Nouvelles Erotiques - 3) Petit Tour En Voiture
Jai noté un truc marrant, dans ma vie, à chaque fois ou presque quun mec me plait, il est soit hétéro, soit en couple, ou pas intéressé par moi. En gros, je ne suis attiré que par les mecs que je ne peux pas avoir. Je my suis fait, depuis le temps, au moins, jai un bon détecteur anti déception. Mais parfois, ça nest pas un mal, parce que cest grâce à ça que jai pu rencontrer V.
Il avait 18 ans quand je lai connu, il en paraissait plus. Cest un garçon responsable, mature, travailleur, tolérant, ouvert et fan de voitures. Il les aime bien plus que les filles ou le sexe, de son propre aveu. Cest un truc de famille, les voitures, une vraie passion. Ils en achètent une, la retapent entièrement, et la revendent, ou en garde une. V peut passer des heures à réparer une voiture sans voir le temps passer.
Il est blond, les cheveux courts et bouclés, un visage dange, les yeux bleus, des taches de rousseur autour de son petit nez, un corps mince et ferme quil garde en forme en faisant des petits boulots dentretien de jardin ou de maçonnerie, cest un touche à tout. Il met de largent de côté pour financer dune part sa passion, et dautre part, louverture dun garage associatif. Il a un grand cur, hérité de sa mère qui bosse dans une association. Il sait quand même prendre le temps de samuser, même si sa passion est un jeu pour lui.
V déteste lintolérance, lirrespect et linjustice. Il peut facilement senflammer quand il est témoin dactes délictueux ou quon sen prend à ses amis. Jai parfois été témoin de ses coups de sang, je faisais mon possible pour le calmer et lempêcher de commettre une grosse erreur. Je ne lai jamais vu se battre, sinon, je pense que je péterais un plomb, jai horreur de la violence. Mais cest aussi ça qui me plait chez lui, plus que son physique, il est humain, passionné et passionnant.
On se voit le plus souvent dans son garage, cest son antre, le seul endroit où il se sent bien, il peut y être lui-même sans concession.
Distorsion, V se laisse enfin tenter. On est dans son garage, assis dans la voiture quil vient de finir de restaurer, une Golf grise. Il a passé la dernière heure à me détailler tous les travaux effectués, la difficulté de retrouver certaines pièces, ou de les assembler. Il est parti dune simple carrosserie sur roue pour la transformer en véhicule roulant. Jarrive juste pour linauguration :
-Je vais te laisser lessayer, dis-je en me relevant, tu en meurs denvie.
-Non, viens avec moi, réplique-t-il, on va bien samuser.
-Elle est assurée, au moins ?, demandé-je en reprenant ma place. Je dis ça pour pas que tu aies dennuis si on se fait arrêter.
-Oui, cest bon, papa a fait le nécessaire. Les papiers sont dans la boite à gant. Tu as peur ?
-Tu sais bien que jai toute confiance en toi, sinon, je ne serai pas là.
On claque les portières, il sort la voiture du garage, ferme la porte, et on prend la route, direction la rase campagne. Il veut être certain quon ne rencontre personne, en cas de problème. La voiture roule bien, le moteur ronronne, les vitesses passent facilement, et les freins répondent. V est tout sourire, le test se passe comme il le veut. Les fenêtres sont ouvertes, ses cheveux volent au vent. Jessaye de ne pas trop le mater, cest rare quon soit aussi proche lun de lautre. En général, je marrange pour garder mes distances avec lui.
-Je suis content que tu sois venu avec moi, dit-il, je dois te parler dun truc.
-Jai encore exagéré, tout à lheure, cest ça ?, dis-je anxieusement.
-Non, pas du tout, me rassure-t-il, ça me gêne pas. Je ne me sens pas agressé avec toi, cest même mignon.
-Alors, tu voulais me dire quoi ?
-Ça a un rapport avec tes remarques, et tout ce quon a pu se dire sur le sexe. Jy ai pas mal réfléchi malgré moi.
-Serais-tu en train de mannoncer que tu as rencontré un garçon qui te plait ? Ça ne fait pas de toi un gay, ce nest quun mot, ce qui compte, cest que tu te sentes bien avec lui.
-Cest le cas, il est génial. Je suis surtout attiré par son esprit.
V pose la main sur la mienne, gardant les yeux rivés sur la route. Il mêle ses doigts aux miens, je rougis. Ça ne dure quune seconde, avant quil ne reprenne le volant à deux mains, Il met son clignotant à gauche pour tourner sur un chemin de terre. Si mes souvenirs sont exacts, ça mène à des champs, et au bout, un étang artificiel. Les jeunes y vont pour se baigner et flirter. V se gare sous un arbre, le moteur cale. Ça na pas lair de le déranger, il na dyeux que pour moi.
-Jai le double de ton âge, même si tu es majeur, maintenant. Je ne suis pas non plus le plus apte à te faire découvrir le sexe gay.
-Arrête, tu nes pas si moche que ça, comprend-t-l, tu es intelligent, sympa, drôle, de bons conseils. Avec toi, cest tellement simple de parler, jadore nos têtes à têtes, dans mon garage. Javoue que ça marrive de te guetter et je fais semblant dêtre surpris. Tu nas jamais vraiment cherché à me draguer, en plus.
-Au début, si, avant que tu ne me jettes gentiment. Je me suis calmé après ça, parce que je tapprécie beaucoup en tant quami.
-Attends, je ne dis pas que je veux sortir avec toi, cest juste sexuel. Je suis curieux, et je le demande à toi parce que je te fais confiance.
-Tu veux quoi exactement ?, demandé-je un peu déçu... Une branlette ? Une pipe ? Une fois seulement ? Du régulier ?
-Une fois, pour essayer. Tu pourrais, ouais, me branler. En fait, je veux tout, et jai peur daimer ça.
-On peut commencer par descendre de voiture, et aller au bord de leau, dis-je un peu brutalement.
-Je tai blessé, réplique-t-il, pardon.
-Un peu oui. Tu me plais depuis la première fois que je tai vu, au magasin. Quand on sest revus et que tu mas serré la main, jétais content, je me disais que tu étais peut-être attiré par moi. Je ladmets, je me faisais un film. Bref, on est devenus amis, et cétait bien. Et là, tu me sors cette histoire, impossible de refuser cette chance. Les mecs ne se bousculent pas à ma porte, et te sucer toi, cest comme vivre un beau rêve.
-Javais pas pensé à ça, désolé.
-Je ne ten veux pas, tu es trop mignon pour ça, et puis, jai déjà accepté. En retour, ne men veux pas, si, à lavenir, je retente ma chance pour te faire jouir.
-Si ça me plait, pourquoi pas ?
V se penche vers moi, je me défile. Je lui explique que je nembrasse pas si on nest pas en couple. Souriant, il accepte mon choix, il sait que je ne tiendrai pas longtemps. En fait, jai surtout peur de tomber amoureux de lui, et quil me rejette, si ça se passe mal. Pour moi, ça serait trop difficile de le revoir et ça gâcherait notre amitié. En tous les cas, je nai plus le choix, je dois lui donner ce quil ma demandé. Ça ne devrait pas être trop compliqué, jai imaginé ça très souvent.
On sassoit sur la berge, les pieds dans leau. On continue à discuter de tout et de rien, aucun de nous ne voulant initier les choses. Pourtant, nos doigts se mêlent naturellement, sans quon ne sen rende compte. Cest plus facile quon peut le croire quand la confiance règne, et que lattirance est réelle. V semble vouloir un peu plus que du sexe, sans que ça vire à la romance. Ce serait lidéal, du sexe, de lamitié, et chacun reste libre.
-Ecoute, dis-je, je te propose un truc. Si tout se passe bien, on peut devenir sex-friend. En gros, ça signifie du sexe sans attache, et de lamitié.
-Ça me parait une bonne solution, tant quon reste discrets.
-Ça va sans dire, cest notre secret.
-Tout ce que tu fais avec un mec, sans la pénétration.
-Je ne fais jamais ça, de toute manière. Jutilise uniquement mes mains et ma bouche. Branlette, caresse, léchage, massage, de la tête aux pieds.
-Les pieds ?, sétonne V. Ça sent pas trop mauvais ?
-Non, je fais ça avec des pieds propres. Tu serais étonné de leffet que ça procure à certains garçons, ça les fait grimper aux rideaux. Jai un ami, G, il en est friand, surtout des massages. Tu nes pas obligé dessayer, je te dis simplement ce que jaime faire. Pour linstant, je peux me contenter de te caresser et de te branler
.
V retire sa main, et se décale. Blessé, je me tourne vers lui pour lui donner la raison de ce revirement. Il regarde quelque chose sur le côté droit, apeuré. Cest un groupe de jeunes, hilares et bruyants, ils viennent pour se baigner. On se dépêche de rejoindre la voiture, chaussures à la main, et on éclate de rire. Il sen est fallu dun cheveu pour que ces jeunes me voient en train de masser lentrejambe de V, je commençais à amorcer le geste. Le rire de mon ami est un peu hystérique, je peux le comprendre. Il lui faut quelques minutes pour reprendre le contrôle de ses nerfs et démarrer.
-Tu veux quon aille où ?, demandé-je.
-Dans mon garage, peut-être. Jai pas renoncé, tu sais, mais pas le truc des pieds, pas tout de suite.
-Tinquiète, cest normal. En plus, je ne vais pas y toucher, ils sont tout sale. Si tu veux que je les lèche, prends une douche avant.
-A vos ordres, chef.
Je mets alors la main entre ses cuisses, je peux enfin toucher la bête. Je sais déjà quil a une queue de bonne taille, il me la avoué, un jour où je matais sa bosse avec insistance, et je lui ai dit que cétait assez impressionnant. A ce que je peux juger, il na pas exagéré. Normalement, ce nest pas mon truc, les gros calibres, pour lui, je veux bien faire une exception. Parfois, ça ne fait pas de mal de sortir de sa zone de confort, et dexpérimenter de nouvelles choses. Jadmets aussi que jai trop envie de lui, de le gouter.
Au lieu de retourner au garage, V prend la direction de la forêt, On senfonce doucement à travers les chemins, je glisse la main dans son jean ouvert. Je saisis son gourdin à pleine main, elle est plus large que longue, vraiment très large. Ça explique la taille de sa bosse. Je plains les filles quil a pu pénétrer avec ça, et jenvie celles qui lont sucée. Enfin, moins, vu que je vais le faire bientôt. Pas dans la voiture pendant quil conduit, ce nest pas pratique.
-Je vais marrêter, dit-il, je connais un coin tranquille, une cabane de chasse. Y a personne en cette saison.
-Génial, me réjouis-je.
Je continue de caresser son engin qui double de volume rapidement. Elle tient à peine dans ma main, je me demande ce que ça donnera une fois en bouche. Cest un défi que je suis prêt à relever. Il pousse de légers soupirs daise, il a des difficultés à se concentrer sur la route. Heureusement, il conduit lentement sur le chemin cahoteux. Je marrête pour quon puisse arriver entier, et quil ne jouisse pas trop vite. Son sexe retrouve son état normal en quelques secondes, lexcitation toujours présente.
La cabane est une construction de planches conçue pour abriter les gens en cas de pluie. On entre, toujours pieds nus, il ny a rien dautre quune sorte de cheminée en pierre, pas de table ni de chaises. Le sol est en terre battue, ce nest clairement pas prévu pour accueillir deux hommes en chaleur. Malgré tout, je plaque V contre un mur, je déboutonne à nouveau son jean en embrassant sa gorge, et jastique sa queue bien dure :
-Dommage que tu nembrasses pas, souffle-t-il.
-Je peux encore changer davis, répliqué-je en amorçant le geste de magenouiller
-Branle-moi, cest tout. Je veux garder ta bouche pour plus tard, quand on sera dans un autre lieu.
-Comme ta chambre, suggéré-je en le branlant plus vite.
-Oui, gémit-il en se cambrant, putain, cest bon. Je tai menti sur un truc. Oui, continue comme ça. Je veux plus que de lamitié.
-Tas pas intérêt à te foutre de moi, V, répliqué-je. Je suis sérieux.
-Moi aussi, C. Je te promets, je veux vraiment être avec toi. Merde, je jouis.
Poussant un grognement bestial, V gicle avec une puissance inouïe. Au même instant, je pose mes lèvres sur les siennes, sa langue danse avec la mienne. Je tiens beaucoup à lui, je dois prendre ce risque. Lavenir nous dira si jai raison, je lespère. Mais au moins, jai eu la satisfaction de le faire jouir, et je lèche mes doigts avec délectation, son sperme est épais et collant, délicieux. Je lembrasse à nouveau pour échanger un peu de jus avec lui :
-Cest meilleur comme ça, dit-il, ça marrive de me boire.
-Tant mieux, si tu aimes, les pelles au jus, cest ma spécialité. On va chez toi ?
-Daccord, on senferme dans ma chambre, après que jai pris une douche.
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