Nouvelles Erotiques - 1) Première Fois
Tout a commencé par un simple « Salut » sur un site de rencontres. Javais cliqué sur son profil sans grand espoir de réponse. Ses photos montraient un jeune homme dune trentaine dannées, mince, les cheveux châtains, les yeux très clairs, le teint hâlé, un sourire de tombeur, un visage dange, et les plus beaux pieds de la Terre. Il navait même pas besoin dapparaitre torse nu pour être sexy, pour moi, il incarnait la perfection physique, il ne pouvait pas être attiré par moi.
Il faut dire que je partais avec un lourd handicap. Javais honte de moi et de mon corps, je suis gros, les cheveux bruns, les yeux marron, le visage bouffi, des poils partout. Autant dire tout lopposé de ceux qui fréquentent en général ce genre de sites, avec légo qui va avec. Ce garçon faisait exception, bien quau début, je pensais quil était comme ça, arrogant, intolérant et insultant. Je me suis lourdement trompé sur lui.
Il sappelle G et moi, C. On ne sest jamais physiquement rencontrés, et pourtant, on vit une magnifique relation à mes yeux. On séchange des photos sur nos vies, on parle comme de vrais amis de tout et de rien, et surtout de jardinage. Il ma aidé à maccepter tel que je suis, il ma même trouvé attirant, sensuel. Pendant une journée merveilleuse, je me senti beau grâce à lui, il ne se moquait pas de moi, il me désirait réellement.
Même si aujourdhui, il est en couple et très heureux, il marrive de me demander ce qui se serait passé si cette journée folle avait perduré. Il y aurait eu la rencontre, bien sûr, après une bonne organisation. Dans ma tête, je fais en sorte que ce soit moi qui me déplace, alors que dans la réalité, ça aurait été linverse, pour diverses raisons. Cest mon fantasme, je peux donc larranger comme je lentends, et je peux réécrire lhistoire à linfini.
Lors de cette après-midi, on a très décidé de partir du chat de rencontres, pour discuter directement sur Skype. Les échanges y sont plus rapides et pratiques.
-Arrête, écrit G, tas 34 ans et tu es puceau ? Je peux pas y croire.
-Pourtant, cest vrai. Tas vu à quoi je ressemble ?
-Je te trouve très sensuel, tu sais. Ton physique nest pas si gênant, jaime bien lidée que tu me suces pendant que je conduis.
-Ça serait bien, sur une petite route tranquille. Je my vois déjà, ta queue dans ma bouche.
-Arrête, ça me ferait trop plaisir, surtout si ensuite, tu avales ;
-Avec plaisir.
-Tas dautres fantasmes ?
-Des tas, je passe mon temps à penser à ma première fois. Lidéale, ce serait dans une chambre ou sur un canapé.
-Du classique, toujours efficace.
-Jaime bien aussi tes pieds, ça mattire.
-Alors là, tu me plais vraiment, jaime quon me les masse. Tu veux le faire ?
-Pas seulement tes pieds, tout ton corps.
-Rien que dy penser, je bande. Je vais devoir me branler.
-Laisse-moi faire. Tu portes quoi ?
-Avec cette chaleur, je suis torse nu, en bermuda et nu en dessous.
-Je commence par caresser tes jambes, et je porte ton pied à la bouche. Jembrasse chacun de tes orteils, et je finis par le plus gros pour le suçoter.
-Putain, oui, trop bon.
-Je passe dun pied à lautre, je lèche, je suce, jembrasse. Puis, je fais glisser ton bermuda pour saisir fermement ta queue. Je la branle en léchant tes couilles.
-Elles sont bien pleines, en plus. Suce-moi.
-Je gobe ton gland, il est énorme dans ma bouche vierge. Je branle ta hampe, tes mains maintiennent ma tête en place, et appuient légèrement pour me faire aller plus loin. Ta queue senfonce dans ma gorge, je métouffe presque.
-Jadore, tarrête pas, je vais jouir.
-Viens dans ma bouche, alors, elle est grande ouverte.
-Oui, lèche mon gland, tauras mon jus.
-Je préfère le prendre en bouche, ton gland, et te branler la hampe.
-Ça y est je jouis.
-Et javale ce que je peux, et lèche le reste. Ça ta plu ?
-Cétait génial, tu as un don pour ça. Tes vraiment sensuel, faut quon se voit et vite.
Et cest là que jinfléchis la course du destin, même si jai déjà un peu réécrit lhistoire. Dans la réalité, on a tous les deux hésité à se rencontrer. On voulait cette rencontre sur le moment parce quon était euphoriques. On a continué à parler, la joie est retombée en même temps que ses hormones. Comme on est dans mon rêve, jefface tout ça, et on organise ma venue chez lui. Je prends le train le vendredi suivant, il passe me prendre à la gare en souriant.
G habite un studio avec terrasse, entouré de ses plantes adorées. Cest son cocon de verdure, où il se réfugie pour se ressourcer. Il a même quelques légumes quil fait pousser dans des bacs en bois quil fabrique de ses mains. Ce jardin est sa plus grande fierté, il en prend grand soin, comme de toutes ses affaires, cest quelquun de très soigneux en plus du reste.
-Super, ton appart, dis-je, plus grand que je ne le pensais.
-Merci, cest gentil.
-Je suis différent de ce que tu croyais.
-Un peu, oui. Mais ça ne change rien, jen ai envie, ce soir, après la douche.
-Daccord, je te ferai à diner, comme dans mes fantasmes.
Le soir, après une visite exhaustive de sa ville, il prend une longue douche pendant que je cuisine. Jai déjà pris la mienne, je suis assez nerveux. Dans ces cas-là, je dois moccuper pour ne pas cogiter, donc, je prépare une tarte à la tomate et à la moutarde, avec des olives et de la mozzarella. G a un frigo rempli de légumes frais et appétissant comme lui.
G sinstalle sur son lit, télécommande à la main. Mon fantasme peut enfin se réaliser. Maladroitement, je mavance vers lui, il porte un jean et un polo par-dessus un boxer. Ses pieds nus mattirent comme un aimant, ils sont vraiment beaux. Je ne mexplique pas pourquoi, cest comme ça. G est la plus belle personne que je connaisse, pas seulement physiquement, il a une âme profondément bonne et généreuse, sans être une bonne poire.
-Fais attention, me prévient-il, je suis chatouilleux.
Précautionneusement, je saisis sa cheville pour porter son pied à mon visage. Je hume le parfum de sa peau, ça sent le savon et le propre. Je caresse sa plante du nez en menivrant de son odeur. Jy dépose de légers baisers jusquà ses orteils. G a les yeux fermés, il semble apprécier. Son souffle se fait plus heurter, sa poitrine se soulève plus vite, et sa bosse sétoffe de seconde en seconde.
-Hmm, souffle-t-il, cest meilleur quun apéro.
Pour toute réponse, je mordille son gros orteil, son sourire sélargit. Ma langue lentoure, je passe au suivant, puis à celui dà côté, jusquà revenir au début. Là, je couvre sa plante de baisers, du haut vers le bas, puis ma langue du bas vers le haut. G se cambre, je continue à lécher son pied dans son entier, puis je passe à lautre.
-Enlève mon froc, je bande trop fort.
Au lieu de ça, je soulève son polo pour embrasser son ventre plat, je joue avec son nombril. Son vêtement passe par-dessus sa tête, jai enfin accès à ses tétons qui pointent. Je les mordille, les suçote avec délice, G pousse des gémissements de plaisir en se dandinant. Sa peau est si douce, on dirait du velours, pas un seul poil. Il me supplie presque de libérer son sexe endolori, je préfère continuer à jouer avec son magnifique torse :
-Je ten prie, lâche-t-il au bout de quelques minutes.
Je finis par céder, surtout parce que je me sens enfin prêt à voir sa queue. Je ne ressens plus aucune nervosité, mon cerveau est en mode instinct.
-Elle est parfaite, dis-je.
-Vas-y doucement, me conseille-t-il, ne force pas. Commence par me lécher.
-Daccord.
Je lobserve sous tous les angles et la hume. Ça sent lhomme, le vrai, celui qui bande tellement dur quil ne va pas tarder à jouir. Son excitation est palpable, chaque caresse lui procure des frissons. Moi-même, je suis au bord de lextase, je suis dur depuis la seconde où jai touché son pied. Je nose pas sortir ma queue, elle ne tient pas la comparaison par rapport à la sienne. Pourtant, il faudra bien que je jouisse aussi, et pas sur moi.
Suivant son conseil, je passe la langue le long de sa hampe du bas vers le haut, comme pour une glace, vers son gland. Je le décalotte pour le lécher aussi, G se cambre et gémit plus fort. Je bouffe ses couilles en le branlant, passant le pouce sur son gland. Son souffle saccélère à mesure que son jus monte le long de sa verge. Ses reins bougent en rythme comme pour baiser ma main, je pense quil a hâte de le faire dans ma bouche.
-Juste mon gland, insiste-t-il.
Et il a tout à fait raison, je ne peux pas en mettre plus dans ma bouche sans . G pose ses mains sur ma tête et lui imprime un mouvement lent de va et vient. Je pompe son gland, lentoure de ma langue, branle sa hampe. A force, ma mâchoire commence à me faire mal, je persiste en ignorant la douleur, le moment critique approche. Je veux boire son jus à la source, je peux tout subir pour ça, cest mon rêve. En plus, il a lhabitude de jouir comme ça.
-Tes pas obligé, dit-il.
-Vas-y, je le veux.
-Alors, prépare-toi. Branle-moi et ouvre la bouche. Pardon dêtre aussi rapide.
-Tinquiète, je comprends, cest lexcitation.
Jastique son membre lubrifié par ma salive, son torse est couvert dune légère sueur. Il se cambre de plus en plus, il approche de lorgasme. Ma langue lèche goulument son gland turgescent pour accélérer le processus, et je vais même jusquà le gober avant de le recracher. G pousse des râles intenses, ses mains agrippent les draps, Ses pieds se tortillent dans les sens, ses orteils se recroquevillent. Puis, sans prévenir, un premier jet atteint mon visage, et son râle se transforme en cri, il est pris de spasmes. Un autre suit, il atterrit dans ma bouche, le reste sur ma main.
Jessuie mon visage pour gouter son jus, et je nettoie sa queue. G frissonne de plaisir quand je pompe son gland, son souffle sapaise, son corps se détend. Sa queue débande, ses couilles semblent plus petites. Je caresse ses cuisses avec la vague envie de masser ses pieds pour laider à se reprendre. Au lieu de ça, il me force à sortir ma queue, pas surpris par sa taille, et me branle. Mon sperme jaillit avec force dans sa bouche, il y a comme un feu dartifice en moi.
-Faut pas avoir honte, dit-il. Tu tes bien débrouillé.
-Merci, ça me flatte. Je suis heureux de lavoir fait avec toi pour la première fois. Tu es un bon professeur, dommage quon ne recommencera pas.
-Bien sûr quon recommencera, on a le week-end pour ça.
-Je voulais dire après ce week-end. On nest pas fait pour être ensemble.
-Cest vrai, mais ça ne signifie pas quon doive cesser de se fréquenter en ami. Et qui sait, on pourra remettre ça. Tu suces bien, et il nous reste des fantasmes à réaliser.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!