C'Est Drôle Que Tu Me Demandes Ça

En entrant dans le bar, j’ai reconnu Jacques presque immédiatement, et je suis allé le serrer dans mes bras, de cette manière maladroite qu’ont les hommes de se saluer.

"Jacques, ça fait plus de dix ans, et je t'ai reconnu immédiatement, tu n'as pas changé, mon salaud !"

"Toi non plus, on m’a dit que tu t'es marié. La vie conjugale te réussit bien !"

"Effectivement, j’ai épousé une perle. Adorable, attentionnée et fidèle. Je suis comblé !"

Nous avons avons commandé nos boissons et nous avons trouvé une place dans un coin tranquille.

Nous étions colocataires et amis à l'université, mais après, la vie nous a éloignés tous les deux. 
Jacques avait pris un emploi en province. Je suis resté à la capitale. Petit à petit, le contact s’est effiloché.
Jusqu'à ce que j'apprenne qu'il était revenu par ici, muté et promu au siège de la société.

"Et toi, tu n’es toujours pas marié ?" À l'université, Jacques était le séducteur de la bande. 
Il avait toujours plein de copines, mais il n'a entamé aucune relation sérieuse.

"Je n'ai pas ta chance", dit-il avec un sourire triste, et une ombre est passée dans ses yeux.

J'ai essayé d’adoucir l'ambiance : "C'est le problème de vous autres, les beaux gosses. Vous avez tellement de courtisanes, vous êtes incapables de choisir !"

Son expression mélancolique indiquait clairement que mes taquineries faisaient mouche. 
"Oh, j'ai bien essayé de me caser, mais je n'ai jamais eu de chance avec les femmes !"

Quelque chose le rongeait vraiment, alors je lui ai proposé: "Vide ton sac, ça te fera du bien !"

Il s’est calé confortablement sur l’étroite banquette, puis il a commencé son récit.

- / - / - / -

Ça m’est arrivé il y a un peu plus d’un mois. Un matin, mon patron a surgit dans mon bureau, suivit d’une jeune femme.
"Jacques, voici Charlène ! Elle va intégrer l’équipe.

Vous allez lui montrer les ficelles du métier, l'aider à démarrer."

Je l’ai regardée, et j’ai été immédiatement subjugué. C'était bizarre, elle n'était pas belle comme un mannequin, sa tenue n'était pas particulièrement sexy, mais elle avait un charme fou. J'ai fréquenté beaucoup de belles femmes, mais aucune d'entre elles n'était aussi séduisante, et son regard était comme éclairé de l’intérieur.

Je n'ai jamais cru au coup de foudre ou à cette idée idiote que deux êtres sont faits l’un pour l’autre. 
Mais devant Charlène, j’étais comme un adolescent qui découvre ses premiers émois. 
C'était incroyablement déconcertant, et je me sentais complètement novice.

Nous nous sommes assis côte à côte pour passer en revue l’essentiel des choses qu'elle avait besoin de connaître.
Elle était aussi brillante et intelligente qu’elle était excessivement attirante. Une tête bien faite, à l’intérieur comme à l’extérieur, c'est la combinaison gagnante. Je n’osais pas la regarder, mon esprit était troublé. Elle ne semblait pas s’en apercevoir, elle m’écoutait attentivement tout en prenant des notes sur son bloc-notes.

Après avoir passé un peu de temps avec elle, je lui ai suggéré de travailler seule un moment. 
"Ensuite, nous déjeunerons ensemble et je répondrai à toutes vos questions" lui ai-je dit.

Normalement, je casse la croûte vite fait au bureau, ça évite bien des problèmes. 
Mais je savais déjà que j'allais enfreindre ma sacro-sainte règle, étant donné les circonstances.

J'espérais en savoir plus sur elle pendant le déjeuner. J'avais vérifié, elle ne portait pas d'alliance. J'avais l'impression qu'elle avait pu l’être dans le passé, alors j'ai pensé qu'elle était divorcée. Mais je n'ai rien appris sur elle pendant que nous mangions. Elle ne voulait parler que de moi, de moi et de mon travail. 
Quand une femme séduisante vous bombarde de questions, il est difficile de ne pas se sentir flatté, et le déjeuner s’est achevé beaucoup trop rapidement.
 Je n'avais rien appris sur Charlène, mais j'avais passé un délicieux moment.

Les choses ont commencé à mal tourner dans l’après-midi quand Robert Malone est arrivé. Robert, c’est mon plus grand rival au travail. Nous avons été embauchés en même temps, et nos carrières ont évolué en parallèle.
Mais Robert ne le voit pas de cette façon. Il se vante toujours de ses réalisations, il a toujours de grosses affaires qui vont lui rapporter un paquet. 

Ses boniments ne se limite pas au travail. Il aime se vanter de ses conquêtes, le plus souvent avec les filles du bureau. D'après ce que crois savoir, il a brisé quelques ménages en dévoyant quelques malheureuses.

Donc je n'étais pas ravi de voir Robert débarquer et s’immiscer entre Charlène et moi :
"Si tu as besoin d’un coup de main, viens me voir" tonna-t-il de sa grosse voix. "Je suis proche de la haute direction."

J’étais agacé par son hypocrisie évidente, il avait reniflé de la chair fraîche et venait voir si c’était comestible, c’est tout !
Et je ne pouvais pas le remettre à sa place sans passer pour un gamin jaloux. Mais le pire, c’est que Charlène semblait l’apprécier. Elle le remercia pour son aide et lui promit d’utiliser ses compétences.
Lorsque le bellâtre est retourné dans ses pénates, Charlène est revenue s’asseoir à côté de moi, son beau sourire et ses grands yeux m’ont vite redonné le moral.

Le travail peut devenir assez intense, et il est courant pour les membres de l’équipe de se retrouver pour boire un coup après le boulot J'en ai parlé à Charlène, et elle a accepté de venir. Donc, en fin de journée, j'ai emmené Charlène à notre abreuvoir préféré pour la présenter au reste de la bande.

Tout allait bien jusqu'à ce que Robert arrive. Il se fraya un chemin à travers le groupe, s'assit à côté de Charlène et se mit à monopoliser son attention. Même avec tous les bavardages bruyants dans le bar, il était facile d'entendre Robert se vanter de lui-même et de ses belles perspectives.
 Pour aviver ma blessure, Charlène semblait boire ses paroles.
Avant de partir, Charlène m'a remercié de mon accueil, lors de son premier jour de travail. Cela m'a fait plaisir.

Le reste de la semaine s'est déroulé à peu près de la même manière. Charlène et moi ne déjeunions pas ensemble, mais nous prenions notre pause-café ensemble. De même, Charlène ne venait pas souvent au bar avec nous, mais quand elle le faisait, elle était une écoute attentive, ne l'interrompant que pour poser une question perspicace.

Bien sûr, Robert a continué de planer au-dessus d'elle comme un vautour guettant sa proie. Il devait être évident pour Charlène de comprendre ce qu'il cherchait, mais elle ne fit aucune tentative pour le décourager. 

Lorsque Robert et moi, nous nous sommes retrouvés ensemble dans les toilettes, et il n'a pas manqué l'occasion de me faire savoir ses revendications sur Charlène : "Elle va bientôt me manger dans la main, je vais lui faire visiter ma piaule, et la faire crier !" dit-il avec une confiance exaspérante.

D'une manière étrange, j'ai trouvé la vantardise de Robert rassurante. La façon dont il en parlait, prouvait clairement que Charlène n'avait pas cédé à sa propagande, et cela m'a fait espérer que j'avais encore une chance avec elle.
En fait, j'avais l'impression que mes liens avec Charlène se resserraient, même si la manière était étrange. 

Par exemple, au début, elle avait montré un vif intérêt pour moi, mon travail, et mon style de vie, m'encourageant à lui parler de moi. Elle en savait probablement plus sur moi que certains potes avec qui je traînais depuis des lustres. 
Pourtant, elle gardait toujours une certaine réserve, empreinte de méfiance envers moi, et ne me laissait rien savoir sur elle. Sa retenue me rendait fou, en essayant de comprendre ce que j'avais pu faire pour provoquer cette attitude.

Après plusieurs semaines, à mon grand soulagement, son attitude a changé considérablement.
 Elle a commencé à se décontracter, et elle a semblé plus détendue en ma présence. Elle s’est laissée aller à quelques confidences, et j’ai commencé à capter certains signaux qu'une femme envoie pour dire: "Je t'aime bien, tu m’intéresses."

Tout cela aurait été très encourageant, si elle n’avait pas continué à consacrer beaucoup trop d'attention à Robert. 
Je ne parvenais pas à la comprendre. Nous avions une conversation intéressante, puis Robert se pointait et elle m’abandonnait pour boire ses paroles. Bien sûr, Robert n'a jamais manqué une occasion de se foutre de moi quand Charlène était avec lui : "Comprends-la, mon pote, elle passe ses journées avec toi au bureau, elle en a marre ! Quand elle voit arriver un vrai mâle, elle mouille sa petite culotte ! D’ailleurs, en parlant de ça, je vais mettre mon nez dedans bientôt ! Et pas que le nez, si tu vois ce que je veux dire !" Et il accompagnait ses fanfaronnades d’un geste significatif.

Je n’y croyais guère, mais je ne pouvais pas nier que Charlène semblait partager son temps entre nous deux. Je ne suis pas ignare en ce qui concerne les femmes. Je sais comment les faire rire, les flatter, flirter pour les émoustiller, et en général comment captiver leur intérêt. J'ai utilisé toutes mes techniques sur Charlène dans le but de susciter son intérêt. 

Souvent, dans le passé, j'ai dragué les filles comme ça, une sorte de jeu pour moi, pour tester ma séduction.
Mais pas avec Charlène, c'était rigoureusement sérieux, mortellement sérieux !
Avant, je ne me souciais pas beaucoup des femmes que j’avais réussi à intéresser.
Maintenant, c'était une question de vie ou de mort, et je voulais désespérément que cette relation grandisse.

Ce qui rendait les choses déroutantes, c'était que tous les signaux que j'avais relevés me disaient que mes efforts étaient en train de payer, mais elle n'abandonnait toujours pas sa relation ambiguë avec Robert.

Un jour, j'ai appris que Robert avait demandé à Charlène de sortir ensemble, et qu’elle l’avait refusé. 
J'ai décidé qu'il était temps pour moi de savoir si Charlène s'intéressait à moi et si je pouvais espérer, ou laisser tomber.
En fin d'après-midi, je suis passé à son poste de travail. 
"Charlène, pourquoi n'irions pas casser la croûte ensemble après le travail ?"

"Avec la bande du bar ?" elle m’a demandé.

"Non, juste toi et moi. J'aimerais discuter avec toi, le bar est trop bruyant."

"Je ne sais pas si c'est une bonne idée ?" Son regard fouillait le mien, perplexe et méfiant.

"C'est comme si nous sortions avec le reste de la bande, mais dans un endroit plus calme !"

"Bon, OK !" J'ai dû lutter pour m'empêcher d’esquisser la danse de la victoire.

Je l'ai emmenée dans un endroit raffiné, calme et discret, bien mais sans ostentation. En dînant, nous avons parlé du travail et de nos responsabilités. Puis, j’ai fait dériver la conversation sur la manière dont elle s'intégrait dans notre groupe, quelle grande contribution elle apportait à notre équipe, et à quel point tout le monde l’appréciait.

Ensuite, je lui ai expliqué à quel point j'aimais travailler avec elle, comment elle rendait mon travail agréable, et quel beau sourire elle avait. "Mon problème, c'est que j'ai du mal à te considérer comme une simple collègue. J’aimerais mieux te connaître parce que je commence à avoir des sentiments pour toi."

Elle a eut un petit sursaut, elle a tendu instinctivement la main pour attr la mienne et la serrer. Mais ensuite, elle m’a tempéré avec un regard grave et cette protestation : "Je t'aime beaucoup aussi, Jacques, mais je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée. Tu ignores beaucoup de choses sur moi, des choses que tu n’apprécierais pas."

C'est maintenant à mon tour de prendre ses mains dans les miennes : "Je me fiche de ton passé, je te vois évoluer tous les jours, et j’apprécie ta personnalité. Je sais aussi ce que je ressens quand tu es près de moi."

Un feu intense brillait dans ses yeux. J'ai pensé qu'elle allait se pencher par-dessus la table et m’embrasser. 
Mais elle s’est reprise et s’est redressée : "Je ne peux pas dire que je n'ai pas de sentiment pour toi, mais c’est beaucoup trop rapide, j’ai besoin de réfléchir, il me faut du temps. S’il te plaît, ne me presse pas !"

"J'attendrai aussi longtemps qu’il le faudra, tu vaux la peine que je t’attende."

Je pensais qu'elle allait me répondre quelque chose, mais elle se retint. Peu après, elle est rentrée chez elle. Avais-je fait un pas de géant en avant, ou m’étais-je sabordé complètement ? Impossible d’évaluer ses sentiments.

Le lendemain, elle est allée déjeuner en tête-à-tête avec Robert, utilisant le régime de la douche écossaise.
Je me suis bouffé les noix de frustration en mangeant mon sandwich au bureau.

Vendredi soir, toute l’équipe est au bar pour fêter l’excellent chiffre d’affaire du mois. Un peu plus de boisson que d’habitude, les gars s’en vont les uns après les autres, jusqu’à ce que je reste seul avec Charlène. J'imagine que j'avais trop bu, parce que je me suis retrouvé à faire ce que j'avais promis de ne pas faire; mettre la pression sur Charlène.

"Tu ne me connais pas assez", dit-elle avec un peu d’amertume dans la voix. "Je ne suis pas une femme pour toi."

"Je sais exactement quelle femme tu es: tu es la femme la plus merveilleuse que j'aie jamais rencontrée, et je ne peux pas m'empêcher de te désirer" dis-je fortement. Puis, dans un mélange d'émotion et d'ivresse, je l’ai prise par la nuque, l'attirais contre moi, et l'embrassais fermement sur la bouche. 

Pendant une seconde, elle a résisté, puis elle a semblé se donner. Blottie contre moi, elle m’a rendu mon baiser avec une égale passion. Nos langues et nos lèvres se sont délectées de la sensualité du moment, jusqu'à ce qu'un crétin à une table voisine braille une annonce pour savoir si quelqu’un avait une chambre à nous prêter.

Charlène se recula et me regarda avec nervosité : "Jacques, je dois rentrer !"
À la hâte, elle s'est enfuie, me laissant planté là, en me demandant ce qui se passait. Quoi qu'il en soit, j'étais plus déterminé que jamais. Ce baiser m'en a appris plus sur ses sentiments que tout ce qu'elle pouvait dire ou faire.

La semaine suivante, je lui ai laissé de l'espace, ne lui adressant la parole que pour le strict nécessaire. Plusieurs fois, je l'ai surprise en train de me regarder, mais je l'ai ignorée. Je voulais qu’elle ressente l’incertitude et le doute qu’elle m’avait fait éprouver jusqu’alors.

J'avais décidé de l’entreprendre le jeudi, et elle m'a facilité la tâche. C’est elle qui est venue vers moi après le déjeuner.
Il était clair qu'elle n'était pas la femme sereine et sûre d’elle que j'avais l'habitude de voir :
"Euh, Jacques, à propos de ce qui s'est passé vendredi dernier, je suis désolée si je …."

"Pas ici" l'interrompis-je. "Si tu veux parler, faisons-le pendant le dîner."

Je l'avais prise au dépourvu et elle a hésité un instant. Puis ses yeux indiquèrent son consentement. 
"Très bien," accepta-t-elle, "pendant le dîner."

Je n'ai pas répondu, mais à l'intérieur je jubilais.

Lorsque la journée de travail s'est finalement terminée, je me suis dirigé vers son poste de travail. 
"Es-tu prête ?" Demandais-je sèchement, et elle hocha la tête avec anxiété. 
Je l'ai prise par le bras et l'ai conduite hors du bâtiment jusqu'à ma voiture. 
Elle est montée sans hésitation et nous avons roulé en silence pendant un moment. 
Finalement, elle regarda autour d'elle et demanda: "Où allons-nous ?"

"Chez moi" lui dis-je. "Je vais te préparer le dîner."

Quand nous sommes arrivés devant mon immeuble, j'ai pris son bras et elle s’est laissée conduire sans protester. 
Nous sommes montés dans l'ascenseur en silence. Quand elle est entrée dans mon appartement et que j’ai refermé la porte derrière elle, elle m'a regardé avec un regard, combinaison de résignation et d’espérance, et je n'avais plus le choix. Je l'ai enlacée et je l'ai embrassée passionnément. Elle m’a rendu mon baiser avec encore plus de passion.

Puis nous arrachâmes nos vêtements réciproquement, dans l’urgence de nouer un contact aussi étroit que possible. 

Avec chaque vêtement qu'elle ôtait, la promesse sensuelle de ce corps qu'elle révélait a confirmé mes espérances de notre première rencontre. C’était la femme la plus désirable, la plus séduisante, que j'aie tenue dans mes bras. 

Nous avons abandonnés nos vêtements éparpillés sur le sol pendant que je l’entraînais dans ma chambre. 
Je l'ai allongée sur le lit et j'ai commencé à déposer des baisers sur chaque centimètre carré de son corps. 
Au début, elle restait là, tranquille et patiente, cédant à mon caprice. Mais bientôt, sa respiration s'accéléra, lorsque le désir s’empara d’elle. L'odeur musquée de son enfièvrement emplissait l'air. Quand mes lèvres ont sucé ses tétons, elle a commencé à haleter, posant ses mains sur ma nuque dans un geste de consentement.

Lorsque je me suis glissé le long de son corps pour poser ma bouche à la jonction de ses cuisses, son corps s’est cambré automatiquement, et ses gémissements résonnaient dans la chambre. Je ne lui ai laissé aucun répit, m’acharnant en léchant doucement tout autour de sa chatte humide. Ses soupirs entrecoupés de gémissements me prouvaient que j’étais sur la bonne voie. Quand sa plainte est devenue continue, j'ai commencé à m’occuper sérieusement de son clitoris. Ses hanches se sont soulevées à la rencontre de mon visage. 

Quand j'ai pensé le moment propice, j'ai agité le bout de ma langue rapidement sur son clitoris tout en insérant délicatement deux doigts dans sa chatte à la recherche de son point G. Comme je désobéissais à ses supplications "d’arrêter ce truc qui me rend folle", ses mains se sont cramponnées au couvre-lit pendant que son corps se soulevait comme en souffrance. Pendant de longues secondes, aucun souffle, au son ne sortit de sa gorge. Puis elle poussa un long feulement en s'effondrant sur le lit. J'ai continué à la lécher tendrement, tandis mes doigts à l’intérieur d’elle étaient écrasés par des contractions répétées lorsque des répliques la traversaient.

Quand elle s'est apaisée, je me suis agenouillé entre ses jambes, repliant ses jambes en arrière pour faciliter mon accès. J'ai pris ma bite et frotté le gland entre les lèvres de sa chatte et sur son clitoris. Les sensations l’ont tiré de sa léthargie post-orgasmique. J'ai continué et ses hanches ont recommencé à se mouvoir, sa chatte réclamant la pénétration.

Quand ses hanches se sont soulevées au rythme de mon frôlement, et que ses gémissements ont enflé dans les aigus, j'ai poussé un peu vers l’avant et la tête de ma bite s'est enfoncée légèrement dans son antre. D’instinct, elle s’est cambrée encore plus, s’ouvrant et s’offrant à la pénétration.

Ses mains se sont accrochées à mes hanches pour m’attirer en elle. Quand elle me sentit profondément en elle, elle posa sa main sur ma tête, me tirant vers elle pour m'embrasser. Doucement, j’allais et venais dans son puits d’amour, pour qu’elle s’habitue à ma présence.

Mais rapidement, elle enroula ses jambes autour de moi pour m’indiquer le bon tempo.
Au début, je l’ai laissée me guider, puis j’ai commencé à m'enfoncer plus vigoureusement dans ses profondeurs moites. 
Pour la taquiner, je ressortais pour frotter ma bite sur les grandes lèvres, en tapotant son clitoris. 
"Oh, s'il te plaît, chéri, tu me fais mourir, remets-la en moi". Elle me suppliait en s’agrippant à moi pour me faire rentrer.

Quand je l’ai sentie prête, j'ai attrapé ses jambes et je les ai soulevées pour qu'elles reposent sur mes épaules. Puis je me suis penché sur elle, repoussant ses jambes vers ses épaules pour que sa chatte soit totalement exposée et vulnérable. Quand je l'ai eue comme je la voulais, j'ai enfoui mon membre à l'intérieur, et j'ai commencé à la baiser plus rapidement.

Je savais que, dans cette position, mon gland frottait sur son point G, et que cette friction la rendait folle. Ses cris et ses plaintes confirmaient mes espérances. J'ai senti la pression monter en moi, m’avertissant de l’urgence de mon propre orgasme. Alors j'ai serré les dents et je l’ai martelée aussi vigoureusement que je le pouvais. 

Mes grognements et mes halètements ressemblaient au genre de sons qu'un animal en rut pouvait faire. 
Au moment où j’ai éjaculé en elle, mon orgasme a déclenché le sien, et elle a crié de plaisir.

Puis toute cette tension s'est évacuée lentement et nos deux corps sont restés enchevêtrés sur le lit. Blotti contre elle, j’essayais de prolonger cette merveilleuse sensation le plus longtemps possible. Finalement, je roulais à côté d'elle, épuisé.

Nous sommes restés alanguis côte à côte pendant un moment, puis je me suis tourné vers elle et je l’ai prise dans mes bras. Nous nous sommes câlinés un moment, en échangeant de doux baisers.

J’ai interrompu ce moment de tendresse et je suis descendu du lit : "Attends-moi ici"
Je suis allé dans mon bureau, et je lui ai rapporté un écrin : "C'est pour toi !"
Elle avait l'air chagrinée : "Je ne peux pas accepter de cadeau de ta part, Jacques"
"Jette un coup d’œil !?" ai-je supplié.

Elle a ouvert la petite boîte, et elle en a sorti un collier en or fin avec un petit ornement fait de deux métaux différents minutieusement entrelacés. "C'est charmant ! Qu'est-ce que c'est ?"
"Un nœud celtique. Les deux brins sont entrelacés pour former une boucle sans fin. Le symbole de l’infini. Comme mon amour pour toi. Parce que je ne peux pas vivre sans penser à toi !"

Elle a reprit son masque soucieux : "C'est magnifique, Jacques. Mais je ne peux pas..."

Je l'ai interrompue : "C'est un bijou assez courant. Tu pourras le porter et il ne signifiera rien de particulier, sauf pour nous deux," lui dis-je. "S'il te plaît, mets-le pour moi." Je lui ai pris des mains et je l'ai passé autour de son cou.

Elle s’est dirigée vers le miroir pour se regarder. "Il est vraiment magnifique" murmura-t-elle. 
Puis elle s'est retournée et m'a embrassé. "Merci, Jacques."

Soudain, ses yeux se portèrent sur mon horloge de chevet et elle sursauta. 
"Merde, j'ai perdu la notion du temps! Je dois rentrer, demain va être un grand jour." Elle s'habilla rapidement et se dirigea vers la porte, s'arrêtant pour m'embrasser et me remercier "pour le collier et pour ce merveilleux moment".

Quand elle fut partie, j'ai ressenti cette étrange mélange d’ivresse et de mélancolie.
Je ne pouvais plus le nier, j'étais tombé amoureux d'elle.

Le lendemain matin, je suis allé travailler le cœur léger, impatient de la revoir. 
Je suis arrivé tôt, mais même après l'heure légale, elle n’arrivait toujours pas. 
Un sombre pressentiment m’a envahi, puis la paranoïa m'a saisi. 
Était-elle bouleversée par ce que je lui avais fait subir ? Ne voulait-elle plus me revoir ? Avait-elle quitté la ville ?

Puis Robert est entré dans mon bureau et a reprit ses vantardises exaspérantes. 
Je l'écoutais distraitement jusqu'à ce qu'il dise: "Hé, devine quoi ? Charlène m'a demandé de l’attendre ici ce matin ! Encore une fois, mon petit pote, on dirait que c’est le beau Robert qui a encore gagné !"

Avant que je puisse comprendre et analyser ce que cela signifiait, Charlène en personne franchissait le pas de la porte. Derrière elle, deux types en costard et un flic en uniforme. 
L’un des deux croque-mort s'est approché et a demandé: "Lequel d'entre vous est Robert Malone ?"

Robert le regardait, interloqué. "Moi, qui diable êtes-vous ?"

L'homme a sorti sa carte : "Brigade Financière, Inspecteur Richard C. - Vous êtes en état d’arrestation pour fraude et délit d'initié. Vous avez droit à un avocat. Vous pouvez garder le silence. Tout ce que vous direz pourra être utilisé contre vous !"

Lorsque le flic en uniforme lui a passé les bracelets, Robert s’est mit à crier : 
"C’est des conneries! Je n'ai rien fait ! Vous ne pouvez pas m'arrêter !" 
Ses paroles n'ont eu aucun effet sur les flics, qui l’ont emmené sans un mot. 
L’un des deux croque-mort s'est tourné vers Charlène et a dit : "Merci madame. Nous vous recontacterons."

Je pouvais entendre hurler Robert tout au long du couloir.
Abasourdi, je me suis tourné vers Charlène.

"Assieds-toi, Jacques, je vais t’expliquer. Je ne suis pas la personne que tu crois. J’enquête pour une entreprise spécialisée dans la criminalité financière. Ta société nous a contactés pour découvrir la source d'un commerce suspect. Je suis une sorte d’enquêtrice infiltrée, et ma mission ici était de découvrir le coupable."

Elle m'a lancé un regard de chien battu : "Tu ne vas pas aimer ça, Jacques. Nous avions deux suspects, toi et Robert, j’avais pour mission de passer le plus de temps possible avec vous deux, pour trouver l’escroc."

J'ai senti un bloc de glace se former au fond de mon ventre. "Alors tout ce temps passé ensemble, toutes ces choses que nous nous sommes dites, la nuit dernière ... tout ça était faux ?"

"Non !" elle a crié. 
"Au début, évidemment, je n'étais sûre de rien, mais après quelques temps, il est devenu évident que tu étais sain."
Elle baissa les yeux. "J'aurais dû porter toute mon attention sur Robert à partir de ce moment-là, mais j'aimais vraiment passer du temps avec toi. De plus, il était évident que tu avais des sentiments pour moi, et je ne ... Aucune femme ne peut résister à ce sentiment d’être désirée ... Tu étais drôle et sexy, et je ne voulais pas perdre ça."
"Enfin, quoi qu'il en soit, je t'ai menti. Je t’ai laissé croire que j'étais quelqu’un alors que j'étais une personne totalement différente. Tu dois me détester et je ne peux pas te blâmer."

Mais mon cerveau refusait de penser à autre chose qu’à : il y a encore une petite chance, un léger espoir, essaye :
"Mais tu as des sentiments pour moi ?" J'ai tenté. "Tu as ressenti la même chose que moi ?"

Elle s’est contenté de hocher affirmativement la tête.

"Alors tout cela n'a pas la moindre importance!" J'ai jubilé. 
"Peu m'importe que tu sois flic, ou marchand de tapis, ou n’importe quoi d’autre. Je veux juste être avec toi. Maintenant que tu as terminé ton enquête, tu n'as plus à faire semblant. rien ne peut nous séparer plus longtemps."

Je l’ai prise dans mes bras, je l'ai embrassée passionnément, et elle m'a rendu mon baiser en s'accrochant à moi avec la même passion. Mais après, elle ne pouvait toujours pas me regarder en face.

"Il y a encore une chose," dit-elle dans un soupir, juste un murmure. "Je suis mariée."

J'ai chancelé, ma raison vacillait. Maintenant, elle avait une expression tourmentée sur le visage. 

"J'ai des sentiments pour toi, Jacques, je ne peux pas le nier. La nuit dernière a été merveilleuse. Mais j'aime toujours mon mari, et je ne veux pas me séparer de lui. Je dois travailler sur moi-même, essayer de raviver les sentiments que j'avais pour lui. Je dois juste le faire, Jacques."

Elle m’a repoussé. "Je suis vraiment désolée, Jacques, pour tout le mal que je t’ai fait. Il faut m'oublier, tu dois trouver une gentille fille à aimer - et plus important encore – une en qui tu pourras avoir confiance. Je ne suis pas cette femme. J'ai essayé de l'avertir, mais tu …" Sa phrase s’est terminée dans un sanglot.

Elle a tourné les talons, s’est dirigée vers la porte, puis une dernière hésitation : "Je ne m'appelle même pas Charlène"

- / - / - / -

Jacques a vidé sa bière et a posé le bock sur la table. "Tu comprends pourquoi je n’ai pas de chance en amour ?"

J'étais sidéré : "C’est arrivé quand ?"

Il secoua la tête de désespoir. "Ce matin. Elle est sortie de ma vie ce matin même."

En conduisant pour rentrer à la maison, je ne pouvais pas m'empêcher de repenser à l'histoire de Jacques. 
Arrivé à la maison, je n'avais pas faim, j'ai pris une bière et je me suis assis là, pour attendre Bérengère. 
Elle travaillait beaucoup ces derniers temps, donc j’avais l’habitude d’attendre qu’elle rentre à la maison.

J'ai entendu sa voiture entrer dans le garage. Quand elle a franchi la porte et m'a vu, elle a souri et m’a dit:
"Oh, salut, chéri. Quelle journée éprouvante j'ai eue! Mais la bonne nouvelle, c’est que j’ai enfin terminé ce contrat sur lequel j’ai travaillé ces derniers temps. Je vais avoir du temps pour m’occuper de toi."

Je n'ai rien répondu.

"En fait, je voulais t’en parler. Je pense que je pourrais quitter mon travail. Je me sens vraiment vidée ces derniers temps. J'ai été trop souvent et trop longtemps absente. Nous avons besoin de passer plus de temps ensemble. Nous pourrions prendre quelques jours de vacances. Il y a si longtemps que nous n’avons pas pris de vacances. Peut-être pourrions-nous envisager de fonder une famille. Comme tu me l’as si souvent demandé. Tout cela commence à me trotter dans le ciboulot !"

Je n'ai rien répondu.

Bérengère eut un regard embarrassé : "Tu vois, c'est exactement ce que je veux dire. Je parle, mon travail, mes préoccupations, et je ne t’ai même pas posé de question sur ta journée. C'est ce genre de chose que je veux améliorer, être vraiment attentive, à toi, à tes besoins, comme au début de notre mariage."

Je suppose que mon silence la troublait car elle a commencé à tripoter nerveusement le petit nœud celtique qui pendait autour de son cou.

"Au fait, tu as rencontré ton ancien colocataire, aujourd'hui? Qu’est-ce qu’il devient ? Il se passe quelque chose d'intéressant dans sa vie ?" Elle m’a demandé.

D'une voix pleine d'amertume, j'ai dit: "C'est drôle que tu me demandes ça !" ...

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