L'Été D'Anaïs , Acte 9 Et Épilogue
ACTE IX SCENE 1 MANON MAEL ,
Dans le bureau de Mathis à Nice
MAEL
Il est des aventures que l'on dit périlleuses
Et qui offrent, hélas, une fin malheureuse.
Celle qu'on entreprend dans le plus grand secret
Me laisse dans la bouche une langue asséchée.
MANON
Ne perdons pas, Maël, l'objet de ce voyage
Gardons-nous de tarder à faire le sondage
De tous les rayonnages et de tous les tiroirs
Il se cache dedans le récit rouge et noir
De la vie de Mathis, le sinistre jouisseur..
MAEL
Tu ne le nommes plus comme homme de ton cur !
Ah ! que l'éloignement de quelques kilomètres
Rend bien vite insoumis le valet à son maître...
...
Voyons tous les papiers épars dans cette armoire,
Des cahiers, des classeurs, un livre, oh ! un grimoire !
Trouverons-nous le temps avant notre retour
De déchiffrer les mots et ce qui tourne autour.
MANON
Fais moi lire le texte. Il est cabalistique,
Dieu merci, j'ai appris dans les langues classiques
La manière codée d'exprimer les secrets.
Il peut servir parfois de bien se cultiver...
...
Oh mon Dieu, rêvé-je ou cauchemardé-je ?
Je n'imaginais pas Mathis se prêter à ces jeux.
MAEL
Dis moi je t'en supplie ce que tu peux y lire
Je suis pris de frissons, je me sens dépérir !
MANON
J'y lis la description des méfaits de Mathis
Son commerce honteux du jardin des supplices.
Des bêtes, des s même y semblent mêlés,
On est dans un récit qu'on peine à supporter...
J'y vois l'implication de nombreux proxénètes
Qui troquent en tous sens partout sur la planète..
Mon dieu ! Comment cela peut-il être lisible ?
MAEL
Par pitié, hâte-toi, même si c'est horrible
Je veux tout découvrir ! Tant pis pour la décence !
Ce n'est plus un frisson mais une fièvre intense
Qui monte désormais le long de mon rachis
Et stimule en ma chair de curieux appétits.
Mais pourquoi O Manon, sauras-tu me le dire,
Cette proximité entre effroi et désir ?
ACTE IX Scène 2 MANON MAEL MATHIS
MATHIS surgit dans la pièce, un pistolet à la main
MAEL
Oh Mon dieu, c'est Mathis qui nous arrive là !
MATHIS
Vous voilà garnements à fouiner dans le tas
De papiers que j'avais caché dans mon bureau ...
Ne faites pas un pas ou vous filez là-haut,
Je vous tiens fermement au bout du revolver.
J'étais sûr du méfait lorsque j'ai découvert
La perte de mes clefs, mon agenda défait,
Et je vous ai filés toute la matinée.
MAEL
Enfer et damnation , nous voilà vos otages
Ici, si près du but , et pour cela jenrage!
MANON
Mon dieu, que voulez-vous à nos pauvres personnes ?
Vous n'avez devant vous que deux corps qui frissonnent
MATHIS
Je vous prie mes s d'une urbaine façon
Devant moi bien vouloir prendre une position
Marquant la soumission, écouter mon propos,
A genoux comme il faut en me tournant le dos,
Après avoir ôté tout ce qui vous habille
Car j'ai le goût commun des plaisirs en famille.
MANON
Sans avoir pleinement percé un vrai mystère
Monsieur il se produit que nous avons ouvert
Une faible partie de vos coupables livres.
Je suis prête à subir ce qui pourrait s'ensuivre
Mais épargnez Maël, c'est moi qui l'ai conduit
A force de discours dans ces péripéties.
MATHIS
Manon ton sacrifice est digne d'Antigone
Il m'inspire une faim que n'assouvit personne
Et ton corps dénudé qui s'offre maintenant
Me rappelle soudain mes goûts ambivalents.
S'adressant à Manon
Ces petits seins naissants, si fermes, pommelés,
Que l'on dirait formés pour l'outrage et le fouet,
Vois comme à les caresser, leurs pointes se durcissent.
Et aussi bien plus bas, ce printanier pubis
Qui brûle sous mes doigts comme feu de branchage.
Puis aux deux
Avant de vous offrir un ultime voyage
Et ce plaisir grisant qu'on connaît seulement
Quand entre vie et mort , on glisse doucement,
Je veux vous faire don d'une plaisante offrande.
Inutile d'attendre que ma verge se tende,
Vous allez vous placer comme je vous l'ordonne
Tous les deux à genoux, à gauche la friponne,
Me présentant chacun vos formes en revers
Si callipyges que, de Vénus, je vénère .
Alternativement, Je veux vous pénétrer
Sans égard pour vos reins, jusqu'à la satiété.
Pour la première fois et la toute dernière
Enfin vous goûterez ce que jadis goûtèrent,
Des habitants maudits des rives du Jourdain.
MAEL
Votre arme vous permet de jouer le malin !
Celle qui est pourvue d'un agressif canon
Pas celle qui paraît roide comme bâton...
Nous étions si près de dévoiler le mystère
Qu'il nous enrage bien de vous voir ainsi faire.
MATHIS
Ta remarque a le don de me faire endurcir
Et de ma seconde arme il t'en faudra subir
La puissance absolue pour l'heur ou la douleur.
Tu seras à ton tour, acteur, observateur
Avec ta sur chérie, vous me ferez goûter
La résistance étroite où je serai fourré ,
Vous faire ainsi aimer le plaisir des mortels
Et puis vous expédier au pré des asphodèles.
MAEL
Ah démon, mais pourquoi cet afflux de désir
Maintenant, au plus près de l'instant de mourir ?
Faut-il que s'associent dans un dessein atroce
Les pouvoirs conjugués dÉros et Thanatos ?
Quel abandon m'habite ô cruel tortionnaire ?
MATHIS
C'est un égarement dont tu es tributaire,
Celui que t'a prescrit ta chère et tendre sur :
Voila un abandon qui peut porter malheur !
C'est sa curiosité qui par son genre vint...
Oui Maël en suivant son féminin instinct,
Tu vous a emmenés doucement vers la mort.
MANON
Et faîtes maintenant puisque tel est le sort
Mais voulez-vous cesser de m' assener vos fades,
Insignifiantes et sottes capucinades.
MATHIS
Tragique Salomé, tu croyais récolter
Au fond d'un plat d'argent ma tête tranchée...Mais
Assez perdu de temps, et faisons notre affaire...
Ensuite vous prendrez l'aller simple en enfer...
ACTE IX Scène 3 MANON, MAEL, MATHIS,
LE MAIRE , DEUX POLICIERS entrant en trombe
LE MAIRE
Halte ! Au nom de la Loi, cessez cette infamie
Rengainez vite et bien cet effroyable vit,
Considérez-vous en état d'arrestation ,
Agents menottez-le, faites votre mission !
MATHIS
Qu'avez-vous homme d'ordre à me tenir en joue
Moi qui tout simplement, veux garder à genoux
Ces deux jeunes mutins pour les bien corriger ?
LE MAIRE
La correction allait au delà des fessées
Qu'on peut administrer dans le clan familial,
La vôtre présentait un aspect plus brutal..
Est-ce trop si l'écharpe autour de mon veston
Vous impose la loi de bonne éducation ?
MANON
Oui, il nous promettait, Monsieur le Magistrat
De subir la fureur de dix Caracalla.
Je nous voyais déjà teindre de notre sang,
Sans funéraille pieuse, sans digne testament
Le flot impétueux du Var à l'embouchure .
Puis après un silence.
Avant il n'a cessé d'imprimer ses souillures :
Mes deux seins si menus ont été outragés
Par la paume caleuse de notre meurtrier...
Vous voici par miracle et par joie on vous trouve...
LE MAIRE
J'entends, mes chers s, même si je réprouve
Des sept péchés celui qui nous vient en huitième :
Oui la curiosité est un défaut suprême.
J'entends, mes chers s, mais nai-je aussi point vu
A vos yeux, à vos fronts et à vos dos courbés,
La coupable attente aux assauts du débauché.
J'entends, mes chers s, mais qu'avez-vous trouvé
Ce qui inspire ici tant d'animosité?
MANON
Des manuscrits monsieur, qu'on nommerait grimoires
S'ils ne racontaient pas une terrible histoire.
LE MAIRE
Voyons tous les écrits sur ces cahiers d'école...
Mais quelle est cette langue aux arabesques folles
Serait-ce du sanskrit ? assez peu le pratiquent..
MANON
Mais non c'est du latin coupé de grec classique
Tout paraît en fatras dans ce recueil d'horreurs
Il y a des pensées, des actes qui écurent,
Même des citations dans l'embrouillamini :
Odi, nec possum cupiens non esse quod odi ;
(je hais, et ne puis mempêcher de désirer lobjet de ma haine )Ovide Amours Livre II IV .
Souvent les langues mortes ressuscitent les âmes.
Dans la fosse à ordures, où s'agite l'infâme,
Une fleur d'innocence arrive à s'épanouir.
LE MAIRE
Votre art si poétique a tout pour me ravir.
MAEL
Paiera-t-il de son crime où il précipitait
Une famille unie par le sang et le lait
Dans l'abjecte sillon de l'immoralité
Puis dans le trou fatal de la mortalité.
LE MAIRE
Sauvant ici par force un honneur familial
Et par le même effet un trésor virginal,
Vous me voyez comblé qu'un sursaut bénéfique
Incite par pensée comme par la pratique
Les principes de fond de la moralité..
Mes s vous pouvez aller vous rhabiller.
Puis s'adressant à Mathis
Et vous par vos actions ,sinistre libertin,
Vous les avez remis dans le juste chemin.
MATHIS
Comment diable avez-vous en ce matin d'été
Su que je venais là pour les y trucider ?
LE MAIRE
On a enregistré venant de la Croisette
Une voix anonyme entendue au dix-sept
Qui nous a alertés pour cette opération.
Voulez-vous écouter, je vais mettre le son.
Il sort son téléphone.
LA VOIX ENREGISTREE
Au secours ! mes s se trouvent en détresse,
Un homme va les , notez bien son adresse :
De grâce faîtes vite ! 13 rue de** à Nice...
MATHIS
Stupeur et trahison ! c'est la voix d'Anaïs !
Fin de l'acte IX
EPILOGUE
Ou Acte dernier scène unique
Revenus dans la pièce principale de la maison de vacances où les bagages sont entassés dans un coin . ANAIS , MAEL, MANON , LOLA
ANAIS
Alors que notre monstre a rendu sa raison
Nous voici dépourvus de repère profond ;
Agrafé pour longtemps par la docte justice
Il vivra dans sa chair ce qu'il fit de supplices
Sauvons chacun notre âme en voie de pureté.
MANON
Il faut bien reconnaître au monstre qu'il était
Le charme diabolique on ne peut plus discret
Oui ma mère songeons à ce qu'il a laissé
La détermination que rien ne fait fléchir ,
Un instinct du calcul , un talent d'éblouir
Et une faim de loup trop inassouvissable.
Il nous faut retirer de nos passions coupables
L'énergie nécessaire au tournant de nos vies
Retrouver un salut et une saine envie.
MAEL
Plus aucun d'entre nous n'a besoin de Mathis
Qui promène son col sous les bois de justice.
Lui qui crut se prétendre, au fil de ses méfaits,
Le fils de Bathory et de Gilles de Rais .
MANON
Je parlais d'énergie et non pas de méthode
Pour l'électricité il faut deux électrodes...
MAEL
Voyons! Nul plus que soi n'a besoin de soi-même
Et me semble soi seul pour répondre au problème
ANAIS
La femme devant vous vient à résipiscence
Et chercher dans vos yeux votre portion d'enfance.
J'aurais appartenu dans des siècles distants
Très certainement aux sectes des flagellants
Ces affidés de foi qui faisant pénitence
Se laissaient corriger pour stimuler les sens.
La passion du Seigneur que je garde en mon cur
Ne peut se sublimer qu'en offrant ma douleur.
A cette époque-là j'eusse été carmélite
Et vécu durement la vie de cénobite,
Je me fusse nommée, Maria Magdalena
Fille de Pazzi, Soeur, au destin de forçat
Quémandant chaque soir sur mes reins mis à nu
Le fouet sec, rédempteur, en salves continues
Jusqu'à ce que le sang comme offrande au Seigneur
Tachât la pierre rude en marques de noirceur.
Alors criant ma joie , prosternée devant Lui,
Comme devant Mathis, quand jadis je le fis,
J'eusse exprimé l'extase du visage des Saintes,
Traits de la bienheureuse vaincue par les étreintes...
Puis, après un silence
Mais j'ai vécu de trop pour ce que Dieu me prête
Et il me prive ainsi de la pieuse retraite...
J'aurais aimé la pierre atone des cellules ,
Tous les désirs scellés par de longues fibules ,
Le silence troublé par de sourdes sonnettes,
Le chuchotis des voix des apprentis nonnettes...
Mais non je laisse à d'autre un destin enivrant,
Peut-être à toi Manon s'il t'inspire à présent.
Il me faut à ce jour, étant si peu candide,
A l'écart de ce monde aux traditions turpides,
Sans attendre qu'un sort me devienne dicté
Cultiver mon jardin , garder mon pré carré
Surveiller ma prairie et ma touffe fleurie.
Voici tout le projet qui m'anime aujourd'hui
J'irai modestement dans un petit village
Vivre la vie des simples, aimer leur esprit sage
Et partager le plat d'une pauvre pitance
Tout faire pour trouver, là, le sens du vrai sens.
Et puis apparaîtront venus je ne sais d'où
Des voyageurs meurtris à la mine cachou
Cherchant le réconfort et des plaisirs faciles
Que je saurai offrir de façon bien civile,
Ayant dans ce domaine une bonne expérience
Des variantes subtiles de cette jolie science,
Il faut savoir donner plus qu'on aura reçu....
LOLA
Voila un beau parcours , à l'heure du salut,
Tout empli de licence et de péchés prescrits
Qui ressemble à celui de Liane de Pougy.
Oui, votre élan de cur, il m'inspire ce soir.
Dans un domaine proche où je vous vois mouvoir
Je vais offrir mes bras aux pauvres de ce monde,
Parcourir des quartiers de tristesse profonde,
Porter aux âmes mortes le goût de revenir.
Je me veux leur ôter une envie de mourir...
Peut-être même vais-je à partir de ce jour
Donner aux indigents des séances d'amour.
Les blessés de la vie, les infirmes, les vieux,
Tous ceux qui n'ont plus droit qu'à l'agrément des yeux
Je leur offrirai, moi, caresses et jouissances,
Je saurai pour cela dompter ma répugnance
Devant leur corps difformes, leur peau parcheminée
Et par mille artifices, je veux les faire aimer
Réveiller leurs désirs et les voir se dresser...
MANON
Bravo belle Lola , voilà la vocation
Que j'aurais pu saisir si je n'étais Manon,
Vous réinterprétez, avec félicité,
Cette vieille chanson : « Une pipe à Pépé »
à Anaïs
O mère, je regrette qu'un effet de pudeur
Ne puisse vous ouvrir les bras du Saint Seigneur.
Cela vous manquera pour un rachat parfait.
Et moi de mon côté, patiemment initiée
A la stricte allégeance d'un maître impérieux
Je prévois de donner ce qui plaira à Dieu,
Ma liberté, mon corps, mon esprit tout entier
Dans l'objectif premier de bien nous expier.
Oui ma mère, je vais regagner un couvent
Quitter le monde impie et son creuset ardent.
Je trouverai là-bas mes surs visitandines
Après avoir, par vu, lâché la gourgandine,
Pour enfermer mon cur et mon précieux hymen
Sous les voûtes de pierres où bruissent les Amen.
Cette virginité que voulait préserver
Si chèrement Mathis m'est un ticket d'entrée :
Elle offre a priori une prude sage...
J'ai trouvé par hasard un de ces ermitages
Niché comme il se doit dans un vallon profond ;
Un chemin bien étroit dessous les frondaisons
Y serpente sans fin dans une forêt dense,
Là n'est plus tout à fait le royaume de France.
Et c'est tout juste si à quelques lieues de là
On voit le clocheton tout au dessus du bois.
Il y a en ces murs pas plus de dix moniales.
Un abbé rigoureux à l'expression glaciale
Vient leur rendre visite une à deux fois par mois
Et les entend chacune évoquer leurs émois
Dans une confession qui pour leur vocation
Est, par sévérité, menée sans concession.
Malheur à celle qui se sera réchauffée
Dans le froid de l'hiver, au fond de son pucier
Contre le corps brûlant d'une amie de clôture.
Elle subira le sort d'une saine
En endurant autant de cinglants coups de fouet
Que de Confiteor suivis de trois Ave.
Pour s'assurer enfin de leur vraie vie de prude
Il inspecte lui-même en de longues études
L'anatomie de l'une ou de l'autre au hasard
Mais ce qu'il fait vraiment se perd dans le brouillard
Car personne n'avoue, et c'est plus qu'un secret,
Le sort particulier qui lui est réservé.
MAEL
Que puis-je donc attendre de ce monde vénal
Qui n'offre que tourment à l'ivresse des mâles.
Le plaisir qu'on y trouve comme palinodie
Se vit dans un éclair, se répète à l'ennui..
Après un silence.
Le cerveau embrumé du bouillon des gonades
Dégoupille d'un coup dans une une mitraillade
Une pompe à bélier qui nourrit les artères,
Et bat avec vigueur comme tambour de guerre
Puis sen va irriguer mille petits vaisseaux
Qui font gonfler d'orgueil autant que de désir
Le mâle aux bas instincts si prêt à tout fourbir ..
Jusqu'au furtif instant ,son aboutissement,
L' évidement subit du canal déférent
L'explosion jaillissante aux mille conséquences
Dont lune assurément reste bien l' arrogance...
Il est superficiel ce destin d'homoncule !
Non je ne veux plus de plaisirs minuscules
Je ne veux plus qu'on m'aime ni même qu'on m'en..rôle
Dans une vie sans but d'un monde qui enjôle..
Puis après un deuxième silence
Ce sera en Afrique aux fins fonds de la brousse,
Les provinces perdues du dernier des Négous,
Que se joue l'avenir d'un garçon de la France...
Je m'en vais réparer une image obsolète
Du jeune Européen exploiteur et esthète
Qui par son égoïsme et son goût du profit
Cultive sa fortune et ses plaisirs maudits.
Je veux par mon action on ne peut plus directe,
Politiquement et éthiquement correcte,
Être utile aux blessés, aux sans-noms, aux petits,
A ces crève-la-faim de nos ex-colonies...
J'enseignerai alors, dépourvu d'oripeaux,
La manière subtile d'accommoder Rousseau
A mes jeunes Émile et leur gaillard de père,
Il faut que tête et muscle en tandem prospèrent...
Car chez ces hommes-là tout est en démesure
Et d'abord le physique où c'est dans leur nature...
Mais promis je le dis par pudeur et principe
Pour les idées reçues, pas de stéréotype !
ANAIS
Ah mes s unis dans l'esprit rédempteur
Je vais vous embrasser , je laisse aller mes pleurs...
Et tout le monde de pleurer.
Fin de la pièce.
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