L'Éternelle Attirance N°2.
J'observais mon collègue avec qui je partageais un café en ce moment même. Nos regards se croisaient sans arrêt, nos genoux se frôlaient sous la table et nos mots possédaient plusieurs sous-entendus.
« Comment n'as-tu pas trouvé une personne pour partager ta vie ? demanda-t-il avec son air charmeur.
-Je pourrais te demander si tu as trouvé la bonne avec Charlotte, répondis-je en tapotant ma tasse de café, je n'ai malheureusement pas trouvé le prince qui osera me partager avec les chiffres.
-J'oubliais presque que tu étais la maîtresse des chiffres et que tu savais les manier avec soin.
-Ce n'est pas la seule chose dont je suis maîtresse et que je manie à la perfection.»
J'avais dit cette dernière phrase près de son oreille avec un sous-entendu explicite. Depuis la rupture avec mon ex-compagnon, on se tournait autour lui et moi, bien que j'étais consciente qu'il avait une relation naissante avec une autre. Est-ce que cela me dérangeait réellement ? Pas tellement. Le sérieux n'était pas pour moi, n'était plus pour moi surtout que mes relations intimes avec mon ex pourraient corrompre dès le début un avenir avec une nouvelle personne. Malheureusement, cet échange coupa court quand notre patron vint pour nous demander de continuer le travail mais, avec un regard entendu, on savait qu'on se reverrait lui et moi, le soir-même.
Après une journée fatigante de travail, longue et pénible, je me retrouvai seule dans mon bureau pour mon plus grand plaisir. En ce dernier jour de travail avant le week-end, peu restaient tard pour finir des dossiers, hormis moi. Plus personne ne m'attendait à la maison, mon travail et les plaisirs charnels de la vie étaient mes seuls réconforts. Tandis que j'examinais les chiffres en face de moi, la porte s'ouvrit avec délicatesse puis se referma. Mon regard divagua sur mon cher et tendre collège portant un sourire prédateur aux lèvres. Avec quelques pas, tel un loup, il se posta derrière moi pour poser ses deux mains sur mes épaules alors que sa voix suave envoyait des frissons dans mon dos.
« Je pourrais te décontracter avant le week-end et avant que je retourne à mes obligations...
-Mais, nous sommes au travail...»
Ses deux mains passèrent alors de mes épaules à ma poitrine cachée sous une chemise blanche et un soutien-gorge. Mon souffle se coupa dans ma gorge alors qu'il vint déposer quelques baisers sur ma nuque dénudée, mes cheveux étant attachés en chignon. Sans plus attendre, il me retourna grâce à la chaise roulante et je me levai pour déposer mes lèvres brûlant de désir contre les siennes pendant qu'il envoyait ma chaise plus loin. Notre baiser dura de longues secondes durant lesquelles nos langues s'affrontaient, se combattaient presque pour savoir qui aurait la domination sur qui. Impatiente, je le laissai gagner ce match pour aujourd'hui et, sans en attendre plus, il me poussa pour me forcer à m'asseoir sur le bureau.
«Laurent...
-Chut...»
Sa main rejoignit mon cou dans une longue caresse jusqu'au haut de ma chemise pour déboutonner progressivement celle-ci, laissant entrevoir ma peau divoire ainsi que ma poitrine recouverte par un fin tissu. Ses lèvres descendirent le long de mon cou, de ma clavicule pour rejoindre le haut de ma poitrine pour planter ses crocs dedans. Un jappement de douleur sortit de mes lèvres alors que mon corps se cambrait contre le sien, cherchant plus de contact. Ma partie consciente savait qu'on pouvait se faire prendre à n'importe quel moment par un agent d'entretien mais cela m'excitait également, cet aspect interdit réchauffait mon bas-ventre et aidait mon intimité à s'humidifier. Laissant une trace sur ma poitrine, il sortit un sein pour venir téter comme un avec quelques mordillements. Une de plus, quelques soupirs discrets s'envolèrent dans les airs pendant que j'essayais de retenir mon excitation grandissante.
Malheureusement, quand j'essayai de poser une main sur son torse, il me gifla la main avant de mordre mon téton tendu sous son agréable comme punition.
« Laurent, s'il te plaît...
-Je pensais que tu ne voulais pas comme nous étions au travail...
-Je... Je...»
Je ne savais que dire. Oui, je ne voulais pas à cause du travail mais il ne pouvait me laisser ainsi, surtout après m'avoir chauffé de cette manière, après m'avoir excité de cette façon. Si l'envie n'était plus, je n'aurais rien dit, ne l'aurais pas demandé ou à continuer. Seulement... Ses doigts passaient sur mes lèvres intimes, sur mon intimité. Il rentrait l'extrémité de ses doigts avant d'étaler mon liquide sur tout mon sexe, il me faisait frétiller. Ce sourire arrogant, sachant qu'il avait gagné, ce comportement sexy à souhait, il était le prédateur, mon prédateur.
« Oui mais je te veux... Laisse-moi te toucher, laisse-moi t'avoir en moi... Fais-moi venir, monte moi au septième ciel...
-Tu ne peux exiger comment je vais te faire murmurer mon prénom...»
Avec un mouvement plutôt violent, il me força à m'allonger sur la table, sur les dossiers qui étaient certainement pliés désormais. Je devrai trouver une excuse pour notre patron à ce sujet.
Au loin dans le couloir, on entendit le bruit d'une porte qui s'ouvrait. Je savais qu'il fallait traverser le couloir, donc devant mon bureau, pour atteindre les escaliers. Alors que je pensais que Laurent allait s'arrêter, il continua encore plus fort, plus puissant. Mon corps tremblait presque, l'adrénaline pulsait dans mes veines alors que la crainte et l'excitation faisaient augmenter mon plaisir drastiquement. A chaque pas que j'entendais, je me sentais venir et cela arriva. Un plaisir fulgurant, me forçant à me cambrer et à lâcher un gémissement bruyant. Mon cur battait à tout rompre alors que le visage de Laurent immergea pour vite se relever et me redresser. Comme une poupée, je le laissai faire en vitesse, je me sentais enivrée par le désir que j'avais encore en moi, je le voulais, son membre. Le désir brouillant mon cerveau, je n'avais pas fait attention que l'homme du couloir m'avait entendu venir et, avec un petit tapotement à la porte, j'ai compris. Mon regard alarmé se posa sur mon collègue qui m'avait rhabillée et relevée, avec un petit toussotement, je me reprochai de la porte.
«Oui... ? demandai-je en ouvrant la porte légèrement, pour ne pas que cette personne voit Laurent.
-Tout va bien ? J'ai entendu un bruit bizarre ? Et vous êtes toute rouge Madame, vous êtes malade ?
-Oh, Monsieur Zergerman ! J'ai juste fait tomber quelques affaires au sol et cela m'a exaspérée, je ne pensais pas avoir été si bruyante.. Excusez-moi. Ceci dit, il fait un peu chaud dans les bureaux, c'est pour ça que je suis aussi rouge.
-Très bien... répondit l'agent d'entretien pas très convaincu, bonne soirée.»
En refermant la porte, je posai mon regard sur Laurent et, alors que je m'apprêtais à lui sauter dessus pour un deuxième round, il me repoussa avec gentillesse. Charlotte lui avait envoyé un message pour lui demander de se dépêcher et c'est avec un simple hochement de tête que j'affrontais, avec impuissance, au départ du seul homme sur le moment capable de satisfaire mon envie. Avec un air légèrement frustré, je remarquai qu'il avait embarqué ma culotte par la même occasion, la gardant comme trophée. Grognant et maudissant mon collègue, je sortis des bureaux, les dossiers en main. Une fois dans la voiture, je reçus un message venant de mon ex-compagnon: « Je t'attends à la maison, pour dîner et plus...». Normalement, j'aurais refusé. Je ne voulais plus de contacts amicaux avec lui, je souhaitais juste satisfaire le besoin de son corps spécifiquement. C'était pour ça que je lui ordonnais de ne pas m'embrasser ou que je ne voulais pas jouir grâce à lui, pour ne pas tomber de nouveau dans ses bras. Seulement, je n'étais pas dans mon état normal et, avec un simple message, je lui laissai la possibilité de m'avoir pendant une soirée.
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