Infamie
J'ai ouvert ma porte pour laisser ma voisine et meilleure amie, Hélène, entrer chez moi :
"Hélène, je le tiens, ce salaud! Je sais quil va me tromper vendredi après-midi !"
"Sabine, je te l'ai déjà dit. Frank est un mari fidèle. Il taime. Il ne te fera jamais une chose pareille !"
J'ai entraîné Hélène dans ma chambre pour lui montrer la caméra et mon installation vidéo.
"Cette fois, jen suis sûre. Jai la preuve. Regarde cette vidéo !"
J'ai branché la camera sur mon ordinateur portable, et j'ai simplement appuyé sur la touche «PLAY».
La vidéo que ma caméra avait captée montrait mon mari assis sur notre lit en train de répondre à un appel téléphonique. Nous pouvions seulement entendre ce que disait Frank, pas son correspondant.
Mais cétait assez accablant.
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"S'il te plaît, calme-toi, Gabrielle. Je comprends ta colère contre ton mari, mais que peux-tu y faire ?"
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"Écoute, baiser pour te venger, ce nest pas la solution ! Tu vas te mettre en tort, et deux torts ne font pas un droit !"
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"Écoute Gabrielle, tu es ma collaboratrice, je t'ai dit que je t'aiderais de toutes les manières possibles, et je le ferais, mais une baise de vengeance est une mauvaise chose. Veux-tu vraiment vivre ça ?"
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"Non, je ne peux pas aujourdhui, tu sais que je pars en déplacement. Je prépare mes valises avant daller à l'aéroport en ce moment. Nous pourrions faire quelque chose à mon retour en ville ?"
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Frank est allé dans sa mallette et a pêché ses billets.
"D'accord, je rentre vendredi après midi vers treize heures, Sabine serait encore au travail jusqu'à dix-sept heures et n'arrivera pas à la maison avant dix-sept heures trente. Alors?"
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"Daccord, Gabrielle. Tu viens vendredi après midi un peu avant quatorze heures et je taiderai à te venger de ton mari infidèle !"
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J'étais rayonnante.
Je tenais mon mari par les couilles, et il ne se doutait de rien !
Il voulait baiser avec sa collaboratrice, dans notre lit conjugal, pendant leurs horaires de travail !
Non seulement je pourrais obtenir le divorce à ses torts, mais en manuvrant bien, je pourrais lui faire perdre son emploi ! Jallais le laisser en slip, ce connard !
Dabord stupéfaite, Hélène avait un grand sourire sur son visage :
"Tu vas lui laisser que la peau sur les os ! Comment puis-je taider ?"
"Bon, Hélène, puisque tu te proposes, et comme tu habites juste en face, voudrais-tu organiser une petite fête vendredi après-midi ?"
La joie d'Hélène se transforma en un sourire diabolique :
"Laisse-moi deviner. Peut-être vers treize heures, et le spectacle principal commencera vers quatorze heures? Qui veux-tu que jinvite et quel sera le sujet de la fête ?"
J'avais le même sourire diabolique que ma copine :
"La question, cest de savoir quest-ce qui serait le plus humiliant pour Frank ?"
"Oh Sabine, tu ne vas quand même pas inviter ses parents, n'est-ce pas ?"
"Tu peux parier ton joli petit cul que je suis assez salope pour le faire !"
Le reste de la journée a été passé à tester le wifi depuis ma maison jusquà celle dHélène.
Ensuite, nous avons installé une caméra sur la façade de la maison d'Hélène pour voir la rue.
Puis, nous avons testé langle des caméras, et Hélène m'a dit qu'elle avait une vue parfaite des lieux.
Enfin, j'ai passé quelques coups de fil, à des amis, à la famille, que jorganisais une petite fête surprise pour Frank.
Je leur ai dit qu'il rentrerait tôt vendredi et que jaimerais le surprendre.
J'ai demandé à tout le monde de se garer dans la rue derrière chez Hélène, pour ne pas gâcher la surprise.
Mes parents sont venus. Ses parents sont venus.
Tout ce joli monde sentassait dans la maison d'Hélène, dégustant les cocktails fruités et les pizzas que nous avions préparés la veille.
Pendant que nous connections les caméras au téléviseur grand écran d'Hélène.
Plusieurs personnes se dirigeaient vers les fenêtres donnant sur la rue pour jeter un coup d'il, mais avec une torsion du bras, nous les avons convaincues de ne pas se montrer.
Vers treize heures trente, une voiture s'est arrêtée devant ma maison. Je n'avais jamais vu cette voiture auparavant, mais il y avait une femme à lintérieur.
Encore une fois, plusieurs personnes se sont approchées des fenêtres, et nous avons dû les rappeler à lordre, en leur promettant de leur casser un bras sils touchaient aux rideaux.
Frank est arrivé peu de temps après. Quand Frank a sorti la valise de son coffre, la femme la rejoint.
Tout le monde restait silencieux, en état de choc, en regardant les deux amants s'embrasser.
J'ai entendu sa mère pleurnicher : "Oh non, pas mon Frank !"
Jason, le patron de Frank, grondait : "Le salaud ! C'est Gabrielle, ma femme !"
J'essayais de montrer le visage dune femme détruite, mais à l'intérieur, je trépignais de joie.
Mes affaires allaient de mieux en mieux et je jubilais !
Ils sont entrés dans la maison et nous avons connecté la vidéo de la chambre parentale..
La mère de Frank gémissait, en se tordant les mains :
"C'est pas possible ! Cest une erreur ! Mon Frank ne se comporterait jamais comme ça !"
Frank est apparu dans la chambre conjugale, tirant sa valise derrière lui, suivi de Gabrielle.
La mère de Frank était effondrée sur une chaise, et sanglotait :
"Mais qu'ai-je fait de mal, pour être punie ainsi ?"
Frank ôta sa veste, et aida Gabrielle à se défaire :
"Gabrielle, je te lai promis, je vais taider de toutes les manières possibles à te venger de ton mari infidèle !"
J'ai entendu Jason crier : "Oh putain !" Visiblement, Jason avait trompé Gabrielle.
Sur l'écran, Frank réconfortait Gabrielle en la prenant dans ses bras :
"Je vais mettre une vidéo qui va taider à te détendre."
En disant cela, Frank aida Gabrielle à sinstaller sur notre lit.
Puis il a allumé le grand téléviseur à écran plat qui était sur la commode.
Ce nouvel écran plat 240 Hz avait une image fabuleuse, un rendu phénoménal et un contraste saisissant.
Frank a inséré une clé USB dans le lecteur réservé à cet usage.
Il est venu sasseoir à côté de Gabrielle et, avec la télécommande, a démarré la lecture de lenregistrement.
Cétait un porno ! Mais ce n'était pas un porno professionnel, c'était du fait maison.
Tout d'un coup, je me suis reconnue, nue sur notre lit. Ce salaud m'avait enregistrée en train de baiser !
Puis j'ai entendu le cri de détresse d'Hélène, mon amie Hélène, chez qui nous étions cachés :
"C'est mon mari, George ! Salope, comment as-tu pu baiser avec mon mari ?"
C'était maintenant au tour de ma mère de hurler : "Sabine ! Éteins-le ! Éteins cette saloperie !"
La mère de Frank s'est jetée sur la télécommande :
"Oh non, tu ne feras pas ça. Je veux voir à quel point ma belle-fille est une vraie salope !"
Pendant que la mère de Frank confisquait la télécommande dHélène, Frank a cliqué sur sa télécommande, chez nous.
Une autre vidéo est apparue, toujours avec moi en vedette, cette fois avec le mari de Maureen.
Maureen a émit un drôle de hoquet, puis elle venue me gifler.
Et puis Frank a de nouveau cliqué sur sa télécommande, et la vidéo suivante me montrait nue, en train de faire une fellation au mari de Carol. Carol sest évanouie sur le sol.
Frank a cliqué encore une fois sur sa zappette, toujours avec moi en vedette.
Cette fois, jétais allongée nue, sur le lit conjugal, et Jason, le patron de Frank, allongé sur moi, me baisait à couilles rabattues.
Annie, ma copine Annie, la douce Annie, ma demandé : "Mais tu as baisé avec tous nos maris ?"
Pendant ce temps, Frank demandait à Gabrielle : "Voilà, c'était la vidéo. Penses-tu que ton mari, Jason, lapprécie depuis son poste dobservation de lautre côté de la rue, chez Hélène et George en ce moment ? Peut-être devrait-on lui dire que nous avons une copie pour lui ?"
Je voyais tout trouble. Il m'avait battu à plate couture ! Ce bâtard ! Ce chien galeux !
J'ai regardé tout autour de moi, tous les regards que je croisais étaient chargés de haine.
Je regardais de nouveau l'écran, Frank et Gabrielle étaient sagement habillés et tranquillement assis sur le lit, regardant la vidéo.
Frank a repris la parole :
"Je ne savais vraiment pas comment affronter une épouse qui a le feu au derrière, Gabrielle, alors j'ai laissé ma femme me faire comprendre comment faire. Elle savait que tu venais ici quatre jours avant, elle pouvait gérer cela de différentes façons. Je comprends maintenant à quel point cest une salope. Au fait, merci papa, pour cette idée ! Je savais depuis le début que ça ferait du mal à maman, mais nous savons tous les deux qu'elle ne peut pas garder un secret. Désolé de tavoir fait de la peine, maman, je t'aime, et je ne romprai jamais mes vux !"
Comme dans un mauvais film, la sonnette a retentit. Les deux messieurs sont venus vers moi, et ils mont remis leur enveloppe : "Mme Sabine Martin, vous êtes citée à comparaître !"
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