Nouvelles Erotiques - 6) Fin Et Début
On approche de la fin, il ne me reste quun garçon à évoquer. Et pour cela, je vais un peu changer la façon dont on sest rencontrés. Les faits seront les mêmes, seuls les lieux seront différents. Ce sera plus simple ainsi, une sorte de continuité de mon histoire avec G. Après tout, jen ai fini avec V, T et J, ils ont eu droit à leur part du gâteau pendant plusieurs semaines, surtout V et J. Les moments où je les ai vidés ensemble furent mémorables, et le signal de la fin de nos relations. Jai gardé contact avec eux, ce sont toujours mes amis.
Bref, revenons à ce nouveau présent. G et moi, cest de lhistoire ancienne pour le sexe, pas pour lamitié et les massages. Ça, il ne peut pas sen passer. On na jamais été un vrai couple, cétait simplement deux amis qui partageaient des moments intimes et intenses. On a conservé une certaine intimité, sans que ça soit du sexe. La raison en est simple, G a rencontré lhomme de ses rêves, et cétait la condition quon sétait imposés pour arrêter.
Pour ma part, je ne me prends pas vraiment la tête, je suis encore et toujours mon crédo, lamour viendra quand il sera là. Je mamuse avec les hommes, je prends ce qui vient, ça dure ou pas. G est surement la relation la plus longue que jai entretenue avec un homme, et cétait sans vraie amour, mais avec un total respect lun de lautre. Cest la première chose que je cherche chez un homme, ce qui peut expliquer le faible nombre de mes relations durables. Je tombe souvent sur des mecs qui manquent destime deux-mêmes, ils se considèrent comme des « Salopes », et ça a tendance à me dégouter. Il ma fallu des années pour mestimer à ma juste valeur, ce nest pas pour revivre ça dans mon lit.
Un matin, je mélance à petites foulées le long de la rive du fleuve. Il est encore tôt en ce samedi printanier. Je viens davoir une promotion au travail, je suis passé chef déquipe, jai un peu plus de responsabilités. Ça ne me fait pas peur de relever ce nouveau défi, cest même très stimulant.
Alors que japproche de lendroit où je fais une pause dhabitude pour reprendre mon souffle et métirer, je remarque quil y a quelquun assis sur mon banc. Enfin, ce nest pas le mien, cest simplement là que jai choisi de marrêter, et je ladmets, je suis un peu maniaque à ce sujet. Je naime pas beaucoup quon bouleverse ma routine, même si je sais madapter. Sur certains points (comme mon rituel du petit déjeuner), je ny parviens pas, et ce banc en est un autre exemple.
Pourtant, je marrête quand même, le garçon ne quitte pas son livre des yeux. Tout ce que je vois de lui, ce sont ses cheveux noirs bouclés, ses jambes sortant dun bermuda en jean, et ses mains aux longs doigts fins. Par réflexe, je lorgne du côté de son entrejambe, je le fais avec tous les mecs, son paquet semble épais. Jeffectue mes étirements en essayant dignorer ce garçon, pas facile quand on est en manque de sexe et quon a une vue imprenable sur un tel entrejambe. Je décide donc de laborder, histoire de pouvoir tripoter tout ça dans un coin :
-Bonjour, tu lis quoi ?
-Un polar, jaime bien.
-Pas trop mon style, je préfère le fantastique. Je mappelle C.
-A, ravi de te connaitre.
A est mince, poilu, des yeux noirs, assez nonchalant dans son attitude. Il nest pas vraiment beau, il dégage un truc spécial, un charme inexplicable. Il adore la musique, surtout tout ce qui est Métal et Hard Rock, et le cinéma. Dailleurs, il fait des études dans ce domaine, il veut devenir réalisateur. Il a la tête sur les épaules, le sens des responsabilités, bien quun peu rêveur, son unique gros défaut, cest son hétérosexualité.
On passe une dizaine de minutes ensemble à parler un peu de nous et de livres, il a une solide culture, et cest très facile de discuter avec lui. Je linvite donc à déjeuner le jour-même, il accepte avec joie. On échange nos numéros, je saute de joie mentalement. Jai rencard avec un beau mec. Juste avant de repartir, je me tourne vers lui, ses yeux noirs me fixent, ses lèvres fines sont étirés en un sourire :
-On peut aussi se passer de déjeuner et aller directement chez moi, dis-je, pour baiser.
-Jaime les filles, réplique-t-il, désolé.
-Mince pardon. Oublie ça, un déjeuner amical, cest parfait. 12h30 devant chez Pasta, je tinvite.
Eh merde, jai encore gaffé. Dans une heure, je vais recevoir un SMS dannulation. Alors, je vais le réinviter, il répondra quil est occupé, quil me contactera, et il disparaitra. On ma déjà fait le coup plus dune fois, ça nest jamais agréable. Cette fois, je peux comprendre les raisons, même si je me sens blessé, ment. En discutant avec lui, jai eu la vision dun jeune homme franc et direct, pas du genre à fuir sans explication.
Une heure passe, aucun message, puis une autre, et la matinée. Jenfile un polo et un jean pour me rendre au restaurant. On ny sert que des pâtes cuisinées à toutes les sauces, et de toutes les manières possibles. Ici, rien de gastronomique, cest de la bonne cuisine familiale, avec des assiettes bien garnies. Je me suis lié avec les propriétaires par le biais de leur fils, un de mes coups réguliers. En général, jai droit à une table si je viens sans réservation, et quil ny a pas trop de monde. Par précaution, jai téléphoné, on ma assuré que ça devrait aller.
A mattend devant lentrée, il porte une chemise ouverte sur un tee-shirt noir avec le nom dun groupe de musique que je ne connais pas. Enfin, je présume que cest de la musique.
-Jai cru que tu ne viendrais pas, à cause du truc que jai dit, balbutié-je.
-Tu nes pas le premier à me draguer, cest flatteur.
-Tu nas jamais été tenté ?, demandé-je en ouvrant la porte du restaurant. Bonjour, Bernard, vous avez une table ?
-La même que dhabitude, Monsieur.
-Merci, Bernard.
-Tu es un habitué ?, senquit A.
-Oui, je connais les proprios, enfin, surtout leur fils. Il est serveur ici. On a eu une brève histoire.
-Daccord. Pour répondre à ta question, non, jamais, les mecs ne mexcitent pas. Jai beaucoup damis gays, jai lhabitude, à force.
-Dommage, soupiré-je, tu es très sexy. Javais déjà en tête le programme de laprès-midi.
-Ah ouais ?, rigole-t-il. Raconte.
-Ça se serait résumé à massages, caresses et langue, avec toi dans le rôle du bel hétéro qui jouit.
-En plus, jadore me faire sucer, par des filles.
-Je ne taurais pas que sucer. Non, mon gars, tu aurais eu droit à la totale. A la fin, tu aurais oublié quun jour, une meuf ait pu te faire de leffet.
-Vantard.
-Je ne plaisante pas, jai déjà sucé des hétéros, et crois-moi, ils en voulaient encore. Deux de mes ex ont eu du mal à retourner avec des filles.
-Je te crois.
-Désolé, jai tendance à menflammer quand je parle de sexe. Cest un acte important pour moi, je mets un point dhonneur à bien le faire, pour que mon partenaire reparte satisfait.
-Je te comprends, je ressens la même chose avec les filles. Je vais prendre les pâtes aux fruits de mer, sil vous plait.
-Les champignons, sil te plait Loïc. Avec de leau. Je ne bois pas dalcool, ajouté-je pour A.
-De leau, cest bien aussi.
Nouveau sourire, mon cur flanche. Sans le vouloir, mon pied touche le sien sous la table, ça ne le gêne pas plus que ça. Le serveur revient avec notre commande, jajoute du parmesan. Je laisse A gouter en premier, je sais déjà quelle sera sa réaction. Tous ceux que jai emmenés ici ont eu exactement la même, quel que soit le plat choisi. Sa fourchette sapproche de sa bouche, il goute de la langue et enfourne sa portion en fermant les yeux :
-Putain, lâche-t-il, elles sont trop bonnes, fondantes, y a pas de mots pour décrire ça.
-Cest du 100% fait maison avec des produits frais locaux. Sauf le poisson qui vient des côtes atlantiques, et le fromage dune ferme en Italie.
-Je comprends pourquoi tu aimes venir ici, la nourriture est délicieuse, et lambiance très agréable. On se croirait à la maison. Mes parents doivent venir ici aussi.
-Tu habites chez eux ?
-Oui, le temps de mes études, je suis en dernière année de cinéma. Je voudrai réaliser des documentaires.
-Mince pas de porno, plaisanté-je. Javais plein de mecs à te présenter. Tu te serais fait des couilles en or. Plus sérieusement, quel genre de documentaires ?
-Sur la musique et le cinéma. Mais tu sais, la musique joue un rôle dans le sexe.
-Sexe, drogue et rocknroll, cest ça.
-Oui, sourit-il, cest aussi un bon moyen de séduire.
-Alors, si je veux te plaire, il me suffit de choisir le bon morceau.
-Et que tu aies des seins, cest important.
-Tinquiète, je disais ça pour rire, je ne vais pas tenter de te draguer.
Cest peut-être ça qui nous a tant rapproché. Au fil des semaines, alors que G séloigne un peu plus de moi, A et moi développons une certaine complicité. On se voit tous les jours pour aller à des concerts, au cinéma, ou tout simplement mater la télévision chez lun ou lautre. Jai ainsi pu faire la connaissance de ses parents, des gens charmants qui nont pas eu lair étonné que leur fils fréquente un homme plus âgé que lui. Il faut dire aussi que A fait plus que ses 23 ans, avec sa maturité.
Un après-midi pluvieux, on est assis sur mon canapé. Je loue maintenant une petite maison, jen avais assez de ne pas avoir de terrain. Javais besoin de retrouver de lespace et un jardin. Jai fait mon petit potager que je partage avec G quand il a le temps. On écoute un nouveau groupe que A a découvert sur internet, par hasard. Etrangement, il narrête pas de se coller à moi, il cherche mon contact :
-Ten penses quoi ?, demande-t-il.
-Euh, comment dire ?, hésité-je. Cest du Hard Rock, je ny connais pas grand-chose. Jai trouvé ça un peu agressif pour les oreilles, la voix du chanteur est trop grinçante, ils nt de la guitare électrique aux dépens de la basse.
-Ouf, lance-t-il soulagé, je ne suis pas le seul à penser ça. Leur son est intéressant, malgré tout.
-Cest vrai pour qui aime ce style. Tu sais que je préfère la musique plus festive.
A se jette sur moi sans prévenir, ses lèvres touchent les miennes, son corps se plaque contre le mien. Remis de ma surprise, je le soulève pour lallonger sur le canapé. Je ne pose aucune question, il a fait le premier pas, cest ce quil veut vraiment. Je ne lui ai pas caché mon attirance, je voulais que tout soit clair entre nous. Je passe la main dans ses cheveux bouclés, les siennes caressent mes côtes. Nos pieds se frottent, mon sexe durcit. Ça fait trop longtemps que jattends ça :
-Tu es si beau, dis-je en lui caressant la joue.
-Tu me plais beaucoup aussi.
-Je vois ça, rigolé-je, ou plutôt, je le sens. Je suis heureux quon se soit embrassés. Mais je ne coucherai pas avec toi, je commence à en avoir assez des relations sans lendemain. Il men faut plus.
-Jen veux plus aussi, réplique A. Au début, je croyais que ce nétait que du sexe, mais après en avoir parlé avec mes parents
-Ils sont au courant ?, mexclamé-je en me redressant.
-Oui, ils sont souvent de bons conseils, et jen avais besoin. Ils mont dit que je ne devais pas avoir peur de mes sentiments, que ça ne changerait rien à qui je suis. Je me sens bien avec toi, mon cur bat plus vite.
- Le mien aussi, depuis le premier jour. Je ne mattendais pas à ce que ça devienne réciproque, je lespérais quand même. Tu veux quoi, exactement ?
-Quon soit un couple, un vrai, tout simplement. Sortis, diners, tendresse, sexe quand le moment sera venu.
-On peut commencer maintenant pour la tendresse.
-Jai peur de me jouir dessus, tu me mets dans tous mes états.
-Bébé, laisse-moi faire alors. Tu mas prouvé que tu veux être avec moi, ça mérite une récompense.
Soulevant ses jambes, je retire ses chaussettes blanches. Surpris, il me regarde passer le nez sur ses pieds nus, déposer un baiser sur ses orteils, terminant par le plus gros. Cependant, mon but nest pas de lui faire découvrir ce plaisir, ce sera pour plus tard. A la place, je soulève son tee-shirt, caressant son torse poilu. Il nest pas très musclé, loin de là, je le trouve tout de même parfait. Je libère ses pectoraux et passe le vêtement par-dessus sa tête. Il me sourit tendrement, malgré sa nervosité :
-Détends-toi, bébé, je vais juste te branler. Cest un excellent moyen, continué-je en pinçant ses tétons, de se vider les couilles.
-Oui, gémit-il, branle-moi.
Je fais glisser son jean sur ses cuisses. Sa queue est emprisonnée dans un boxer vert, très moulant. Du doigt, je dessine sa forme, elle est longue et épaisse, ses couilles plus petites. A se cambre, je continue de dessiner sa queue, partant de la base de sa hampe jusquà son gland. Ses gémissements deviennent plus sonores, ses pieds tapent dans mon dos. Il se dandine dans tous les sens, il est très sensible de la queue.
-Je ten prie, dit-il, fais-moi jouir.
-Oui, bébé, bientôt.
Le tissu glisse aisément sur sa peau douce, ses 21cm par 6 dépaisseur se déploient sous mes yeux ahuris. Cest la plus grosse queue que jaie jamais vue, elle me ferait presque peur. Son gland circoncis est vraiment immense, je le veux dans ma bouche, avec le reste de sa hampe. Au lieu de ça, je crache dans ma main et saisit fermement ce membre bien dur. Il accompagne mes mouvements de va et vient de ses reins, sa queue coulisse facilement. Japproche mon visage pour sentir son odeur virile, cette queue est à moi, enfin. Le souffle de A saccélère, je ny prête pas attention, tant je suis concentré sur son gland.
Sans prévenir, je reçois en pleine face un jet de sperme épais, suivi dun autre sur mes lèvres fermées. A est pris de spasme à mesure que son jus sécoule hors de lui, son corps est recouvert dun filet de sueur. Ses jambes ont cessé de gigoter, son souffle sapaise. Il se prend la tête à deux mains en rigolant comme un fou. Le reste de son sperme a atterri sur ma main. Je la lèche ainsi que le jus sur mon visage, gardant juste ce quil faut pour le partager avec lui dans un baiser :
-Cétait mieux que je limaginais, dit-il en me serrant contre lui. Pas si différent davec une fille.
-Une main reste une main, répliqué-je en caressant et baisant son torse, que ce soit celle dune fille ou dun garçon. Idem pour la bouche. Tu te sens comment ?
-Vidé et heureux. Jai aimé ça, et je suis toujours moi.
-Cest le principal. Tu peux aimer qui tu veux, ça ne changera jamais qui tu es au fond de toi. Franchement, garçon ou fille, y a pas de grosses différences, le sexe est identique. Sauf que tu peux me branler aussi, quand tu seras prêt.
-Daccord. Tu es obsédé par mes pieds, lance-t-il quand je me redresse.
-Jadore masser les pieds de mes partenaires, répondis-je en passant à lacte. Cest une zone très érogène, tu peux ten servir pour exciter ton amant, et après lacte, laider à se détendre. Tu en auras beaucoup avec moi, et pas seulement des pieds. Je vais te présenter G, il texpliquera mieux que moi.
-Tu men voudrais si je ne te rends pas la pareille tout de suite ?
-Mais non, tu agiras quand tu te sentiras de le faire. En attendant, je peux donner du plaisir pour deux, si tu me fais confiance.
-Jai toute confiance en toi, du moment quil ny a pas pénétration.
-Aucun risque, tu resteras vierge de ce côté-là, comme moi. Si on allait dans ma chambre, on sera mieux installer.
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