Collection Escorte Girl. Colocataire Anglaise (4/4)
Cest vrai, moi la petite Française venue étudier langlais pour devenir parfaitement
bilingue, je le suis à ce jour.
Plutôt bi-langue, car je suce aussi bien des Anglais que des Anglaises dans des moments
rémunérés sans que personne dans le pays sache mes origines parisiennes.
Jai bien évolué toutes ces années.
Victoria, ma colocataire ma quitté pour partir épouser un Australien.
Elle lavait rencontré alors quil faisait un voyage pour son travail.
Seul, il lavait contacté par lintermédiaire dun de ces amis.
Cest drôle comment les hommes ont des facilités à échanger nos numéros quand ils se
sentent seuls.
Quand elle est partie, lappartement a été mis en vente par la proprio.
Au lieu de déménager et bousculer mes habitudes, je lai acheté.
Je suis maintenant chez moi.
Lan passé, jai réussi mes examens, ce qui ma permis de faire croire à papa que je
restais à Londres ayant trouvé un travail dans lune des plus grandes agences de
communication de la ville.
Cest un demi-mensonge, être prostitué à temps complet dans cette ville, est certainement
lune des agences de baise les plus importantes du royaume.
Jai commencé un petit carnet après mon cinquième client.
Je suis dans lEurostar en direction de Paris.
Jai reçu une mauvaise nouvelle.
Papa a été victime dune attaque et est à lhôpital.
Le médecin que jai eu ma dit que les heures lui étaient comptées.
Jai sorti mon carnet pour passer le temps et je compte ma vie depuis les jumeaux.
100, 200, incroyable.
300, 400, cest impossible.
Eh si, 499 numéros multipliés par plusieurs soirées avec les uns et les autres.
499 à un des 500, ça fait des kilomètres de bites qui mont défoncé sans que jamais lune
delles soit sans intérêt pécuniaire.
Jignore ce que baiser simplement par plaisir veut dire.
Aucun garçon ou fille par coup de cur, toutes des relations tarifées.
Jarrive à lhôpital pour serrer papa dans mes bras sans que je sache sil ma reconnu.
Mais je lai vu.
- Nos condoléances.
- Jai bien connu votre père, cétait un gentil garçon.
Bref, les condoléances classiques après le décès dun proche.
Nous sommes au crématorium, papa a souhaité être incinéré.
- Bonjours Véronique, jétais une amie proche de ton papa, il me parlait toujours
de toi avec amour.
Je te présente Charles-Henri, mon fils.
Je sais ce que cest que de perdre un être cher.
Je suis veuve depuis presque dix ans.
La perte de ton papa, pour moi cest comme si je venais de devenir veuve une nouvelle
fois.
Cest bon, jai compris, tu étais une veuve joyeuse avec papa qui devait sauter ton petit
cul de bourgeoise.
Charles-Henri minvite rapidement au café de Flore et me déclare sa flamme.
Belle-maman est fière de marier son fils à cette jolie femme ayant pignon sur rue et
ayant réussi dans la perfide Albione.
Charles-Henri est un garçon bien mis de sa personne dans sa trentième année et est lun
des hommes davenir de la Banque de France où il a été engagé après ses études.
Il a son appartement hérité de feu son père lui aussi dans la banque.
Je voulais éviter de coiffer Sainte Catherine et ses chapeaux ridicules.
- Oui, je te veux pour épouse Véronique.
- Et moi aussi Charles-Henri, je te veux comme époux.
Belle-maman y va de sa petite larme, elle est contente, car jai démissionné de mon
travail anglais.
Le virtuel, lautre étant loin de Londres, je range les clefs de mon appartement avec mon
petit carnet.
Il restera à 499 clients, Véronica étant redevenue Véronique.
- Chéri regarde ce test.
- Je vais être papa, je suis le plus heureux des hommes.
Moi un peu moins, non pas de ma grossesse, mais parce que pour concevoir mon fils, je me
suis carrément emmerdé au lit.
Comment faire pour lui apprendre à être un mâle dominant au risque quil pense avoir
épousé une salope ?
Alors, je me résigne à attendre que monsieur daigne soccuper de moi dans la position du
missionnaire avec seulement de ma part, mes jambes qui lui enserrent la taille.
Nuit de noces, et rapidement disparition de mes règles jusquà mon accouchement dun
magnifique garçon Henri-Charles faisant honneur à son père et à ma belle-mère.
Abby arrive rapidement dune des meilleures écoles de nurses anglaises pour élever mon
fils.
Je suis oisive avec rapidement du vague à lâme.
Je sors dans Paris comme je le veux et il me serait facile de prendre un amant.
Mais cette solution est trop simple pour moi.
Ma vie davant en Angleterre me manque jusquau jour où nous sommes invités à un repas
pour un hôte africain Charles-Henri et moi au Palais de lÉlysée.
Lorsque je rentre dans un salon où un buffet dapéritif est monté, je suis dans une
magnifique robe longue blanche.
Je retrouve une amie denfance de mon père qui me permet déviter de faire tapisserie,
car mon mari une coupe de champagne à la main parle avec un groupe dhommes daffaires
oubliant ma présence.
Je demande les toilettes à un serveur où je vais refaire mon maquillage.
Je reviens quand ce que jai peur depuis mon mariage se produit, rencontrer un de mes
clients anglais.
Lord Hamilton est là devant moi.
- Je vous ai vue sortir, madame et jai cru reconnaître une amie Anglaise.
Véronica ?
- Vous vous trompez, monsieur, je mappelle Véronique et non Véronica.
- Avez-vous vécu à Londres jusquà ces dernières années ?
- Non, vous devez faire erreur, jai toujours vécu à Paris depuis ma naissance.
- Dommage, vous revoir ici à Paris aurait été une joie.
- Vous mexcusez, je vois mon mari qui me cherche, je vais le rejoindre.
Heureuse de vous avoir rencontré même si cest une autre que moi qui vous a subjuguée.
Je méchappe de ce risque majeur dapparaître à tous comme la pute de la soirée.
Le reste du temps, jai la chance dêtre à un bout de la table avec Charles-Henri et lui
a lautre.
Le repas est excellent.
Normal au prix de nos impôts Français comparé à ceux que je paye en Angleterre.
Que je payais, car à part les impôts pour mon pied-à-terre, je suis sans revenu là-bas.
De retour chez nous, je vais embrasser Henri-Charles qui dort.
La porte de communication avec la chambre dAbby est ouverte.
La jeune fille est allongée nue, dans une pose qui me donne envie de lui sucer la chatte.
Mais outre mon mari, partir dans une relation lesbienne avec cette jeune Anglaise serait
prendre des risques inutiles, je me suis rangée de toutes ces perversions.
Trois mois, je tiens encore trois mois avant un matin de prendre une décision.
Il fait soleil, il fait chaud.
Je vois mon mari allongé ronflant légèrement dans son pyjama strict quil garde quand il
me fait lamour sortant simplement son sexe par la fente qui lui sert aussi pour pisser.
Trois mois avant de parler à celui à qui jai juré fidélité ce matin.
- Charles-Henri, jai décidé de reprendre du travail !
- Si vous pensez que pour ton équilibre, vous devez retravailler, je vais me
renseigner auprès de nos amis pour vous trouver quelque chose.
- Inutile, cest déjà fait, mais il y a un petit inconvénient.
Cest à Londres.
La boîte de com qui memployait ma envoyé un message me disant que leur chiffre
daffaires avait fortement baissé depuis mon départ.
Ils me font un pont dor pour que je revienne et jai accepté.
Si je le peux, je rentrerais par lEurostar, sinon je coucherais dans mon appartement que
jai gardé après notre mariage.
- Je vois que tu es très bien organisée, jadore ce trait de ton caractère, tu as
mon feu vert.
Feu vert, mais avant je vois quil sort sa queue.
Je sais ce quil me reste à faire pour être une épouse parfaite du moins à Paris.
Une nouvelle fois, je suis frustrée, cinq minutes après il part vers la salle de bains.
Le lundi, jarrive à Londres.
Cest avec délice que jouvre la porte de mon ancienne colocation.
Je sens un peu le parfum de Victoria.
Je retrouve mon portable descorte.
Des centaines dappels.
- Lord Hamilton, cest Véronique, peut-on se voir ?
- Véronique, laquelle, celle de Paris ?
- Celle de Paris et aussi Véronica la Londonienne.
- Je savais que javais bien vu, le petit grain de beauté sur le dessus de votre
lèvre vous a trahi.
Ma valise en main avec mon flacon de talc et la couche pour adultes est à lintérieur, je
rejoins mon lord.
La différence avec ma première fois, cest que ma main quand je le punis est bien plus
forte au grand plaisir de cet homme ayant baisé la main de la reine.
De retour je revis quand je jette lenveloppe sur mon lit.
Les livres sterling sortent me permettant de me rouler dedans.
- Vous êtes monsieur Nelson !
Dix-sept heures, jai noté le nom de lhôtel et le numéro de votre hôtel.
Jai légèrement augmenté mes tarifs.
Aucun problème, alors à dix-sept heures.
Le lendemain, de retour, je prends mon carnet des numéros.
500e, Nelson et je note son numéro.
500e, direction les 600 bites Anglaises, vu le nombre de numéros nouveaux dans le
portable mayant appelé pendant mon absence.
Enfin, je suis une femme comblée.
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