Une Histoire D'Hommes 1
Une histoire d'hommes 1 ( Roazhon Park, la rencontre)
Je venais de me sortir d'une relation "merdique" avec un mec ( beau mais au final
vénéneux) qui s'était avéré un véritable glandeur, qui croyait vivre à mes crochets et en
plus me trompait. Un déménagement plus tard et loin de Paris, me voilà en Bretagne.
Tout commence par une banale visite au supermarché du coin. Ce jour là, on me propose à
la caisse un ticket à remplir pour gagner une place afin d'assister à un match de foot au
Stade Rennais, au Roazhon Park.
Quelques jours plus tard, un sms m'avertit que j'ai gagné une des places proposées. Je ne
suis pas spécialement intéressé par le football mais, après cette remise en ordre dans ma
vie et le calme revenu, il fallait que je me change absolument les idées, que je passe à
autre chose.
Le samedi soir, dans les gradins, j'ai pourtant bien regardé les lettres sur mon carton,
je me trompe de rangée.
Je m'assoie près d'un mec, au bon numéro mais visiblement pas la bonne lettre.
" Tu as du te tromper de place" me dit-il.
" Excuse moi"
Je vérifie mon carton et m'apprête à changer de rang.
" T'es tout seul?
" Oui
" Tu peux rester là si tu veux. La place est dispo.
" Merci, ça ne te dérange pas?
" Non, non, tu as l'air sympa et on va pouvoir discuter en attendant.
J'apprécie sa remarque, j'accepte et nous engageons la conversation en attendant le coup
d'envoi, pendant que le stade se rempli.
Le mec me semble un peu balourd, d'aspect peu engageant, au plein de son siège mais il a
une voix virile, profonde, qui me plait énormément.
Nous discutons un peu de tout, pourquoi la place à côté de lui est libre, de la région
puisque je suis arrivé là depuis peu. Je devine un homme qui a besoin de se confier (quoi
de mieux qu'un inconnu) mais aussi un mec attachant, respectueux, très agréable.
Comment en sommes nous venus à parler de nous, je ne sais plus. Tout est venu
naturellement, normalement pendant que des petits jeunes jouent sur le terrain.
Il a l'air d'un mec qu'il ne faut pas aller chatouiller, qui impose physiquement.
Visuellement, il fait un peu négligé avec une barbe de plusieurs jours. Un moment, je me
suis demandé si ce n'était pas un manouche, vu son teint hâlé. Je remarque aussi,
lorsqu'il se tourne davantage vers moi, une balafre sur le visage qu'il a attrapée je ne
sais dans quelle circonstance et qui lui donne un air de dur à cuire. Son nez a aussi
l'air d'avoir été pété un jour.
Je lui parle sans la moindre crainte et ça, je pense qu'il apprécie. Sa façon qu'il a eu
de me parler, j'ai énormément apprécié. Ce serait trahir sa confiance, être maladroit que
de réagir autrement. Il sait que j'ai vu sa balafre et m'en explique la raison, sans que
je demande quoi que ce soit. Je lui explique que la vraie nature des gens est ailleurs
que dans le visuel, que j'ai apprécié son invitation et que sa cicatrice ne change rien
pour l'estime que j'ai pour lui.
Les joueurs font leur entrée à cet instant.
Très prévenant, comme enchanté par mon attitude vis-à-vis de lui, il m'explique plein de
choses sur le match, veille à ce que je comprenne. Il semble ravi quand je lui pose une
question, que je m'intéresse à lui, à sa passion. Pris dans l'euphorie du match, il me
touche parfois, comme un copain, sans que je réagisse mal.
A la mi temps, il se lève et m'invite à le suivre:
" Viens, on va boire un coup.
Quatre à quatre dans les escaliers, pour le suivre sans le perdre dans la foule. Il
commande aussitôt deux bières sans me demander mon avis et se dirige près d'un pilier
pour éviter de se coller à la foule.
" C'est combien la bière?
" Laisse. Ca me fait plaisir.
" Merci David. Moi, c'est Laurent.
" A la tienne.
Un petit silence et la conversation reprend.
" Ce soir, il fallait venir avec ta copine. Elle n'aime pas le foot?
" Non.
il marque une petite pause
" C'est un peu plus compliqué que ça. Pour tout te
dire, les nanas, c'est pas trop mon truc."
Serait il en train de me tester? A-t-il senti que je suis homo? En roue libre, je me
confie.
" Ecoutes, David, tu n'as pas à te justifier. Moi, je viens de quitter mon copain. Tu
vois, je suis pas "nanas" moi non plus.
Je réalise que l'endroit ou je viens de dire ça est plein de machos
quel con je suis.
Je sens qu'il a envie de dire quelque chose mais un frein le retient, une pudeur
naturelle. Son regard vérifie les alentours, inquiet qu'on nous écoute, revient vers moi,
rempli d'une lueur émerveillée
mais il est toujours bloqué.
Je ne sais pas pourquoi ce mec m'attire, je me sens en confiance avec lui. Je poursuis.
" Tu sais, David, je ne sais pas pour toi mais moi, j'aimerais simplement être heureux
avec quelqu'un que j'aime.
" Pour toi, c'est facile, tu es beau, t'es trop beau.
" Merci David. Ne sois pas négatif, tu es très viril. J'adore ta voix.
Il sourit, content que je trouve du positif en lui, me dévisage comme s'il me caressait,
se tourne vers la rue en contrebas, s'appuie à la balustrade et m'invite à l'imiter. Il
tente de ranger discrètement sa queue qui déforme son jean, paniqué à l'idée qu'on le
voit ainsi.
Je lui donne un coup de coude pour lui faire comprendre que j'ai vu le tableau.
" Arrête Laurent, tu vas pas arranger mon problème.
" C'est à cause de moi.
" Oui, putain, j'ai la trique. Tu sais, pour moi, c'est pas facile.
On se regarde, on se parle avec les yeux, prisonniers de la présence rapprochée de mecs
hétéros qui boivent un coup ou se dégourdissent les jambes.
nous.
" Parlons de foot
.
" Oui, tu as raison". et il rit, heureux de la situation
.
On finit nos bières, le match va reprendre pour la deuxième partie. Il tente comme il le
peut de cacher sa raideur avec son écharpe. Il a sûrement envie de me dire plein de
choses mais n'ose pas.
David est une force de la nature, une demie tête de plus que moi, sûrement pas loin de
son quintal mais très souple, costaud mais pas obèse. Une barbe bien noire de plusieurs
jours encadre un visage pas spécialement harmonieux et abimé par un accident, agrémenté
tout de même de belles lèvres charnues. Le nez écrasé mais des yeux à se noyer dedans
tellement je les trouve beaux, des sourcils épais
le mec abimé mais qui m'envoie je ne
sais pourquoi une douceur et des ondes positives.
Je suis loin d'être son sosie, cinq ans de moins peut être, d'allure virile quand même
mais d'un brun clair avec peu de poils, hélas. Une légère toison sur le visage, plus
exactement une barbe taillée qui me donne un air "mâle" pour camoufler mes penchants
homos. Bien que je ne sois pas maigrichon, je n'ai pas sa force massive.
Dans les escaliers du stade, il veille sur moi comme on surveille le lait sur le feu et
ses larges mains sont prêtes à me retenir. Visiblement il tient à moi.
Pourquoi je me sens bien avec lui, c'est indéfinissable. En temps normal, dans la rue ou
ailleurs, je n'aurais pas fait attention à lui. Là, en ce moment, il occupe mon esprit,
sa voix virile et profonde me traverse, même son odeur me pénètre.
Il se penche vers moi comme si un déclic s'était produit, semble franchir des barrières
sans s'en rendre compte, pour continuer ses explications, me donner ses commentaires sur
le match.
Un but des Rouges et Noirs embrase le stade et, après l'euphorie, tout le monde se
rassoie.
approche, testait ma réaction puis enlève sa main, encore incertain, peut être par peur
d'un rejet.
Son geste me perturbe encore plus. Ce mec bourru a une façon si délicate de vouloir me
faire comprendre que je lui plais. Cela fait bien longtemps qu'on ne m'a pas dragué si
élégamment. D'ailleurs, de cette manière, ce n'est jamais arrivé.
A l'occasion d'un pénalty raté, je tente à mon tour la même approche. Ma main va se poser
comme par camaraderie sur sa cuisse.
David pose immédiatement sa main large et calleuse sur la mienne, comme s'il n'attendait
que ça. Il récupère son écharpe qu'il vient mettre dessus nos mains, pour se préserver
des regards, pour savourer cette intimité.
Il ne dit rien, regarde le stade puis se tourne vers moi, imperturbable, une lueur
d'amour dans les yeux. Sa main frotte la mienne, sans le moindre doute et cherche un
accord. Sa main large s'ouvre pour que mes doigts s'emboitent dans les siens
je bande
.je
ne sais plus si Rennes mène ou pas
Je tourne ma main et nos doigts se croisent
.
Combien de temps dure cette magnifique approche, je ne sais plus. S'il n'y avait pas
cette foule autour de nous, nous serions déjà dans les bras l'un de l'autre.
David garde ma main le plus longtemps possible et la frotte contre sa cuisse, ce qui me
chamboule encore plus. Il ne la lâche que pour un tir au but pour venir me la reprendre
aussitôt, sans hésitation, avec les même précautions.
J'ai la tête à l'envers, le corps transcendé par cette chaleur qu'il me transmet
La fin du match se présente
Le Stade Rennais a gagné mais je suis ailleurs. Je respire un
bon coup pour reprendre mes esprits
" On va boire un coup, David"
" J'y compte bien, Laurent. J'ai tout mon temps avec toi.
Son regard est illuminé. Un simple coup d'il me permet de voir qu'il est raide et semble
moins préoccupé qu'on le voit. Tout les spectateurs sont pressés de quitter le stade et
s'agglutinent vers les sorties, ce qui limite le champ de vision en dessous de la
ceinture.
Nous décidons de nous arrêter près de la passerelle sur La Vilaine afin de manger une
galette saucisse et des frites, le cul posé sur une grosse pierre en granit.
Nous savons tous les deux que la soirée va se prolonger
" Tu es garé ou, David ?
" De l'autre côté de La Vilaine, dans le quartier Cleunay.
" Pas de bol, je suis garé à l'opposé, quartier Villejean.
Puis, osant tout, trop excité sans doute
" Laurent, j'aimerais bien t'embrasser.
" Moi aussi, j'ai envie mais ici, c'est compliqué.
" J'aimerais bien te faire l'amour, Laurent. Tu dois trouver que je suis direct. Tu sais,
on est des hommes, on va pas tourner en rond comme des gonzesses. Et puis, je sais pas
draguer.
Sa façon de voir les choses, sa franchise, me rendent dingue. J'ai trop envie de lui.
" David, en venant au match, j'avais pas prévu de baiser. J'ai envie moi aussi mais j'ai
même pas de capote sur moi.
" On va à ma voiture, j'en ai dans mon coffre.
" David, je veux pas baiser à la sauvette derrière un arbre ou dans une voiture. Si on va
à l'hôtel, est ce que ça te gêne ?
Oubliant toute contenance, la bouche pleine de galette saucisse, il se penche et
m'embrasse. Un mec qui passe à proximité ose une réflexion. David s'en fout et l'ignore.
Vu sa carrure et son air de mec de chantier, il en impose et ne laisse pas penser qu'il
préfère baiser avec des hommes. Le mec continue son chemin, heureusement
" J'ai trop envie, Laurent. C'est ou tu veux. A l'hôtel, c'est encore mieux.
" Tiens ma galette saucisse et mes frites, je vais réserver sur mon portable.
" Pas de problème Laurent. Tu me rend dingue.
" Moi aussi.
Je ne vous dirais pas quel hôtel j'ai réservé mais j'ai vu tout son amour à me regarder
pianoter l'écran et réussir la réservation.
La foule finissait de se disperser et nous avons rejoint sa voiture sur le parking de
l'autre côté de la rocade.
Un groupe de mecs à proximité de sa voiture nous a empêché de nous embrasser avant de
sortir du parking.
" Désolé Laurent, je voulais t'embrasser.
" C'est pas grave, David, tu m'en fera le double à l'hôtel.
" Laurent, j'ai envie de toi et je suis pas une brute. T'es trop beau.
" David, j'ai envie, moi aussi. J'ai confiance en toi.
Nous avons roulé jusqu'à l'hôtel. David, en conduisant a frotté ma cuisse et nos mains se
sont retrouvées. On ne s'est pas tâté la queue dans la voiture et j'y ai vu une certaine
pudeur ou la peur de passer pour un obsédé sexuel.
Il nous a fallu peu de temps pour arriver et rejoindre la chambre
La porte refermée, sans le moindre bagage, David m'enlace en éteignant la lumière. Le
souffle brûlant de sa bouche rejoint mes lèvres. Un désir ardent est en lui, une
irrésistible envie de me serrer dans ses bras puissants.
Sa langue me force, m'envahit la bouche, comme s'il avait quelque chose à prouver.
" Sois plus doux, David. En plus, ta barbe me pique, tu sais.
" Excuse moi, Laurent. Je suis désolé.
Il reprend ses baisers, tendrement, d'une douceur infinie mais passionné, me laisse moi
aussi profiter de ses lèvres offertes. Un débordement de tendresse tombe sur moi et je
m'offre à lui, le couvrant de bisous, nous frottant le nez et le front avant de repartir
mélanger nos salives.
Ses mains palpent tout mon corps de façon sublime pour aller masser mes fesses, en
deviner tout le galbe. Curieusement, il ne vérifie pas mon sexe car il sait ce point
acquis. Pendant la première étreinte, il a senti contre lui mon sexe dur comme il m'a
fait sentir avec fierté son énorme désir, sa pine de mâle, dure comme de l'acier et qui
brûle d'envie de me faire plaisir.
Sa nuque, mon Dieu quelle force il dégage, mes mains dans ses cheveux, sur son visage,
comment il apprécie.
Le bourrin que j'avais cru voir en arrivant au stade est un magnifique amant, exquis,
doux, attentionné.
" Laisse moi faire, mon chéri." me dit il à voix basse.
Il commence à me déshabiller, sans précipitation, comme pour savourer chaque détail. Je
l'aide un peu tellement j'ai envie. Je suis un peu surpris d'être resté dans l'entrée
derrière la porte, dans l'obscurité mais pourquoi vouloir normaliser la façon de faire
l'amour, je laisse faire les choses.
" Qu'est ce que tu es beau, Laurent.
Nous sommes pourtant dans l'obscurité complète mais je sens qu'il vit un rêve et qu'il
déploie tout son savoir faire pour me faire vibrer autant que pour se faire plaisir.
Je suis maintenant nu dans ses bras et il récupère une capote et du gel qu'il sort de la
poche de son pantalon.
" Tourne toi, Laurent
me dit il à voix basse.
Son souffle fort et chaud dans mon cou, je sais qu'il savoure ce moment. Il se dessape,
se prépare et lorsqu'il me met du gel, je perçois en lui cette douceur et cette façon
qu'il a d'être attentionné. Ses doigts me pénètrent et me préparent sans problème
tellement j'ai envie, tellement je suis décontracté, en confiance.
Il positionne son membre dur sur ma fleur et, d'un commun accord, m'ouvre sans brutalité,
dilate mon illet et me pénètre pendant que ses bras me serrent, que ses lèvres suçotent
mon oreille. Il ne dit rien, attentif à mes réactions, comme s'il avait peur de me
blesser.
Il m'entend pourtant gémir mais il sait que le bonheur est à ce prix. Ses mains me
caressent, son souffle chaud, la chaleur de son corps m'envahissent.
" Oh, putain, c'est trop bon, mon chéri, mon bébé.
Il persévère, tendrement, sans précipitation. Son sexe m'envahit et glisse, forant mon
intimité, me donnant l'impression que je suis au maximum de ce que mon cul peut accepter.
J'espère seulement que cette sensation va s'estomper. Il l'a deviné et ne bouge presque
plus, forçant uniquement pour me faire sentir ses couilles arrivées là, en butée. C'est
la première fois qu'on m'encule si tendrement et j'ai l'impression d'être fait pour lui
tellement c'est rentré facilement. Je suis pourtant archi ouvert, l'envie d'être à lui
était trop forte.
" Oh, putain, Laurent, mon chéri, j'avais trop envie de te la mettre.
" David, c'est trop bon avec toi. Laisse moi me détendre, j'ai l'impression que t'es
monté comme un âne, mon David.
" C'est presque ça, bébé. Mais tu l'as bien prise, j'ai adoré.
" David, debout, je fatigue un peu. Tu veux pas aller dans le lit.
" Excuse moi, Laurent. Viens, j'ai trop envie.
Il sort de moi doucement et me soulève, me porte vers le lit. En un tour de main, la
couette enlevée, me voilà allongé sur le dos. Il rajoute un oreiller qu'il me positionne
sous les fesses. Comment fait il pour se diriger dans l'obscurité, je ne sais pas. Sans
doute la simple clarté lui suffit.
Il rajoute un peu de gel et, en me levant les jambes, vient m'honorer de son sexe. Sa
préparation derrière la porte de la chambre a été une très bonne idée. Son gland passe la
frontière mais, comme David me l'a laissé comprendre, c'est du gros gabarit à faire
passer. Il se penche et mes bras se referment sur sa nuque. Il comprend mon acceptation
totale pour cet accouplement masculin.
D'un coup de reins, il me pénètre de son membre épais et m'arrache une plainte tellement
je le sens en moi pénétrer mes entrailles et m'enquiller à fond.
" Je t'ai fait mal, bébé ?
" David. Je fais pas ça tous les jours. Tu m'as explosé le cul avec ton gros manche.
" Je suis trop excité, bébé. Tu me plais trop.
" Doudou, fais toi plaisir, baise moi à fond, j'ai envie de toi. C'est bon, maintenant.
A peine fini ma phrase, il me harponne, me coulisse, me pistonne tel un mec qui se donne
à fond. Son corps écrasé sur moi, il m'honore, m'embrasse, me ventouse la bouche, ivre de
bonheur. Mes gémissements doivent le conforter dans sa façon de faire alors il se lâche
tout en respirant bruyamment. Je voudrais partir et ce serait impossible tant il est sur
moi, me bloque par son poids et sa puissance et pourtant, je m'accroche, le retient.
Impossible de contrôler mes pulsions tant il répond à mon désir et devance mes envies.
J'ai rarement eu autant envie de me faire baiser tellement c'est bon. Il est complètement
en moi, encastré jusqu'aux couilles et me fouille les intestins. Son gros piston va et
vient en moi avec frénésie tant il me sent en demande.
Un ralentissement indépendant de sa volonté arrive pourtant.
" Ah, putain, je vais jouir, je peux plus tenir, ça fait trop longtemps que j'ai pas
baisé.
Et il repart au quart de tour, ne voulant rien perdre de ce bonheur exquis qu'il prend,
qu'il me donne aussi. Ses grosses couilles continuent de venir cogner contre moi. Je sens
ce mâle qui me pénètre, qui me bourre le cul. Je n'en peux plus tellement je me sens fait
pour lui, tellement je le désire en moi, mon gland me fait mal, mon plaisir déborde. La
bouche ouverte, c'est trop pour moi. Mon corps ne m'appartient plus, complètement en
transe. Mon sexe éjecte, ma queue crache. Une onde me parcoure. Ai-je un jour éprouvé
autant de bonheur ?
Il s'arrête, se libérant d'un magnifique cri bestial et viril qu'il étouffe dans mon
oreille et dans mon cou. Il jouit en moi, bave, souffle, me râpe les joues avec sa barbe
dure, m'embrasse bruyamment, vainqueur.
" Je suis désolé Laurent, j'avais trop envie de te baiser, de te faire l'amour.
" David, j'ai jouis moi aussi tellement c'était bon.
" Merci mon bébé.
Il halète, respire comme un phoque. Quel mâle, quel bonheur !
" Doudou, reste en moi. C'est trop bon de sentir ta queue en moi.
Il passe la main sur mon ventre et constate tout mon sperme qui s'est étalé entre nous.
Il rit, heureux de notre bonheur puis, pris dans un engrenage d'amour, me couvre de
somptueux baisers, de bisous, de bécots très tendres, comme s'il en avait plein en
réserve à distribuer.
Je répond à sa tendresse en lui frottant la nuque, en lui caressant les joues, en
ronronnant sous ses douceurs. Le feu est encore en nous.
Son sexe enfin débandé fini par se libérer de mon trou élargi et David récupère la capote
sûrement bien remplie.
Pris dans son élan de copulation, David n'a même pas pris le temps d'enlever son
teeshirt.
Je veux l'enlever pour mieux le sentir contre mon corps. Je glisse ma main sur son ventre
et je découvre un homme poilu, vraiment poilu. C'est un émerveillement pour moi qui n'ai
aucun poil, à mon grand regret. David se laisse faire, silencieux.
Je tâte une toison dense, des crins raides plus que des poils, c'est une bête mon David.
" David, j'ai envie de te voir. Je peux allumer.
" Si tu veux.
J'ai senti un changement de ton dans sa voix, comme une crainte, une panique.
Je découvre un homme vraiment velu, une toison de grizzli, une virilité absolue. Je suis
hypnotisé par tous ces poils et qui manquent tant sur mon corps.
" Qu'est ce que tu es beau, mon Doudou, qu'est ce que tu as de la chance d'avoir autant
de poils !
Un regard vers David et je voie ses yeux presque humides. Je lui tire sur le cou et
l'embrasse sans le moindre dégoût, bien au contraire.
Fou de bonheur que j'aime ses poils alors que tant d'autres ont du le rejeter à cause de
ça, il reprend l'initiative, déborde de tendresse, émerveillé par ma réaction.
" Merci Laurent, Merci mon bébé. HUMMM.
Mon bébé, tu es trop beau.
" Mets toi sur le dos, mon Doudou, que je t'admire."
et il se laisse faire, en extase
totale.
Je regarde encore sa magnifique poitrine archi poilue, puissante, virile et son ventre
tout aussi garni. Il sent le sexe, il sent sa journée de travail, les senteurs viriles du
stade, bref, il sent l'homme. J'ai envie de hurler tellement il est beau, tellement il
est mâle, un bears dans toute sa splendeur. Et il est là, contre moi, il vient de me
baiser, de jouir en moi, il me désire encore. J'ai envie de mourir là, en ce moment, en
plein bonheur, je rêve, ce n'est pas possible.
" Laurent, j'avais peur que tu me rejettes en voyant mes poils. Si tu avais refusé, je
crois que j'aurais pété un câble tellement tu me plais et que j'avais envie de toi.
" David, qu'est ce que tu es beau, qu'est ce que tu es viril. Heureusement que j'ai pas
vu tes poils avant, j'aurais jouis avant toi.
" C'est gentil, Bébé.
Il saisit ma main et vient la poser dans ses poils. Sans attendre, parce que je n'en peux
plus, mes mains farfouillent dans sa toison drue et mes lèvres trouvent ses tétons.
Jamais je n'ai sucé avec autant de passion des tétons qui durcissent de bonheur. David me
caresse de ses larges mains, détendu, offert. Ses bras musclés et poilus eux aussi me
serrent et ses mains vont jusqu'à mes fesses qu'il a l'air d'affectionner.
Il répand sur moi une envie incontrôlée. J'ai baisé avec beaucoup de mecs mais là, avec
David, je sens que je ne suis plus le même. Je ne le connais pourtant que depuis trois
heures.
Je me frotte à son ventre, me gratte à ses pectoraux, comme pour m'en imprégner.
Il profite que je sois parti dans un état second pour reprendre l'initiative, sans doute
lui aussi submergé par sa soif de me faire plaisir, par le fait de savoir que ses poils
ne sont pas un obstacle, un repoussoir, de savoir aussi que sa balafre sur toute sa joue
ne m'a pas rebuté.
Voir un homme si fort que David embrasser tout mon corps, en goûter tous les recoins, je
le souhaite à tous le monde.
Ses lèvres humides qui goûtent ma peau en même temps que sa barbe qui me pique sont une
et aussi un délice, lequel choisir.
Il finit par descendre jusqu'à mon sexe. Je rebande déjà comme un fou, encore maculé de
ma jouissance, la bite sûrement odorante de foutre. Il continue vers mes cuisses tout en
massant mes pieds, accentuant encore plus mon désir pour enfin revenir gober mes
couilles, en savourer la consistance, lécher chaque repli.
La chaleur humide de sa bouche sur mon gland me fait l'effet d'un électrochoc. Mes mains
vont caresser le crâne de David. D'un glissement doux il descend et englouti mon sexe en
entier et reste là, pour me prouver qu'il me veux, qu'il sait faire. Sa barbe raide
gratte mes couilles, me rappelant sa virilité tandis que mon gland touche le fond de sa
gorge. Quel bonheur!
" Doudou, c'est trop bon.
Il coulisse sa bouche sur mon membre tendu et m'arrache des gémissements de plaisir. Je
suçote ses gros doigts qu'il me propose, lèche sa main, pour lui signifier ma
reconnaissance. La sève monte, inexorablement
" Doudou, arrête, je vais cracher. Moi aussi, je veux te sucer. Doudou
Hummm
Il n'arrête pas, bien au contraire. Il prend même un plaisir évident à saliver mon nud,
à astiquer ma tige. Il fini par obtenir ce qu'il cherchait.
" Doudou, je vais jouir
.AAAAhhhhhh
Il referme ses lèvres sur ma queue et se laisse envahir la bouche par plusieurs giclées
de sperme que j'expédie. Il ne bouge pas et attend la fin des spasmes puis,
perfectionniste, récupère avec deux doigts qu'il glisse sur ma tige les dernières gouttes
encore présentes sur mon gland.
Il vient me rejoindre et, à ses yeux, je sais ce qu'il veut faire. J'ouvre ma bouche pour
accueillir ses lèvres et, dans un magnifique baiser d'amour, sa langue gluante de mon
sperme chaud déverse sa récolte. Nos salives se mêlent à ma semence, nos sens se perdent
dans ce goût iodé, salé, sucré, consistant, cimentant notre tendresse l'un pour l'autre.
D'un doigt, il récupère un peu de foutre qui a coulé sur le bord de ma bouche et me le
fait sucer, déguster. Ses gestes sont doux, tendres, aimants, ses bras se referment sur
moi, m'enveloppent
lui aussi ressent quelque chose pour moi, je l'ai deviné dès le
départ.
" Laurent, mon chéri, tu sais
c'est la première fois que je prend le sperme d'un mec en
bouche. Avec toi, j'avais envie. T'as bien craché.
Sa voix grave et virile vibre en moi, me parcours le corps tel des ondes bienfaitrices.
Comment son coffre peut il dégager une sonorité pareille, me rendre fou de désir pour
lui.
" Merci David. Tu n'as rien à craindre, j'ai fait un test il y a une dizaine de jours.
T'en avais envie autant que ça ?
" Oui, je ferais n'importe quoi pour toi
. Laurent, tu as un sexe magnifique, mon chéri.
Je suis heureux du compliment et je sais qu'il veut me faire plaisir. Oui, mon sexe est
de belle taille mais pas non plus extraordinaire. Il a quand même réussi l'exploit de le
prendre en entier en bouche et c'était super agréable.
" Doudou, j'ai envie de te sucer moi aussi.
" Pas de problème, Laurent. Ma queue est pour toi autant que tu veux. Laisse moi te faire
l'amour, bébé. J'ai encore envie de toi, j'ai envie de te reprendre.
Comment un mec balèze comme lui, si brut de décoffrage, si viril, peut il être si doux et
avoir des mots si tendres pour moi. Qu'il me baise, oui, mais qu'il me taille une pipe,
et avec quelle délicatesse, je ne l'aurais pas imaginé.
Je suis cuit, cueilli, transformé et je l'avais déjà ressenti au stade, près de lui. S'il
le veut, s'il voit la vie au-delà de ce soir, je sais que je dirai oui.
**********************************A suivre
Si vous avez aimé, vous pouvez m'écrire. Bien que la suite soit déjà écrite, vous pouvez
me dire comment vous l'imaginez
.
Prenez soin de vous, sortez couverts
et faites vous plaisir
..Caramel35
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!