Céline (1)

La sonnerie du téléphone portable retentit au moment où Céline s’apprêtait à sortir pour aller au marché. Elle regarda l’écran. Elle fronça les sourcils. Qu’est-ce que le directeur de son lycée pouvait lui vouloir un samedi matin ? Elle hésita brièvement et décrocha.
« Allo ? Mademoiselle Giroud ? Ici Monsieur Thévenin. Je suis vraiment désolé de vous importuner un samedi matin. Voilà, comme vous le savez le voyage de fin d’études de nos Terminales est prévu pour la semaine prochaine en Espagne, à Madrid et Tolède. Le groupe est constitué de dix-huit élèves encadrés par deux enseignants, Monsieur Brun et Madame Ducoussier. Monsieur Ducoussier, le mari de votre collègue, vient de m’appeler pour me dire que son épouse avait fait une mauvaise chute et était hospitalisée avec une fracture du poignet. Elle doit être opérée dans l’après-midi. C’est une catastrophe car il nous faut trouver une remplaçante d’ici demain sinon le voyage devra être annulé. Alors je téléphone pour le cas où vous auriez pu être disponible. Bien entendu vos cours seront annulés par l’Etablissement. Si vous pouviez me donner une réponse rapidement parce que le départ est prévu demain en fin d’après-midi. Et vous êtes ma dernière chance »
Céline réfléchit quelques secondes et répondit « C’est entendu, je veux bien accompagner le groupe » Elle entendit le directeur souffler et la remercier chaleureusement. Il lui envoyait par mail le programme et les consignes.
Céline s’assit sur son canapé. Départ demain, donc pas besoin d’aller au marché. Elle avait accepté ce voyage parce qu’elle n’avait rien prévu. Elle était arrivée il y a un peu plus de trois ans dans la région pour suivre son conjoint qui y avait trouvé un poste. Elle était professeure d’histoire-géographie et ne se faisait aucune illusion pour trouver un poste dans la région. Contre toute attente elle avait trouvé ce poste dans ce petit lycée privé réservé aux s d’une certaine classe sociale.

Elle y avait trouvé une sérénité, les élèves respectant leurs professeurs. « Vous comprenez, c’est le privé ici. Le premier élève qui franchit la ligne, dehors » lui avait expliqué le directeur. Il y a un peu plus d’un an, son conjoint était rentré un soir, lui annonçant qu’il avait une promotion et qu’il partait à Grenoble. En fait de promotion, il filait retrouver une fille de sa boite…… Céline s’était retrouvée seule dans cette région. Seule ou presque…… Aussi, elle n’avait pas hésité. Elle rendait ainsi service en même temps qu’elle profiterait de la beauté de l’Espagne.
Le dimanche soir elle avait rejoint le groupe qui avait presque sauté de joie en découvrant que la jeune et belle Mademoiselle Giroud remplaçait l’austère Madame Ducoussier. Après un voyage en car qui avait semblé interminable ils étaient arrivés à Madrid. Ils étaient hébergés dans un petit séminaire. Les dix garçons dans un dortoir, les huit filles dans un autre. Monsieur Brun avait sa chambre entre les deux dortoirs et Céline la sienne à l’étage du dessus. Seul bémol, il n’y avait pas de toilette ni de douche à l’étage. Il lui faudrait descendre. Par contre la vue de sa chambre donnait sur un parc aux arbres centenaires.
Ils avaient passé le mardi à visiter le musée du Prado et le centre de la ville. Il avait fait une chaleur accablante. Les vêtements collaient à la peau. Le retour au séminaire avait permis de se rafraichir sous une douche bienvenue. Il faisait nuit. Céline n’arrivait pas à trouver le sommeil. Elle se retournait sans arrêt dans son lit. Elle se sentait curieusement excitée. Depuis combien de temps n’avait-elle pas fait l’amour ? Cela faisait plus de six mois. Cet inconnu rencontré un soir en boite et avec qui elle avait fini la nuit. Elle ne se souvenait même pas de son prénom. A peine de son visage. Elle passa ses mains sur sa poitrine. Les pointes de ses seins dardaient sous le court tee-shirt. Sa vulve était poisseuse. Elle savait qu’en y passant sa main elle obtiendrait un orgasme rapide.
Rapide mais frustrant, insuffisant. Sans savoir comment, elle se retrouva sur le palier et descendit l’escalier de bois qui menait à l’étage des dortoirs. Ses pieds nus glissaient sans bruit. Tout était calme. Il n’y avait pas un bruit. Le porte du dortoir des garçons était entrouverte. Elle y glissa un œil. Dans la pénombre de la nuit elle distinguait les garçons endormis. Certains dormaient par dessus le drap, en caleçon. Elle regardait leurs torses imberbes, certains déjà bien musclés. Cette vision la troublait plus qu’elle ne l’aurait imaginé. En regardant un peu plus loin elle fut intriguée. Elle s’approcha à pas de loup. Le jeune garçon, prénommé François mais qu’elle n’avait pas comme élève dormait à plat dos. Il était nu. Sa verge reposait sur les bourses. Elle regardait la queue endormie. Elle avait envie de la toucher, envie de la sentir grossir. Mais elle risquait trop gros. Elle ne pouvait pas. Elle tendit pourtant une main hésitante et effleura la queue. Le garçon ne réagit pas. Elle se pencha en avant. Elle approcha sa bouche de la queue et sortit sa langue qu’elle posa sur le gland. Elle laissa couler un peu de salive. Une étrange excitation la poussait à continuer. Elle lécha doucement la verge. Le jeune se retourna dans son sommeil. Frustrée elle fit le tour du dortoir. Ils dormaient tous sagement. Hormis François aucun n’offrait la vue de sa nudité. Elle remarqua qu’un lit était défait. Elle devait quitter le dortoir rapidement avant le retour de l’absent. Pourvu qu’il ne l’ait pas surprise tout à l’heure ! Elle était pourtant de plus en plus excitée. Elle revint vers le lit de François. Il s’était à nouveau retourné. Il dormait à plat ventre et offrait au regard de la jeune femme le spectacle de ses fesses fermes et tentantes. Elle ne put s’empêcher de se baisser à nouveau pour effleurer les globes charnus de ses mains. Elle avait conscience que sa position courbée faisait remonter son tee-shirt et dévoilait le bas de ses fesses et la vallée de son sexe.
Peut-être un des garçons ne dormant pas la regardait-elle. Cette pensée l’excita. Elle se redressa à regret et sortit du dortoir.
Une lueur bleutée accrocha son regard. Elle s’en approcha doucement. Assis sur les marches du perron, Sébastien, un des élèves, regardait l’écran de son smartphone. Il était donc là le manquant. Céline continua de s’approcher jusqu’à la porte ouverte. Elle risqua un œil. Sur l’écran un homme prenait une femme en levrette. Sébastien regardait un porno ! il tenait son téléphone d’une main et de l’autre il se masturbait. Il avait enlevé son pyjama qui gisait derrière lui. Céline regardait la main gauche qui coulissait le long de la hampe raide, décalottant le gland. Une chaleur l’envahit. Une envie la tarauda. Elle sentait les pointes de ses seins durcir et son sexe se gorger de cyprine. Elle tendit le pied en avant et tira doucement le bas de pyjama vers elle. Elle se recula doucement à l’abri dans le hall. Elle retroussa son tee-shirt et se caressa doucement, enfonçant deux doigts en elle. Le plaisir montait. Elle entendit une exclamation étouffée. Elle avança vers la porte. Sébastien debout, balayait le sol avec sa lampe. Céline pouffa intérieurement. Il recherchait visiblement son pyjama. Elle avança vers lui. « Sébastien, que faites-vous ainsi, dans cette tenue à cette heure ? » lui demanda-t-elle. Sébastien bafouilla « Je…je cherche mon…pyjama ». Il ne pensait même pas à masquer son érection. Il pointa le faisceau lumineux sur Céline. Il n’en revenait pas. La jolie prof d’histoire-géo était devant lui. Son court tee-shirt dévoilait haut ses cuisses et moulait ses seins avec précision. Des seins aux bourgeons proéminents. « Je…j’ai honte madame…mademoiselle. » Pourtant la raideur de son sexe démentait …. « Tu ne peux pas retourner dans le dortoir comme ça. Si les autres te voient comme ça. Tu imagines le scandale. Je vais te prêter un bas de pyjama. Suis-moi » lui ordonna-t-elle. Elle passa devant. Elle savait qu’en montant les escaliers devant lui elle lui offrait la vue de son sexe et de ses fesses.
Sébastien suivait sa prof comme un automate. Dans le faisceau e sa lampe il regardait le balancement des fesses à demi-dévoilées. Il distinguait le renflement du sexe. Il bandait comme un âne. Ils arrivèrent sur le palier. Elle ouvrit la porte de sa chambre. « N’ais pas peur, entre » lui dit-elle. Elle alluma la lumière de la lampe de chevet. Elle se tourna vers lui et nouant ses bras autour de son cou, elle se colla à lui, frottant son corps enfiévré contre le sien, sentant délicieusement le pieu dur tendu frotter contre son ventre affolé.
Sébastien n’y tenait plus. Il retroussa le tee-shirt de la prof sur les reins, pétrissant ses fesses à pleines mains. C’en était trop pour lui. Il éjacula d’un coup, inondant le ventre de l’enseignante. Son sexe ne cessait de déverser des flots de sperme. Céline poussa le jeune homme sur le lit et l’allongea sur le dos. Elle fit passer son tee-shirt par-dessus ses épaules et nue comme la main, elle s’allongea à côté de Sébastien. Elle savait qu’à cet âge on récupère vite. Elle s’employa à redonner vie à la verge qui reprit forme rapidement. Elle fut à nouveau bandée, droite et chaude. Céline la prit dans sa bouche et la pompa. Elle se délectait de cette tige. Elle se redressa, sortit de son sac un préservatif qu’elle déploya sur la hampe. Chevauchant le jeune homme elle s’empala sur la queue. Sébastien se laissait faire, dépassé par les évènements. Personne ne croirait en sa bonne fortune. Les heures passées devant les pornos ne lui servaient à rien, il se laissait guider par son amante expérimentée. Céline ruisselait de sueur et de plaisir mêlés. Elle s’empalait méthodiquement. Heureusement le lit ne grinçait pas. Le plaisir montait. Elle revivait après ces mois d’abstinence. Sébastien avait posé ses mains sur les hanches de la jeune femme et imprimait à présent son rythme. Il voyait les seins de la jeune femme bouger sous ses yeux. Il releva la tête pour essayer d’en gober un. Céline sentait qu’elle approchait du point de non-retour. Elle commençait à gémir. Au moment où l’orgasme déferla, elle mordit l’épaule de son jeune amant pour ses cris. Sébastien continuait sa chevauchée. Son ventre cognait à présent durement contre le pubis de sa partenaire. Céline le désarçonna, arracha le préservatif et engloutit la verge dans sa bouche. Elle le termina ainsi, se délectant du nectar.
Sébastien était parti. Il n’avait pas réclamé de bas de pyjama. Dans son lit Céline repensait à cette soirée. Que lui arrivait-il ? Savait-elle ce qu’elle cherchait quand elle avait quitté sa chambre deux heures plus tôt ? Elle s’était aventurée dans le dortoir des garçons uniquement vêtue d’un court tee-shirt. Elle avait caressé le sexe d’un élève endormi puis s’était donnée à la fougue de Sébastien. Pour la première fois de sa vie elle avait pris l’initiative. Et elle avait éprouvé une jouissance bien au-delà de ce qu’elle espérait. Son esprit revenait vers François le bel endormi. Elle avait envie de réveiller la verge ensommeillée. Heureusement le séjour n’était pas fini. Elle venait de se fixer un défi. « Deviendrai-je salope ? » se dit-elle avant de plonger dans les bras de Morphée.

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