’elle porte la rend vraiment indécente. Ces seins son écrasé sous la pression du tissu, mais ces tétines pointe outrageusement. Sa jupe m’a vraiment surpris, elle est très courte, de couleur noir, hum! Je n’aurais jamais pensé que ma belle-sœur, heu, ma soumise, puisse avoir une jupe aussi courte dans sa garde-robe. Et que dire de ces grandes jambes qui en sortent, ces jambes recouvertes de cette texture de nylon noir qui me fait vibrer, c’est un peu ma texture fétiche.

Elle se tient là, au milieu du salon, debout comme une flèche, les bras de chaque côté du corps. Sa respiration est rapide. Son visage vibre d’inquiétude, elle se mordille la lèvre inférieure. Elle est sûrement en train de réaliser que la réalité est bien différente du fantasme.

Elle se demande sûrement qu’est ce qui était pour se passer à présent. Son t-shirt ondule au rythme de sa respiration. C’est un spectacle excitant. Je ne pensais jamais voir ma belle-sœur sous cet angle. Puis après plusieurs minutes à faire bouillonner son esprit dans sa tête, je fouille dans le sac de sport que j’ai apporté et j’en sors deux bracelets de cuir.

Je me lève, m’approche d’elle, je les installe à ses poignets puis les relie ensemble derrière son dos. Je fais le tour de ma soumise pour l’admirer un peu dans sa nouvelle posture, j’en suis ravi. Les bras ainsi fixé dans le dos font pointer ses seins de manière provocante.

Je prends un doigt et le fait arpenter son t-shirt. Je passe près de son nombril et remonte inlassablement vers ses deux petites protubérances coincées dans le tissu. Puis je caresse ses tétines qui forment de belles pointes dans le matériel tendu. Sa respiration s’accélère d’avantage, elle piétine sur place, je la sens fébrile.

Puis je retourne m’assoir pour contempler à nouveau ma soumise. Les bras derrière, sa respiration haletante, sa figure rouge cramoisie, ses tétines qui essaient de percer le tissu, le spectacle est divin, je ne m’en lasserais pas. Je me rends compte que je salive abondamment. Je la laisse plusieurs minutes dans cette situation angoissante. C’est tout simplement jouissif. Quel spectacle! Mais je ne veux pas trop la brusquer quand même. Je veux qu’elle s’habitue doucement à son statue de soumise.

Ensuite je fais le tour de ma proie, et je vais me positionner derrière elle. Je colle ma poitrine contre son dos, Je passe mes bras de chaque côté de son corps et j’empoigne ses seins sans ménagement.

-Hip… Hum!... Haaaa!

Elle a sursauté. Elle ne s’attendait sûrement pas à cela. Elle a expulsé un souffle d’excitation, elle ronronne comme une chatte en chaleur. Puis je penche mon corps vers l’arrière en la maintenant fermement par les seins. Cela a comme effet de la soulever du sol. Les yeux bandés, les pieds dans le vide, je sens un frisson l’a parcourir. Elle expérimente une légère peur. Je l’a maintient ainsi un bon moment.

-Hiiiiiiiiii!

Je n’en reviens tout simplement pas d’être dans cette position et d’avoir les seins de ma belle-sœur entre les mains. Ce sont de tous petits seins, mais ses tétines… Elles sont incroyablement développées, hum!

Dans cette position, ses deux mains derrière son dos se trouvent à être en contact avec mon pantalon au niveau de mon entre jambe.
Elle bouge les doigts pour caresser mon pénis à travers mon pantalon. Je la laisse faire… Mon sexe se gonfle comme par magie, lorsque j’atteints une bonne érection je la redépose par terre et je m’éloigné un peu. Elle semble avoir apprécié ce contact, mais je sens qu’elle est déçus, elle en aurait voulu encore plus, j’en suis certain. Et que dire de mon désir… Mais je me dois de la faire languir, de créer chez elle le désir, le besoin…

Je suis dans un état second moi-même, ma belle-sœur m’a procuré une érection, jamais je n’aurais pensé que cela puisse arriver un jour. Une chaleur m’envahi, je suis nerveux, la situation m’excite au plus haut point. J’ai de la difficulté à me contrôler pour ne pas la violer sur le champ…

Je me déplace pour aller me positionner devant ma petite chose. Je saisi entre mes index et mes pouces c’est deux tétines provoquantes. Et j’appuis légèrement.

-Tu aime être ma soumise?
-Oui.

J’augmente un peu la pression…

-Oui qui?
-Oui Maitre.
-On dit Monsieur.
-Oui Mooooonsieur, ouchhhhhh!
-C’est mieux petite cochonne, tu dois toujours être polie et respectueuse envers ton Maître.
-Oui Monsieur.

Je presse encore plus fort sur ces deux petites tétines encore novice dans le monde bdsm.

-Tu es bien certaine que tu désir être ma petite chose, mon objet, ma soumise sexuelle 24/7.
-Ouchhhhhhhhhhhhh! Oui Monsieeeeeeeeeeur.

Décidément elle est tenace et y tient beaucoup. J’aime bien la regarder grimacer, sa douleur me fascine. Je veux rester assez soft quand même pour les premières fois, pour la faire progresser lentement, mais surement, mais… Et si je pousse encore un peu la note, la souffrance la ferait-elle abandonnée? Je tords un peu ses bouts en maintenant toujours la pression.

-Oucchhhhhhhh! Haaaaaaaaaaaa!
-Tu aimes souffrir pour moi?
-Ouuuuuiiii Monsiiiiieurrr, je vous aime… Jeee… Veux être à vous… Selon vos conditions…
-Hum! Très bien…
-Ouchhhhhh! Ouchhhhhh!

Je la relâche, elle expulse un soupir de soulagement.
Ses jambes tremblent. Je passe ma main sous sa jupe et au travers du nylon je constate qu’elle est complètement trempée. Elle respire fort. Je lui fais lécher mon doigt maculé de sa cyprine. Elle fait une grimace et a un moment de dégout, puis elle commence à le sucer comme si s’était une queue. Je sens son désir pour moi devenir incontrôlable… Je détache ses poignets et je lui donne quelques claques sur les fesses tout en lui prodiguant de douces caresses sur les seins.

Ouchhhhh! Aillllle! Hummmm!

-Tu es heureuse d’être à moi?
-Oui Monsieur.

Je la fait mettre à quatre pattes et je retourne m’assoir dans le fauteuil au fond de la pièce.

-Vient ici punaise.
-Oui Monsieur

Elle progresse à tâtons, je la positionne près de moi et j’y dépose mes pieds.

-Hum… J’aime bien quand ma soumise se rend utile…

-Je vais faire un peu de lecture pour me détendre.


Elle ne dit pas un mot. Elle se contente de rester bien sage et de supporter mes pieds appuyés son dos. Encore une fois je la laisse dans cette position pendant de longues minutes. J’en profite pour m’avancer dans la lecture d’un roman de science-fiction que j’ai emprunté à la bibliothèque. De temps en temps je change mes pieds de place pour soulager son dos, un peu plus près de ses fesses, plus haut vers les épaules. Elle aussi bouge un peu pour délier ses muscles. Un lourd silence règne dans la pièce. Le seul bruit audible est le bruit que je fais en tournant les pages pour avancer dans ma lecture.

Quelques cent pages plus tard j’en conclus que c’est assez pour aujourd’hui. Je range mon roman et je positionne ma soumise debout, au centre de la salle à manger. Je passe ma main un peu partout sur son corps pour pouvoir l’entendre respirer de façon saccadé encore une fois. Elle est tellement excitante, la bouche ouvert avec un petit tremblement au niveau de sa lèvre inférieur.

-Bon, maintenant je vais y aller.

-Ne partez pas Monsieur…
-Quelqu’un t’a dit de parler punaise?
-Excusez Monsieur… Je suis désolé Monsieur…
-Ne me refait jamais cela…
-Ma…

Elle a failli dire autre chose, mais à la dernière seconde, elle s’est ravisée.

-Écoute-moi bien. Je t’ai positionné devant l’horloge de ta salle à manger. Lorsque tu vas entendre la porte de ton appartement se refermer tu vas retirer ton bandeau. Mais tu restes debout ici, sans bouger, pendant 20 minutes, les mains dans ton dos. C’est clair?
-Oui Monsieur.
-Bien… À plus tard petite soumise.

Je prends le double de ses clés sur la table de cuisine et je sors de l’appartement pour me diriger vers ma voiture. Aussitôt à l’intérieur je compose le numéro de téléphone de ma belle-sœur sur mon portable. Un coup, deux coups, trois coups… Elle décroche…

-Hello.
-Qu’est-ce que tu fais au téléphone?
-Heu!...
-Tu vas être puni pour cela salope…
-Pardon Monsieur, mais lorsque j’ai ente….
-Arrête tes explications, j’ai dit que tu seras puni et c’est ce qui va se passer lors de notre prochaine rencontre, il faut que tu apprennes à obéir à la lettre pour que ton Maitre soit fière de toi.
-Oui Monsieur
-Reprend ta position devant l’horloge et restes y 30 minutes. Ensuite tu vas t’installer à ton ordi et me raconter dans un courriel comment tu as vécu cette séance, je veux tous les détails, les sensations que tu as éprouvées, tes émotions, ce que tu as aimé, ce que tu as détesté etc…
-Oui Monsieur
-N’oublie pas je veux que tu me fasses part de la moindre de tes émotions, je veux arriver à te connaitre mieux que toi-même… Et passe par ton nouveau hotmail de soumise… Exécution.
Clic

Je prends mes jumelles et je regarde à travers la porte-patio de son appartement. Je la vois aller se repositionner devant l’horloge. Je l’observe quelques minutes, c’est amusant de la voir osciller sur place en regardant l’heure à tous les 2 minutes. Je retourne chez moi pour réfléchir à la façon dont je vais procéder pour installer ma nouvelle vie avec Françoise. Il faut que je lui fasse faire une progression assez rapide pour atteindre mon niveau de satisfaction, mais je dois être prudent pour ne pas l’effaroucher non plus. Je m’assoie confortablement dans mon salon avec une boisson rafraichissante et je médite un peu là-dessus. Puis la faim me ratt. Je me prépare un petit gouté léger que je déguste en regardant les nouvelles. Puis vers 13h00 une alerte m’a averti que je viens de recevoir un courriel, j’ouvre mes mails et constate qu’il y en a un qui provient de ma petite soumise, je m’empresse donc de le consulté…

Bonjour Maître

Aujourd’hui vous êtes venu chez moi. J’étais très nerveuse, mais je vous faisais complètement confiance. Devant vous, les yeux bandés, j’étais très nerveuse, surtout que vous avez ouvert le store de mon appartement, j’avais une peur terrible d’être vue d’un voisin. Lorsque vous m’avez pincé les seins cela à fait très mal, je ne suis pas habituée, je me suis demandé ce que je faisais là, j’ai pris une grande respiration et je me suis résigner à continuer. Les caresses que vous m’avez prodiguées par la suite ont été décuplé en intensité grâce à cela, jamais je n’avais éprouvé de tel sensations, j’étais heureuse d’avoir persisté afin de les ressentir.

Vous avez touché mon corps, cela m’a donné de grands frissons, il y avait bien longtemps qu’un homme ne m’avait touché ainsi. Vos mains sur mes seins m’ont procuré des sensations indescriptible, hum… J’ai bien aimé vous caresser au niveau de l’entrejambe, ouf dans cette position c’était sur réaliste.

Vous avez porté votre doigt à ma bouche après l’avoir trempé dans mon intimité. Cela m’a dégouté, je n’avais jamais gouté à la saveur de mon sexe. J’ai eu l’impression de faire une activité lesbienne. J’ai eu vraiment un moment de dégout. Encore une fois j’ai pris sur moi et je me suis complètement investi dans mon rôle de soumise. Au final j’ai apprécié sucer votre doigt, l’activité m’a semblé tellement sensuel et excitante…

Être à quatre pattes à vos pieds, comme un objet a été révélateur pour moi. Pendant toute la durée de cette activité de nombreuses pensées se sont bousculées dans mon esprit. Pourquoi je faisais cela? Je ne comprends pas vraiment pourquoi, mais une sorte de force intérieur m’a poussé à continuer. Je me suis senti honteuse, mais au final à ma place, j’ai adoré être un objet pour vous, c’est une autre sensation que j’ai découverte. Je m’en ressens encore au niveau de mon dos et de mes genoux. C’était long et pénible, mais je suis heureuse de l’avoir fait pour vous. Et la douleur dans mon corps me fait penser à vous, cela me réconforte.

Je me sentais ridicule de me tenir debout devant mon horloge, seule, dans la salle à manger, sans bouger. Je me suis demandé plusieurs fois qu’est ce qui m’empêchait d’aller m’assoir. Puis, malgré ma bévue du début, je me suis convaincu que je devais vous obéir pour être vraie dans ma relation avec vous. Je dois l’intégrer à ma façon de vivre. C’est bizarre cette état mental que je ressens, qui m’oblige à faire des efforts pour suivre vos consignes, puis, se transforme en une sorte de bien être, de plénitude.

La douleur dans mes seins, suivi de caresse électrisante m’a fait prendre conscience des vertus de l’action douleur/plaisir. J’ai bien hâte d’expérimenter la suite. Dommage que la séance d’aujourd’hui est été aussi courte…

Et vous avez complètement raison Monsieur, je vous ai désobéit, donc je mérite la punition que vous m’avez promis.

Très sincèrement

Votre soumise punaise

PS : J’aurais tellement aimé que vous restiez d’avantage, que l’on aille plus loin et que l’on fasse l’amour, j’en avais tellement envie…

Wow! Elle semble vraiment conditionné à continuer le jeu. Le fait d’avoir beaucoup discuté avec la Maîtresse sur les forums semble avoir porté fruit. Je suis heureux de voir que la séance n’a pas été trop difficile pour elle. Mais je me dois de lui envoyer immédiatement un autre courriel pour la remettre à sa place.

Bonjour petite soumise.

Il faut que tu sache que jamais je ne ferai l’amour avec toi. Tu es ma propriété et ton seul souci est de m’obéir et de faire tout ton possible pour me faire plaisir sans attendre rien en retour. Tu es un objet pour moi, tu es ma chose, je peux t’utiliser comme bon me semble. Ta place est à mes pieds et non dans mon lit.

Maitre Pierre que tu dois vénérer.

Envoyer

J’attends environ une heure et je passe à la prochaine étape…

-Hello
-Françoise?
-À vos ordres Monsieur.
-Ah! Excusez-moi j’ai dû me tromper de numéro, je voulais parler à ma belle-sœur Françoise, désolé…
Clic

J’attends quelques minutes, j’aurais bien aimé voir sa tête suite à cet appel. Je recompose de nouveau.

-Hello
-Françoise
-Oui
-C’est Pierre, euh… Tu aimerais souper avec moi ce soir?
-Euh!... Oui d’accord…
-Bien, je vais passer te prendre chez toi vers 17h00, ça te vas?
-Parfait je vais être dans l’entrée.
-À tantôt.
Clic

À 17h30 nous sommes à table au restaurant. Elle porte une jolie robe qui la met parfaitement en valeur. Ses pommettes sont bien rouge, surement à cause qu’elle n’est pas habitué à ce genre de rendez-vous, et aussi parce que la séance de ce matin lui trotte encore surement dans la tête. Je sens qu’elle est nerveuse, elle est très mal adroite avec ses ustensiles, elle tapote du doigt sur la table sans arrêt. Sans doute qu’elle ne sait pas quelle attitude adopter pour cette rencontre.

-Françoise… Mon Maître a eu un compte rendu de ta soumise cette après-midi suite à la séance de ce matin.
-J’espère que j’ai été à la hauteur?
-Mais de quoi tu parles Françoise… Je parle de ta soumise punaise qui était avec mon Maître cette avant midi.
-Heu!... Ha!... Oui… D’accord je comprends…
-Tu vois, son compte rendu à beaucoup impressionné mon Maître, je crois que ta soumise avec un bon dressage et un bon entrainement pourrait le satisfaire.
-J’en suis heureuse pour… Eux… Et euh … Nous?
-Et bien j’entrevois une possibilité Françoise…
-Ha!...
-Voilà ce que je te propose… Tu n’es pas obligé d’accepter…
-Vas-y…
-Et ne perd pas de vu que vous avez un mois de probation pour voir si nous sommes tous compatibles…
-Vous? … Tous compatibles? … Euh!
-Oui… Toi, ta soumise et ta dominatrice intérieur, toutes les facettes de toi…
-???
-Voila… Je te propose une relation à six ou mon Maître intérieur serait le Maître de tous.
-??? …Tu ne voulais pas une relation exclusive?
-Oui… Mais je veux une relation à six quand même, je t’explique, un genre de relation en trois dimensions. Dans cette relation il va avoir toi et moi pour une relation vanille comme tout le monde. Dans cette facette nous pouvons parler des quatre autres à la troisième personne. Puis il y aura une relation Maitre/soumise dans laquelle ta soumise intérieur devra être complètement dévoué à mon Maitre intérieur, comme ce matin. À leur niveau il ne devrait pas être conscient de nous deux, les vanilles. Et finalement de temps en temps je voudrais que ta dominatrice intérieur domine mon soumis intérieur.
-Tu veux dire que je vais te dominer?
-Pas du tout…
-Je ne comprends pas là…
-Ce n’est pas toi qui va me dominer, mais ta dominatrice intérieur qui va dominer mon soumis intérieur.

-Autrement dit Françoise, dans mon corps il y a moi, moi qui est avec toi ce soir au restaurant, mais il y a aussi un Maitre, celui qui était avec ta soumise ce matin. Et finalement il y a en moi, un soumis qui a besoin de se faire dominer de temps en temps. Tu vois, j’ai besoin que toutes ces facettes de ma personnalité soient comblées pour vivre pleinement. C’est un peu comme si il y avait trois personnes en moi qui se partageais un seul corps. Tu vois, c’est un peu comme une relation en trois dimensions que je recherche. Une vie ou les trois facettes de moi-même évolue sans se croiser…
-Ha, je crois que je commence à comprendre ton univers Pierre.
-Mais par-dessus tous c’est mon Maitre qui gère les temps alloué à tous ce beau monde…
-D’accord…
-Tu crois qu’a l’intérieure de toi il pourrait avoir un petit penchant pour la domination?
-Je… Je ne sais pas… Mais je pense que je pourrais…Enfin… Dominer ton soumis intérieur…
-Non pas toi Françoise… Ta dominatrice, toi tu ne me domineras jamais… Tu comprends. Je veux une relation ou six esprits différents utilisent deux corps pour se transmettre des sensations et des émotions, mais à des moments différents… En vase clos… Tu comprends le principe maintenant?
-Je crois que je viens de saisir ta pensée Pierre… Tout ce que je veux moi, c’est faire partie de ta vie.
-Ta soumise veut-t-elle aussi faire partie de la vie de mon Maitre et ta dominatrice faire partie de la vie de mon soumis?
-Oui…
-Tu es bien certaine que tu veux entrer dans ce jeu un peu excentrique et vivre une vie exaltante et différente.
-Si ma sœur y a trouvé le bonheur, je ne vois pas pourquoi il en serait autrement pour moi. Et cela va ce faire beaucoup plus rapidement car elle m’a ouvert la voie je crois.
-Ta sœur était très heureuse avec moi, sa soumise l’était aussi avec mon Maitre et sa dominatrice adorait dominer mon soumis… Et dit moi… Tu vas être capable de faire la différence entre le jeu et la vie ordinaire… La vie vanille…
- Oui… Absolument… La Maitresse avec qui j’ai eu des contacts m’a bien fait comprendre qu’il y avait une différence entre les deux mondes et que pour s’adonner au bdsm il fallait s’investir à fond, entrer dans ce monde sans préjuger, sans tabou et sans faire de parallèle avec la vie vanille…
-Donc tu comprends que mon Maitre peut parler de façon vulgaire à ta soumise et la traiter comme un animal, mais que moi je ne serais capable en aucun cas de te faire subir la même chose…
-Cela est tout à fait clair pour moi…
-Hum! Bien…

Après cet échange je crois bien que Françoise a saisi le concept de cette relation à six vraiment pas conventionnelle. J’oriente ensuite la conversation sur des sujets plutôt vanille. Nous discutons de voyage, de recettes de cuisines, d’activités sportives etc… La soirée est très agréable, au point de vu vanille elle me convient parfaitement. Mais toute bonne chose à une fin. Alors je la reconduis chez elle. Bien qu’elle m’offre à monter, je refuse et je lui dis que je veux y aller par étape. Elle acquiesce. Juste avant de la laisser…

-Lorsque tu seras chez toi dit à ta soumise de regarder ses courriels, je crois que mon Maitre lui a envoyé un petit quelque chose.
-D’accord je lui dirai…

Elle me fait un petit clin d’œil. Je me rapproche d’elle et je l’embrasse sur la bouche. Ma langue touche la sienne, je saisi sa lèvre inférieure tendrement quelques instants entre les miennes et je relâche ma prise en la regardant avec un joli sourire. Elle rougi, sortie de la voiture et elle prend ses jambes à son coup, surement pour aller découvrir ce nouveau courriel. Elle semble être tellement excité…Je lui ai envoyé ceci.

Bonsoir punaise

Demain, à 13h00 précise, je veux que tu te présentes chez moi avec les mêmes vêtements qu’aujourd’hui, à l’exception faite que tu porteras une paire de soulier à talon haut, de préférence noir. Alors on s’entend bien pour le t-shirt trop serré, la jupe courte et le bas-culotte noir.

C’est demain que je vais prendre possession officiellement de la petite chose que tu es. Soi à l’heure. Si tu n’y es pas, cela voudras dire que tu passes ton tour, j’orienterai alors mes recherches ailleurs pour trouver la soumise qu’il me faut.

Ton Maitre

PS : J’ai aussi joint une checklist à ce courriel que tu dois remplir et me retourner avant 11h00 demain matin.

N’oublie pas… Pas de sous vêtement et Je n’ai pas oublié ta punition petite salope.

J’ai fini mon courriel avec ce PS pour y mentionner sa punition, histoire de la déstabiliser un peu et en finissant avec un mot vulgaire à son égard afin de lui faire prendre conscience de sa place vis-à-vis le Maitre et pour qu’elle évalue bien la portée de son geste le lendemain.

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