Ma Voisine (6)
Après ces merveilleux moments passés avec Amélie, je venais à peine de sombrer dans un
sommeil réparateur quand on tambourinait à ma porte ! M ? Amélie ? Bizarrement je ne
voyais aucune des deux taper comme cela. Je descendis après avoir sauté dans un bas de
survêtement et ouvrit la porte. « Jona ? Quest-ce que tu fous là ? »
- Elle est où ?
- Qui ?
- Amélie, connard
- Euh
calme-toi, elle nest pas là.
- Si elle est là ! Je le sais, je le sens !
- Tu délires mec, elle est en face chez M. Regarde, ya sa voiture devant !
- Ca ne veut rien dire, vous habitez à 100 mètres lun de lautre. Je sais quelle
est là ! Jai bien vu comment elle te regardait lautre soir au repas.
- Ecoute calme-toi, jappelle M et elle va te la passer.
Jonathan faisait les cent pas dans mon salon. Heureusement M décrocha tout de suite : « M
cest moi. Jona vient de débouler chez moi, il est furieux, tu peux lui passer Amélie
sil te plait, il croit quelle est chez moi
»
- Je men doutais, on était dehors et on a va sa voiture passer. On na pas eu le
temps de tappeler pour te prévenir !
- Ok, bon passe lui Amélie avec ton tél sil te plaît
- Ok
- Merci
.Allo Amélie ? Je te passe quelquun ! Tiens Jona. Tas 10 secondes et
après tu sors de chez moi !
- Oui Amélie, cest moi mon amour, jte demande pardon, il faut que tu reviennes,
je taime, ça ne peut pas finir comme ça et
- Stop » fis-je en reprenant mon téléphone. « Maintenant tu dégages. »
- Ouais ok, cest bon !
- Cest ça » dis-je en le poussant dehors avant de claquer la porte.
Je rappelai M dans la foulée :
- « M, cest moi. Bon il lui a parlé dix secondes et je lai foutu dehors mais à
mon avis il va débouler chez toi pour la voir. Ca va aller pour vous ou tu veux que je
vienne parce quil ma lair un peu nerveux le jeune homme ?
- On va voir comment ça se passe, je te tiens au courant et je tappelle au cas où
?
- Ok, on fait comme ça.
la nuit debout, tiens moi au courant sil te plaît.
- Oui bien sûr ! Merci en tout cas.
Jallumai une cigarette qui ne parviendrait pas à me calmer. De longues minutes
sécoulaient pendant lesquelles je restais sans nouvelles. Heureusement que je lui avais
demandé de me tenir au courant ! Ah, quand on parle du loup
. Message de M. « Vient stp.
Il est pas dangereux mais relou.
- Ok, jarrive ».
Je mhabillai rapidement et me dirigeai au pas de courses chez M. Je toquai à la porte et
ouvris sans attendre dinvitation. Ca discutait à voix forte dans le salon, et ça sentait
le dialogue de sourd. Je me rapprochai deux, Jona se retourna vers moi et dit « quest
ce quil fait là celui-là ? ». M prit alors la parole : « Ecoute Jona tes énervé tu me
fais peur alors jai demandé à mon copain de venir ». Elle vint menlacer et posa un
smack sur mes lèvres pour donner de la crédibilité à son histoire. Je me parlai à moi-
même: « de mieux en mieux
on devrait en faire une pièce de théâtre de cette histoire ».
Jona accusa le coup : « lui ? Ton mec ? » M. le remit à sa place : « Ca te pose un
problème ? » Jona se détendit
« non, non
cest bon » . Voyant que la situation allait
sapaiser, je demandais aux filles si elles avaient encore besoin de moi et M me fusilla
du regard. Je nen compris pas la raison, encore un truc qui méchappait... Jona
demeurait suspicieux, inventant à haute voix différents scénarii plus loufoque les uns
que les autres pour justifier sa colère et ses accusations. Ses raisonnements étaient
complètement erronés mais il faut reconnaitre que le fond de lhistoire était vrai :
javais une liaison avec Amélie
Et quelle liaison !
Il alla plus loin encore dans sa réflexion et finit par nous questionner avec M. sur
notre relation : depuis quand ça dure, comment on sest rencontré, pourquoi on ne vit pas
ensemble etc.
suffisait de raconter la vérité ! Jallais me lancer dans la narration quand M dégaina
son portable et lui montra une photo : « Ca cest hier soir quand je lai sucé ? Ca te va
comme preuve ». Je ne pus mempêcher dexploser de rire tant la situation devenait
ubuesque. M. fut rapidement prise du même fou rire qui finit par gagner Amélie également.
Vexé, Jona tourna les talons et partit sans demander son reste.
Une fois nos rires passés, le retour à la réalité ramena une ambiance un peu moins
joyeuse. Cest Amélie qui ouvra le bal : « euh
je pourrais voir la photo M sil te plaît
? »
- « Oui dailleurs ça mintéresse aussi ! » fis-je un peu remonté.
M reprit son portable et sexécuta avec peu dentrain. Amélie scruta la photo et même si
on ne voyait pas mon visage, il sagissait bien de mon sexe. Elle me regarda froidement :
« Je suppose que tu peux mexpliquer ça ?
- « Non, pour la simple et bonne raison que je nai pas souvenir de cette photo
- M? la suite sil te plaît ? » dit Amélie
M. était penaude. Elle avoua quelle mavait prise en photo à mon insu lors dun de nos
ébats il y a un an
Autant jétais mécontent quelle lait fait sans men parler, autant
Amélie semblait réellement jalouse puis me demanda :
- « Est-ce que je peux dormir chez toi finalement ? Je crois quon a tous besoin de
repos pour ce soir mais je me sens mal ici. Désolé M, jespère que tu comprendras.
- Pas de souci» répondit notre hôte
- Bon ok, viens » conclus-je
Nous partons avec Amélie qui va être la première relation à entrer chez moi depuis ma
séparation. Cest une sensation étrange. Elle me suit dans la chambre et me dit : « Tu te
rends compte que du coup on va passer notre première nuit ensemble ?
- Oui
- Ca ne te fait pas peur ? On ne va pas un peu vite ?
- Après tout ce quon a déjà partagé
.
plus bizarre que lon fera ce soir !
- Tas raison » fit-elle en riant « Excuse-moi, cest juste que...
- Je comprends mais si ça te pose un souci je te prépare la chambre dami ?
- Ah non ! Jai trop envie de passer du temps avec toi ! Mais cest gentil,
japprécie lattention mon CHERI.
- De rien
mon ANGE !
- Je ne voudrais pas paraître pénible mais je préfèrerai quon dorme cette nuit
toutes ces émotions mont épuisées !
- Cest pareil pour moi
et puis on nest pas des bêtes non plus
- Euh
là jen suis moins sûr quand même » répondit-elle en riant
- Allez au lit ! conclus-je
Je me déshabillai pour la nuit, Amélie me demanda :
- « Tu dors nu ?
- Oui, ça te dérange ?
- Ah non, au contraire » fit-elle avec un sourire malicieux
- On a dit quon restait sage mon Ange
- Cest pas parce quon est au régime quon na pas le droit de regarder le menu !
- Et moi mon menu ?
- Tu me prêtes ta chemise ?
- Avec plaisir !
Je sentais cependant quAmélie accusait le coup de la dernière farce de notre amie, même
si cétait pour la bonne cause. Elle me demanda: « Et elle suce bien M ? ».
Je tentai dencaisser : « Amélie
tu crois que cest utile de parler de ça ? »
- Cétait juste pour savoir
- Tu ne sauras pas
et ça na pas dimportance
au dodo maintenant jeune fille !
- Oui mon vieux
CHERI !
Nous nous couchâmes, blottis lun contre lautre. Je venais de sombrer lorsquune
étrange sensation menvahit lentrejambe : la bouche dAmélie saffairait autour de mon
sexe. Je ne savais pas comment réagir : feindre le sommeil ? Je ne tiendrais pas
longtemps
Elle enserrai à peine ma verge entre ses lèvres et sappliquait à me caresser avec sa
main également. Leffleurement était doux et dautant plus excitant. Jentendais Amélie
qui respirait bruyamment sous la couette que jessayais de lever pour lui apporter un peu
dair.
- « Je suis désolé mon chéri, je voulais te faire plaisir mais jai trop chaud... !
»
Je lembrassais langoureusement en guise de réponse et elle vint sallonger sur moi. Elle
me laissa déboutonner ma chemise quelle portait si bien et pour la première fois nos
chairs furent toutes en contact. Nous nous caressions avec ferveur, profitant de nos
corps dans leur intégralité. Nous nous redécouvrions, lun tantôt dessus, tantôt dessous,
nos corps fusionnaient et je navais pas besoin dartifice affriolant pour la désirer.
Nous virevoltions dans le lit, avides de ces sensations tactiles qui ne nous avaient pas
encore été permises, il nous fallait combler ces manques.
Je savourais le corps dAmélie, le dessin de ses muscles, sa poitrine qui sécrasait sur
mon torse. Elle membrassait partout où il lui était possible de le faire. Telle une
exploratrice, sa bouche et ses mains parcouraient mon corps qui lui était entièrement
offert. Alors quelle était sur moi, elle me regarda fixement, caressa mon front, mes
cheveux, mon visage. Elle était songeuse. Je mattendais à une nouvelle déclaration
fracassante, mais je ne savais pas deviner si celle-ci nous propulserait vers le 7ème
ciel ou si elle ruinerait définitivement notre histoire. Il faut dire quon avait
accumulé pas mal de « dossiers » sulfureux en deux jours, et que nous-même avions du mal
à nous y retrouver !
Sans un mot, elle se retourna et posa sa croupe au-dessus de mon visage tandis quelle
sinstallait au-dessus de mon bas-ventre. Elle prit mon sexe délicatement dans sa main et
vint poser sa bouche presque timidement - autour de mon gland. Un soupir accompagnait
son bassin qui descendit à la recherche de mes lèvres. Elle finit de soupirer lorsque je
pris possession de sa vulve délicatement. Sa bouche commençait à aspirer mon sexe tandis
que ma langue fouillait le sien. Nous savourions la lenteur de nos mouvements qui était à
lopposé de notre désir qui croissait à vitesse grand V. Rarement un 69 ne mavait
apporté autant de plaisir, cest une position où lun des partenaires sacrifie souvent
son plaisir à lautre. Avec Amélie, sa maladresse, son inexpérience et sa redoutable
envie de bien faire, javais limpression que nous ne pouvions qualler tout droit vers
un nouvel orgasme partagé. Elle semployait à me sucer avec douceur en me prenant
entièrement dans sa bouche. Seul le bruit de son plaisir se faisait entendre pendant que
jagitais ma langue entre ses lèvres, suçant son bouton entre les miennes. Elle me
témoignait son plaisir dans labondance de son parfum qui minondait délicieusement.
Lexcitation faisait danser sa croupe avec beaucoup damplitude pour me permettre de la
lécher de sa toison jusquà ses fesses. Exagérant le mouvement avec imprudence, ma langue
se retrouva soudainement au bord de sa petite fleur. Je constatai sa propre surprise par
un temps dhésitation quelle prit avant de reprendre ses va et vient sur ma bouche et
sur mon sexe. Elle conserva toutefois la même amplitude et dune précision quasi-
millimétrique continua de se propulser vers ma langue agile. Alors quelle venait de
poser son anneau sur ma langue, elle maintint cette position pour minviter à la butiner
avec plus dapplication. Je my employais avec beaucoup de délicatesse, étant
certainement aussi intimidé quelle. Je posai mes mains sur ses fesses et sentis
immédiatement son épiderme shérisser. Je me risquai à appuyer mes mains et sentis sa
tension se relâcher tandis que langue appuyait légèrement sur sa petite fleur. Elle avait
cessé de soccuper de moi mais je ne pouvais lui en tenir rigueur tant quelle savourait
son propre plaisir. Ma langue saffairait délicatement sur son petit trou lubrifié par ma
salive. Cela devait lui offrir dagréables sensations car elle se déhanchait de nouveau
sur moi et remis mon sexe dans sa bouche avec une grande volonté si bien que je ne pus
retenir un long râle lorsquelle maspira de nouveau. Le témoignage de mon plaisir la
motiva, elle sactivait de plus en plus vite sur ma hampe, tant avec sa bouche quavec sa
main qui coulissait parfaitement dans un savant mélange de douceur et dénergie.
- « Ca va mon chéri » me demanda-t-elle tout en me caressant adroitement
- « Oui mon ange, cest merveilleux
»
- « Et toi ? »
- « Mmmm
.tu me régales
- Cest vrai ? Tu aimes ?
- Tu es si doux
jai envie de tout faire avec toi ! »
On ne pouvait rêver plus belle déclaration. Seule sa main me caressait pendant quelle
continuait à minterroger sur mon plaisir :
- « Et là cest bien ?
- Oh oui, cest très efficace » lui dis-je avec sincérité
- « Jy prends goût tu sais » fit-elle en riant avant de mengloutir au fond de sa
bouche.
- Mmmmm
tu me rends fou mon ange »
Sur cet encouragement elle se mit à accélérer. Je commençais à gesticuler et sentais que
notre étreinte risquait de finir sur cette délicieuse note si elle continuait dans cette
voie :
- « Oh mon ange, tu vas me faire jouir si tu continues »
Elle continua encouragée par les mouvements de mon bassin de plus en plus explicites.
- « Préviens-moi quand tu vas venir mon chéri
- Oui » fis-je entre deux gémissements
Elle avait complètement dompté mon anatomie. Je mabandonnais à elle et mon plaisir était
imminent sachant le point de non-retour franchi. Je lavisai et pour toute réponse elle
se mit à caresser mes bourses en gardant mon sexe dans bouche. Je me contorsionnai sans
que ça puisse freiner la montée de mon plaisir et me répandit dans sa bouche. Elle
manifesta de courts et intenses gémissements dont josai croire quils étaient de
plaisir.
Je tentais de reprendre mes esprits après ce nouvel orgasme et de rassembler mes
sensations lorsquelle revint sallonger sur moi de nouveau. Appuyée sur ses coudes, elle
me regarda intensément, cherchant à décoder les expressions de mon visage. Une fois que
mon attention fut revenue, elle me sourit fièrement et me dit : « Cétait trop bon mon
chéri ! ». Je réalisais quelle avait avalé mon jus et me sentais un petit peu gêné de
lui avoir imposé cela. Elle anticipa mon remord et me dit : « jai adoré quand tas joui
- Oui mais
- Ne tinquiète, je savais ce que je faisais
.enfin presque
» fit-elle en
souriant, avant dajouter
- « Et toi ce que tu mas fait avec ta bouche cétait
mmm
.intéressant
- Jai essayé de mappliquer
- Cétait juste parfait
Je la serrai contre moi et le sommeil nous rattrapa en un instant.
Malgré un dénouement heureux à toute cette sombre histoire et une nouvelle exploration de
nos plaisirs, mon sommeil fut agité. Je craignais de réveiller Amélie et décidai daller
prendre lair quelques minutes.
La nuit était douce et étoilée. Jadmirais le ciel, assis sur les marches devant ma
porte. Je ressassais les jours passés, mes erreurs, mes plaisirs et je voulais le croire
quelques bonnes actions aussi. Mon insomnie séternisait, je rentrais et regardais
machinalement mon téléphone.
M mavait envoyé un message, ou plutôt un roman. Elle résumait ce quelle avait ressenti
durant tous nos ébats depuis le début et le fait quelle vivait très mal que je me sois
entichée dAmélie.
Elle conclut par une formule de son cru : « jespère que tout ira bien avec Amélie, mais
si un jour tu as envie
je serai toujours là
et noublie pas de penser un petit peu à moi
☺. Je tembrasse mon voisin préféré
bonne nuit
»
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