Baiser L'Été
Ce jour là était le premier jour de l'été et Agnès se rendit compte que cela faisait tout
juste un an qu'elle n'avait pas fait l'amour. C'était avec son mari Olivier, quelques
semaines avant son divorce, et elle en gardait le souvenir d'une insatisfaction, s'étant
rendu compte qu'il accomplissait un acte purement hygiénique, vite fait mal fait. Comme
s'il avait déjà l'esprit ailleurs. Les mois suivants avaient été ceux d'une chasteté
nullement e. L'activité sexuelle ne lui avait nullement manqué. Elle s'était même
laissé un peu aller, avait pris cinq kilos et négligé sa mise. Elle se concentrait
uniquement sur son travail et à l'éducation de son unique. Les collègues mâles qui
auparavant lui faisaient du charme, parce qu'ils étaient attirés par ses rondeurs
épanouies, ne la considéraient plus qu'à des fins professionnelles. Elle s'était
rapprochée de sa copine Coralie, quadragénaire comme elle, qui avait connu elle aussi les
affres de la rupture mais avait trouvé depuis peu chaussure à son pied et vivait une lune
de miel plutôt torride dont elle avait la délicatesse de ne pas lui parler. Mais cet
anniversaire la troublait : un an sans faire l'amour. "Est-ce que je saurais encore le
faire ? Est-ce que c'est comme le vélo, une fois qu'on sait, on sait pour toujours ?"
Elle s'en ouvrit à Coralie, qui sauta sur l'occasion pour aborder le sujet de sa
renaissance.
- Tu ne peux pas continuer comme ça, Agnès. Arrête de vivre en vase clos. Il faut que tu
sortes, que tu voies du monde. Laisse un peu ton fils à ton mari.
- Mais tu as vu comme je suis. J'ai 47 balais, je suis grosse, je suis moche, qui veux-tu
que j'intéresse ? D'ailleurs, les hommes ne m'intéressent plus.
- Mouais. Commence déjà par faire un régime. Plus de sucre, plus de laitages, plus de
viande, plus de fromage et inscris-toi en salle de sport.
regarde, je m'en suis bien portée. Quand à dire que tu es moche, arrête un peu. Tu as ce
qu'il faut là où il faut, les hommes aiment ça. Tu as un beau visage, tu es gentille, il
faut juste que tu ailles plus souvent chez le coiffeur.
- Bon d'accord mais de là à retrouver l'envie...
- L'envie ? Tu veux dire du sexe ? Alors là, c'est très simple. Va sur un site porno dont
je vais te donner le nom. Regarde des couples baiser. Parce que, bon, avant de faire
l'amour, il faudra que tu baises. C'est ce que j'ai fait et plus souvent qu'à mon tour.
- Je ne sais pas si j'en serai capable.
- Mais si. Allez, du nerf, bouge-toi et on en reparle.
*******
Agnès suivit à la lettre les recommandations de son amie. Elle s'inscrivit dans une salle
de sport et, plus difficile, suivit un régime strict, mais les effets positifs arrivèrent
très vite. Coralie l'engagea à changer de garde robe, à porter des vêtements plus sexy, à
se maquiller, et Agnès ne tarda pas à surprendre des regards masculins sur son profond
sillon mammaire généreusement exposé. Ses seins lourds et son fessier copieux
recommençaient à intéresser. Le soir, face à son ordinateur, elle surfait sur un site
pornographique. Au début, elle trouva les vidéos grotesques et faillit renoncer. Puis
elle tomba par hasard sur l'accouplement d'un couple amateur qui l'enchanta. Ils avaient
la trentaine, elle avait le sexe joyeux et lui était doté d'un appendice pénien qui lui
fit penser à une excroissance de licorne. Il la régalait et elle le lui faisait savoir.
Elle courut vers un tiroir exhumer un gode qui n'avait pas servi depuis des lustres et
l'activa en regardant le couple. Elle jouit en même temps que la jeune femme.
Du coup, elle approfondit chaque soir ses découvertes de la rubrique amateurs parce
qu'elle y découvrait des femmes ordinaires qui lui ressemblaient parfois, ni belles ni
moches et d'âges divers.
subjugua. Elle mettait en présence sur un lit un Noir au corps sculptural et une femme
blanche à peau laiteuse à laquelle elle s'identifia totalement. Le Noir la pilonnait,
elle bramait de plaisir en pétrissant ses fesses musclées et quand le Noir éjacula sur
son ventre glabre, Agnès connut, via son gode, un orgasme foudroyant. Son sexe,
autrefois si sensible, avait retrouvé toutes ses facultés.
*******
Un mois s'était écoulé et le temps des vacances était arrivé. C'était le tour du mari
d'accueillir le fils et Agnès était libre. Coralie l'invita à passer une semaine avec
elle au bord de la mer. Ce fut une semaine très chaude. D'abord parce que Coralie et son
amant copulaient avec ardeur dans la chambre voisine de celle d'Agnès, ce qui stimulait
sa libido et tel était sans doute le but recherché par son amie. Ensuite parce que le
couple hôte était adepte du naturisme et la conduisait chaque jour sur une plage
réservée. Au début, Agnès se montra réticente. Elle ne s'était jamais montrée nue en
public. Mais Coralie la rassura :
- Tu verras, au début, ça fait tout drôle d'enlever son slip mais comme tout le monde
fait pareil, tu te fonds très vite dans la masse. Et c'est vachement agréable de se
baigner à poil ou de sentir le vent dans sa foufoune...
Agnès s'y résolut et sa gêne se dissipa très vite. D'autant qu'elle fit une découverte :
beaucoup de femmes étaient moins avantagées physiquement qu'elles et se dévoilaient sans
le moindre complexe. Et sans se l'avouer, la vision de multiples pénis au repos n'était
pas non plus pour lui déplaire. Coralie et elle faisaient d'ailleurs quelques
comparaisons ce qui agaçait un peu Kevin, le compagnon de son amie.
Un après-midi, alors qu'elles se bronzaient les fesses, elles virent un couple d'âge mûr
gagner main dans la main le fond de la plage où se trouvait un petit bois de pins.
avaient le style germanique, lui grand et costaud, elle blonde et rondelette.
- Tu vois, ces deux là, ils vont baiser, souffla Coralie à Agnès.
- Comment tu le sais ?
- Parce que c'est courant ici. J'en sais quelque chose, je l'ai fait moi-même, mais pas
avec Kevin... Et regarde, des voyeurs sont en train de s'approcher. Ils vont les mater.
Agnès imagina ensuite le couple en pleine copulation et les voyeurs se masturber en les
regardant. Elle ressentit une chaleur dans le bas-ventre qui ne la trompa pas. Elle avait
bel et bien envie de baiser. Ses hanches bougeaient légèrement sur la serviette. Il lui
fallait trouver un partenaire pour assouvir ses besoins renaissants. Mais comment faire ?
Coralie devina sa pensée.
- Tu as envie d'un mec, hein ? Bravo, tu progresses. Je vais m'occuper de ça.
*********
Pour rompre la monotonie du bronzage, les deux amies marchaient de temps en temps sur la
plage et se mêlaient parfois aux conversations de petits groupes. Agnès trouvait étranges
et amusants à la fois ces bavardages dans le plus simple appareil, comme si tout le monde
était habillé de pied en cap. Chacun se présentait comme la nature l'avait fait, en bien
ou en moins bien. Agnès s'aperçut qu'elle était une des rares à avoir conservé ses poils
pubiens, même par rapport à des femmes plus âgées. Elle se montrait finalement assez
fière de ses obus en comparaison de quelques poitrines maigres ou déliquescentes qui lui
faisaient face. Elle se demandait même si, derrière leurs lunettes de soleil, certains
hommes ne soupesaient pas ses roberts du regard. Du reste, elle-même, tout aussi protégée
par ses hublots opaques, jaugeait les bites pour l'heure au repos. La plupart de ses
interlocuteurs étaient des couples, le plus souvent d'âge mûr, car les jeunes vont peu
sur les plages naturistes. Mais Coralie lui présenta un homme apparemment isolé, coiffé
d'une casquette, intégralement bronzé, visiblement un pro du naturisme.
tomba sur son costume trois pièces qui aurait difficilement tenu dans un string. Il la
baratina d'emblée et au bout d'un moment, elle en savait suffisamment sur sa vie pour
savoir à qui elle avait affaire. C'était un séducteur plus qu'un philosophe et un baiseur
plus qu'un poète. Ce n'était sûrement pas avec ce gars là qu'elle pourrait vivre mais
quelque chose lui disait qu'il la ferait jouir.
Il poursuivit son baratin allongé à côté d'elle tout en prenant le soleil. Coralie
s'était écartée avec Kevin pour les laisser poursuivre leurs travaux d'approche lesquels,
elle en était maintenant persuadée, se poursuivraient par un accouplement en bonne et due
forme.
Quelle ne fut cependant pas sa surprise qu'au terme d'une longue conversation, elle les
vit se lever et gagner le fond de la plage, une serviette à la main. "Ma parole, ils vont
baiser", se dit-elle. Elle savait le gars chaud lapin mais n'aurait jamais imaginé Agnès
lui céder aussi facilement. Il faut croire qu'elle était vraiment dans le besoin, ou que
le type avait su lui parler. Coralie n'avait pas été la seule à remarquer le couple.
Déjà, deux types s'avançaient vers le petit bois. "Deux voyeurs", se dit-elle. Une envie
irrésistible de les imiter l'assaillit. Comment Agnès allait-elle se comporter ? Elle
prétexta une envie d'uriner pour abandonner Kevin et gagna le fond de la plage.
Elle mit un peu de temps à trouver le couple qui s'était enfoncé profondément dans le
bois. C'est la présence debout des deux voyeurs qui l'alerta. Elle se glissa sous les
frondaisons, s'accroupit derrière un arbuste, et observa. L'homme était allongé sur sa
serviette, et maintenait sa tête relevée par ses mains derrière sa nuque. Entre ses
jambes écartées, Agnès se trouvait à genoux. Elle tenait en main un pénis plantureux et
titillait le gland du bout de la langue avant de l'engloutir profondément et de reprendre
sa succion. "Elle n'est pas aussi maladroite qu'elle le craignait", se dit Coralie, qui
embrassait la scène de profil tandis que les voyeurs se trouvaient dans le prolongement
du couple avec vue sur le fessier copieux d'Agnès, légèrement levé.
A ce régime, le chibre de l'homme à casquette (qu'il avait gardée) avait atteint un
volume impressionnant. Agnès semblait jouer avec, tantôt le suçant, tantôt le tapotant
sur ses joues, tantôt le branlant. L'homme lui tendit un préservatif, signe d'une
certaine prévoyance, et Agnès l'apposa avec délicatesse, en prenant son temps, car il
fallait loger l'engin. "Elle va se régaler", se dit Coralie, qui ressentait maintenant
dans son bas-ventre une sorte de vide que Kevin aurait intérêt à combler sous peu.
De fait, Agnès se positionna au-dessus du dard congestionné et s'empala lentement avec
une petite grimace. "Il est trop gros pour elle vu qu'elle n'a pas baisé depuis
longtemps", se dit Coralie. Mais ses abondantes secrétions finirent par lubrifier
suffisamment son déduit et Agnès se retrouva assez vite empalée jusqu'à la garde. La tête
rejetée en arrière, les seins dressés, empaumés par son partenaire visiblement ravi d'un
tel volume, elle fit aller et venir son cul d'abord lentement puis de plus en plus
rapidement, avec d'amples mouvements de ses hanches rondes. C'est elle qui menait la
danse. Derrière elle, les deux voyeurs se branlaient frénétiquement, subjugués par ce cul
plantureux qui ondulait avec une telle ferveur. Pour la première fois, Agnès lâcha un
râle profond et quitta l'intériorisation de son coït bucolique. "Et voilà, elle est
vraiment en train de baiser", se dit Coralie qui, à l'instar des voyeurs, se masturbait
maintenant. L'homme ruait maintenant, menaçant de désarçonner Agnès et d'où elle était,
Coralie pouvait entendre le claquement des peaux en fusion. Elle vit un des deux voyeurs
éjaculer alors que l'autre continuait de s'astiquer. Mais le couple ne semblait pas s'en
apercevoir.
Mieux, il passa à un stade suivant qui montrait son envie de prolonger ses ébats. Cette
fois, c'est Agnès qui était allongée sur la serviette et l'homme entre ses cuisses
qu'elle tenait écartées par ses mains, d'abord au niveau des genoux puis carrément aux
chevilles. Hyper ouverte, elle subissait le joug de l'homme à la casquette dont Coralie
pouvait observer le rictus de plaisir au spectacle des deux seins lourds qui faisaient
comme des vagues sur le torse chahuté. L'homme vrillait son cul avec un savoir-faire qui
révélait le vrai baiseur et Agnès commença à vraiment vocaliser. Coralie avait les doigts
trempés de sa cyprine et elle sut qu'elle allait jouir de son voyeurisme. Quand Agnès mit
ses talons dans les reins de son amant tout en pétrissant ses fesses, Coralie ne put
maitriser son orgasme, imitée par le deuxième voyeur dont la giclée se perdit dans les
aiguilles de pin. L'homme à la casquette allait-il lui aussi éjaculer ?
Que nenni. Le bougre en avait encore sous la semelle, si l'on ose dire, au grand plaisir
d'Agnès qui ne semblait pas non plus rassasiée. Il la fit mettre à quatre pattes dans une
position qui la mettait face à Coralie, si bien qu'elle dut s'aplatir pour ne pas être
repérée. Néanmoins, elle avait une vue complète sur les deux corps à travers le
feuillage. Dès que l'homme commença son travail de pilonnage, les mamelles d'Agnès
produisirent un mouvement de balancier traduisant l'intensité du coït. Les yeux clos et
la bouche ouverte, elle vivait intensément cette levrette qui, vu le volume du dard de
son amant, devait la fouiller dans ses profondeurs les plus intimes. Puis l'homme
accéléra son rythme et Coralie comprit qu'il n'allait pas tarder à éjaculer à son tour.
Agnès l'encouragea d'une large rotation de hanches et proféra un "ouiii" qui avait dû
s'entendre jusqu'à la plage. L'homme arracha sa capote et gicla sur ses reins en
grognant. Puis il lâcha :
- Bon dieu, t'es une sacrée affaire, toi !
Agnès, assise, les seins soulevés par la respiration saccadée, lui sourit et lui tendit
ses lèvres. Un bref baiser et le couple ramassa ses serviettes pour regagner la plage.
Coralie eut juste le temps de s'esquiver en rampant pour aller rejoindre Kevin, le ventre
plein de sable et l'entre-cuisses en feu.
- Où étais-tu passée ? Je commençais à m'inquiéter, lui dit son jeune amant. C'était
vraiment un gros pipi.
Coralie lui avoua qu'elle avait vu Agnès, qui se baignait au même moment avec l'homme à
la casquette, en pleins ébats sexuels.
- Eh ben dis donc, elle se décoince drôlement, ta copine.
- Oui, elle m'épate. Mais je crois qu'elle s'est aussi épatée.
- Et alors, jouer les voyeuses, ça t'a excitée ?
- Enormément. Tu as intérêt à être à la hauteur tout à l'heure.
Le jeune homme considéra le corps de Coralie, intégralement bronzé et solidement
charpenté. Ses petits seins étaient dressés et il se retint de ne pas glisser un doigt
dans sa vulve. Un début d'érection révéla à Coralie la naissance de son désir. Elle
l'embrassa du bout des lèvres et lui dit :
- Calme-toi, tu ne perds rien pour attendre.
Sur ces entrefaites, Agnès arriva, les seins en suspension luisant d'eau salée. Son amant
l'avait déjà quittée. Coralie joua les innocentes :
- Alors, tu as fait une petite promenade dans le sous-bois ?
- Oui, c'était très intéressant.
- Tu étais accompagnée, non ?
- Oui, et alors ?
- Tu as baisé ?
- J'ai baisé, oui.
- Et c'était bon ?
- Super. C'était exactement ce que je voulais. Une bonne bite bien raide, bien active,
mais pas d'affect.
- Eh ben dis donc, quelle évolution ! Tu vas le revoir, ton chevalier servant ?
- Aucune idée. Je ne connais même pas son prénom et c'est très bien comme ça.
- Si je comprends bien, tu sais encore faire l'amour.
- Je sais encore baiser. L'amour, je n'en suis pas là. Mais pour l'heure, c'est baiser
qui m'intéresse. J'espère recommencer très vite.
Coralie sourit. Au fond, sa mission était d'ores et déjà accomplie. Il ne lui restait
plus maintenant qu'à se faire plaisir elle-même et montrer à Agnès le soir même qu'elle
aussi savait baiser. Quelque chose lui disait que Kevin aurait à sa disposition deux
femelles en chaleur...
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