Céline (2)

Céline se réveilla à 6 heures 29. Une minute avant que le réveil ne sonne. Elle repoussa le drap et étira son corps dénudé. Sur son ventre brillaient les traces blanchâtres laissées par le sperme de Sébastien. Elle repensa à ces deux heures où son corps avait pris le dessus de son cerveau. Ces deux heures de lâcher prise. Comme cela avait été bon. Après cette trop longue période de solitude et d’abstinence. Pourtant, loin de la calmer, sa joute amoureuse semblait avoir réveillé sa libido. Elle se leva rapidement, enfila son tee-shirt et un short au cas où elle croiserait des élèves et descendit prendre sa douche. Au pied de l’escalier, à moitié dissimulé sous les marches, elle ramassa le bas de pyjama de Sébastien. Les élèves n’étaient pas encore levés. Elle entra dans les douches, se dévêtit et rentra dans la cabine pour se laver. Le jet qui coulait sur son corps le fouettait d’une caresse virile rafraichissante. La journée s’annonçait chaude. Elle s’essuya, remit ses vêtements et quitta les douches rapidement. Elle laissa le bas de pyjama du garçon en évidence sur un petit banc.
Elle retrouva le groupe à l’heure du petit déjeuner. Denis Brun, son collègue était entouré de jeunes filles. Josette, une petite blonde potelée semblait boire ses paroles. Céline sourit. Elle venait de s’installer quand Sébastien arriva. Il rougit en la voyant et détourna la tête. Il alla s’assoir au bout de la table. François arriva à son tour. Il vint s’assoir en face de Céline « Bonjour M’dame. Je peux m’assoir ? Ça ne vous dérange pas ? » Céline acquiesça en se sentant rougir. Dieu qu’il avait le visage fin. Elle repensa à ce qu’elle avait fait dans la nuit. Elle avait effleuré sa verge endormie puis posé sa langue dessus. Il lui semblait en retrouver le goût. Elle se l’avouait, elle n’avait qu’une envie : recommencer. Ce soir elle retournerait dans le dortoir des garçons. Elle jouerait avec son sexe et le ferait grossir. D’ici la fin du séjour elle ferait l’amour avec lui.

Elle sentirait sa verge rentrer en elle. A cette seule pensée elle sentait sa vulve s’humidifier. La journée promettait d’être longue à devenir la nuit.
Elle se lava les dents puis remonta dans sa chambre. Elle troqua son short contre une jupe courte. L’excitation la tenaillait. Elle hésita avant de mettre un soutien-gorge. Elle déboutonna le premier bouton de sa chemise. Au besoin un deuxième sauterait plus tard.
Ils se retrouvèrent à huit heures trente. Denis Brun prit la parole « Aujourd’hui, visite du musée de la marine et de petits magasins d’artisanat. Comme les magasins sont souvent petits, je propose que l’on se répartisse en deux groupes. Un groupe avec Céline, un groupe avec moi. On se retrouve tous au restaurant à treize heures. » A peine avait-il fini sa phrase qu’un mouvement commun sépara rapidement le groupe en deux. La petite Josette avait filé la première avec Denis voulant être certaine de rester à ses côtés. Garçons et filles se répartirent à peu près équitablement. Sébastien avait choisi de rester avec Céline. François s’était retrouvé également avec elle un peu par hasard.
Les deux groupes se séparèrent. Celui de Céline commençait par le musée de la marine. Céline fermait la marche ce qui lui permettait de surveiller son cheptel. Sébastien se laissa glisser vers l’arrière, se portant à sa hauteur. « C’était génial cette nuit. On recommence ce soir ? » dit-il à voix basse. « Il n’en est pas question. » lui répondit-elle sur le même ton. « Pourtant ça ta plu, non ? Et moi ça me fait encore bander rien que d’y penser » Céline ne répondit pas. Elle hâta un peu le pas. « T’as mis une jupe. C’est pour m’exciter, hein ? j’suis sûr que t’as pas de culotte » Céline l’attrapa par le coude. « Ecoute Sébastien. Cette nuit, c’était très agréable. Mais c’était cette nuit. Aujourd’hui est un autre jour. Tu me considères donc comme ton professeur. Je ne veux plus t’entendre parler de ça. C’est clair ? » Le garçon hésita puis baissa les yeux.
« Oui m’dame » Il se renfrogna comme s’il boudait. Il accéléra le pas et rejoignit les autres élèves.
La visite du musée de la marine les occupa une grande partie de la matinée. Céline surveillait les jeunes. Elle regardait surtout François dont les fesses étaient parfaitement moulées dans un short…. Il lui tardait que le soir vienne…. Elle s’apercevait que Sébastien la regardait à la dérobée. Cela compliquait les choses.
Ils arrivèrent au restaurant où l’autre groupe s’était déjà installé. Elle remarqua d’emblée que la petite Josette s’était placée en face de Didier Brun. Elle s’assit à son tour. François se retrouva assis un peu plus loin. Sébastien avait pris d’autorité la place en face d’elle. Le repas commença. Elle sentit un contact sur sa jambe. Elle en comprit rapidement la cause. Sébastien s’était déchaussé et son pied nu caressait ses jambes, remontant doucement. Elle tenta de se reculer mais n’y parvint pas. Il la fixait du regard. Elle prétexta un besoin naturel pour aller aux toilettes. A peine y était-elle arrivée que Sébastien la rejoignit. « Alors, on fait sa pimbêche ? Tu faisais moins la mijaurée cette nuit espèce de salope. Si t’as encore envie de baiser, je suis là. Allez, file-moi ta culotte et je te laisse tranquille. » Céline le toisa du regard. « N’y compte pas. Toi et moi, c’est terminé. Il faut que tu te fasses à cette idée. Que ça te plaise ou non. » Elle quitta les toilettes et regagna sa place.
Il revint à table quelque minutes plus tard. A peine était-il assis que Céline sentit le pied nu de Sébastien reprendre son manège sur ses jambes. Le pied remonta jusqu’aux cuisses, tentant sans succès de s’immiscer entre elles. A un moment, Denis Brun s’adressa à Céline. Elle dut se pencher sur le côté pour entendre ce qu’il disait. Dans le mouvement, ses cuisses s’écartèrent brièvement. Comme s’il n’attendait que ça, le pied de Sébastien investit son entre cuisse, venant se nicher contre la motte. Avec son gros orteil il entama un mouvement de bas en haut.
Céline tenta de le bloquer en serrant les cuisses mais ce mouvement amplifiait le contact, faisant naitre des frissons dans son intimité. Elle avait beau le refuser, les mouvements de l’orteil commençaient à faire de l’effet. Elle sentait sa chatte s’humidifier. Calmement, elle attrapa le pied et le retira en fixant Sébastien dans les yeux. Il avait un petit sourire aux lèvres. Le repas se termina. Les jeunes sortirent dans le petit jardin pour faire des selfies. Céline et Denis restèrent pour boire un café. « Céline, j’ai l’impression que tu as des problèmes avec Sébastien Franchi. Je l’ai eu en classe cette année. Il est difficile à cerner. Si tu veux qu’il te fiche la paix, dis-lui que tu vas en parler à son père. Il en a une trouille bleue. Et comme son père lui a promis une moto s’il avait son bac et s’il se tenait à carreau, à mon avis si tu le menaces d’aller trouver son père tu ne le verras plus du séjour. Il te veut quoi ? » Céline réfléchit et décida de dévoiler une partie de la vérité. « Cette nuit, à une heure, je suis descendue aux toilettes. Je l’ai surpris sur les marches de l’escalier du dehors. Il regardait un porno sur son smartphone et se masturbait. Et depuis il fantasme sur moi en me disant ce qu’il aimerait me faire. Tu vois le topo ? » « Oui je vois effectivement. A mon avis tu as la solution de t’en débarrasser. Si tu veux être tranquille, ce soir je leur fais boire quelques gouttes de Donormyl. Avec ça ils dormiront comme des loirs, tu pourrais jouer du piano que ça ne les réveillerait pas. Bon allez, finis ton café et on y va. Bon sang ça tape dehors. »
Ils étaient dans un magasin d’artisanat. Sous prétexte de regarder une tapisserie, Sébastien se colla à Céline, appuyant son bassin contre ses fesses, lui faisant sentir sa virilité. « A table, j’ai senti ta culotte mouillée contre mon orteil. Tu vois, tu as envie ». « Sébastien. Encore une seule incartade et je vais trouver ton père au retour. Tu pourras lui raconter ce que tu veux, mais il me croira.
Et ta moto tu peux lui dire adieu. » Sébastien la regarda et quitta le magasin. Elle n’eut plus affaire à lui de l’après-midi. Ils regagnèrent le séminaire vers dix-sept heures. Ils étaient tous fatigués. La douche fut salutaire. Céline attendit que les garçons soient sortis pour aller prendre sa douche. Elle remarqua leurs regards sur elle. Ils trainèrent un peu et passèrent à table. Vers la fin du repas, Denis passa derrière Céline. « Ne bois pas d’eau de la cruche. Sauf si tu veux faire un gros dodo. Mais tu as peut-être envie d’autre chose… » lui dit-il à voix basse. Elle observa les jeunes. Tous se servirent de l’une des deux cruches. Tous sauf…Josette…. Josette qui la regardait un petit sourire aux lèvres.
Le groupe se dispersa dès la fin du repas. Céline était assise sur un banc dans le jardin, à l’écart. Josette s’approcha d’elle. « Alors Mademoiselle la prof, on n’a pas bu d’eau de la cruche ? on ne veut pas aller faire un gros dodo tout de suite ? on a peut-être d’autres projets ce soir ? « Céline la regarda. « Toi non plus Josette, je ne t’ai pas vu boire de l’eau de la cruche. D’autres projets aussi peut-être ? » Josette la regarda en souriant. « Moi c’est comme hier, une séance câline avec mon beau prof Denis. On t’a vue hier dans le dortoir. Franchement chapeau ! Tu ne savais même pas si les mecs dormaient. En tout cas ce soir tu vas pouvoir t’occuper du petit François, personne ne te dérangera. Ils vont tous pioncer, même François. On se racontera ça demain soir. Bon plaisir ma belle Céline. Amuse-toi bien ! » Céline était interloquée. Elle avait donc été surprise. Avaient-ils surpris également son manège avec Sébastien ? Elle regagna sa chambre et s’allongea sur le lit. Elle descendrait vers onze heures pour faire un tour de ronde. Elle faillit s’endormir. Elle se déshabilla. Son corps semblait déjà en attente d’émotions fortes. Les pointes de ses seins dardaient, sa vulve était trempée. Elle passa son tee-shirt et s’engagea dans l’escalier. Elle commencerait par le dortoir des filles. Elles dormaient à poing fermé. Un lit était défait, vide. Sans aucun doute celui de Josette. Elle se dirigea vers le dortoir des garçons. Elle passa devant la chambre de Denis. La lumière était éteinte. Aucun bruit ne filtrait de l’intérieur. Elle entra dans le dortoir des garçons. Tous dormaient profondément. Tous les lits étaient occupés. Elle avança vers celui de François. Contrairement à la nuit dernière un drap le recouvrait. Elle tira doucement dessus. Nu, allongé sur le dos, il dormait profondément. Céline se pencha et prit son sexe entre ses doigts. Elle le caressa doucement, titillant doucement les bourses pleines. D’un mouvement de va et vient elle décalottait le gland. Petit à petit, elle sentait la queue se raffermir puis grossir et s’allonger. Au bout de dix minutes, elle avait en main une mentule fière et droite. Elle s’accroupit et le prit en bouche. Tout en le suçant, elle continuait à le branler. Quand elle sentait des secousses, elle ralentissait le rythme, comprimant la base du sexe. N’y tenant plus, excitée, elle se débarrassa de son tee-shirt. Nue dans le dortoir de garçons, en train de masturber un des jeunes, elle sentait sa libido exploser. Elle s’imagina allongée sur un lit, subissant leur loi, baisée par tous les garçons à tour de rôle. Elle sentait que l’issue approchait. Elle s’allongea tête bêche sur François, engloutissant sa verge tandis qu’elle abaissait doucement son pubis sur son visage. Elle accéléra le mouvement. Elle sentit la queue se contracter et inonder sa bouche. Comme une possédée, elle se redressa, saisit la main de François et la frotta sur sa vulve en fusion. Elle réussit à se pénétrer d’un doigt tandis que ses propres doigts agaçaient son clitoris. L’explosion dévastatrice arriva rapidement. L’orgasme la terrassa. Elle se pencha sur François, et posa ses lèvres sur sa bouche, forçant le rempart de ses lèvres avec sa langue.
Elle quitta le dortoir tenant son tee-shirt à la main. Elle sortit sur le perron. Josette y était assise. « Denis vient de partir se coucher. On t’a matée après avoir baisé. Bien dis donc, tu sais y faire toi. J’ai l’air d’une débutante moi. En plus t’es vachement bien foutue. Je ne sais pas comment tu vas t’y prendre pour attirer François dans ta chambre. Je suis curieuse de voir ça. Sébastien lui t’as pas eu de mal à te le faire. En tout cas le Sébastien il t’a bien fait jouir à ce que j’ai entendu hier soir. Mais ce con il ne sait pas s’arrêter. Du coup il a perdu. Si t’aimes le sexe, vendredi on va à Tolède en bus. Le chauffeur c’est le même chaque année il parait. Un vrai taureau chaud comme la braise avec une queue du feu de dieu. Si ça te dit on se fait un plan à trois le soir dans ta chambre. Il suffit de l’allumer pendant la journée. Bon je vais me coucher. Bisous. »

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