Le Manoir Du Péché (10)

Assis bien confortablement dans mon fauteuil, j’étais pensif. N’en revenant encore pas de ma relation avec ma patronne? qui venait de quitter le domaine. Et la coquine ne manquait pas d’imagination. Sa soif sexuelle lui faisait faire des choses insensées.  Ce qui n’était pas pour me déplaire.
« Il faut prendre son plaisir où on le trouve… et pendant qu’il est encore Temps ! » 
Ces pensées, seulement vieilles de quelques minutes m’avaient donné une trique d’enfer. Avec une énorme envie de sauter sur le téléphone et lui sommer l’ordre de faire demi-tour. Pour que nous puissions remettre le couvert. De sentir à nouveau ses doigts me malaxer les couilles. Me branler la verge. Pour que je m’autorise de souiller à nouveaux ses entrailles, de mon sperme.
Putain ! Que tout cela m’échauffait. Au point de faire glisser mon pantalon le long de mes jambes. Attirant dans sa chute mon slip.  J’enroulais mon sexe dans la paume de ma main droite. Je le sentais encore gonfler sous mes doigts. J’éprouvais beaucoup de plaisir à me laisser guider par ce désir. Je m’étais mis à me caresser. Fermant les yeux, comme pour ressusciter toutes les scènes inouïes.  Des puissants stimulants qui provoqueraient mon orgasme aussi vite que je le souhaitais.
Mais pas le temps de m’étendre sur mon plaisir, que ma conscience venait d’être perturbée par de bref coup de klaxon. Provenant de la grille. « Avait-elle entendue ma prière ! »
  Je jetais un coup d’œil par la fenêtre pour y apercevoir le nez d’une voiture de couleur rouge à l‘arrêt devant l‘entrée. Le temps de remettre de l’ordre sur moi, et je sortais à la rencontre de cet inopportun. Il m’avait fallu que quelques pas, pour reconnaître derrière le pare-brise Véronique, la boulangère. Avec tout ça je l‘avais oublié. Je revins sur mes pas et déclenchais l’ouverture des grilles. Je lui indiquais l’endroit où elle devait stationner son véhicule.
 Galamment, je lui ouvrais la portière.

Que fus ma surprise de découvrir que sa courte robe avait glissé jusqu’à l’aine. Exposant pour le plus grand bonheur de mes yeux, ses cuisses gainées de bas. Ainsi qu’un petit bout de sa culotte. Le souffle court, je pris sur moi pour refermer la portière.
Elle portait de magnifiques escarpins. Dont une lanière traversait le dessus du pied. Elle me salua. D’une main froide et manucurée. Je l’invitais de me suivre. Ses talons claquaient sur le béton. Ponctué par le cliquetis de son collier de perles.    
Après avoir ouvert la porte d’entrée, je m’étais effacé pour lui laisser le passage. Dans la cuisine, elle posa son sac à main sur la table de travail et me suivit pour la visite guidée. Chaque pièce visitée était ponctuée d’une exclamation d’épanouissement.
Le premier niveau visité, nous passions au second. Celui des chambres et salle de bains. Elle n’en fut pas moins enthousiasmée. Arrivée dans la chambre de l’aîné des petits fils, Véronique s’inquiéta de ne pas voir de lit. Je lui expliquais qu’il se trouvait dans la trappe. Lui désignant du doigt, l’ouverture au plafond.
- Tiens ! C’est drôle. Fit-elle.  
 - Un duplex si vous préférez. Un moyen comme un autre de pouvoir garder un maximum d’espace dans la chambre.  
  - Je ne connaissais pas. Répliqua-t-elle en attardant son regard au plafond.  
  Alors que je m’apprêtais à quitter la pièce pour la suivante, elle m’interpela.  
 - Il est possible que je voie cela. Je suis curieuse de nature.
- Je vous en prie. Je vais vous montrez cela.
  - Je suis une enquiquineuse, n’est-ce pas ? Vous ne voulez pas l’avouer. Fit-elle d’un petit rire de bêbête.  
  - Le problème c’est que vous n’avez pas la tenue adéquate. Fis-je en tirant sur la sangle qui ouvrait la trappe.  
  - Oh ! Vous savez cela est loin de me déranger.  
  - Comme vous voulez.  
  Je dépliais l’escalier. Et sans perdre une seconde elle monta un à un les barreaux.
Tout en se déhanchant. Ne prenant même pas la peine de se déchausser. Je ne pus m’empêcher de faire monter mon regard le long de ses jambes. Il m’en fallait pas plus pour sentir comme une chaleur coutumière m’envahir.  
  Là-haut, sa tête et une partie de son tronc avaient été comme avalé par l’ouverture. Laissant le reste de son corps à la disposition de ma perversité. Je n’avais pas hésité une seule minute de glisser mon œil sous sa robe. Ce que je découvrais, me fit battre mon cœur si fort, qu’il résonnait dans tout mon corps. À en trembler. Elle ne portait pas de sous-vêtement, la coquine. Le bout d’une culotte que j’avais crus apercevoir à sa descente de voiture n’était autre qu’une fine parcelle de sa toison sombre.
Je percevais parfaitement la raie de ses fesses, ainsi qu’un pubis généreusement fourni. Je ne pouvais détacher mes yeux du spectacle qui m’était offert. J’avais chaud. Très, très, très chaud même. À en avoir le ventre qui se tordait.  J’en oubliais même de respirer. Alors que là-haut, Véronique ne bougeait pas. Jouant l’indifférente. Alors que je la devinais jubiler. J’étais scotché sur place. Profitant de ce spectacle intime qui m‘était offert. Sans en perdre une miette. Au point de ne plus me cacher. Cela dura comme une éternité. Si j’avais été plus jeune, j’aurais joui dans mon pantalon.  
  - Mais dîtes moi, fit-elle. Il ne s’ennuie pas le garnement…
  - Ah ! Oui, et je peux savoir pourquoi vous dîtes cela ?   
  - Par ce que je viens de dénicher des revus de cul.  
  - Et bien ! Vous m’en direz tant. Je n’aurai jamais cru ça de lui. Comme quoi en ne connais pas bien les personnes.
  - Du pur cul, lança-t-elle. J‘en mouille ma culotte.  
  - A ce point là…  
  - Et comment ! À donner des idées cochonnes à une femme fidèle comme moi.
Je pris cela comme un appel à la consommer. Il m’en fallait pas plus pour grimper les quelques barreaux qui nous séparé. Arrivant à la hauteur de ses escarpins ouverts, tenues seulement par une bride.
  - Oh ! Quelle queue je vois là… elle doit faire un grand bien… 
  Je parcourais de la langue le cou-de-pied. Que je trouvais succulent ! Je tentais de gober l’arrondie du talon à travers le nylon. Je m’enhardi en soulevant son pied droit, pour pouvoir glisser ma langue sous la voûte plantaire. Me délectant des replis, alors que là-haut, Véronique n’arrêtait pas de débiter des obscénités. Je profitais de son délire pour la déchausser. Laissant délibérément l’escarpin m’échappait de la main. La vision des orteils m’électrisa. Je couvrais son pied de baiser. Je bandais avec déraison. À en grogner.  
  D’une bouche langoureuse, je fondais sur les orteils. Je les avalais. M’attardant sur le plus gros. Le suçotant à travers le nylon comme je l’aurais fait avec une queue. J’avais ma verge qui mouillait. Parcourue de soubresaut.  
  - Dis-moi Alain, tu comptes juste d’occuper de mes pieds ? Fit-elle. Avant d’ajouter :
- J’aimerais bien que tu t’intéresses à autre chose. Si tu vois ce que je veux dire, fit-elle en ondulant de la croupe.  
  Je délaissais son peton pour enfouir ma tête sous sa robe. Comme les photographes du début du siècle. Il se dégageait de son fessier des effluves puissants que seule une femme en rut pouvait diffuser.  J’effleurais du bout des doigts ses jambes. M’attardant sur ses cuisses. Ému par la douceur du nylon, puis de la peau au-dessus du bas. Elle était très sensible à ma caresse et poussait des râles de plaisir.
D’une main inquisitrice, j’allais jusqu’au contact de son pubis. Je rencontrais des poils mouillés à souhait. Je glissais mon index le long de sa fente toute ouverte, avant de l’enfoncer. De le faire coulisser dans son vagin chaud et humide à souhait.  Il s’en était suivi un bruit de clapotis. Je l’entendais respirer avec difficulté.
Avec la pulpe de l’index de ma main gauche, je cherchais à localiser l’anus. Tâtant l’anneau du muscle. Massant les stries qui l’entourait, avant d’y introduire le doigt dans l’orifice, jusqu’à la dernière phalange.
Elle donna bien des coups de reins brutaux en arrière, comme pour mieux s’empaler. Je repliais alors mon doigt en crochet, et le bouger dans tous sens. Elle poussait des râles.
Quand je le retirais se fut pour l’envoyer rejoindre le premier dans son vagin. Les faisant aller et venir à toute vitesse. Elle s’était arc-boutée. Émettant plus que des gémissements. Faisant trépider son ventre avant de jouir tapageusement.  
  Alors que je m’apprêtais d’émerger mes doigts de son antre, mais elle en décida autrement.
  - Encore ! Murmura-t-elle d’une voix à peine audible. Ce n’est pas fini… j’en veux encore…  
  Je m’étais mis en devoir de la satisfaire. Reprenant le branlage là pour je l‘avais laissé. À entendre sa respiration saccadée, la situation la mettait dans tous ses états. Je sentais le bas-ventre se contracter de plus en plus sous mes doigts. Elle déboutonna son chemiser. Elle ne portait pas de soutien-gorge. Elle avait pétris ses seins à pleines mains tout en m’encourageant de continuer, d’une voix hystérique. Elle fut aussitôt secouée par un chapelet orgasmes successifs.
Elle m’ordonna de la laisser quelques instants. Je n’en étais pas mécontent. Tant j’avais mal aux muscles des mains. Un liquide abondant, visqueux était sorti de sa chatte. Coulant sur ma main, sur mon poignet.
Mon envie de jouir, m’obligea à gravir quelques barreaux. Après mettre défroquer, j’avais profité de l’occasion qui m’était donnée pour frotter mon gland contre sa cicatrice. À mon faire frissonner. Mais la coquine en attendait plus de moi, et me le fit savoir.  
  - Baise-moi… je veux ta queue au plus profond de moi… 
  Pour ce faire j’avais fléchis les genoux. Je tâtonnais avant de trouver l’entrée de son puits d’amour. D’un coup de reins j’enfournais ma verge dans un fourreau chaud et humide. D’abord très lentement pour ne pas ressortir, tant la pose était complexe. Mais aussi pour fondre en elle.  
  - Ah oui salaud ! Encore… Ah, ce que c’est bon ! Rentre la moi bien profond… 
  Seules les contractions du sexe empêchaient ma queue de ressortir.  Les lèvres de sa chatte s’étiraient, m’aspiraient aussi bien qu’une bouche. Cette sensation et ses gémissements de la boulangère m’émoustillaient.  Geignant tout en faisant rouler le bas de son corps. Je dû me maintenir à l’échelle pour ne pas dégringoler. Son sexe me malaxait littéralement le pénis et c’était tout à fait extraordinaire. Sa respiration se fit de plus en plus forte. Signe qu’elle n’allait plus tarder à jouir. J’avais succombé tout de suite après elle. L’inondant de mon plaisir.
  Bien sûr, elle avait insisté avant de partir, de donner une suite à notre premier épisode. Ce que je lui offris quelques jours plus tard à l’arrière salle de sa boutique.  
  Alors que je fermais les volets, un souvenir vint me titiller l’esprit. Pour cela je montais jusqu’à la chambre du petit fils. Celle-là même où j’allais baiser la boulangère. Je grimpais l’échelle, que j’avais hormis de replier. Et là surprise, pas le moindre livre de cul. Je m’étais fait rouler. 

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