Dans La Moiteur D'Un Soir D'Été.
Les rayons brulants du soleil se fraient un chemin à travers les fines ouvertures horizontales des volets de bois; la tapisserie dun gris clair de la chambre renvoie une douce lumière tamisée. Dehors, lair chaud a fait sortir les grillons et les sauterelles qui jouent un morceau dont seul lété à le secret, et à travers la porte fenêtre laissée ouverte les parfums de lherbe sèche se faufilent jusquau lit
enivrante fragrance dun été qui sannonce précocement.
Le lit est recouvert dune housse de couette grise, agrémenté de deux oreillers recouverts dune taie verte deau; lensemble encadré de deux petites tables de chevet blanches avec chacune une lampe posée méthodiquement; une petite commode et une chaise finissent de remplir cette chambre sans télévision, ni radio, ni livres
Combien de fois elle avait rêvé dêtre lobjet de ses désirs, de se sentir attirante et sensuelle; elle voulait quil ait envie de sa peau, de son parfum et de la douceur de ses mains
Elle avait envie dêtre embrassée longuement, dêtre caressée, de se blottir entre ses bras puissants, elle avait envie de sentir ses mains se promenant sur son corps
Elle tremblait à l'idée quil goûte à ses lèvres et frissonnait à lidée que sa bouche effleure son cou, ses seins ou son ventre
ses fesses, nosant pas imaginer les réactions de son propre corps lorsquil explorerait lentement lintérieur de ses cuisses ou lorsque ses lèvres iraient se poser sur son bas ventre
Y penser était déjà divin, terriblement sensuel et excitant.
Lui, avait envie de la découvrir, de la voir nue devant lui; de poser ses mains sur ses courbes si jolies, dy poser aussi ses lèvres; de lui chuchoter des mots dAmour à loreille
de lembrasser dans le cou et dexplorer tout le reste de son corps
Il ne comptait plus les fois ou il avait rêvé à des baisers brulants; à ses mains sur son torse et ses épaules, à ses lèvres sur les siennes, à ses lèvres qui une fois entrouvertes laisseraient une langue avide et fouineuse voyager sur sa peau, au gré des frissons et des soupirs
Elle nétait pourtant partie que depuis cinq jours; cinq jours interminables pendant lesquels ils navaient jamais cessé de sécrire ou de sappeler; parfois durant de longues heures le soir, après le travail.
Cinq jours quil ne lavait pas vue, et dans quelques minutes elle franchirait cette porte et se blottirait certainement dans ses bras, promesse quelle avait maintes fois répété dans ses messages écrits avant de sendormir, ou dit lorsquelle lavait eu au bout du fil
tard dans la nuit, seule dans son lit.
La route sarrête là, elle sengage dans limpasse, et gare sa voiture devant le petit muret blanc qui coure tout autour de la maison. Elle coupe le moteur et le coeur battant à tout rompre elle descend et referme la portière tout en jetant un il à la terrasse
espérant le voir, croiser son regard, mais il nest pas dehors
La main tremblante, elle ouvre le petit portail alors que la porte de la maison souvre, elle le voit dans lencadrement, elle avance, il fait un pas, plus que quelques mètres
et elle sera dans ses bras, quelques mètres et ses lèvres, ses mains sur elle
son corps contre le sien
Ils se sourient, et sans se dire un mot, ils se prennent dans les bras lun de lautre pendant de longues secondes. Puis dans un élan il lui prend le visage entre ses mains pour sapprocher delle et poser un baiser sur ses lèvres
un baiser auquel elle répond en posant délicatement sa main sur sa joue
Il respire sa peau, son parfum doux et léger est enivrant, ses lèvres comme sa main sont douces et délicates, pleines de tendresses et de sensualité. Elle lembrasse doucement, entrouvrant légèrement les lèvres au contact des siennes pour chercher le contact de sa langue, quelle finit par trouver et effleurer tout en douceur
Les langues se touchent, se caressent, dansent et se mélangent dans un baiser passionné.
Elle est contre lui, elle sest serrée tout contre son corps en approchant son bassin du sien, elle veut le sentir, pouvoir à travers un simple vêtement deviner son torse, ses hanches et son bas-ventre.
Lui, aimerait que le temps sarrête, que les secondes durent des minutes puis des heures. Lui qui était tellement impatient de pouvoir la serrer contre lui, de la prendre dans ses bras, est maintenant comblé par cette femme qui se blotti contre lui, qui lembrasse tendrement et lui montre toute laffection et lenvie quelle a dêtre à ses côtés
Il avait oublié depuis longtemps la magie de se sentir désiré, il avait oublié la douceur et la chaleur dune main sur son visage, et il avait aussi oublié le goût parfumé des lèvres qui embrassent
.Et comme une fleur qui souvre à la lumière du matin qui se lève; il a senti son coeur souvrir et livresse la envahi
Il avait envie delle.
Et elle avait envie de lui.
Il séloigne de ses lèvres, il la regarde dans les yeux et sourit; elle lui renvoie un regard doux et un léger sourire de contentement,
Il y avait quelque chose de totalement naturel, de fluide, ils se comprennent sans se parler, juste avec quelques gestes, des échanges de regards et des rapprochements de corps. A partir du moment ou leurs lèvres se sont séparées, céder à lenvie de se retrouver, déchanger et de partager, de se donner de la tendresse et de lAmour était devenu une simple évidence, une suite logique et inévitable.
Il lui prend la main, et comme pour la rassurer, il continue de lui sourire, tendrement
linvitant à le suivre. La chambre est toujours baignée de cette douce lumière qui filtre à travers les volets fermés; il y fait chaud et la porte fenêtre laissée ouverte ne fait entrer quun air chaud aux senteurs de gazon asséché par le soleil.
Dans un élan de tendresse, mêlé denvie et de passion; elle se serre contre lui, lui reprenant le visage avec ses mains pour approcher ses lèvres des siennes, elle veut sa bouche et sa langue à nouveau, elle veut le goûter et lui montrer tout son désir, son impatience. Sans réfléchir, spontanément, il pose ses mains sur ses hanches, il lagrippe et la rapproche encore plus près de son corps, il veut sentir ses courbes et lui faire comprendre quil a senti son impatience et quil a lui aussi envie delle
Elle portait une petite robe dété, sans motifs, rouge fonçé, avec de fines bretelles et un discret décolleté mis en valeur par un joli collier de cuir avec une pierre couleur pourpre. Lui, est simplement habillé dune chemise à manche courte et dun Jeans
Il lembrasse et sa main glisse de ses hanches sur ses fesses, puis remonte le long de la fermeture éclair de sa robe, jusquà sa nuque
où il trouve le petit curseur, quil prend délicatement pour le descendre doucement, très doucement, jusquau creux des reins, jusquà ce que la robe souvre totalement, découvrant son dos. Elle embrasse tellement bien que sa bouche ne quitte pas la sienne, et il ne veut pas que ses mains quittent son visage, ses mains si douces et pleines de tendresse lui apportent un bien être quil avait oublié depuis longtemps
alors il la garde bien contre lui, et dune main posée sur sa hanche et lautre effleurant la peau nue de son dos, il profite de lintensité du moment, faisant durer le plaisir de linstant.
Du bout des doigts, il va et vient le long de sa colonne, de sa nuque au creux de ses reins, sur sa peau douce, il passe et repasse sur les bretelles de son soutien gorge et devine au toucher la fine dentelle du haut de sa culotte; il sent les frissons de sa peau la parcourir lorsque ses doigts courent de sa nuque à la base de ses fesses.
Elle, frissonnante sous cette robe qui glisse progressivement, dénudant ses épaule, délaisse dune main son visage pour commencer à défaire les quelques boutons de sa chemise; sans quitter sa bouche, ni son regard.
Avant dernier bouton, puis le dernier
sa chemise est ouverte et instinctivement elle pose sa main sur son torse, pour toucher sa peau et en sentir sa chaleur; pour sentir son coeur battre dans sa poitrine, pour lui montrer son envie de lui et dêtre tout contre lui
Sa robe ne tenait plus, totalement fendue dans le dos, elle ne reposait que par quelques centimètres de tissus sur le bord des épaules, il prend délicatement létoffe et la fait glisser tout le long de ses bras; jusquà ses poignets habillés de multiples bracelets de pierres de toutes les couleurs. A bout de course; ses mains près des siennes; il lâche dun coup la robe qui tombe à ses chevilles, la laissant presque nue, juste vêtue dun joli soutien gorge dun violet fonçé qui laissait entrevoir sa peau, son décolleté et le bout de ses seins à travers une dentelle finement brodée; et dune culotte de même couleur, si bien ajustée quelle met parfaitement en valeur ses fines hanches et le haut de ses cuisses, ainsi que le plat de son ventre; laissant deviner son sexe par une subtile transparence.
Dans la chaleur de cette après midi ensoleillée; il fait chaud et elle se sent bien à demie nue; une légère brise tiède qui passe par la fenêtre entrouverte vient caresser sa nuque, son dos, ses cuisses
De la même manière quil lui a ôté sa robe, elle prend le col de sa chemise, et tout en le regardant droit dans les yeux, esquissant un sourire malicieux, elle descend le tissu lentement le long de ses épaule, découvrant un petit tatouage au passage, puis descend jusquà ses avant bras et ses poignets, puis ses mains
Elle lâche à son tour cette chemise qui tombe à ses pieds, le laissant torse nu. Attirée par ce torse puissant juste devant ses yeux; elle y pose sans réfléchir un léger baiser et revient lembrasser fougueusement tout en reposant ses deux mains de chaque côté de son buste, sapprochant au plus près, pour sentir sa peau contre la sienne
Il fait voyager ses mains et le bout de ses doigts sur ses hanches, passant et repassant sur le creux de ses reins, puis le long de sa colonne pour remonter jusquaux agrafes du soutien gorge, puis continuant sa route jusquà sa nuque
pour redescendre doucement, cherchant les frissons sur sa peau douce
En remontant une fois encore; sa main droite sest arrêtée sur lattache pour la défaire et libérer sa poitrine, dun geste rapide et sûr, il défait lagrafe, retire son soutien gorge et le laisse tomber à terre, sur la robe gisant déjà à ses pieds. Il la regarde, souriant et malicieux à son tour; nosant pas regarder ses seins mais sentant les tétons durcis par le désir effleurer subtilement sa peau
Elle, dans un élan, sest blottie contre lui, écrasant sa poitrine contre son torse, pour trouver le contact brulant de sa peau, sa douceur et lui montrer son envie dencore
Elle a toujours ses lèvres posées sur les siennes, mais en posant ses doigts sur la ceinture de son pantalon, elle se détache de son regard et de sa bouche pour sappliquer à défaire la boucle, le premier bouton de son pantalon
et les suivants; laissant apparaitre la bande élastique dun boxer noir. Elle prend le Jean et le fait glisser sur ses hanches pour quil descende le long de ses cuisses, afin quil finisse sa course à terre, rejoignant la robe et le soutien gorge. Espiègle, elle le regarde avec ses yeux rieurs, repose ses deux mains sur son torse et retrouve ses lèvres pour la suite dun baiser tendre et passionné
Lui, le coeur battant plus fort; continue de faire voyager ses mains et ses doigts sur son dos, sattardant davantage dans le creux de ses reins, à la frontière de sa peau et du léger tissu de sa culotte, une zone sensuelle et terriblement attirante quil explore en glissant parfois le bout de ses doigts entre létoffe et le haut de ses fesses, ce qui ne manque pas de faire naître un formidable frisson. Une main posée sur chacune de ses hanches, ses doigts simmiscent entre la dentelle et le haut de ses cuisses pour glisser ce léger dessous jusquà ce quà mi-cuisses, il finisse par rejoindre lui aussi, la robe, le soutien gorge et le pantalon
Elle, sans quitter son sourire malicieux et ses yeux rieurs, glisse à son tour ses mains entre la peau et la bande élastique du boxer
seul vêtement quil porte encore; alors, lentement et avec douceur, elle descend les mains le long de ses cuisses, jusquaux genoux, sabaissant dans le même temps pour accompagner ce caleçon aux chevilles
Tout en se redressant avec lenteur; oscillant de gauche à droite, elle sapplique à poser ça et là quelques légers baisers sur son bas-ventre, ses hanches et son torse, ses tétons
une multitude de baisers effleurants sa peau, aussi agréables au toucher quaux sons quils émettent lorsquils se posent au hasard
ce petit bruit quil trouve si existant, surtout lorsquil est accompagné de mains douces et chaudes, qui remontent elles aussi pour retrouver son visage et ses joues recouvertes dune barbe de quelques jours, et ses lèvres
quelle entre-ouvre avec les siennes pour y glisser malicieusement sa langue, jouant avec délicatesse des allers retours, comme un message pour dire : « jai envie de jouer
joues avec moi
».
Lun contre lautre, dans une danse immobile, ils sembrassent, leurs mains voyageant à la découverte de lautre, de ses courbes, de sa douceur et de sa chaleur, elles glissent tantôt légères et à plat, tantôt du bout des doigts; se faisant parfois plus fermes
parfois aussi plus câlines ou coquines. Dans un ultime échange de regards remplis denvie et dexcitation; il la serre contre lui tout en sabaissant à son tour; et tout en posant un doux baiser entre ses seins; il pris ses cuisses et la souleva du sol pour quelle senroule autour de son bassin; elle a instinctivement mis ses bras autour de son cou pour sy accrocher. Il fait un petit pas, et la dépose délicatement sur la commode, ou seul un petit cadre faisait une décoration sommaire
Elle, assise au bord du meuble, les cuisses ouvertes pour lui permettre de venir tout contre son ventre et ses seins; le regarde intensément, le jeu et la malice de ses yeux ont laissé la place à une fébrilité, une convoitise de cet homme nu en face delle.
Elle a envie dêtre embrassée, elle a envie quil explore son corps avec sa bouche, ses lèvres, sa langue
ses mains, ses doigts
Tout contre elle, pour sentir la douceur et le parfum de sa peau, il lembrasse langoureusement tout en la caressant du bout des doigts
passant de son cou à ses épaules, puis glissant très lentement dans le sillon de son décolleté, descendant sur son ventre et bifurquant vers ses hanches pour finir sur le dessus de ses cuisses
et remontant par le même chemin, sur sa peau frissonnante. Leurs bouches souvrent pour que leurs langues jouent, se cherchent et se touchent, pour séchapper ensuite et se poser sur une joue ou le lobe de loreille pour le mordiller doucement
Les regards séchangent des messages sans paroles; de la surprise dêtre embrassés fougueusement dans le cou, au regard rempli denvie avec les yeux à demi fermés par le plaisir dêtre devenus des objets de désir. Les regards se croisent, se cherchent, les yeux se ferment au rythme des baisers; pour souvrir et se sourire avant de replonger dans lenvie de se goûter mutuellement.
Il pose ses lèvres sur son épaule, et sans se détacher de sa peau, glisse vers le haut de sa poitrine, se rapprochant de la rondeur de son sein, il y pose un léger baiser près de son téton déjà tendu par lexcitation, puis en dépose un second, puis un troisième
plus proche encore du bout de ce sein qui lattire irrésistiblement depuis que le soutien gorge la libéré. Il passe à lautre sein, lembrassant à son tour, du haut vers le centre
des deux côtés
tournant autour dun téton qui nattend que dêtre pris en bouche, léché, aspiré
Il ouvre ses lèvres pour le prendre, le goûter; le poser sur sa langue pour en faire le tour, leffleurer, léveiller à cette caresse humide et le faire se dresser davantage. Puis il retourne sur le sein resté seul
pour en prendre le bout dans sa bouche, lui prodiguer la même caresse, le même jeu de langue
Le téton se dresse, se durcit; et la peau autour est parcourue dun frisson qui ressemble à la chair de poule
elle est sensible des seins, elle na pas pu lui cacher; il a vu la peau de sa poitrine frémir et les bouts de ses seins se dresser, et le creux de ses reins se cambrer vers lui
Elle aime être embrassée sur les seins, elle aime quil soccupe avec patience de sa poitrine, posant des bisous malicieux sur chacun deux
.Elle aime aussi tant dautres choses et elle espère secrètement quil saura explorer le reste de son corps avec curiosité, avec envie et volupté. En attendant dautres frissons, elle garde lespoir de nouvelles sensations qui lemmèneront là où elle nest jamais allée; à la découverte dun trésor encore caché. Elle oublie tout, elle profite de ces instants ou elle est lunique objet de son désir, et en se donnant petit à petit, en se laissant découvrir et désirée; elle lui ouvre son monde, son univers.
Il voit ce corps quil trouve magnifique, harmonieux et délicieusement parfumé; il veut lexplorer et aller plus loin
au delà de ses seins et de ses hanches; il veut goûter sa peau ailleurs
il veut le parfum de ses cuisses, de ses fesses, de son ventre
de son sexe. Il la veut entièrement, complètement.
Un échange de regards, il lui dit en en chuchotant, à loreille :
« accroche-toi à moi, je temmène sur le lit
»
Il passe ses mains sous ses cuisses, elle saccroche à son cou en croisant ses bras; il la soulève délicatement, elle se colle à lui et se blottie contre son corps, elle se sent si petite et tellement légère contre lui
En douceur, il se penche sur le lit pour lallonger; il relâche ses cuisses et vient au dessus delle pour embrasser ses lèvres, son cou
et dans un sourire et un regard malicieux; il descend lentement pour retrouver la douceur de ses seins, pour y déposer dautres baisers et continuer son exploration là où il sétait arrêté. De sa bouche, il effleure maintenant son ventre, puis, en ligne droite, effleure la peau autour de son nombril du bout de la langue cette fois
puis en laissant sa bouche entrouverte; la pointe chaude et humide vient glisser sur le haut de son pubis; lui offrant un frisson qui lui fit se cambrer de plaisir
Elle bascule la tête en arrière dans un soupir, sabandonnant encore un peu plus; agrippant le drap de ses deux mains, elle bascule son bassin vers lui, linvitant à continuer ses caresses, ses jeux de bouche et de langue.
Il veut goûter son sexe, en connaitre sa douceur et son parfum; il pose sa bouche à la naissance de ses grandes lèvres, devinant son clitoris juste derrière
nattendant quà être léché, humidifié et aspiré pour se durcir, pour se montrer et se tendre. Sa langue passe en douceur de bas en haut; et de haut en bas, se glissant à lentrée de son vagin à chaque passage, mélangeant le parfum de son excitation à sa salive
Son sexe est beau; doux et lisse au touché, délicieux à embrasser et à goûter; et si exquis à découvrir
A chaque passage de sa langue sur ses lèvres maintenant ouvertes et humides, il goûte avec délectation au parfum de son excitation, à la douceur de sa peau à lintérieur de ses cuisses et à la chaleur de ce sexe qui sentrouvre, comme une fleur qui cherche le soleil.
Elle, les yeux fermés; les mains accrochées sur le drap du lit, se cambre malgré elle, ses reins semblent incontrôlables tellement lenvie dêtre embrassée, léchée, sucée est intense
Elle ne fait même plus attention à sa peau parcourue de frissons, ni même à sa respiration qui devient haletante, ni aux sons quelle émet pour exprimer son plaisir grandissant. Elle sent cette langue parcourir son sexe, et elle en ressent sa douceur, la chaleur de sa salive; la souplesse avec laquelle est se glisse à lentrée de ses lèvres pour la pénétrer
et son sexe espère, réclame dêtre pris; rempli
et elle chuchote alors, dans un soupir :
« Je veux tes doigts en moi
prends moi avec tes doigts
»
Il aspire son clitoris en le pinçant légèrement entre ses lèvres, puis fait le tour plusieurs fois avec le bout de sa langue; elle gémit à ce jeu et il comprend quelle apprécie cette caresse
Alors sa langue sattarde, joue avec ce petit bouton dressé, tendu entre ses lèvres écartées; petit bouton doux et soyeux, qui a le parfum de sa peau, qui danse autour de sa langue dans un rythme de plus en plus rapide. Il approche ses doigts des petites lèvres ouvertes; et lentement, il introduit la première phalange de son majeur, et déjà un soupir de soulagement laccueille avec impatience, elle ouvre davantage ses cuisses, soffrant totalement, souvrant à lui pour quil prenne toute la place
Elle le veut entre ses jambes, au plus près de son sexe, elle se cambre encore davantage et dans un frisson plus fort que les précédents, soupire un « cest divin
ne tarrête pas
»
Son corps est tendu, tout ses muscles se crispent et sa peau nest plus que frissons; ses mains agrippent où elles le peuvent et elle se cambre pour mieux recevoir les caresses
Elle attend davantage encore de sa langue et de ses doigts agiles, elle perd le contrôle doucement et les spasmes la secouent de temps à autre, annonciateurs dune ultime explosion de plaisir, sans savoir exactement quand il arrivera
Le doigt entre de toute sa longueur, puis un deuxième; elle soupire pour les accueillir tout les deux au fond de son sexe brûlant, un lent va et vient de sa main rythmé par les ondulations de son bassin fait monter le plaisir dun cran, sa langue continue de tourner autour de son clitoris tendu, émergeant dentre les lèvres ouvertes.
Le mouvement de son bassin saccélère, secoué de contractions hors de contrôle. Lui, avance et recule ses doigts dans un rythme régulier, glissant profondément en elle, puis ressortant en douceur pour revenir en elle, jusquà ce que la paume de sa main saplatisse sur la totalité de son sexe, se plaquant sur ses lèvres gonflées. Quelques coups de langues vagabonds, délaissant lespace dune seconde ou deux ce petit bouton excité pour aller se poser un peu plus haut, puis plus bas et revenir aspirer goulument le sommet de son sexe.
En un dernier soupir, une ultime tension de tout son corps, les cuisses totalement écartées et son sexe offert, elle part
il ny a plus de respiration, ni de mouvement
juste un instant suspendu dans le temps où plus rien nexiste, où elle disparait de ce lit, de cette maison, de ce corps
pour nêtre quune sensation, quune émotion
comme une vague qui laurait emportée dun coup, la faisant virevolter dans lespace, sans quelle puisse respirer, sans savoir combien de temps cela durerait
À linstant où elle est partie; il a laissé ses doigts en elle, complètement; puis sa bouche sest posée sur le haut de son sexe, attrapant ce petit clitoris entre ses lèvres
sans bouger, laissant la vague de plaisir et son intensité faire le reste; jusquà ce que tout son corps se relâche; que ses cuisses se desserrent, que son bassin retombe et que ses mains cessent dagripper avec force le drap
Elle a ouvert les yeux et cherché son regard, elle a un léger sourire au lèvres
la vague est passée et a laissé sur son visage une expression de plénitude, de bien être. Il remonte doucement dentre ses cuisses pour lembrasser, et sallonger près delle tout en lui caressant le visage, ses cheveux et son épaule. Elle sourit toujours et se penche vers lui, ses yeux plongés dans les siens, elle pose un baiser gourmand sur ses lèvres; puis un second
puis un troisième, en jouant cette fois avec sa langue.
Elle a envie, cette envie presque animale de lembrasser, de jouer avec sa langue et avec ses mains, de découvrir à son tour le corps de son homme, de lexplorer et daller chercher les parties de sa peau les plus sensibles à ses bisous malicieux
Elle se met à califourchon sur lui, lui embrasse dabord le lobe de loreille, laissant sa langue glisser puis mordiller
Elle remet sa mèche de cheveux et descend vers son cou, elle lembrasse et respirant son parfum, longuement; puis descend encore, pressée daller poser ses lèvres sur ce torse qui lattire
Elle se recule un peu, ses cuisses sont de part et dautre des siennes, ses seins effleurent son pubis et sa bouche se pose sur un téton, quelle aspire dabord délicatement, puis avec gourmandise ensuite; en lenveloppant avec sa langue et ses dents
Il aime, sans aucun doute; car le téton se dresse et un soupir de plaisir encourage sa belle à faire de même avec lautre.
Elle prend plaisir à le faire frissonner, elle le provoque, elle cherche ce qui le fera soupirer plus fort; ou demander « encore! »
Elle continue à descendre; elle glisse sur ses genoux pour que sa bouche puisse atteindre son ventre; ses hanches
elle pose sa langue de chaque côté; puis près du nombril, puis sur laine
Son sexe est à portée de sa bouche, il est là, déjà gonflé par lenvie, posé sur la peau de son pubis
Elle prend un temps pour poser sa main sur sa verge; pour la caresser et la prendre dans le creux de sa paume; ses doigts la touchent pour la première fois
La peau est douce, fine et brûlante; elle parcourt son sexe de haut en bas; plusieurs fois
et maintenant que son sexe est droit; ferme et tendu vers sa bouche; elle vient y poser un premier baiser
Elle a senti sa verge avoir un soubresaut; alors elle pose un autre baiser sur le bout de ce gland tendu devant sa bouche; qui fut accueilli par un autre sursaut. Elle croise son regard pour y déceler le plaisir quelle lui offre; elle y voit lexpression dun désir brulant daller plus loin
accompagné dun petit mot
« Jadore
», lui dit-il. Encouragée, elle pose maintenant ses baisers le long de sa verge, en allant du sommet jusquà la base, puis en remontant doucement avec le bout de sa langue, sans jamais lâcher son regard. Elle prend le gland entre ses lèvres et le fait glisser dans sa bouche pour mieux le sentir; elle sent la peau douce et brulante de ce sexe tendu et tout en le gardant en bouche elle le caresse de sa langue, faisant des tours et des détours comme il lavait fait quelques minutes auparavant avec son clitoris.
Il soupire, se cambre de temps à autre; il ferme parfois les yeux pour éviter de croiser son regard et pouvoir ainsi contrôler son excitation, du moins il le croit
puis il les ouvre pour profiter delle, pour profiter de ce moment de plaisir intense dêtre désiré, réclamé, dêtre lobjet du désir. Il voit sa main si fine, féminine; tenir son membre fermement, et son autre main posée tantôt sur la cuisse, tantôt sur laine ou sur ses testicules rendues sensibles
Il voit sa bouche courir sur son sexe, ses yeux plonger dans les siens; il voit son corps mince et sensuel totalement nu à portée de mains, de doigts, et tout de cette femme lexcite. Il sent le moindre mouvement de sa langue sur son sexe, il ressent toute la chaleur de sa bouche, sa salive brulante et le rythme quelle impose pour lamener au bord de lorgasme.
Elle joue et samuse, elle prend le gland en bouche et le de sa langue quelques minutes; puis glisse ses lèvres plus bas dans un va et vient initié par sa main; elle enfonce son sexe plus loin dans sa bouche et accélère le mouvement..se laissant guider par les soupirs de son homme, elle lemmène au frontière de lorgasme quelle sent venir
Elle ralenti et revient à de petites caresses faites avec ses lèvres et sa langue; puis replonge encore son sexe au fond de sa bouche, le maintenant fermement de sa main
Elle a envie de continuer à le r et à lemmener aux confins du plaisir; elle sent à chaque aller-retour de sa bouche sur son sexe que les contractions de son sexe et de son bassin sont plus violents, que ses soupirs sont plus profonds
et puis elle voit ses yeux qui disent
stop
et puis encore
Elle devine aisément quil tente de contrôler son excitation, alors elle joue avec sa langue, elle prend goulument son membre en bouche; sa main se fait plus pressante; elle veut lui offrir un moment parfait, intense et unique; elle prend son plaisir en lui en donnant
mais à soccuper de cette verge tendue, son ventre maintenant la réclame, elle a envie de la sentir en elle; elle la veut
alors quand il lui dit dans un ultime sursaut : « viens
jai envie de te prendre, jai envie de toi
»; elle libère ce sexe prisonnier de sa bouche et de ses lèvres pour lui sourire et lui chuchoter un « oui
».
Il y a maintenant une chaleur moite dans la chambre toujours baignée dune faible lumière; ce sont les heures le plus chaudes de laprès midi et les corps brûlants vont se mêler lun à lautre, se mélanger dans une ultime danse. Sans un bruit; il se redresse et lui prend le visage entre ses larges mains; il lembrasse et dans le même temps lallonge délicatement sur le lit; elle ouvre ses cuisses pour quil vienne contre elle, quil sallonge sur elle
elle a envie de sentir son corps contre le sien; de le sentir peser sur elle. Il sent la peau douce de ses cuisses le long des siennes; il a ses seins et ses tétons dressés contre son torse, il sent son parfum émanant de son cou
et il goûte sa langue qui simmisce entre ses lèvres dans un baiser passionné.
Elle sent son sexe toujours tendu effleurer ses lèvres et lentrée de son vagin; alors elle savance et ondule pour mieux être prise, elle sagrippe à ses épaules et lattire contre elle. Elle le veut, tout de suite; sans tarder
Il avance à son tour, et saidant de sa main, il guide sa verge vers sa vulve et la pénètre doucement
son gland brûlant glisse en profondeur, puis cest son sexe en entier qui disparait entre ses lèvres humides
Elle ouvre la bouche mais aucun son ne sort; un simple soupir de soulagement et un échange de regard intense pour ce tout premier moment dAmour. Il ondule son bassin lentement, entrant et sortant en douceur, avec un rythme proche de la vague qui vient se coucher sur le sable
Les yeux dans les yeux, sans rien se dire mais en se comprenant sans mots; ils accordent leurs bassins pour être à lunisson, dans la même vague de plaisir et ainsi mieux se sentir lun lautre. Elle avait dorénavant son sexe en elle, elle lavait impatiemment désiré, tant voulu, et maintenant quelle a son homme sur elle, en elle; le temps na plus de prise..tout est volupté, désir et envie de jouissance.
Il se glisse en elle, ressentant toute la chaleur et la douceur de ses lèvres et de son vagin; ne sachant pas encore ce quelle aime il la prend délicatement, il fait attention à ne pas sallonger sur elle, frêle et fragile, et lui, grand et plutôt bien bâti
Elle lagrippe par les épaules, lattire à elle pour lembrasser; elle veut sa bouche et jouer avec sa langue; elle veut le sentir encore plus près, tout contre elle
elle veut ne faire quun pour danser ensemble, pour se bercer
se frôler, frémir et frissonner.
Lorsquelle le regarde, il y a quelque chose dans ses yeux qui le trouble; qui le bouleverse et lexcite en même temps; il y a dans sa manière de lembrasser une telle passion, une telle envie de communion quil ne peut résister
et il y a dans ses mains, dans ses gestes, tant de tendresse et dattention
Il a envie que rien ne sarrête, que cet instant dure encore et encore
mais son sexe tendu en elle, devenu si sensible après quelle se soit occupé de lui; ne résistera plus longtemps à la douce chaleur de lintérieur de ses cuisses
Ses yeux ancrés dans les siens; comme si elle pouvait lire en lui et deviner ses pensées intimes, elle entrouvre sa bouche, réclamant un ultime baiser, un dernier jeu de langues qui se mélangent; elle tremble et tout son corps est pris de sursauts; elle sagrippe à lui; et dans un souffle lui dit « viens
viens en moi
».
Il la regarde intensément, et il voit dans ses yeux lintensité dun moment de plaisir, il la découvre différente, terriblement sensuelle et gourmande, véritablement femme et amoureuse
Il voit sa bouche souvrir; comme une invitation à la rejoindre pour davantage de communion, pour une combinaison parfaite de leurs langues
Il entend « viens
viens en moi
. »; se penche et sapproche de ses lèvres pour lembrasser; pour jouer; pour chercher la douceur de sa salive
Il la regarde encore, il lembrasse les yeux ouverts; il sent lensemble de son sexe aller et venir en elle; brûlante et humide; il sait à cette seconde quil ne pourra plus contrôler les prochains instants
car tout son corps, son sexe, tout ses muscles ne sont plus que tensions, spasmes et crispassions; pour les quelques secondes qui viennent
alors il laisse aller, il se laisse glisser en elle dans une sensation qui ne cesse de croitre; pour au final, dans un dernier mouvement de bassin pour être profondément en elle
jouir
Combien de temps sest-il écoulé? 10 secondes? Plus? Le temps na plus dimportance à cet instant, pourvu que ce moment dure
Il ny a plus que le bruit de lextérieur, le chant des grillons sur la pelouse devant la porte fenêtre, le vent dans les pins devant la maison et quelques chants doiseaux au loin
Il ny a plus leurs respirations haletantes, ni le bruit des corps qui se caressent, ni les mots chuchotés, ni le bruit des draps qui se froissent
Dans le silence de cette chambre dété, il entend son coeur battre encore à tout rompre dans ses tempes et dans sa poitrine; il la regarde et lui sourit, sans dire un mot
puis sallonge à ses cotés pour la prendre dans ses bras. Elle, se tourne, se blottit tout contre lui pour quil puisse la serrer entre ses bras
elle ferme les yeux et écoute le chant de lété
lessentiel est là
Ils sont restés ainsi un moment, sans se parler, juste lun contre lautre. Il ferme lui aussi les yeux, respirant le parfum de ses cheveux; de sa peau toute proche; il pose sa main sur ses seins et pose de temps à autre un baiser sur son épaule
Elle a ouvert les yeux et regarde vers les volets qui laissent entrer maintenant de faibles rayons de lumière orangée
combien de temps sest-il écoulé depuis quelle est entrée dans cette chambre?
des heures surement.
Comment mettre des mots sur ce quelle ressent, à part se répéter à elle même quelle se sent juste « bien », aucun autre mot ne lui vient
Elle est juste « bien ». Lui, sétonnait intérieurement de la complicité qui était née de ce moment dAmour, tout avait été naturel et fluide, où chacun avait été soucieux de procurer à lautre autant de plaisir possible; pour ne laisser que le souvenir dun instant partagé, intense
qui donnerait envie de le revivre encore et encore
« tu sens tellement bon
» lui dit-il, en lembrassant sur la nuque
»et jadore te sentir contre moi, ton dos, tes fesses et tes cuisses, cest délicieux
». Elle sourit et se serra encore davantage
Elle ouvre les yeux en premier, pour sapercevoir que la chambre était plongée dans le noir et quau dehors, le vent sétait apaisé et que seuls les grillons et les sauterelles continuaient leurs chants damour. Elle est toujours entre ses bras, lensemble de son corps blottit au chaud contre lui, le sommeil lavait emportée sans quelle sen rende compte. A entendre le rythme de sa respiration, nul doute quil dormait lui aussi. Elle se tourne doucement vers lui pour le réveiller avec quelques bisous quelle pose sur ses joues, son front; il entrouvre les yeux à son tour et lui sourit
avant de se rendre compte quil fait trop sombre pour quelle le voit.
Lui : « Quelle heure est-il? Combien de temps avons-nous dormi? »
Elle : « Je nen sais rien » lui répondit-elle, « surement plusieurs heures, il fait nuit ».
Il se lève et ouvre les deux battants des volets, dans lencadrement de la fenêtre baignée dune douce lumière de lune, sa silhouette se dessine dans la pénombre, elle le regarde de dos; balayant du regard ses fesses, ses cuisses et ses épaules avec envie
Elle se lève à son tour et se rapproche de lui, et se collant à lui, lenlace
Et goûte sa peau en posant ses lèvres dans son dos.
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