Dans La Moiteur D'Un Soir D'Été.


Les rayons brulants du soleil se fraient un chemin à travers les fines ouvertures horizontales des volets de bois; la tapisserie d’un gris clair de la chambre renvoie une douce lumière tamisée. Dehors, l’air chaud a fait sortir les grillons et les sauterelles qui jouent un morceau dont seul l’été à le secret, et à travers la porte fenêtre laissée ouverte les parfums de l’herbe sèche se faufilent jusqu’au lit…enivrante fragrance d’un été qui s’annonce précocement.

Le lit est recouvert d’une housse de couette grise, agrémenté de deux oreillers recouverts d’une taie verte d’eau; l’ensemble encadré de deux petites tables de chevet blanches avec chacune une lampe posée méthodiquement; une petite commode et une chaise finissent de remplir cette chambre sans télévision, ni radio, ni livres…

Combien de fois elle avait rêvé d’être l’objet de ses désirs, de se sentir attirante et sensuelle; elle voulait qu’il ait envie de sa peau, de son parfum et de la douceur de ses mains…Elle avait envie d’être embrassée longuement, d’être caressée, de se blottir entre ses bras puissants, elle avait envie de sentir ses mains se promenant sur son corps…Elle tremblait à l'idée qu’il goûte à ses lèvres et frissonnait à l’idée que sa bouche effleure son cou, ses seins ou son ventre…ses fesses, n’osant pas imaginer les réactions de son propre corps lorsqu’il explorerait lentement l’intérieur de ses cuisses ou lorsque ses lèvres iraient se poser sur son bas ventre…Y penser était déjà divin, terriblement sensuel et excitant.

Lui, avait envie de la découvrir, de la voir nue devant lui; de poser ses mains sur ses courbes si jolies, d’y poser aussi ses lèvres; de lui chuchoter des mots d’Amour à l’oreille…de l’embrasser dans le cou et d’explorer tout le reste de son corps… Il ne comptait plus les fois ou il avait rêvé à des baisers brulants; à ses mains sur son torse et ses épaules, à ses lèvres sur les siennes, à ses lèvres qui une fois entrouvertes laisseraient une langue avide et fouineuse voyager sur sa peau, au gré des frissons et des soupirs…

Elle n’était pourtant partie que depuis cinq jours; cinq jours interminables pendant lesquels ils n’avaient jamais cessé de s’écrire ou de s’appeler; parfois durant de longues heures le soir, après le travail.

Après des jours marqués par l’envie que le temps s'accélère, elle était maintenant sur la route, à quelques centaines de chez lui; venant le retrouver ici et partager avec lui deux jours remplis de promesses d’un avenir meilleur…

Cinq jours qu’il ne l’avait pas vue, et dans quelques minutes elle franchirait cette porte et se blottirait certainement dans ses bras, promesse qu’elle avait maintes fois répété dans ses messages écrits avant de s’endormir, ou dit lorsqu’elle l’avait eu au bout du fil…tard dans la nuit, seule dans son lit.
La route s’arrête là, elle s’engage dans l’impasse, et gare sa voiture devant le petit muret blanc qui coure tout autour de la maison. Elle coupe le moteur et le coeur battant à tout rompre elle descend et referme la portière tout en jetant un œil à la terrasse…espérant le voir, croiser son regard, mais il n’est pas dehors…La main tremblante, elle ouvre le petit portail alors que la porte de la maison s’ouvre, elle le voit dans l’encadrement, elle avance, il fait un pas, plus que quelques mètres…et elle sera dans ses bras, quelques mètres et ses lèvres, ses mains sur elle…son corps contre le sien…


Ils se sourient, et sans se dire un mot, ils se prennent dans les bras l’un de l’autre pendant de longues secondes. Puis dans un élan il lui prend le visage entre ses mains pour s’approcher d’elle et poser un baiser sur ses lèvres…un baiser auquel elle répond en posant délicatement sa main sur sa joue…
Il respire sa peau, son parfum doux et léger est enivrant, ses lèvres comme sa main sont douces et délicates, pleines de tendresses et de sensualité. Elle l’embrasse doucement, entrouvrant légèrement les lèvres au contact des siennes pour chercher le contact de sa langue, qu’elle finit par trouver et effleurer tout en douceur…Les langues se touchent, se caressent, dansent et se mélangent dans un baiser passionné.

Elle est contre lui, elle s’est serrée tout contre son corps en approchant son bassin du sien, elle veut le sentir, pouvoir à travers un simple vêtement deviner son torse, ses hanches et son bas-ventre.
Elle veut se sentir petite et fragile au creux de ses bras, avec une envie irrépressible d’être protégée, d’être en sécurité, à l’abri de tout…et à cet instant, elle ressent un bien être total, un apaisement qu’elle avait oublié, un moment hors du temps ou rien autour n’existe; ou seule l’intensité des gestes échangés font loi…Et dans le calme de ce baiser échangé, elle se surprend à entendre son propre coeur battre, jusqu’à dans son cou, ses tempes et ses lèvres…


Lui, aimerait que le temps s’arrête, que les secondes durent des minutes puis des heures. Lui qui était tellement impatient de pouvoir la serrer contre lui, de la prendre dans ses bras, est maintenant comblé par cette femme qui se blotti contre lui, qui l’embrasse tendrement et lui montre toute l’affection et l’envie qu’elle a d’être à ses côtés…Il avait oublié depuis longtemps la magie de se sentir désiré, il avait oublié la douceur et la chaleur d’une main sur son visage, et il avait aussi oublié le goût parfumé des lèvres qui embrassent….Et comme une fleur qui s’ouvre à la lumière du matin qui se lève; il a senti son coeur s’ouvrir et l’ivresse l’a envahi…

Il avait envie d’elle.

Et elle avait envie de lui.


Il s’éloigne de ses lèvres, il la regarde dans les yeux et sourit; elle lui renvoie un regard doux et un léger sourire de contentement,

Il y avait quelque chose de totalement naturel, de fluide, ils se comprennent sans se parler, juste avec quelques gestes, des échanges de regards et des rapprochements de corps. A partir du moment ou leurs lèvres se sont séparées, céder à l’envie de se retrouver, d’échanger et de partager, de se donner de la tendresse et de l’Amour était devenu une simple évidence, une suite logique et inévitable.

Il lui prend la main, et comme pour la rassurer, il continue de lui sourire, tendrement…l’invitant à le suivre. La chambre est toujours baignée de cette douce lumière qui filtre à travers les volets fermés; il y fait chaud et la porte fenêtre laissée ouverte ne fait entrer qu’un air chaud aux senteurs de gazon asséché par le soleil.


Dans un élan de tendresse, mêlé d’envie et de passion; elle se serre contre lui, lui reprenant le visage avec ses mains pour approcher ses lèvres des siennes, elle veut sa bouche et sa langue à nouveau, elle veut le goûter et lui montrer tout son désir, son impatience. Sans réfléchir, spontanément, il pose ses mains sur ses hanches, il l’agrippe et la rapproche encore plus près de son corps, il veut sentir ses courbes et lui faire comprendre qu’il a senti son impatience et qu’il a lui aussi envie d’elle…

Elle portait une petite robe d’été, sans motifs, rouge fonçé, avec de fines bretelles et un discret décolleté mis en valeur par un joli collier de cuir avec une pierre couleur pourpre. Lui, est simplement habillé d’une chemise à manche courte et d’un Jean’s

Il l’embrasse et sa main glisse de ses hanches sur ses fesses, puis remonte le long de la fermeture éclair de sa robe, jusqu’à sa nuque…où il trouve le petit curseur, qu’il prend délicatement pour le descendre doucement, très doucement, jusqu’au creux des reins, jusqu’à ce que la robe s’ouvre totalement, découvrant son dos. Elle embrasse tellement bien que sa bouche ne quitte pas la sienne, et il ne veut pas que ses mains quittent son visage, ses mains si douces et pleines de tendresse lui apportent un bien être qu’il avait oublié depuis longtemps…alors il la garde bien contre lui, et d’une main posée sur sa hanche et l’autre effleurant la peau nue de son dos, il profite de l’intensité du moment, faisant durer le plaisir de l’instant.

Du bout des doigts, il va et vient le long de sa colonne, de sa nuque au creux de ses reins, sur sa peau douce, il passe et repasse sur les bretelles de son soutien gorge et devine au toucher la fine dentelle du haut de sa culotte; il sent les frissons de sa peau la parcourir lorsque ses doigts courent de sa nuque à la base de ses fesses.

Elle, frissonnante sous cette robe qui glisse progressivement, dénudant ses épaule, délaisse d’une main son visage pour commencer à défaire les quelques boutons de sa chemise; sans quitter sa bouche, ni son regard.
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Avant dernier bouton, puis le dernier…sa chemise est ouverte et instinctivement elle pose sa main sur son torse, pour toucher sa peau et en sentir sa chaleur; pour sentir son coeur battre dans sa poitrine, pour lui montrer son envie de lui et d’être tout contre lui…Sa robe ne tenait plus, totalement fendue dans le dos, elle ne reposait que par quelques centimètres de tissus sur le bord des épaules, il prend délicatement l’étoffe et la fait glisser tout le long de ses bras; jusqu’à ses poignets habillés de multiples bracelets de pierres de toutes les couleurs. A bout de course; ses mains près des siennes; il lâche d’un coup la robe qui tombe à ses chevilles, la laissant presque nue, juste vêtue d’un joli soutien gorge d’un violet fonçé qui laissait entrevoir sa peau, son décolleté et le bout de ses seins à travers une dentelle finement brodée; et d’une culotte de même couleur, si bien ajustée qu’elle met parfaitement en valeur ses fines hanches et le haut de ses cuisses, ainsi que le plat de son ventre; laissant deviner son sexe par une subtile transparence.

Dans la chaleur de cette après midi ensoleillée; il fait chaud et elle se sent bien à demie nue; une légère brise tiède qui passe par la fenêtre entrouverte vient caresser sa nuque, son dos, ses cuisses…De la même manière qu’il lui a ôté sa robe, elle prend le col de sa chemise, et tout en le regardant droit dans les yeux, esquissant un sourire malicieux, elle descend le tissu lentement le long de ses épaule, découvrant un petit tatouage au passage, puis descend jusqu’à ses avant bras et ses poignets, puis ses mains…Elle lâche à son tour cette chemise qui tombe à ses pieds, le laissant torse nu. Attirée par ce torse puissant juste devant ses yeux; elle y pose sans réfléchir un léger baiser et revient l’embrasser fougueusement tout en reposant ses deux mains de chaque côté de son buste, s’approchant au plus près, pour sentir sa peau contre la sienne…

Il fait voyager ses mains et le bout de ses doigts sur ses hanches, passant et repassant sur le creux de ses reins, puis le long de sa colonne pour remonter jusqu’aux agrafes du soutien gorge, puis continuant sa route jusqu’à sa nuque…pour redescendre doucement, cherchant les frissons sur sa peau douce…En remontant une fois encore; sa main droite s’est arrêtée sur l’attache pour la défaire et libérer sa poitrine, d’un geste rapide et sûr, il défait l’agrafe, retire son soutien gorge et le laisse tomber à terre, sur la robe gisant déjà à ses pieds. Il la regarde, souriant et malicieux à son tour; n’osant pas regarder ses seins mais sentant les tétons durcis par le désir effleurer subtilement sa peau…

Elle, dans un élan, s’est blottie contre lui, écrasant sa poitrine contre son torse, pour trouver le contact brulant de sa peau, sa douceur et lui montrer son envie d’encore…Elle a toujours ses lèvres posées sur les siennes, mais en posant ses doigts sur la ceinture de son pantalon, elle se détache de son regard et de sa bouche pour s’appliquer à défaire la boucle, le premier bouton de son pantalon…et les suivants; laissant apparaitre la bande élastique d’un boxer noir. Elle prend le Jean et le fait glisser sur ses hanches pour qu’il descende le long de ses cuisses, afin qu’il finisse sa course à terre, rejoignant la robe et le soutien gorge. Espiègle, elle le regarde avec ses yeux rieurs, repose ses deux mains sur son torse et retrouve ses lèvres pour la suite d’un baiser tendre et passionné…

Lui, le coeur battant plus fort; continue de faire voyager ses mains et ses doigts sur son dos, s’attardant davantage dans le creux de ses reins, à la frontière de sa peau et du léger tissu de sa culotte, une zone sensuelle et terriblement attirante qu’il explore en glissant parfois le bout de ses doigts entre l’étoffe et le haut de ses fesses, ce qui ne manque pas de faire naître un formidable frisson. Une main posée sur chacune de ses hanches, ses doigts s’immiscent entre la dentelle et le haut de ses cuisses pour glisser ce léger dessous jusqu’à ce qu’à mi-cuisses, il finisse par rejoindre lui aussi, la robe, le soutien gorge et le pantalon…




Elle, sans quitter son sourire malicieux et ses yeux rieurs, glisse à son tour ses mains entre la peau et la bande élastique du boxer…seul vêtement qu’il porte encore; alors, lentement et avec douceur, elle descend les mains le long de ses cuisses, jusqu’aux genoux, s’abaissant dans le même temps pour accompagner ce caleçon aux chevilles…Tout en se redressant avec lenteur; oscillant de gauche à droite, elle s’applique à poser ça et là quelques légers baisers sur son bas-ventre, ses hanches et son torse, ses tétons…une multitude de baisers effleurants sa peau, aussi agréables au toucher qu’aux sons qu’ils émettent lorsqu’ils se posent au hasard…ce petit bruit qu’il trouve si existant, surtout lorsqu’il est accompagné de mains douces et chaudes, qui remontent elles aussi pour retrouver son visage et ses joues recouvertes d’une barbe de quelques jours, et ses lèvres…qu’elle entre-ouvre avec les siennes pour y glisser malicieusement sa langue, jouant avec délicatesse des allers retours, comme un message pour dire : « j’ai envie de jouer…joues avec moi… ».

L’un contre l’autre, dans une danse immobile, ils s’embrassent, leurs mains voyageant à la découverte de l’autre, de ses courbes, de sa douceur et de sa chaleur, elles glissent tantôt légères et à plat, tantôt du bout des doigts; se faisant parfois plus fermes…parfois aussi plus câlines ou coquines. Dans un ultime échange de regards remplis d’envie et d’excitation; il la serre contre lui tout en s’abaissant à son tour; et tout en posant un doux baiser entre ses seins; il pris ses cuisses et la souleva du sol pour qu’elle s’enroule autour de son bassin; elle a instinctivement mis ses bras autour de son cou pour s’y accrocher. Il fait un petit pas, et la dépose délicatement sur la commode, ou seul un petit cadre faisait une décoration sommaire… Elle, assise au bord du meuble, les cuisses ouvertes pour lui permettre de venir tout contre son ventre et ses seins; le regarde intensément, le jeu et la malice de ses yeux ont laissé la place à une fébrilité, une convoitise de cet homme nu en face d’elle.

Elle a envie d’être embrassée, elle a envie qu’il explore son corps avec sa bouche, ses lèvres, sa langue…ses mains, ses doigts…

Tout contre elle, pour sentir la douceur et le parfum de sa peau, il l’embrasse langoureusement tout en la caressant du bout des doigts…passant de son cou à ses épaules, puis glissant très lentement dans le sillon de son décolleté, descendant sur son ventre et bifurquant vers ses hanches pour finir sur le dessus de ses cuisses…et remontant par le même chemin, sur sa peau frissonnante. Leurs bouches s’ouvrent pour que leurs langues jouent, se cherchent et se touchent, pour s’échapper ensuite et se poser sur une joue ou le lobe de l’oreille pour le mordiller doucement…Les regards s’échangent des messages sans paroles; de la surprise d’être embrassés fougueusement dans le cou, au regard rempli d’envie avec les yeux à demi fermés par le plaisir d’être devenus des objets de désir. Les regards se croisent, se cherchent, les yeux se ferment au rythme des baisers; pour s’ouvrir et se sourire avant de replonger dans l’envie de se goûter mutuellement.

Il pose ses lèvres sur son épaule, et sans se détacher de sa peau, glisse vers le haut de sa poitrine, se rapprochant de la rondeur de son sein, il y pose un léger baiser près de son téton déjà tendu par l’excitation, puis en dépose un second, puis un troisième…plus proche encore du bout de ce sein qui l’attire irrésistiblement depuis que le soutien gorge l’a libéré. Il passe à l’autre sein, l’embrassant à son tour, du haut vers le centre…des deux côtés…tournant autour d’un téton qui n’attend que d’être pris en bouche, léché, aspiré…Il ouvre ses lèvres pour le prendre, le goûter; le poser sur sa langue pour en faire le tour, l’effleurer, l’éveiller à cette caresse humide et le faire se dresser davantage. Puis il retourne sur le sein resté seul…pour en prendre le bout dans sa bouche, lui prodiguer la même caresse, le même jeu de langue…Le téton se dresse, se durcit; et la peau autour est parcourue d’un frisson qui ressemble à la chair de poule…elle est sensible des seins, elle n’a pas pu lui cacher; il a vu la peau de sa poitrine frémir et les bouts de ses seins se dresser, et le creux de ses reins se cambrer vers lui…

Elle aime être embrassée sur les seins, elle aime qu’il s’occupe avec patience de sa poitrine, posant des bisous malicieux sur chacun d’eux….Elle aime aussi tant d’autres choses et elle espère secrètement qu’il saura explorer le reste de son corps avec curiosité, avec envie et volupté. En attendant d’autres frissons, elle garde l’espoir de nouvelles sensations qui l’emmèneront là où elle n’est jamais allée; à la découverte d’un trésor encore caché. Elle oublie tout, elle profite de ces instants ou elle est l’unique objet de son désir, et en se donnant petit à petit, en se laissant découvrir et désirée; elle lui ouvre son monde, son univers.
Il voit ce corps qu’il trouve magnifique, harmonieux et délicieusement parfumé; il veut l’explorer et aller plus loin…au delà de ses seins et de ses hanches; il veut goûter sa peau ailleurs…il veut le parfum de ses cuisses, de ses fesses, de son ventre…de son sexe. Il la veut entièrement, complètement.

Un échange de regards, il lui dit en en chuchotant, à l’oreille :
« accroche-toi à moi, je t’emmène sur le lit… »

Il passe ses mains sous ses cuisses, elle s’accroche à son cou en croisant ses bras; il la soulève délicatement, elle se colle à lui et se blottie contre son corps, elle se sent si petite et tellement légère contre lui…En douceur, il se penche sur le lit pour l’allonger; il relâche ses cuisses et vient au dessus d’elle pour embrasser ses lèvres, son cou…et dans un sourire et un regard malicieux; il descend lentement pour retrouver la douceur de ses seins, pour y déposer d’autres baisers et continuer son exploration là où il s’était arrêté. De sa bouche, il effleure maintenant son ventre, puis, en ligne droite, effleure la peau autour de son nombril du bout de la langue cette fois…puis en laissant sa bouche entrouverte; la pointe chaude et humide vient glisser sur le haut de son pubis; lui offrant un frisson qui lui fit se cambrer de plaisir…Elle bascule la tête en arrière dans un soupir, s’abandonnant encore un peu plus; agrippant le drap de ses deux mains, elle bascule son bassin vers lui, l’invitant à continuer ses caresses, ses jeux de bouche et de langue.

Il veut goûter son sexe, en connaitre sa douceur et son parfum; il pose sa bouche à la naissance de ses grandes lèvres, devinant son clitoris juste derrière…n’attendant qu’à être léché, humidifié et aspiré pour se durcir, pour se montrer et se tendre. Sa langue passe en douceur de bas en haut; et de haut en bas, se glissant à l’entrée de son vagin à chaque passage, mélangeant le parfum de son excitation à sa salive…

Son sexe est beau; doux et lisse au touché, délicieux à embrasser et à goûter; et si exquis à découvrir…A chaque passage de sa langue sur ses lèvres maintenant ouvertes et humides, il goûte avec délectation au parfum de son excitation, à la douceur de sa peau à l’intérieur de ses cuisses et à la chaleur de ce sexe qui s’entrouvre, comme une fleur qui cherche le soleil.

Elle, les yeux fermés; les mains accrochées sur le drap du lit, se cambre malgré elle, ses reins semblent incontrôlables tellement l’envie d’être embrassée, léchée, sucée est intense…Elle ne fait même plus attention à sa peau parcourue de frissons, ni même à sa respiration qui devient haletante, ni aux sons qu’elle émet pour exprimer son plaisir grandissant. Elle sent cette langue parcourir son sexe, et elle en ressent sa douceur, la chaleur de sa salive; la souplesse avec laquelle est se glisse à l’entrée de ses lèvres pour la pénétrer…et son sexe espère, réclame d’être pris; rempli…et elle chuchote alors, dans un soupir :

« Je veux tes doigts en moi…prends moi avec tes doigts… »

Il aspire son clitoris en le pinçant légèrement entre ses lèvres, puis fait le tour plusieurs fois avec le bout de sa langue; elle gémit à ce jeu et il comprend qu’elle apprécie cette caresse…Alors sa langue s’attarde, joue avec ce petit bouton dressé, tendu entre ses lèvres écartées; petit bouton doux et soyeux, qui a le parfum de sa peau, qui danse autour de sa langue dans un rythme de plus en plus rapide. Il approche ses doigts des petites lèvres ouvertes; et lentement, il introduit la première phalange de son majeur, et déjà un soupir de soulagement l’accueille avec impatience, elle ouvre davantage ses cuisses, s’offrant totalement, s’ouvrant à lui pour qu’il prenne toute la place…Elle le veut entre ses jambes, au plus près de son sexe, elle se cambre encore davantage et dans un frisson plus fort que les précédents, soupire un « c’est divin…ne t’arrête pas… »

Son corps est tendu, tout ses muscles se crispent et sa peau n’est plus que frissons; ses mains agrippent où elles le peuvent et elle se cambre pour mieux recevoir les caresses…Elle attend davantage encore de sa langue et de ses doigts agiles, elle perd le contrôle doucement et les spasmes la secouent de temps à autre, annonciateurs d’une ultime explosion de plaisir, sans savoir exactement quand il arrivera…Le doigt entre de toute sa longueur, puis un deuxième; elle soupire pour les accueillir tout les deux au fond de son sexe brûlant, un lent va et vient de sa main rythmé par les ondulations de son bassin fait monter le plaisir d’un cran, sa langue continue de tourner autour de son clitoris tendu, émergeant d’entre les lèvres ouvertes.

Le mouvement de son bassin s’accélère, secoué de contractions hors de contrôle. Lui, avance et recule ses doigts dans un rythme régulier, glissant profondément en elle, puis ressortant en douceur pour revenir en elle, jusqu’à ce que la paume de sa main s’aplatisse sur la totalité de son sexe, se plaquant sur ses lèvres gonflées. Quelques coups de langues vagabonds, délaissant l’espace d’une seconde ou deux ce petit bouton excité pour aller se poser un peu plus haut, puis plus bas et revenir aspirer goulument le sommet de son sexe.

En un dernier soupir, une ultime tension de tout son corps, les cuisses totalement écartées et son sexe offert, elle part…il n’y a plus de respiration, ni de mouvement…juste un instant suspendu dans le temps où plus rien n’existe, où elle disparait de ce lit, de cette maison, de ce corps…pour n’être qu’une sensation, qu’une émotion…comme une vague qui l’aurait emportée d’un coup, la faisant virevolter dans l’espace, sans qu’elle puisse respirer, sans savoir combien de temps cela durerait…

À l’instant où elle est partie; il a laissé ses doigts en elle, complètement; puis sa bouche s’est posée sur le haut de son sexe, attrapant ce petit clitoris entre ses lèvres…sans bouger, laissant la vague de plaisir et son intensité faire le reste; jusqu’à ce que tout son corps se relâche; que ses cuisses se desserrent, que son bassin retombe et que ses mains cessent d’agripper avec force le drap…

Elle a ouvert les yeux et cherché son regard, elle a un léger sourire au lèvres…la vague est passée et a laissé sur son visage une expression de plénitude, de bien être. Il remonte doucement d’entre ses cuisses pour l’embrasser, et s’allonger près d’elle tout en lui caressant le visage, ses cheveux et son épaule. Elle sourit toujours et se penche vers lui, ses yeux plongés dans les siens, elle pose un baiser gourmand sur ses lèvres; puis un second…puis un troisième, en jouant cette fois avec sa langue.

Elle a envie, cette envie presque animale de l’embrasser, de jouer avec sa langue et avec ses mains, de découvrir à son tour le corps de son homme, de l’explorer et d’aller chercher les parties de sa peau les plus sensibles à ses bisous malicieux…Elle se met à califourchon sur lui, lui embrasse d’abord le lobe de l’oreille, laissant sa langue glisser puis mordiller…Elle remet sa mèche de cheveux et descend vers son cou, elle l’embrasse et respirant son parfum, longuement; puis descend encore, pressée d’aller poser ses lèvres sur ce torse qui l’attire…Elle se recule un peu, ses cuisses sont de part et d’autre des siennes, ses seins effleurent son pubis et sa bouche se pose sur un téton, qu’elle aspire d’abord délicatement, puis avec gourmandise ensuite; en l’enveloppant avec sa langue et ses dents…Il aime, sans aucun doute; car le téton se dresse et un soupir de plaisir encourage sa belle à faire de même avec l’autre.

Elle prend plaisir à le faire frissonner, elle le provoque, elle cherche ce qui le fera soupirer plus fort; ou demander « encore! »…Elle continue à descendre; elle glisse sur ses genoux pour que sa bouche puisse atteindre son ventre; ses hanches…elle pose sa langue de chaque côté; puis près du nombril, puis sur l’aine…Son sexe est à portée de sa bouche, il est là, déjà gonflé par l’envie, posé sur la peau de son pubis…Elle prend un temps pour poser sa main sur sa verge; pour la caresser et la prendre dans le creux de sa paume; ses doigts la touchent pour la première fois…La peau est douce, fine et brûlante; elle parcourt son sexe de haut en bas; plusieurs fois…et maintenant que son sexe est droit; ferme et tendu vers sa bouche; elle vient y poser un premier baiser…

Elle a senti sa verge avoir un soubresaut; alors elle pose un autre baiser sur le bout de ce gland tendu devant sa bouche; qui fut accueilli par un autre sursaut. Elle croise son regard pour y déceler le plaisir qu’elle lui offre; elle y voit l’expression d’un désir brulant d’aller plus loin…accompagné d’un petit mot … « J’adore… », lui dit-il. Encouragée, elle pose maintenant ses baisers le long de sa verge, en allant du sommet jusqu’à la base, puis en remontant doucement avec le bout de sa langue, sans jamais lâcher son regard. Elle prend le gland entre ses lèvres et le fait glisser dans sa bouche pour mieux le sentir; elle sent la peau douce et brulante de ce sexe tendu et tout en le gardant en bouche elle le caresse de sa langue, faisant des tours et des détours comme il l’avait fait quelques minutes auparavant avec son clitoris.

Il soupire, se cambre de temps à autre; il ferme parfois les yeux pour éviter de croiser son regard et pouvoir ainsi contrôler son excitation, du moins il le croit…puis il les ouvre pour profiter d’elle, pour profiter de ce moment de plaisir intense d’être désiré, réclamé, d’être l’objet du désir. Il voit sa main si fine, féminine; tenir son membre fermement, et son autre main posée tantôt sur la cuisse, tantôt sur l’aine ou sur ses testicules rendues sensibles…Il voit sa bouche courir sur son sexe, ses yeux plonger dans les siens; il voit son corps mince et sensuel totalement nu à portée de mains, de doigts, et tout de cette femme l’excite. Il sent le moindre mouvement de sa langue sur son sexe, il ressent toute la chaleur de sa bouche, sa salive brulante et le rythme qu’elle impose pour l’amener au bord de l’orgasme.

Elle joue et s’amuse, elle prend le gland en bouche et le de sa langue quelques minutes; puis glisse ses lèvres plus bas dans un va et vient initié par sa main; elle enfonce son sexe plus loin dans sa bouche et accélère le mouvement..se laissant guider par les soupirs de son homme, elle l’emmène au frontière de l’orgasme qu’elle sent venir…Elle ralenti et revient à de petites caresses faites avec ses lèvres et sa langue; puis replonge encore son sexe au fond de sa bouche, le maintenant fermement de sa main…

Elle a envie de continuer à le r et à l’emmener aux confins du plaisir; elle sent à chaque aller-retour de sa bouche sur son sexe que les contractions de son sexe et de son bassin sont plus violents, que ses soupirs sont plus profonds…et puis elle voit ses yeux qui disent…stop…et puis encore…Elle devine aisément qu’il tente de contrôler son excitation, alors elle joue avec sa langue, elle prend goulument son membre en bouche; sa main se fait plus pressante; elle veut lui offrir un moment parfait, intense et unique; elle prend son plaisir en lui en donnant…mais à s’occuper de cette verge tendue, son ventre maintenant la réclame, elle a envie de la sentir en elle; elle la veut…alors quand il lui dit dans un ultime sursaut : « viens…j’ai envie de te prendre, j’ai envie de toi… »; elle libère ce sexe prisonnier de sa bouche et de ses lèvres pour lui sourire et lui chuchoter un « oui… ».

Il y a maintenant une chaleur moite dans la chambre toujours baignée d’une faible lumière; ce sont les heures le plus chaudes de l’après midi et les corps brûlants vont se mêler l’un à l’autre, se mélanger dans une ultime danse. Sans un bruit; il se redresse et lui prend le visage entre ses larges mains; il l’embrasse et dans le même temps l’allonge délicatement sur le lit; elle ouvre ses cuisses pour qu’il vienne contre elle, qu’il s’allonge sur elle…elle a envie de sentir son corps contre le sien; de le sentir peser sur elle. Il sent la peau douce de ses cuisses le long des siennes; il a ses seins et ses tétons dressés contre son torse, il sent son parfum émanant de son cou…et il goûte sa langue qui s’immisce entre ses lèvres dans un baiser passionné.

Elle sent son sexe toujours tendu effleurer ses lèvres et l’entrée de son vagin; alors elle s’avance et ondule pour mieux être prise, elle s’agrippe à ses épaules et l’attire contre elle. Elle le veut, tout de suite; sans tarder… Il avance à son tour, et s’aidant de sa main, il guide sa verge vers sa vulve et la pénètre doucement…son gland brûlant glisse en profondeur, puis c’est son sexe en entier qui disparait entre ses lèvres humides…

Elle ouvre la bouche mais aucun son ne sort; un simple soupir de soulagement et un échange de regard intense pour ce tout premier moment d’Amour. Il ondule son bassin lentement, entrant et sortant en douceur, avec un rythme proche de la vague qui vient se coucher sur le sable…Les yeux dans les yeux, sans rien se dire mais en se comprenant sans mots; ils accordent leurs bassins pour être à l’unisson, dans la même vague de plaisir et ainsi mieux se sentir l’un l’autre. Elle avait dorénavant son sexe en elle, elle l’avait impatiemment désiré, tant voulu, et maintenant qu’elle a son homme sur elle, en elle; le temps n’a plus de prise..tout est volupté, désir et envie de jouissance.

Il se glisse en elle, ressentant toute la chaleur et la douceur de ses lèvres et de son vagin; ne sachant pas encore ce qu’elle aime il la prend délicatement, il fait attention à ne pas s’allonger sur elle, frêle et fragile, et lui, grand et plutôt bien bâti…Elle l’agrippe par les épaules, l’attire à elle pour l’embrasser; elle veut sa bouche et jouer avec sa langue; elle veut le sentir encore plus près, tout contre elle…elle veut ne faire qu’un pour danser ensemble, pour se bercer…se frôler, frémir et frissonner.

Lorsqu’elle le regarde, il y a quelque chose dans ses yeux qui le trouble; qui le bouleverse et l’excite en même temps; il y a dans sa manière de l’embrasser une telle passion, une telle envie de communion qu’il ne peut résister…et il y a dans ses mains, dans ses gestes, tant de tendresse et d’attention…Il a envie que rien ne s’arrête, que cet instant dure encore et encore…mais son sexe tendu en elle, devenu si sensible après qu’elle se soit occupé de lui; ne résistera plus longtemps à la douce chaleur de l’intérieur de ses cuisses…

Ses yeux ancrés dans les siens; comme si elle pouvait lire en lui et deviner ses pensées intimes, elle entrouvre sa bouche, réclamant un ultime baiser, un dernier jeu de langues qui se mélangent; elle tremble et tout son corps est pris de sursauts; elle s’agrippe à lui; et dans un souffle lui dit « viens…viens en moi… ».

Il la regarde intensément, et il voit dans ses yeux l’intensité d’un moment de plaisir, il la découvre différente, terriblement sensuelle et gourmande, véritablement femme et amoureuse…Il voit sa bouche s’ouvrir; comme une invitation à la rejoindre pour davantage de communion, pour une combinaison parfaite de leurs langues… Il entend « viens…viens en moi…. »; se penche et s’approche de ses lèvres pour l’embrasser; pour jouer; pour chercher la douceur de sa salive…

Il la regarde encore, il l’embrasse les yeux ouverts; il sent l’ensemble de son sexe aller et venir en elle; brûlante et humide; il sait à cette seconde qu’il ne pourra plus contrôler les prochains instants…car tout son corps, son sexe, tout ses muscles ne sont plus que tensions, spasmes et crispassions; pour les quelques secondes qui viennent…alors il laisse aller, il se laisse glisser en elle dans une sensation qui ne cesse de croitre; pour au final, dans un dernier mouvement de bassin pour être profondément en elle…jouir…

Combien de temps s’est-il écoulé? 10 secondes? Plus? Le temps n’a plus d’importance à cet instant, pourvu que ce moment dure…Il n’y a plus que le bruit de l’extérieur, le chant des grillons sur la pelouse devant la porte fenêtre, le vent dans les pins devant la maison et quelques chants d’oiseaux au loin…Il n’y a plus leurs respirations haletantes, ni le bruit des corps qui se caressent, ni les mots chuchotés, ni le bruit des draps qui se froissent…Dans le silence de cette chambre d’été, il entend son coeur battre encore à tout rompre dans ses tempes et dans sa poitrine; il la regarde et lui sourit, sans dire un mot… puis s’allonge à ses cotés pour la prendre dans ses bras. Elle, se tourne, se blottit tout contre lui pour qu’il puisse la serrer entre ses bras…elle ferme les yeux et écoute le chant de l’été…l’essentiel est là…

Ils sont restés ainsi un moment, sans se parler, juste l’un contre l’autre. Il ferme lui aussi les yeux, respirant le parfum de ses cheveux; de sa peau toute proche; il pose sa main sur ses seins et pose de temps à autre un baiser sur son épaule…Elle a ouvert les yeux et regarde vers les volets qui laissent entrer maintenant de faibles rayons de lumière orangée…combien de temps s’est-il écoulé depuis qu’elle est entrée dans cette chambre?…des heures surement.

Comment mettre des mots sur ce qu’elle ressent, à part se répéter à elle même qu’elle se sent juste « bien », aucun autre mot ne lui vient…Elle est juste « bien ». Lui, s’étonnait intérieurement de la complicité qui était née de ce moment d’Amour, tout avait été naturel et fluide, où chacun avait été soucieux de procurer à l’autre autant de plaisir possible; pour ne laisser que le souvenir d’un instant partagé, intense…qui donnerait envie de le revivre encore et encore…

« tu sens tellement bon… » lui dit-il, en l’embrassant sur la nuque… »et j’adore te sentir contre moi, ton dos, tes fesses et tes cuisses, c’est délicieux… ». Elle sourit et se serra encore davantage…

Elle ouvre les yeux en premier, pour s’apercevoir que la chambre était plongée dans le noir et qu’au dehors, le vent s’était apaisé et que seuls les grillons et les sauterelles continuaient leurs chants d’amour. Elle est toujours entre ses bras, l’ensemble de son corps blottit au chaud contre lui, le sommeil l’avait emportée sans qu’elle s’en rende compte. A entendre le rythme de sa respiration, nul doute qu’il dormait lui aussi. Elle se tourne doucement vers lui pour le réveiller avec quelques bisous qu’elle pose sur ses joues, son front; il entrouvre les yeux à son tour et lui sourit…avant de se rendre compte qu’il fait trop sombre pour qu’elle le voit.
Lui : « Quelle heure est-il? Combien de temps avons-nous dormi? »…
Elle : «  Je n’en sais rien » lui répondit-elle, « surement plusieurs heures, il fait nuit ».

Il se lève et ouvre les deux battants des volets, dans l’encadrement de la fenêtre baignée d’une douce lumière de lune, sa silhouette se dessine dans la pénombre, elle le regarde de dos; balayant du regard ses fesses, ses cuisses et ses épaules avec envie… Elle se lève à son tour et se rapproche de lui, et se collant à lui, l’enlace…Et goûte sa peau en posant ses lèvres dans son dos.

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