L'Apprenti
Comme à chaque rentrée de septembre, mon mari recevait un apprenti boulanger quil formait durant une année.
La boulangerie tournait bien, au prix dun travail acharné et dheures passées à la boutique au dépend de notre vie familiale. Heureusement, depuis lannée dernière nous avions pu embaucher une vendeuse à mi-temps, ce qui me dégageait du temps pour gérer la maison et les s.
Etant fermés le lundi, cest le mardi que lapprenti se présenta vers 9 heures à la boutique. Il sappelait Esteban et son physique de brun ténébreux trahissait ses origines ibériques. Il était grand pour son âge et râblé comme le sont les gens du bâtiment. « Bonjour Madame, je suis Esteban et je viens pour lapprentissage. Lécole ma dit de venir à 9 heures ». « Bonjour Esteban. Je mappelle Béatrice. Suis-moi, je vais te présenter à ton nouveau patron. » Nous nous dirigeâmes vers larrière de la boutique où se trouve le labo et le fournil. « Christian, cest pour toi ».
Cest ainsi que débuta lhistoire.
Les jours passaient. Esteban était ponctuel, toujours de bonne humeur, appliqué. On avait limpression quil était là depuis des années. Nous avions lhabitude de boire un café vers 10 heures. Ce jour-là, quelques jours avant la Toussaint, tandis que mon mari discutait dans le laboratoire avec son ouvrier, je surpris le regard dEsteban sur mes jambes. Ce jour-là, javais mis une jupe beige sarrêtant au-dessus des genoux sur des collants couleur chair. Jai toujours été fière de mes jambes. Le regard de ce jeune homme déclencha un trouble en moi. Il faut dire que ma vie sexuelle est dune pauvreté déprimante. Mon mari vit à contre-temps, horaires de boulanger obligent, et en plus, sa libido semble sestomper avec le temps. Nos rapports se résumant à quelques va et vient hâtifs qui me laissent à chaque fois sur ma faim.
Le lendemain, je choisis une jupe un peu plus courte, fendue derrière, des bas gris auto-fixant, un soutien-gorge pigeonnant destiné à mettre ma poitrine en relief sous un sage chemisier que je pourrais déboutonner un peu au besoin.
Le jour suivant, habillée comme la veille, je gagnais la boutique sous une pluie battante. Esteban arriva juste après moi, trempé comme une soupe. Son scooter était tombé en panne et il avait fini les trois derniers kilomètres à pied. Il grelottait. Le poussant dans larrière-boutique, je lui demandais de se déshabiller et lui tendis une serviette pour se sécher. Je lui expliquais que je ramènerais ses affaires à la maison à midi, les mettrais au sèche-linge afin quil puisse rentrer chez lui. Jajoutais quau besoin je le ramènerais chez lui en voiture sil ne trouvait personne. Jallais chercher des vêtements de travail que je conservais à larrière de la boutique pour le cas où mon mari en ait besoin. Je revenais vers larrière-boutique. Esteban avait enlevé ses vêtements. Son caleçon était trempé. « Enlève-le, tu vas attr froid sinon, et mouiller tes vêtements de travail. « Esteban hésitait. Sans réfléchir, sans doute parce que lenvie de le voir nu me tenaillait, je maccroupis face à lui et, saisissant le caleçon froid et mouillé, le tirai vers le bas. Il souleva un pied après lautre pour que je len débarrasse.
Saisissant la serviette, jentrepris de le sécher. Je commençai par les fesses que je sentais fermes sous mes mouvements décidés. Javais en face de mon visage sa verge assoupie qui reposait sur ses bourses. Heureusement, la boutique était vide. Jentrepris de le sécher devant. Je sentais son cylindre de chair à travers la serviette.
La fin de la journée approchait. Mon mari était rentré vers quinze heures et son ouvrier peu avant dix-huit heures. Bernard, louvrier, avait proposé à Esteban de le ramener mais celui-ci lui avait répondu que sa sur viendrait le récupérer avant dix-neuf heures. Jétais déçue, javais espéré prolonger un moment avec lui dans lintimité de la voiture. Dix-neuf heures allaient bientôt sonner. Je métonnais de ce que sa sur ne soit pas encore arrivée. Esteban me sourit et me dit quil ne lavait pas appelée et quil se souvenait de la proposition que je lui avais faite le matin de le ramener. Nous fermions à vingt heures. Je décidais, devant labsence de clients, de fermer une demi-heure plus tôt. Je demandais à Esteban de maider à ranger les pâtisseries au frigo. Pendant ce temps, je passais rapidement un coup de balai.
A dix-neuf heures trente, nous montions dans ma voiture. Je maperçus alors quEstéban ne sétait pas changé et avait gardé ses vêtements de travail. Je réalisais alors quil était nu sous son pantalon et sa chemise. « Prenez la direction de C. « mindiqua-t-il. Je mengageai sur la petite route. Deux kilomètres plus loin, la route sengageait dans la forêt. Esteban me fixait, je sentais le désir dans ses yeux. Il posa une main sur mon genou. Une bosse conséquente déformait le devant de son pantalon. Ny tenant plus, je freinai et mengageai dans un petit chemin, arrêtant la voiture une centaine de mètres plus loin. Je tournai la tête vers lui. Esteban mattira à lui, forçant ma bouche avec sa langue. Sa main droite sinsinua entre mes cuisses, crocheta ma culotte, deux doigts senfonçant en moi. Je défis fébrilement les boutons de sa chemise, dévoilant son torse imberbe, mes doigts cherchèrent ses têtons, les agaçant, les pinçant. A tâtons sa main gauche chercha la molette réglant le siège. Il la trouva et le recula. Me saisissant il mattira vers lui. Jenjambais le pommeau de vitesse et je massis sur lui, à genoux. Dans ce mouvement ma jupe sétait retroussée.
Le lendemain, Esteban arriva à la boutique comme si de rien nétait. Il me salua poliment. Plus rien ne se passa entre nous pendant toute la durée de son stage. Peut-être était-ce mieux ainsi ?
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