Tout Simplement : Salope !

par Philippe M.

Ne vous attendez pas à beaucoup de sexe au début : il fallait bien commencer par le
commencement...

...


"Salope !"
Ce mot, comme moi, vous l'avez peut-être prononcé.

"Salope !"
Comme moi, vous l'avez peut-être entendu dans la bouche d'un autre.

"Salope !"
Comme moi, vous l'avez sûrement entendu parmi les dialogues de films pornos de plus ou
moins bonne qualité.

"Salope !"
Comme moi, enfin, vous l'avez pensé très fort en voyant une femme se faire baiser, voire
votre propre compagne au cours d'un acte sexuel tel que ceux qui sont officiellement
dénoncés par les bigots.

"Salope !"

"Mais quelle salope !"

Mmmmmh... Quel joli mot, finalement.

En réalité, j'en suis convaincu, peu d'hommes ont pour partenaire sexuelle une vraie
salope.
Mais c'est pourtant mon cas.
Ma femme EST une SALOPE, une VRAIE SALOPE.
Et J'ADORE CA.
Je dirais même que je l'adore aussi pour ça.

...

PROLOGUE

Moi, cest Philippe.
Ma compagne s'appelle Charlotte.
Nous nous doutons que nos proches en savent pas mal sur nous, même si nous restons
discrets.
Nous sommes libertins et connus comme tels.
Nous aimons vraiment le sexe, de manière quasiment "sportive", à la recherche de
performances, nous donnant à fond !
Et Charlotte est donc une... salope !

1/ Notre rencontre

Banlieue Sud de Paris, fin des années 70.

Je n'entrerai pas ici dans les détails, pour ne pas tomber dans un récit
pédopornographique.

Je vais faire synthétique : Charlotte est mon premier et mon seul amour, nous nous sommes
rencontrés au collège, au sein d'une bande de copains venant d'établissements différents,
dont un collège catho assez réac' où Charlotte était scolarisée.


Le fait est que c'est tous ensemble que nous avons découvert la sexualité de manière très
débridée.
J'étais tombé amoureux d'elle dès que je l'ai vue.
Notre complicité a été immédiate.
Nous ne nous sommes plus jamais quittés.
C'est aussi à cette époque que j'ai entendu un copain la qualifier pour la première fois
de "salope", terme qui lui colle à la peau depuis, et qu'elle apprécie...

Nous étions finalement arrivés dans le même lycée, malgré des résultats scolaires plutôt
moyens, en particulier pour moi.
C'est ce qui fait que j'avais redoublé ma troisième, comme mon meilleur pote, Fred.
Nous étions donc au même niveau scolaire que Charlotte, qui a un an de moins que nous.
Nous avions toujours la même bande d'amis, surtout les miens.

Nos familles, nous voyant en couple, devaient se poser des questions, mais ont semblé
nous accorder le bénéfice du doute. Nous sommes convaincus qu'ils n'osaient pas imaginer
notre sexualité à ce moment-là de nos vies. Tant mieux : finalement, cela nous a permis
de développer notre amour.
Charlotte cachait très bien son jeu. Très vive d'esprit et capable de se concentrer, elle
avait des notes très correctes au lycée et était considérée comme une fille "sage".
S'ils avaient su !

2/ Pendaison de crémaillère : premiers instants d'une vie de couple

C'est à partir de maintenant que ça va devenir explicite...

Le bac à 18/19 ans. C'est fait.
Pour ma part, j'avais glissé vers un bac technique en électronique. Comme j'aimais ça (et
toujours aujourd'hui), je m'en sortais pas mal.
Charlotte avait suivi une filière littéraire.
Je filais donc vers un BTS d'électronique, tandis que Charlotte entrait en fac de
lettres.
Mes parents étaient de condition assez modeste, mais n'étaient pas pauvres : lui était un
mécanicien de maintenance sur les bâtiments de l'aéroport d'Orly, elle était coiffeuse
dans un salon parisien très bien fréquenté.

Les parents de Charlotte, c'était autre chose : Beau-Papa était avocat et Belle-Maman
s'occupait de la maison et des quatre s. Cette dernière, toutefois, aurait bien
voulu travailler et être indépendante. Mais elle n'avait aucun diplôme et avait accepté
son destin.
Nos quatre parents s'étaient donc entendus pour nous louer un studio presque dans Paris,
sous les toits, au-dernier étage d'un grand immeuble faussement haussmanien accueillant
des bureaux.
Il n'y avait de logements qu'au dernier étage, desservi par un ascenseur un peu décrépit
et deux cages d'escaliers. Huit studios se succédaient le long d'un couloir assez large
et lumineux.
Ce n'était pas du luxe pour autant. L'état des peintures était plutôt sale. Mais,
surprise, l'isolation phonique était assez bonne.
Chacun disposait de son propre couloir avec grand placard, d'une cuisine minuscule
éclairée par une lucarne, d'un cabinet de toilette avec douche et wc, et d'une pièce
principale assez grande de près de vingt mètres carrés avec une grande fenêtre, haute du
plancher au plafond, donnant sur un boulevard animé de jour comme de nuit.
Des commerces variés dans le voisinage immédiat constituaient un avantage certain. Mais
le soutien financier de nos parents restait limité et nous avions fait le choix, avec
eux, de privilégier les études et ne pas travailler dans le même temps. Nous dépensions
donc peu.
Les maisons des parents à vingt minute de bus seulement, nous rendions régulièrement
visite à nos famille, au moins à l'occasion de faire une lessive.
Mais nous pouvions aussi voir régulièrement nos amis, dont la plupart étaient restés dans
le secteur...

Nous avons emménagé à la fin juillet 1983, sous un soleil de plomb.
Durant deux jours, nous avions nettoyé le studio de fond en comble, apporté quelques
meubles. La plupart, non-démontables, devaient passer par les escaliers.
..
C'était l'époque de l'apparition de nouvelles enseignes design qui nous faisaient baver
d'envie, mais nous étions restés très basiques en récupérant des éléments dans nos
familles.
Un grand lit occupait un coin de la pièce, deux petits bureaux dépareillés étaient
alignés contre un mur, et un coin repas avec deux vieux fauteuils crapauds constituaient
l'essentiel de la pièce.
Bien entendu, une chaîne hi-fi et une bibliothèque finissaient l'ensemble. Les livres de
Charlotte et mes vinyles et cassettes.
Le père de Chacha nous avait offert une petite télé noir et blanc. Trois chaînes, pas de
vidéo, mais de quoi passer des soirées en couple... sagement, selon lui. Pas de
téléphone. Il y avait un groupe de cabines au pied de l'immeuble et nous avions chacun
une carte.

Jeudi soir, nous sommes installés. Nos parents nous invitent au restaurant pour fêter ça.
Le lendemain, nos familles devaient partir en vacances pour trois semaines, chacune de
leur côté. Les maisons allaient donc être fermées.
Nous sommes confiés à nous-mêmes pour un été oisif à Paris en attendant la rentrée.
Vers vingt-deux heures, nous atterrissons donc tous les deux à notre sixième étage,
fatigués et un peu pompettes du vin servi à table.
Nous sommes étonnés de trouver Fred assis devant notre porte et nous attendant depuis un
moment.
J'ai réalisé que je l'avais informé du programme de notre journée et il était arrivé
depuis une demi-heure. Un voisin lui avait ouvert la porte d'entrée de l'immeuble.
En se levant à notre approche, il arborait un large sourire et brandissait un sac
contenant une bouteille de Malibu, une autre de Coca et une sorte de cake aux raisins.
F : "- Alors, on pend la crémaillère ?"

Malgré notre fatigue et l'envie d'une douche avant une bonne nuit de sommeil, perspective
dont nous avions discuté dans l'ascenseur, Charlotte et moi avons échangé un sourire et
avons ouvert la porte.

Fred nous emboîta le pas. Nous lui fîmes découvrir en deux minutes chrono l'ensemble de
notre nouveau domaine.
Charlotte avait quand même insisté pour prendre une douche après cette journée
éreintante.
Durant ce temps, Fred et moi avons choisi la musique.

Après avoir déballé le cake et les verres, nous avons ouvert la fenêtre pour observer les
va-et-vient des promeneurs de la soiré et le trafic automobile.
Assommé de fatigue, je réalisai soudainement que, accoudé au garde-corps de la fenêtre,
j'étais maintenant seul dans la pièce.
Fred m'avait indiqué qu'il allait chercher un couteau dans la cuisine et je ne m'étais
pas rendu compte qu'il ne revenait pas.
Je partis à sa recherche, mais je ne le trouvai pas dans la cuisine.
Le doute immédiat me fit pousser la porte du cabinet de toilette.

Charlotte était sortie de la douche, nue, toujours trempée, debout et appuyée sur le
lavabo.
Fred, collé derrière elle, pantalon et caleçon sur les chevilles, la secouait
brutalement, sa bite lui ramonant la chatte.
Tournant son visage vers moi sans s'arrêter un instant, dans un sourire salace, il
m'interpella :
F : "- Ben quoi ? C'est une crémaillère ou pas ? 'Faut célébrer votre nouvelle salle de
bain !"
La tête baissée, Charlotte me cachait son regard mais ne restait pas passive le moins du
monde.
F : "- Ah putain ! T'es trempée ! Ca glisse tout seul !"
Fred s'activait tandis que se faisait entendre le bruit caractéristique d'un vagin
ruisselant qui se fait démonter.
Je m'approchai de Chacha et lui attrappai le menton pour lui relever le visage et la
regarder dans les yeux.
P : "- C'est notre première nuit ici, et j'aurais préféré être le premier à te prendre et
te faire jouir."
C : "- Mon chéri, à chaque fois qu'il y a eu une première fois, c'est Fred qui m'a baisée
d'abord... Notre toute première fois, notre première baise chez tes parents, notre
première baise chez mes parents, notre première fois à la piscine, notre première fois
dans le bosquet du lycée... A chaque fois, Fred était là. Et à chaque fois c'est lui qui
m'a prise en premier. Pourquoi veux-tu changer notre tradition ?"
P : "- T'es vraiment une salope..."
C : "- Oui, mais je suis TA salope."
Elle baissa la tête et se mit à respirer plus fortement, avant de commencer à émettre des
soupirs de plaisir.
F : "- T'inquiète, mon Philou, ça sera pas long : je vais lui envoyer la sauce tout de
suite ! ... Ah putain, je peux pas tenir ! T'es trop bonne ! Putain de salope ! Salope !
Grosse pute !"

Pute étant l'autre insulte que ma femme reçoit régulièrement depuis son adolescence, je
ne me formalise donc jamais de ces paroles.
D'ailleurs, c'est toujours le mot préféré de Fred à l'égard de Charlotte. Entre nous, il
l'appelle souvent "ma petite pute", qui devient "ma grosse pute" quand nous sommes à
poil. Charlotte aime bien. Je reconnais que moi aussi. J'utilise aussi le terme de temps
en temps. Il faut dire que si Charlotte est une salope, elle ne refuse jamais un coup de
bite, ce qui fait d'elle aussi une pute, en un sens.
Je sais que toutes les femmes n'apprécient pas ces insultes. Rapport de soumission,
d'avilissement, dégradation de l'image de la femme. Mais Charlotte ne le perçoit pas
comme ça : elle n'est jamais passive, ni soumise, même si elle accepte beaucoup de
choses.
Elle me dit ressentir l'excitation des hommes à ces mots. Mais surtout, elle me dit se
sentir salope, dépassant les limites du sexe conventionnel, et en éprouver un plaisir
plus grand.
Elle aime aussi le mot pute, même quand nous somme seuls. Pour elle, cela veut dire que
peu importe l'homme qui la prend, c'est sa recherche du plaisir qui compte. Avec ce mot,
elle s'oublie elle-même et se voit comme un simple objet sexuel, mais un objet doué de
conscience, uniquement voué au plaisir donné pour en obtenir son propre plaisir. Rien à
voir avec sa condition sociale.
Avec des inconnus, elle ne cherche pas non plus à établir une relation personnelle. Le
statut de jouet vivant la comble.
Il y a quand même des moments où ces mots n'ont pas leur place, comme lorsque nous
faisons l'amour avec romantisme pour finir une soirée composée avec raffinement, ce qui
nous arrive aussi...

Mais revenons à ce moment.

Dans le petit cabinet de toilette étroit, pour notre première soirée dans notre premier
appartement, notre premier moment de vraie vie de couple, j'assistais au démontage en
règle de la chatte de ma compagne par mon meilleur ami.
Fred s'acharnait à pilonner le vagin détrempé de Charlotte dont le plaisir monte.
Je lui soulevais encore le menton pour amener son visage près du mien et l'embrasser à
pleine bouche.
M'écartant un peu, je me retrouvais dans le couloir pour me déshabiller tout en regardant
le duo en action.
F : "- Oh putain, je viens ! Putain, je vais te remplir la chatte ! T'as envie, hein,
salope ? Sale pute !"
La tension était telle qu'il prononçait ces mots sans desserrer la mâchoire, à la limite
de la jouissance.
C : "- Ah oui, défonce-moi ! Remplis-moi ! Putain ! Donne-moi tout au fond ! Vas-yyyy !"
F : "- Ah putain ! La pute ! Ouiiiiii !"
Et Fred resta planté dans la chatte de Charlotte, cambrée au maximum pour recevoir
l'éjaculation de son amant. La tête en arrière, Fred émettait un râle profond tout en
étant saisi de spasmes qui devaient propulser son foutre au plus loin des entrailles de
ma copine.

Charlotte jouissait aussi, ne serait-ce que par l'idée de la jouissance de Fred.
Elle était presque essoufflée.
Quittant les hanches de Chacha sur lesquelles elles semblaient vissées, les mains de Fred
passèrent devant sa poitrine, l'enlaçant, la redressant.
Il lui fit tourner son visage pour lui rouler une pelle, avant de se décoller d'elle,
libérant son pénis du vagin de ma copine, dans un léger bruit de succion.
Sa bite était luisante, tout comme l'entrecuisse de Charlotte.

J'attrapai ma copine par la main et la traînai vers la chambre.
P : "- A moi ! Tu m'a chauffé ! Je vais te défoncer la chatte !"
Je la bousculai pour qu'elle s'affale sur le lit et me précipitai sur elle.
Je fondis entre ses cuisses, jusqu'à poser ma bouche largement ouverte sur les lèvres
béantes de son sexe.
Comme parfois, mais pas toujours, je ne me préoccupais pas de savoir s'il y aurait du
sperme, le mien ou celui d'un autre, et je lui bouffai la chatte.
J'enfonçais ma langue, j'aspirais, je me démenais. Elle avait effectivement un goût de
sperme.

Fred entra dans la pièce après s'être déshabillé lui aussi.
F : "- Putain, tu m'étonneras toujours... Moi, je peux pas bouffer le sperme d'un autre.
Déjà le mien... Beurk ! Et puis tu aurais pu fermer la fenêtre et les rideaux... On voit
tout depuis les immeubles en face ! ... Merde, y a des mecs en face qui matent !"
Je regardai rapidement vers la fenêtre. Mais j'étais trop éloigné pour voir quoi que ce
soit.
Charlotte me regardait en riant.
Mon regard planté dans celui de ma copine, sans doute avec une marque de perversité, je
répondis à Fred.
P : "- Laisse ouvert."
Et je repris où j'en étais, bouffant la chatte de Charlotte qui était devenue muette,
mais restait sensible à mes caresses. Je savais que, s'il y avait effectivement des
mateurs, ils ne seraient pas déçus.
Les nouveaux arrivants de l'appartement qui s'exhibent en trio le premier soir, la
fenêtre ouverte et la pièce éclairée comme une scène de théâtre. Ils devaient tous en
baver !

Après encore une bonne minute de cette caresse, je me relevai et me glissai contre
Charlotte pour la pénétrer.
Mon sexe glissa dans sa chatte plus trempée qu'une éponge et plus grasse que du beurre
pommade.
Je commençai les va-et-vient alors que Fred nous observait depuis la fenêtre, tout en
faisant des signes obscènes aux spectateurs invisibles dans la nuit.
F : "- C'est qu'ils aiment le spectacle, apparemment ! Il font des signes pour
t'encourager !"
Ma vision s'adapta un peu et je pus deviner la présence effective d'un couple, dont la
silhouette se détachait dans l'encadrement de leur propre fenêtre.
Ils devaient avoir quarante ans ou plus, au vu de leur gabarit.
Mais ce n'était pas ce qui mobilisait mon attention.

Je revins à Charlotte, dont j'avais remonté les jambes devant mon torse, et je
m'appliquais à la pénétrer dans des mouvements amples et avec énergie.
Je ne disais rien. Chacha non plus, dans un premier temps, son regard plongé dans le
mien, ses pupilles aussi noires que son désir était profond.
Et puis elle se mit à gémir de plus en plus fort, et de plus en plus aigu.
Fred nous encourageais.
F : "- Vas-y ! Défonce-la cette grosse pute !"
Les voisins d'en face devaient aussi l'entendre, car ils réagirent en riant bruyamment,
ce que nous entendîmes malgré le vrombissement permanent de la rue.

Charlotte m'appelait aussi à lui en donner plus.
C : "- Oui, mon chéri ! Bourres-moi la chatte ! Viens ! Vas-y !"

Boum ! Boum !
I(nconnu) : "- Vous pourriez pas la mettre en sourdine ?!"

Ces mots nous parvinrent à travers le mur.
Le studio semblait bien isolé, mais il semblait qu'il y avait aussi des limites.
Notre voisin subissait notre soirée, avec le son, mais sans l'image...

Charlotte et moi nous immobilisâmes.
Fred bondit de la fenêtre et se figea au milieu de la pièce.
F : "- Meeeerde..." fit-il en baissant la voix.
F : "- C'est le voisin... Celui qui m'a ouvert la porte tut à l'heure... Pourtant il
semblait sympa..."

La voix étouffée nous parvint encore.
I : "- Chuis un mec sympa, mais quand t'es seul dans ton lit et que tu bosses au petit
matin, les partouzes des voisins, ça peut vite devenir insupportable !"

F : "- Tu veux nous rejoindre ?"
Charlotte et moi avons soudain dévisagé Fred, n'en croyant pas nos oreilles.
I (étouffé) : "- Sérieux ?"
F (chuchotant) : "- Il est sympa. Il est vieux, enfin quarante ans peut-être, mais c'est
pas un débris... C'est une baraque, plus baraqué que Philou... Allez..."
P : "- Hein ?"

Le temps resta comme suspendu.

C : "- Ok ! J'ai envie... Philou... Mon chéri... J'ai envie..."
J'étais comme assommé.
F (chuchotant) : "- Ouais ?"
Charlotte lui fit simplement "oui" de la tête.
F : "- Ouais, amène-toi mon pote ! Que t'en profites au moins !"

I (étouffé) : "- 'tain..."
Nous entendîmes comme une bousculade derrière le mur, puis un bruit de porte derrière le
mur, et enfin quelques secondes de silence, hormis les bruits de la rue.
Enfin, on toqua doucement à notre porte dans le couloir.
Fred alla ouvrir, toujours nu comme un ver et la bite maintenant à nouveau à l'équerre.
Après des paroles chuchotées et le bruit de la porte qui se refermait, nous vîmes entrer
Fred, suivi d'un mec immense.
De type européen, mais faisant presque deux mètres, des épaules de camionneur, le type se
rapprocha et vit la fenêtre ouverte.
I : "- Heuu... Merde, vous baiser devant les voisins ?"
F : "- Ca te gêne ? On peut fermer."
Pendant ce temps, Charlotte se lovait sous mes hanches, ma bite toujours plongée dans sa
chatte.
Mais j'avais un peu débandé, surpris par la tournure des événements.
I : "- Je les connais. Enfin, je les croise souvent dans le quartier. Je pensais pas leur
faire un show ! ... Mais ... Ok..."

Je me redressais, toujours incapable de reprendre la baise de Charlotte.
Fred, voyant mon état, constatant que Charlotte se retrouvait à attendre une bite,
lascivement, dévisageant le nouvel arrivant, invita l'inconnu à prendre la suite.
F : "- Tu t'appelles comment ?"
JM : "- Jean-Michel."
F : "- Ben vas-y, Jean-Michel, la place est libre..."

JM : "- Oh, la vache... Vous déconnez pas..."
Il ne portait qu'un bermuda et un t-shirt qu'il enleva rapidement, dévoilant un corps
baraqué, mais peu musclé, hormis les bras.
Il devait effectivement avoir quarante-cinq à cinquante ans, pas mal de poils partout,
brun grisonnant.
Sa bite était aussi impressionnante, pas encore complètement bandée, de toute évidence.

Il grimpa sur le lit et se glissa entre les jambes de Charlotte. Sans autre discours, la
regardant à peine, il guida son gland à l'entrée du vagin, puis s'enfonça complètement en
elle.
Charlotte prit une grande inspiration et couina brièvement.
Jean-Michel s'affala sur elle et lui enfonça sa langue dans la bouche. Il s'embrassèrent
ainsi baveusement durant de longs instants, tandis qu'il la besognait et que le lit
grinçait sous leur poids.

F : "- Putain, Philou, je t'ai dit qu'il faut que t'achètes un appareil photo ! Ou mieux,
une caméra ! C'est trop énorme... T'es vraiment une grosse pute, Charlotte !"
P : "- Une vraie salope... T'aime ça, mon amour ? Il te baise bien ?"
C : "- Oui, c'est bon ! Vas-y ! Elle est grosse ! Vas-y, baise-moi !" Répondit-elle en
brisant leur baiser, alors que Jean-Michel se mit à grogner en la pilonnant sans retenue.
JM : "- Pas assez grosse, apparemment... Ca rentre tout seul ! Putain, t'es bonne, salope
! On pourrait tenir à plusieurs..."
C : "- Ah, ouiii ! ouiii ! Plus fort ! Vas-y !"
JM : "- Tu t'es déjà pris deux bites ? Hein ? Bien sûr salope que tu t'es déjà pris deux
bites..."

Et bien non. Charlotte n'avait jamais pratiqué de double pénétration, à ma connaissance.
Et je savais quasiment tout de sa sexualité.
Son vagin avait déjà accueilli de nombreuses bites, son cul aussi, même si elle n'est pas
fan (et moi non plus, en fait).
Sa chatte avait aussi accueilli quelques accessoires, de petites bouteilles, des paquets
de crayons attachés, et même des mains entières. Celles de certaines copines, celle d'une
petite poignée de copains, dont Fred, et enfin la mienne, plus grande.
C'était l'aboutissement d'un défi.
Mais Charlotte n'y était pas accoutumée.
Par contre, nous n'avions encore jamais eu l'idée de lui mettre plusieurs bites. Un
simple manque d'imagination venant de jeunes adultes au début des années 80, sans
internet, sans chaîne porno...

C : "- Non, j'ai jamais pris deux bites... Mmmmfff..."
JM : "- Tu veux essayer ? Tu vas adorer ça, petite salope !"

Jean-Michel s'était presque immobilisé, à moitié redressé sur le lit.
Nous regardant Fred et moi, il nous questionna.
JM : "- Vous voulez essayer ? Vous aller voir. Ta copine a une chatte faite pour ça...
Elle va hurler de plaisir."

JM (s'adressant à Charlotte) : "- Allez, on te met deux bites en même temps dans la
chatte !"
Ce n'était pas une question.
Il se releva, descendit du lit et donna ses consignes.
Il allait s'allonger sur le dos.
Charlotte allait s'embrocher sur sa bite en lui faisant face.
Elle allait se cambrer, tandis que l'un d'entre nous allait se glisser par derrière.

Nous suivîmes les consignes l'une après l'autre.
Fred se présenta d'abord.
Bien qu'il bandait aussi dur que moi, finalement gagné par l'excitation de cette
situation incroyable, la position restait acrobatique et il n'y arrivait pas.
Après plusieurs essais infructueux, il me laissa la place.
Pendant ce temps-là, Charlotte remuait ses hanches sur la bite de Jean-Michel, tout en
l'embrassant.

Je montai sur le lit, écartai mes jambes pour rapprocher mon gland de l'entrée du vagin
de Chacha.
Jean-Michel avait les jambes serrées et Charlotte se cambrait au maximum.
En fait, je n'eu aucun mal à la pénétrer.
Je bandais vraiment dur et mon gland se glissa tout de suite contre la bite de Jean-
Michel pour s'enfoncer un peu.
Je me repositionnai et enfonçai ma queue au plus loin que je le pouvais.

JM : "- Vas-y poupée, bouge... Tu sens les deux bites ? T'es trempée... Ah merde, la
salope ! T'as quel âge ?"
C : "- Dix-huit ans... Putain, c'est bon ! Allez-y ! Bourrez-moi la chatte ! Aaaaaah !"
P : "- Dix-huit ans, mais elle en a vu des bites, ma salope ! Ah, putain, on va t'inonder
la chatte ! Hein, grosse pute !"

Personnellement, je ne trouvais pas la position exceptionnelle. C'est la situation et les
sensations de Charlotte qui me motivaient. J'imaginais qu'on allait la noyer sous le
foutre (ah, l'imagination !).
Fred, lui, s'était approché pour se faire sucer.
Il était aussi troublé que moi, excité, et ne put se retenir longtemps.
Il éjacula dans la bouche de Charlotte qui laissa une grande partie s'échapper et tomber
dans le cou de Jean-Michel, qui n'y prêta pas attention.
Il allait lui aussi lui lâcher son foutre.

JM : "- Ah putain ! Je vais venir ! Je vais te donner mon foutre, ma belle ! T'es prête ?
T'en veux ?"
C : "- Ah oui ! Viens ! Ah, c'est bon ! Démontez-moi la chatte ! C'est gros ! Aaaah !
Ouiiii !"

Charlotte jouit en fait la première.
Jean-Michel enchaîna immédiatement.
Je les sentis tous les deux s'immobiliser et les spasmes de la queue de Jean-Michel
contre la mienne.
Il était en train de se vider les couilles.
Cette pensée fut fulgurante et provoqua en moi l'envie d'en finir.
J'accélérai le rythme sans perdre de temps, pendant que Jean-Michel finissait d'éjaculer.
Je jouis très vite, m'enfonçant autant que je pouvais, c'est à dire pas complètement.
J'étais en nage, essoufflé.
Quelques secondes plus tard, nous nous sommes désemboîtés les uns des autres.

Nous étions HS.
Il faisait toujours lourd dans la pièce.
Le couple de voyeurs d'en face n'avait pas raté une miette du spectacle.
Atteinte d'un bon coup de barre, Charlotte restait effondrée sur le lit.
Fred était assis au sol, sur le tapis, descendant du Coca, ayant enfin ouvert la
bouteille. Avant de la tendre à Jean-Michel.
Celui-ci refusa.
JM : "- Non, je prendrai de l'eau. Merci. Mais je vais rentrer. Après un bon coup comme
ça, faut que je dorme..."
C : "- J'en peux plus... J'ai soif."
Mais elle refusa aussi le Coca et rejoint la cuisine pour se servir un verre d'eau
fraîche dans le frigo.

JM : "- C'est une bonne salope, ta nana. Ne la lâche pas. Te la fais pas piquer."
P : "- Oui, je sais. Une vraie salope. C'est pas nouveau. Ca fait cinq ans qu'on est
ensemble..."
F : "- Une vraie petit pute à domicile..."

Charlotte était retournée dans le cabinet de toilette pour une petite toilette.

JM : "- Bon, j'y vais. Merci. Je l'ai déjà dit, non ?"
P : "- Oui. Mais je t'en prie. Si tu habites à côté, on t'invitera."
JM : "- Toujours prêt pour une bonne baise ! J'avais encore jamais eu des voisins comme
vous ! Bienvenue dans le quartier !"
Puis il attrapa ses fringues et s'éclipsa, non sans avoir jeté un oeil à Charlotte dans
le cabinet de toilette.
JM : "- Je pourrai passer te mettre un coup de temps en temps ? Ca te dit ?"
C : "- Oui, avec plaisir."
Et elle l'embrassa.
C : "- Bonne nuit !"
JM : "- Salut la jeunesse !"
Et le géant rejoignit son propre studio, passant dans le couloir en tenue d'Adam, sans
aucun complexe.

Nous nous retrouvâmes ainsi tous les trois, Charlotte, Fred et moi, dans le salon, nus,
fourbus.

P : "- Bon, je suis crevé, moi. C'était chaud !"
C : "- Ouais. Moi aussi, je vais dormir. Bonne nuit mon Fred !"
Elle se glissa vers lui pour lui poser un petit baiser sur le front, avant de se jeter
sur le lit et se glisser sous le drap.

Fred sentit donc que la soirée était terminée. Il prit un temps pour nous offrir un grand
sourire, puis retrouva ses vêtements dans le couloir et se rhabilla, pendant que je
faisait un peu de ménage dans la pièce.
Je fermai la fenêtre et les rideaux, saluant nos voyeurs d'une geste.
Il s'agissait bien d'un couple, pas tout à fait quarante ans, qui me rendirent mon salut
et retournèrent à leur télévision.

Fred se plaça dans l'encadrement de la porte de la chambre et nous salua.
F : "- Bon. J'y vais. On a pas vraiment fêté votre pendaison de crémaillère. On n'a même
pas ouvert le Malibu !"
P : "- Tu trouves qu'on a rien célébré ? Vraiment ?"
Après un bon rire, Fred me précisa qu'il nous laissait les bouteilles et le gâteau. Nous
nous fîmes la bise sur le pas de la porte d'entrée et il nous quitta.

Je rejoignis Charlotte après être à mon tour passé au cabinet de toilette. Elle dormait
déjà.
J'éteignis les lumières et m'allongeai près d'elle.
Le sommeil me gagnai rapidement.
Un dernier regard au radio-réveil : 22:46. Seulement ? On est arrivés à 22:05.
Environ trente-cinq minutes de baise. Jean-Michel n'aura pas beaucoup perdu de temps de
sommeil, finalement !

Trente-cinq minutes seulement. Trente-cinq minutes à l'échelle d'une vie.
Mais nous ne sommes pas prêt d'oublier cette première soirée de jeune couple indépendant.

Je voulais une pendaison de crémaillère particulière avec l'amour de ma vie.
Et ben, ça, c'est fait !

Quelle salope !

(à suivre)

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