Elle

J’arrive en cette fin d’après-midi rejoindre des amis au bistro. Un bistro simple mais assez chic avec un extérieur très agréable en ce début d’été.
3 amis me rejoignent et nous allions entrer lorsqu’on me dit qu’elle arrive… Elle… je ne savais pas si elle allait venir… je ne savais pas si elle pouvait se libérer.
Je la vois arriver au loin sur son vélo. Heureusement que mon masque cache mon sourire et mes joues rougir.
Cela va faire bientôt plus de 6 mois que nous nous sommes laissé… qu’elle est partie de ma voiture le sourire au lèvres après un câlin volé entre 2 réunions… cela va faire bientôt plus de 6mois que je n’ai pas touché son corps et senti sa chaleur…
Elle arrive… dépose son vélo et nous dit bonjour de loin…. Le covid19 m’a volé se moment. Celui où je lui fais la bise et que ma main se pose délicatement sur sa hanche…
J’espère tout de même… mais en vain. Nos 3 amis se dirigent vers notre table réservée et nous les suivons. Ils s’installent en face de moi, et elle, elle se glisse de mon côté… c’est une grande table en bois de picnic beaucoup trop longue pour que nous soyons proche. Nous nous installons et cela me permet de la regarder.
Je la retrouve habillée avec un jeans qui ne me laisse pas entrevoir ses dessous, ni ce tatouage au début de ses hanches… Je me rappel de ce trajet en voiture où tu portais une robe noire. Cette robe très pratique à remonter afin te caresser jusqu’au plaisir maximum. Je me rappelle ce plaisir que j’ai ressenti en conduisant et en t’entendant jouir au milieu de la circulation…
Elle porte aussi un haut blanc fin terriblement frustrant. Il me laisse suffisamment d’espace pour avoir envie de plonger dans son décolleté mais trop peu pour ne pas pouvoir distinguer le fruit de mes désirs.
Cette belle poitrine que j’ai embrassée 6 mois auparavant. Nous étions installés dans la voiture, mes mains baladeuses avaient soulevé son chemisier et mes lèvres embrassait longuement sa poitrine… jusqu’au moment où un joggeur nous avait interdit de continuer.

Nous parlons de tous et de rien… mes amies parlent de leurs s et de leur métier. Je les écoute avec un esprit ouvert mais contrarié car durant tout ce temps je ne peux la regarder à ma gauche. J’ai osé le faire seulement deux ou trois fois, mais mes yeux me trahissent… j’ai envie d’elle !
Je la voie jouer avec ses cheveux… ses cheveux longs que j’adorais agripper durant nos moments intenses…. Ces cheveux qui intensifie ses courbes de femme. Elle se fait un chignon qui lui libère son cou… je l’ai regardé le nouer avec beaucoup de désir, a telle point que j’ai ma main s’est approché et a touché sa hanche un très court instant… trop court instant.
Je me ressaisie, et je retourne au discutions du groupe.
Le but de notre retrouvaille tous ensemble est d’organise le week-end dans le sud pour retrouver une vieille amie. Qui prend la voiture ? qui trouve un cadeau de remerciement ? qui prend une tente pour dormir dehors ? et comment pouvons-nous revenir ?
Nous allons être 5 dans une petite polo… j’ai l’espoir d’être à ses coté pendant ces 3h de route !
Elle part un instant pour commander un verre. Je l’imagine, comme il y a 4 ans, m’offrir un cadeau à son retour… oui, ce jour-là nous étions entouré d’amis. Elle portait en courte jupe stylo sexy et un débardeur classique mais terriblement excitant. Après être allé au toilette, elle m’a regardé avec un sourire terriblement espiègle…. Et sans un mot, elle m’a pris la main et a déposé son string blanc à l’intérieur… Et tout cela au pub… entouré de tous nos amis… puis elle s’est rassise et a repris les discutions autour de nous.
Ce jour-là, la table ne caché pas suffisamment nos jambes et beaucoup pouvait nous voir mais je devais vérifier… j’ai glissé ma main entre ses cuisses en l’obligeant à décroiser ses jambes pour vérifier que je n’étais pas en plein rêve. Et oui… j’ai senti sa peau libre et ses lèvres nues sur mes doigts.
Je sens que mon esprit et mon corps réagi à ce souvenir… il faut que je me reconcentre. Heureusement une amie parle de licenciement et de démission. Cela permet de bien faire retomber la pression !
Elle doit nous laisser… elle ne sera resté qu’une heure au final à mes côtés…
En partant je croise son regard et à ce moment-là… j’ai retrouvé son regarde doux et glamour d’il y a 6 mois…