Olga Et Philippe, Une Suite.
La longue histoire de la vie dOlga avec son mari Philippe, a été écrite par Olga sur
HDS, dans plus dune soixantaine de récits.
Impossible décrire une suite à lensemble des récits publiés, dautant que la situation
après sa liaison avec N. semble sêtre stabilisée delle-même.
Sur proposition dOlga, jai choisi décrire une suite à un moment précis de sa vie qui
pourrait faire un tout, lépisode 53, le moment où ayant déménagé, elle tente de
reprendre un travail :
« Philippe, le mari candauliste et Olga, lépouse hypersexuelle (53) : le bureau. »
Je remercie Olga pour sa confiance.
Ce nest quune fiction face à sa vie avec Philippe. Cherchant une autre issue, une porte
de sortie, comme toujours très différente du caractère des personnages originaux.
Pour mieux apprécier le texte que jai imaginé je vous invite à lire, ou à relire, ses
récits
---o O o---
Olga, une grande amoureuse comme on disait à la Belle Epoque, une hypersexuelle avec le
langage romantique actuel. Philippe son mari est candauliste, il aime la regarder prendre
du plaisir avec un autre partenaire. Réaction étonnante dun homme amoureux, mais
compréhensible si seul compte le bonheur de son épouse. Il ne se sent pas trompé, tant
quOlga na pas de liaison secrète.
Jalousie ? Un couple peut être bien au-dessus de cette notion de possession.
Pourtant, si Olga avec laccord de Philippe couche avec les hommes qui ont le bonheur de
lui plaire, elle ne peut supporter que son mari ait une liaison de son côté
où va se
nicher la logique féminine ?
Olga a plusieurs s, dont certains quelle a eu avec ses amants, Rachid et Hassan.
Philippe les élève et les aime comme ses propres s.
---o O o---
OLGA RACONTE
Quelques mois après la naissance de notre troisième fille, Sofia, nous avions changé de
domicile.
une activité professionnelle, au moins à temps partiel. Il pensait que cela maiderait à
maîtriser mon hypersexualité, en occupant mon esprit à autre chose et me permettrait de
supporter les contraintes que nous nous étions imposées, et qui conduisaient à espacer
les moments où nous donnions libre cours à nos envies et nos besoins.
Je nai pas eu trop de mal à retrouver un poste de contractuelle. Cela a demandé un peu
dorganisation pour les s.
Pourtant, jai succombé aux avances de mon chef qui me harcelait depuis plusieurs
semaines. Cest à ce moment que jai pensé à Philippe que javais trompé et jy avais
pris du plaisir, beaucoup de plaisir.
En rentrant chez moi, jétais partagée. Javais pris un pied inouï, comblant en une seule
soirée de longues semaines de frustration. Je navais pas à regretter de ce point de vue.
Et en même temps, javais manqué à mes engagements, en le faisant sur mon lieu de
travail, au risque de salir définitivement une réputation à peine restaurée. Mais surtout
javais été adultère et jallais mentir à mon mari.
Mon chef, Denis me disait quil maimait, jai eu peur. Pour ne pas sombrer dans un
rapport amant/maitresse, je nai pas eu dautre choix que de démissionner.
Philippe a cherché à savoir pourquoi je quittais si brusquement un travail qui me
plaisait. Jai refusé de lui donner la moindre explication.
Je ne suis pas fière de ce que jai fait et encore moins davoir manqué de courage pour
dire immédiatement la vérité à Philippe.
---o O o---
Maintenant que je ne travaille plus, jai toute mes journées libres, trop libres, pour me
promener, faire les boutiques ou aller au musée.
Quelques mois après avoir donné ma démission, arpentant le centre commercial, une voix
minterpelle, cette vache de Martine E.
chères collègues qui ont bien contribué à mon départ précipité.
Elles sont tout sourire, auraient-elles la mémoire courte ? Enfin ne soyons pas
rancunière, elles me sourient, je leur souris, entre anciennes bonnes collègues, bonnes
amies
ben voyons.
Elles me proposent de boire un café ensemble. Pourquoi refuser, je nai rien dautre à
faire.
Papotage de femmes, la conversation tourne vite autour du seul sujet que nous avons en
commun, la boite que jai quittée il ny a pas si longtemps.
Je ne peux mempêcher de leur en vouloir un peu, mais surtout jaimerais pouvoir me
disculper à leurs yeux, va savoir pourquoi ?
Le sujet lancé, je nai pas le temps de métendre sur mon sort, ni sur Denis. Monique
débute une longue tirade sur ce salaud. Elle a eu le malheur de se laisser séduire, comme
moi, un mois après mon départ, il la laissé tomber la semaine suivante, lui conseillant
de se trouver un autre job. Elle ne fait plus parti de la boite.
Me souvenant des déclarations damour de mon chef, et certainement voulant un peu me
venger delle :
« - Moi je suis partie parce quil maimait, jai eu peur des conséquences sur mon
couple. Jai eu peur de mattacher à lui
« - Ne soit pas naïve, il dit à toutes les femmes quil les aime, mais il ne les
garde jamais plus dune semaine, toi comme les autres
Je suis vexée par ce que jentends et veux me défendre, avec moi cétait différent, il y
avait des sentiments. Il est sorti avec elle par dépit suite à mon départ. Je me berce
dillusions.
Martine E., la secrétaire de Denis, silencieuse jusque-là, ne peut sempêcher
dintervenir. Elle a lair énervée, mais à elle aussi je lui en veux. Elle aurait pu être
plus discrète, enfin moi aussi jaurais pu être plus discrète.
« - Tu dis quil taime, pauvre gourde. Le jour où tu as démissionné, javais
préparé ta lettre de licenciement. Denis nest pas un sentimental, il taurait baisé une
nouvelle fois avant de te mettre le marché en main comme il le fait à chaque fois, soit
tu acceptes daller ailleurs, dans une filiale, enfin loin de lui, soit tu vas te faire
pendre ailleurs. Tu lui as facilité la tâche.
Je blêmis en entendant ses paroles, je ne peux y croire. Je me rends bien compte que ce
nest pas par méchanceté quelles me disent tout ça. Cest la vérité.
Martine continue :
« - Moi aussi je suis partie, je nai pas voulu lui servir dintérim entre deux
conquêtes, et jen savais trop, jai au moins écrit 10 lettres de licenciement. Il ma
fait du chantage, jai trouvé un job plus tranquille dans un autre service, bye Denis
Je nen reviens pas, je me suis bien fait avoir par ce Don Juan de pacotille, ce petit
chef qui se croit tout permis. Le droit de cuissage est fini depuis longtemps, enfin pas
depuis si longtemps malheureusement.
Contente de savoir que je ne suis pas vraiment fautive, nous nous séparons les meilleures
amies du monde, mais je nai pas envie de les revoir.
En rentrant chez nous, les paroles de Martine et de Monique résonnent encore dans mes
oreilles. Avec toute mon expérience des hommes, je suis encore bien naïve. Martine a
raison, quelle gourde jai été, je me suis encore laissée guider par mes hormones. Je
pense avec tristesse à Philippe. En plus jai perdu toutes chances de reprendre un
boulot.
Je men veux, avoir trompé Philipe après la scène que je lui ai faite quand jai appris
quil avait une liaison avec Ambre, je ne suis pas cohérente. Cest comme ça, Philippe
est à moi, son corps est à moi, sa bite est à moi, son âme est à moi
pas touche.
Nous étions bien daccord, il me laisse faire ce que je veux de mon corps, mais je ne lui
cache rien, pas question dadultère.
arrivé un grand nombre de fois, des hommes le plus souvent présentés par lui. Philippe
nest pas cocu, il participe en me regardant jouir.
Aujourdhui, je ne suis pas à laise, je culpabilise, je lai trompé. Il ne sait pas
pourquoi jai démissionné, mais ne ma posé aucune question, se doute-t-il de quelque
chose ?
Jaurais dû être franche avec lui, jai préféré fuir.
Tous les matins, consciencieusement, comme tous les jours depuis que nous sommes mariés,
je le suce, un rituel, une petite fellation, enfin pas vraiment petite. Et sil a un peu
de temps avant de partir travailler, on séternise sous la douche, cest ce quil me faut
pour attendre son retour sereinement.
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Ce soir je suis soucieuse, Philippe sen aperçoit de suite, impossible de rien lui
cacher, il lit en moi comme dans un livre grand ouvert.
Jai beau lui assurer que tout va bien, il ne me lâche pas :
« - Que se passe-t-il Olga, tu as eu un problème aujourdhui ?
« - Non, tout va bien,
« - Ne me cache rien, tu as rencontré Rachid, ou Hassan ? Tu noses pas me le dire.
« - Non je tassure, jai juste rencontré deux anciennes collègues, nous avons pris
un verre ensemble. Nous avons parlé du bureau.
« - Et cest ce qui te met dans cet état ?
« - Elles ont aussi quitté la boite.
« - Pourquoi ? Tu ne mas jamais donné de raison valable à ta démission, ce job
semblait bien te plaire.
Là jai craqué, je me suis assise, la tête entre les mains, mes larmes ont commencé à
couler. Philippe ma prise dans ces bras tendrement, sans un mot, il a attendu avec amour
que je me calme, que je parle.
Jai parlé, je lui ai tout raconté, le harcèlement de Denis, mon trouble, son charme,
comment jai succombé et mes remords de ne rien pouvoir lui dire pour ne pas lui faire de
peine. Jai préféré quitter la société pour ne plus le revoir.
Plus je raconte, plus il me serre dans ses bras, plus il me cajole comme un qui a
du chagrin.
Sans un reproche, il membrasse.
Je me calme. Il me regarde tendrement, et dune voix calme :
« - Cest le genre de mecs que je déteste, un harceleur, jai envie de lui donner
une leçon.
Je sais que Philippe a beaucoup de relations, jai peur de sa réaction. Mais cest lui
qui décide.
« - Si tu avais été sa maitresse par plaisir, on en parlait, ce naurait pas été
pareil, là il a joué avec toi, je ne ladmets pas.
Sur ces paroles, il me fait une bise et pars dans la cuisine préparer le repas.
A table, pas une seule réflexion, il me parle de sa journée. Après avoir suivis notre
série préférée sur Netflix, blottis dans les bras lun de lautre, il me fait lamour sur
le canapé.
Nous recommençons une fois couchés, comme tous les soirs.
Avant de mendormir je lui murmure à loreille :
« - Pardon.
Pour toute réponse, il me serre dans ses bras.
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PHILIPPE RACONTE
Olga a encore chuté, elle ne changera jamais. Pourtant je fais tout pour laider. Elle
aime baiser ce nest pas une maladie, et je pense être à la hauteur pour la satisfaire.
La scène quelle ma faite lorsquelle a appris ma liaison avec Ambre, ma fait espérer
la réciprocité. La jalousie fait partie delle, au même titre que son hypersexualité.
Jai dû téléphoner à Ambre devant elle. Après une dernière nuit damour quOlga na
jamais appris, nous nous sommes séparés. Ambre a-t-elle compris ? Était-elle déçue ? Elle
na rien dit. Son acceptation muette ma fait peur, le signe dun amour véritable.
Que serions-nous devenus ? Moi aussi jétais tombé amoureux, sans le savoir la jalousie
dOlga nous a sauvé.
---o O o---
Je suis sorti plus tôt du bureau aujourdhui pour aller voir le docteur X, il a compris
lurgence quand je lai appelé. Jai obtenu un rendez-vous rapidement.
X est psychiatre et sexologue, spécialiste des problèmes de couple. Je le connais depuis
de nombreuses années, je suis allé le consulter avant notre mariage avec Olga, je me
posais déjà de nombreuses questions sur la sexualité de ma future épouse.
Depuis, cest devenu un ami, il a suivi notre évolution, ses conseils ont toujours été
judicieux.
Comment va-t-il analyser ladultère dOlga, pourra t il mexpliquer son silence ? Que va-
t-il me conseiller ?
Je lui explique en détail ce quOlga ma raconté. Il mécoute sans minterrompre.
Jattends ses conseils, mais dabord il minterroge, je connais sa façon de travailler :
« - Et vous, quen pensez-vous ?
« - Je ne sais pas, je suis un peu désorienté. A chaque fois ça me fait mal, mais
je laime, je veux laider. Je ne comprends pas pourquoi elle ne ma pas fait confiance
cette fois ?
« - Nayant rien dit lors du harcèlement de son chef, elle a eu peur de vous faire
souffrir. Vous êtes en train de sombrer dans le non-dit avec elle. Ce serait le pire
quil puisse vous arriver.
« - Je ne lui ai fait aucun reproche.
« - Il le faudrait pourtant, affirmez-vous. Elle nattend peut-être que ça. Montrez
que vous êtes son mari, que cest vous qui décidez
Vous avez bien pris une maitresse
comme je vous lai suggéré lan dernier ?
« - Oui une ancienne relation qui nattendait que ça. Sur vos conseils, jai fait
en sorte quOlga le découvre. Quelle scène elle ma fait, une vraie tigresse, je ne
laurais pas cru si jalouse. Jai dû rompre sur le champ.
« - Vous voyez javais raison, il fallait la mettre face à ses contradictions.
« - Cest vrai, après, elle sest tenue tranquille, elle a repris un travail. Sans
ce chef à la noix qui la harcelée, tout se passait bien, son travail lui plaisait. Elle
est forte, mais tellement fragile.
« - Elle croit toujours que vous êtes candauliste ?
« - Oui oui.
« - Cela limite les dégâts, au moins vous savez.
« - Daccord docteur, mais cest dautant plus dur pour moi. Lui donner le feu vert
comme avec Rachid par exemple, on a frisé la catastrophe. Je naurais pas dû vous
écouter.
« - Daccord avec vous, cétait trop. Je le connais bien Rachid, je naurais jamais
pensé quil tombe amoureux de votre femme, ni quil aille aussi loin avec elle.
« - Lui faire un tout de même. Et quand il venait à la maison et que je les
entendais baiser dans notre lit. Elle est expansive Olga, cétait infernal. Heureusement
quelle ne ma jamais délaissé durant toute cette période.
« - Ce qui prouve quelle vous aime.
« - Quand je pense que jétais jaloux avec ma première femme. Que suis-je devenu
avec vos conseils.
« - Vous le regrettez ?
« - Non, sinon je crois que je laurais perdu. Que faire maintenant ?
« - Reprenez la main, emmenez là en weekend end dans un club comme vous en avez
lhabitude, en la laissant libre daller au bout de ses envies. Montrez que cest vous
qui décidez. Ensuite reprenez votre vie, en restant attentif. Lidéal serait quelle
retrouve un travail.
« - Vous avez certainement raison. Pour le travail, je vais voir ce que je peux
faire. Daccord pour le weekend, mais il va encore falloir que je la regarde jouir avec
plusieurs hommes
« - Soyez fort, vous avez fait le plus difficile, cest la seule façon de calmer
ses ardeurs, et quelle vous respecte.
« - Merci docteur. Je vais le faire, pour elle.
« - Tenez-moi au courant.
« - Bien sûr.
---o O o---
Je déteste ces petits chefs qui se croient tout permis, une main au cul, une réflexion
soi-disant amusante sur les charmes dune jolie femme, frôlement dans lascenseur, mais
surtout le pouvoir du chef, la peur du chef, ne rien dire
et le charme, parler damour
jusquà ce que la dame craque et la mettre dans son lit.
Pour lui cest un jeu, quand il a gagné, passage à la suivante
tout ce que je déteste.
Il a osé sattaquer à Olga, tant pis pour lui.
Quelques coups de fils à des amis bien placés, ce Denis va se retrouver au 3ième sous-sol
à classer les archives. Si je pouvais lenvoyer sur la lune.
---o O o---
OLGA RACONTE.
Le lendemain de mes aveux, je nose regarder Philippe dans les yeux, que pense-t-il ? Lui
est au petit soin pour moi. Il mannonce que samedi prochain nous partons en Italie
passer le Weekend.
Je suis heureuse, sil me présente dautres hommes, cest quil ne men veut pas. Comme
toujours, il a choisi un hôtel loin de chez nous, pour protéger ma réputation.
Après un vol de deux heures, le taxi nous dépose devant un grand parc. Le site est
superbe, un petit château se cache au milieu des bois, ses tours se reflètent dans un
étang. Quelques chambres, la nôtre est spacieuse, la salle de bain ressemble à la Galerie
des glaces, la fenêtre souvre sur une belle terrasse privée face à létang. Comme à son
habitude, mon mari a fait les choses en grand. Je laime.
Une collation nous est servie à notre arrivée, le personnel est stylé, discret, les
serveuses sont jolies.
Je me doute que Philippe a prévu une soirée spéciale. Avec qui ? Comment ? Il ne men a
rien dit, je lui fais confiance, je suis certaine que ce sera bien. Il sait ce que
jaime, ce dont jai besoin, plusieurs hommes bien virils, et jouir toute la nuit.
Après un après-midi de repos, je me prépare pour faire honneur aux invités de Philippe.
Jai revêtu une jolie robe, un peu ample, assortie à une lingerie fine offerte par
Philippe, string et soutien-gorge à balconnet mettant en valeur ma poitrine.
Dans une salle du sous-sol où Philippe me conduit, nous sommes accueillis par deux jeunes
femmes, nos serveuses qui ont changé de tenue, une simple tunique recouvre à peine leur
nudité.
Elles me prennent par la main et me guident devant une sorte de croix, elles me
déshabillent lentement, entièrement. Seule devant Philipe, pas dautres témoins à cette
soirée de débauche ?
Leurs mains sont douces, mon soutien-gorge est dégrafé, mon string descendu délicatement.
Jaime leurs mains, la légèreté de leurs caresses. Je ne sais pas ce qui mattend, jai
hâte de connaitre la suite, mais pour linstant je mabandonne à leurs étreintes.
Sans vouloir marracher un premier orgasme, elles me collent à la croix, ça fait froid
aux fesses. Debout, je dois poser mes pieds sur un petit socle, mes chevilles sont
attachées, mes bras aussi, légèrement écartés, ma tête repose sur un coussin.
Mes charmantes hôtesses prennent un peu de recul pour me regarder, satisfaites de leur
travail, elles déposent une bise sur mes lèvres en me caressant doucement le sein, tirant
un peu sur mes tétons qui commencent à durcir.
La salle est dans la pénombre, mes yeux shabituent à lobscurité, je remarque dans un
coin une table avec des verres et des bouteilles. Ça me rassure, nous ne devrions pas
être seuls.
A ce moment, une porte, que je ne soupçonnais pas, souvre, laissant le passage à 3
hommes que Philippe va accueillir. Ils sont habillés comme pour un conseil
dadministration, costumes sombres, cravates. Leur tenue incongrue dans ces circonstances
me fait sourire.
Nos hôtesses interrogent Philippe dun regard, il leur donne son accord dun signe de
tête. Elles prennent alors un bandeau pour me masquer les yeux. Je tremble de bonheur, à
la disposition de qui voudra.
Jentends des voix. Tout en discutant avec Philippe, je devine que les trois hommes se
sont approchés de moi. Je suis à leur merci.
Déclenché par je ne sais quel système, la croix où je suis attachée bascule en arrière,
tandis que le support où reposent mes pieds sécarte largement, forçant ainsi mes jambes
à dévoiler mon intimité. Je devine lattention des 3 hommes qui peuvent admirer ma chatte
offerte à leurs regards. Je suis existée par toutes les pensées qui envahissent ma tête,
mes lèvres doivent déjà luire de plaisir.
Une main se pose sur ma cuisse, ce contact me fait frémir.
Une main, deux mains, dix mains. Mes seins, mon ventre, mes cuisses, ma chatte, un doigt
me pénètre, mes tétons disparaissent dans des bouches goulues. Je mabandonne totalement
à ces caresses qui menivrent, sans savoir qui est là, ni combien ils sont. Un premier
orgasme me fait pousser un petit cri.
Philippe toujours en conversation avec un de nos invités est à côté de moi, je les
entends parler :
« - Votre femme est délicieuse, vous permettez ?
Je devine que Philipe donne son autorisation. Je tourne la tête, un gland se frotte sur
mes lèvres, sans dire un mot, lhomme enfonce dans ma bouche sa bite bien raide, et
entame de longs vas et viens, cognant au fond de ma gorge, mon nez dans les poils de son
pubis.
Tout en continuant de discuter avec Philippe, il se déverse dans ma bouche de plusieurs
jets bien généreux. Dans cette position je ne peux quavaler. Je lentends sadresser à
mon mari :
« - Vraiment délicieuse votre femme.
Philippe pose se lèvres sur les miennes, et retire mon bandeau. Nos yeux se croisent, il
me sourit, mais je crois décerner une ombre de tristesse. Pour la première fois je men
veux, mais pourquoi ?
Je nai pas le temps de minterroger.
La salle sest remplie, dautres hommes sont entrés sans bruit. Tous en costume, réunion
dhommes daffaire ? Ils sont une bonne douzaine à venir saluer Philippe sans oublier un
regard pour ma chatte qui je pense doit être bien humide, prête à les recevoir, tous. Nos
hôtesses, maintenant entièrement nues, à lexception de leurs chaussures à talon
aiguille, passent de lun à lautre pour leur servir à boire. Les mains ségarent, sur
leurs fesses, leurs seins, elles ny prêtent même pas attention.
Un coup dil sur ces hommes en costume, distingués, certains le pantalon ouvert, la bite
en avant, une capote à la main.
Tout à coup, les conversations sarrêtent, les hommes sécartent laissant le passage à un
homme, grand, cheveu gris, la bonne soixantaine. Il savance vers moi, lui aussi habillé
à lancienne, il porte même un gilet. Il se positionne face à moi, entre mes jambes
écartées, méthodiquement, il ouvre son pantalon exhibant une queue bien épaisse. Tout en
me regardant dans les yeux, sans préliminaire, il senfonce en moi. Est-ce la situation,
ou est-ce un amant hors pair, immédiatement jai un premier orgasme, à la grande
satisfaction de mon premier amant de la soirée, sous le regard de tous les hommes
présents.
Ne sarrêtant pas en si bon chemin, il me pilonne la chatte à grands coups de rein
pendant plusieurs minutes, avant de saccrocher à mes hanches pour se déverser en moi,
dans une grimace qui meffraie. Il se retire la capote pleine, laissant la place
disponible.
Il est rapidement remplacé par un autre homme, ses congénères attendant sagement chacun
leur tour. Je ferme un instant les yeux, ne cherchant pas à compter, me laissant guider
par mes orgasmes.
Un homme me soulève les cuisses pour passer entre mes fesses. Mon cul va enfin être
honoré, je suis prête à subir ce nouvel assaut qui jespère sera imité. Un signe de
Philippe lui signifie quil se trompe de chemin. Tout le monde a compris, cest chasse
gardée, jen suis la première étonnée et un peu déçue, dommage jaurais bien aimé que mon
cul soit aussi visité ce soir. Gentleman, personne ninsiste.
Pas le temps de me poser des questions, une main me fait tourner la tête vers une queue
qui cherche ma bouche, ici aussi la file dattente sest formée. Il faut que je sois à la
hauteur.
La soirée avance, ma bouche et ma chatte ont servi de réceptacle à je ne sais combien de
nos invités. Je suis repue, je ne sens plus mes muscles, ma chatte dégouline, mes seins
sont douloureux, jaime cette sensation de ne plus sentir mon corps.
Lun après lautre, satisfaits de leur soirée, nos amis se retirent.
Je suis libérée par nos deux hôtesses qui ont revêtue leur tunique. Elles maccompagnent
dans notre chambre, où un bain chaud mattend. Je me glisse dans la baignoire avec
volupté.
Philippe sassied sur le bord, pose un baiser sur mes lèvres et regarde les deux jeunes
femmes qui maident à me laver, à me sécher, avant de séclipser sans bruit.
Quelle soirée, je suis fatiguée. Philippe me rejoint sous les draps. Je prends alors
conscience quil ne ma pas touchée de la soirée, tous les invités ont jouis en moi, pas
lui.
Dans notre grand lit, nue contre lui, je lui murmure :
« - Merci.
Il ne fait pas un geste. Je mendors dans ses bras un sourire aux lèvres.
Le lendemain matin, comme à mon habitude, je prends plaisir à le réveiller en refermant
mes lèvres sur sa queue bien raide. Quelques secondes suffisent. En avalant le jet qui
ma rempli la bouche, je lui redis amoureusement :
« - Merci mon chéri, merci pour cette belle soirée.
Philippe me tient serré contre lui, nos corps se reconnaissent, il me pénètre simplement,
en douceur, je lis de lamour dans ses yeux. Mes muscles internes se chargent de lui
prodiguer les caresses quil aime tant, nous jouissons à lunissons.
Après être passés sous la douche pour nous laver mutuellement, nous prenons notre petit
déjeuner sur la terrasse qui donne sur létang. Je reste nue, les yeux de Philippe qui me
contemple en buvant son café, me comblent de bonheur.
Le regard de la jolie serveuse en tunique transparente, me trouble autant que Philippe.
Main dans la main, nous sortons dans le parc, la piscine nous attire. Lorsque je réalise
que nous sommes seuls, tous les invités sont partis, hier soir ou ce matin, je ne le
saurais jamais.
Jétrenne mon mini bikini acheté en début de saison, nous profitons de la piscine, et des
chaises longues face au soleil.
A moitié endormis sur nos transats, nous tenant toujours par la main, nous voyons arriver
les deux jolies hôtesses qui nous ont accompagnés toute la soirée. Leur robe légère
tombe, elles sont nues. Je ne peux détacher mes yeux de leurs corps graciles qui évoluent
dans leau de la piscine.
Philippe semble hypnotisé par la belle naïade qui monte léchelle face à nous pour sortir
de leau. Son corps ruisselle. Elle sapproche, me prend par la main et mentraine avec
elle.
Elle a juste le temps de défaire mon maillot que jabandonne sur le carrelage. Philippe
ne quitte pas des yeux les trois grâces qui évoluent devant lui « Regarde-nous mon chéri,
tu en profiteras tout à lheure en remontant dans notre chambre, à moins que tu ne
préfères me prendre ici, sur la pelouse ».
Des mains douces me caressent, un doigt senfonce en moi, me fouille, une bouche se colle
à la mienne pour un baiser profond. Jaime le contact de leurs seins, de leurs cuisses.
Je mabandonne à leurs caresses, me laissant bercer par leur tendresse. Jai beau être
hypersexuelle, je nen suis pas moins femme, un peu de douceur est toujours bienvenue.
Après un orgasme bien mérité, nous regagnons notre chambre.
Je mallonge sur le ventre, Philippe est nu, sa bite me caresse les fesses, son gland
passe et repasse dans mon sillon, je me cambre allant au-devant de son désir. Je
comprends pourquoi hier il na pas voulu que joffre mon cul à ces hommes de passage.
Amoureusement, il senfonce en moi lentement, tendrement. Je jouis lorsquil se déverse
dans mes entrailles. Dans un souffle, je lui dis :
« - Pour toi, rien que pour toi. Je te réserve mes fesses. Maintenant tu seras le
seul.
« Philippe tu es mon homme », je le pense mais ne lui dis pas, par pudeur ?
Après un déjeuner frugal, direction le petit aéroport où notre avion nous attend.
Ce Weekend est la réponse aux questions que je me suis posées depuis plusieurs jours. Je
sais maintenant que Philippe ma pardonné.
---o O o---
Ma vie reprend son cours, à quand le prochain weekend ? Jespère tous les jours une
nouvelle surprise de Philippe.
Un après-midi ensoleillé, je croise Monique. Elle a lair joyeuse, joie qui contraste
avec la dernière fois que je lai vue avec Martine. Quest ce qui peut la réjouir de la
sorte ?
Par curiosité, jaccepte de prendre un café avec elle. A peine assises, sans avoir besoin
de lui demander, elle me jette un regard pétillant :
« - Il faut que je te dise.
« Ok, vas-y dis-moi. »
Rapidement, dune seule traite, elle mannonce que Denis a été muté comme sous-chef dans
une filiale de province dont elle ne connaissait même pas le nom. Martine E la prévenue
il y a quelques jours.
Sur ses conseils, elle pense pouvoir récupérer son poste :
« - Tu devrais essayer toi aussi, tout le monde tappréciait.
« - Tu crois quils me reprendraient ?
« - Nhésite pas, fonce. Denis nest pas près de revenir.
Je me souviens de la promesse de Philippe, bravo mon mari, bien joué.
Nous nous quittons, certaines de nous retrouver très prochainement.
Que dois-je faire ? Je suis tentée. Je vais y réfléchir, et demander son avis à mon mari.
Il a toujours été de bons conseils.
---o O o---
Comme je my attendais, Philippe me soutient pour reprendre le travail. Je recommence
dans une semaine.
Dimanche, me souvenant du weekend en Italie, je prépare un petit apéritif que nous
prenons dans le salon avant de passer à table. Jai une surprise pour mon mari :
« - Encore merci pour ce weekend, tu es un amour. Moi aussi je veux te faire un
cadeau,
Je lui tends une enveloppe.
Intrigué il louvre, deux photos de notre fille Lucie, une bébé et une de maintenant. Il
me regarde interrogateur :
« - Elle est belle notre fille, cest un vrai cadeau que tu mas fait.
« - Je sais que tu laimes comme nos autres s.
« - Oui, je nai jamais fait de différence, je lai reconnu à sa naissance. Rachid
nest rien pour elle.
« - Non il nest rien. Lucie, cest TA fille.
« - Oui, je lai toujours considérée comme ma fille.
« - Je veux dire, cest vraiment TA fille.
« - Tu veux dire ?
« - Je veux dire, ta fille. Dès que jai été enceinte, jai de suite su quelle
était de toi. Une femme sent ces choses. Après avec accouché quand je tai vu la prendre
dans tes bras, quand je lai vue te sourire, jen ai été certaine, cétait ta fille.
Une larme coule sur la joue de Philippe, la gorge nouée :
« - Pourquoi navoir rien dit ?
« - Jai laissé croire à Rachid, pour quil me foute la paix. A toi, je nai pas
osé dire la vérité, je veux toujours être maitre de tout. Et le temps a passé.
« - Lucie, de moi ? En es-tu vraiment certaine ?
« - Lan dernier, je ne voulais pas quun jour Rachid puisse venir nous emmerder,
jai fait faire un test de paternité, il ny a aucun doute.
« - A qui en as-tu parlé ?
« - A Agun. Tu men veux ?
« - Non bien sûr, elle taime comme je taime. Ne rien lui dire maurait étonné. Et
Rachid ?
« - Non, lui il ne sait rien. Je nai plus aucun contact avec ce con.
« - Lucie, elle le sait ?
« - Je nai pas encore osé lui en parler, tu crois que je devrais ?
« - Je ne sais pas, attendons encore un peu.
« - Veux-tu voir les tests ?
« - Non, pour quoi faire ?
« - Pour être certain.
« - Lucie est ma fille depuis sa naissance, je laime. Tu crois que je pourrais
laimer davantage avec un bout de papier ?
« -
Sans un mot, je me blotti dans ses bras, dans les bras de mon mari, le père de mes
s, mon homme.
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