Piscine Rime Avec Pine 02.
Après cette proposition murmurée à son oreille, en méloignant je vois son visage resplendissant séclairer dun sourire qui mindique que même très surpris, il est enchanté des perpectives à venir. Il se penche à son tour et me dit dune voix sensuelle et tremblante:
- Je narrive pas à le croire! Jai souvent demandé à des filles qui ont toutes refusées, et là cest toi princesse de mes rêves les plus fous qui moffre sur un plateau un de mes phantasmes les plus osés, il me hante depuis plusieurs année et jétais loin de penser il y a 15 secondes que je suis sur le point de le réaliser.Tu es si belle que je crois être dans un de mes songes.
Je mappelle Thomas et toi?
- Moi Marion.
Et comme cest si joliment dit, sans précipitation, je lui souris et prends ses 2 mains dans les miennes, je sens quil tremble, mais pas de froid, plutôt de la chance incroyable qui soffre à lui. A-t-il peur de ne pas être à la hauteur? Cest sa 1 ère fois et cest toujours impressionnant surtout que lenvironnement nest pas très favorable à une intimité appréciable pour un tout début.
Moi cela me plaît beaucoup ce garçon si fragile, je veux quil noublie jamais ce moment.
Après avoir ajusté du mieux que nous pouvons nos maigres vêtements, je vous quil est atterré par un gros problème qui lempêche de sortir sereinement de leau: il bande et cela se voit même dans leau, la déformation de son pauvre maillot est manifeste et jobserve même le bout du gland qui dépasse. Impossible pour le moment dans létat où il trouve de sextraire du milieu aquatique.
Je lui conseille de faire quelques longueurs en pensant à rien et je vais aller lattendre à lentrée des vestiaires. De toutes les façon cest mieux de ne pas sortir ensemble et dès quil sera présentable je lui dit quil vienne me rejoindre.
Lattente dure plusieurs minutes interminables et en même temps cela signifie quil doit avoir du mal à débander et cela me dévoile lampleur du choc que jai provoqué.
La chose se complique car déjà je me suis fais remarquée par plusieurs garçons qui se demandent ce que jattends à la porte des vestiaires masculin qui ne correspond pas à priori au sexe auquel jappartiens. Certains même me reluquent bizarrement, cela me conduit à imaginer leurs pensées lubriques intérieures en attendant:
« cette salope doit chercher à se faire sauter » Ou encore « beau morceau, à visiter par toutes les possibilités que la nature nous offre » et même pour un groupe de garçons qui sortent ensemble me vient cette réflexion: « montre nous donc ta chatte! »
Enfin il arrive, larrachant à mon délire, pourtant comme ce serait marrant de connaître les pensées salaces des garçons qui nous toisent avec insistance. En le référant à linverse aux miennes qui me parcourent lesprit, elles ne sont pas plus dévoilables quand je dévisage un garçon et que je limagine nu.
Mais ny pensons plus et revenons à nos moutons. Je remarque tout de suite que le volume de son slip a retrouvé une taille normale, et je lui explique ma combine, il est daccord et se lance le 1er pour entrer dans une cabine, malheureusement elle nest pas tout proche les autres étant toutes occupées. Je repère tant bien que mal celle quil investit, et même sil arrive que je me goure, comme je lui ai demandé de la fermer sans la barrer, jespère que les autres baigneurs eux, à moins de tomber sur un pervers, ne se désapent quaprès lavoir fermer à clé.
Jattends que le couloir se vide, jhésite plusieurs fois à me lancer car je sais que lopération est périlleuse, mais cest tellement excitant, et je me décide, je bondis et lentreprise est presque gagnée, mais à 90% du parcours, à lautre bout du couloir, japerçois soudain un homme, je me précipite dans la cabine qui me semble être celle où mon quatre heure mattend.
Anxieuse, je suis attentive au moindre bruit, et des pas résonnent de plus en plus forts jusquà subitement stopper juste devant notre porte me semble-t-il. Quelques secondes plus tard la catastrophe que je redoute arrive.
Toc toc toc.
- Mademoiselle, ouvrez je suis le directeur de la piscine! Allez dépêchez-vous où je fais venir un passe pour ouvrir cette cabine, vous êtes dans une partie réservée aux hommes et vous le savez fort bien, je veux éclaircir ce mystère.
Prise en flagrant délit, je nai plus quune solution: cest d'obtempérer, je débarre donc la porte qui sentrouvre immédiatement .
- Tiens, tiens, un garçon et une fille, veuillez me suivre tous les 2 dans mon bureau, nous allons avoir une petite explication.
Cest un homme dune stature impressionnante, la cinquantaine, tiré à 4 épingles, costume gris, cravate rouge sang, chaussures noires étincelantes, de beaux yeux bleus sous des lunettes dintellectuel, des sourcils épais, un petit nez retroussé et des lèvres pincées lui donnent un air sévère. Rit-il quelquefois? Jen doute, cest le genre fonctionnaire incorruptible qui applique le règlement à la lettre, il me fait penser immédiatement à mon père, aussi rigide et droit que le chêne des fables de La Fontaine.
Nous le suivons jusquà une porte où est inscrite la mention: « Directeur ». Il nous fait passer devant lui et referme lourdement la porte derrière lui et la barre à clé.
La pièce est à son image, vaste avec un bureau austère en bois parfaitement astiqué, un fauteuil confortable dun côté et de lautre 2 chaises minables et rustiques, un canapé dans le fond et une table basse, sur un mur un diplôme est accroché certifiant que MR Michel Renard est sorti major de je ne sais quelle école à la con.
Après un silence pesant, il nous examine sous toutes les coutures avec son regard perçant, humblement nous baissons la tête, et soudain nous sursautons en lentendant nous interpeller de sa voix de stentor.
- Il me semble vous connaître, me fait-il, nêtes vous pas Marion la fille du professeur de sport du collège St Anne?
- Oui, fais-je, timidement.
- Eh bien je connais particulièrement bien votre père, il vient souvent ici avec ses élèves. Si je lui raconte votre petite épopée, je pense quil va certainement être très surpris et intéressé.
Je vous ai déjà parlé du côté très stricte de mes parents, style BCBG, qui na heureusement pas déteint sur la génération daprès étant tous très cool et très libres. Je regarde mon nouveau copain, il est aussi terrorisé que moi, sa main que jai saisie pour faire face ensemble au scandale à venir est toute moite.
- Bon il est temps maintenant, dit le directeur, de me montrer ce que vous vous apprêtiez à faire, jattends!
A suivre.
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