Collection Black. Mamy Salope (1/2)
- Excusez de vous importuner, mais vous semblez anxieuse, je peux vous aider.
- Vous êtes gentil, je crois que je suis dans la panade.
- La panade, vous mexcusez, je suis en France depuis trois ans, jai encore du chemin à faire pour comprendre les subtilités de votre langue !
- Êtes-vous étranger ?
- Oui, je suis Soudanais, je suis venu ici officiellement pour un séjour dun mois, jai oublié de repartir, mon pays est en guerre.
- Je pense que cest quand jai dit que jétais dans la panade que vous avez décrochée.
- Oui, vous avez raison.
- Je voulais dire que je suis dans la choucroute, je vous taquine, je vais être direct, je suis dans le caca.
- Ça, je connais, vous voulez dire que vous êtes dans la merde.
- Voilà, vous avez tout compris.
- Je peux vous demander pourquoi ?
- Jétais avec Jules mon mari, nous étions dans le métro, nous voulions aller voir le Moulin rouge.
Il sest trompé de station, nous sommes descendus à La Chapelle, avec sa tête de cochon, je lui avais dit que cétait trop tôt.
Bien sûr, javais raison, je voulais que lon reprenne le métro, là encore, il a voulu avoir raison et venir à pied, il marche plus vite que moi.
Il a avancé sans se retourner, jai fini par le perdre.
Je me suis arrêté à la terrasse de ce café pour boire de leau en espérant quil ferait demi-tour.
Jai deux problèmes, je pensais que le serveur me donnerait de leau plate, mais il ma apporté de leau dÉvian, jaurais dû refuser.
Chez nous à Limoges, jai toujours de largent liquide dans mon portefeuille avec moi, mais quand jai ouvert mon sac, je me suis aperçu quil était resté dans mon imper chez nos amis.
- Avez-vous une adresse ?
- Je vais vous paraître gourde, jignore où cest, de la chambre où nous dormons, je vois des arbres, comme un parc ou un square.
Cest là que mon deuxième problème se pose, jai un portable avec sa batterie vide, jai oublié de le recharger.
Joublie toujours de lalimenter, chez moi, je téléphone toujours avec mon fixe.
- Aucun problème, jai la solution à vos deux problèmes sil vous plait, serveur ?
- Oui, Monsieur !
- Combien, je vous dois pour la consommation de madame et la mienne.
- 12, 20 !
- Jai honte, vous menlevez une épine du pied.
- Il faut savoir se rendre service, comment croyez-vous que je puisse réussir à rester en France en attendant mes papiers !
Venez, ma deuxième solution, cest pour votre portable, vous êtes à Barbès, jhabite à quelques centaines de mètres dici.
Faite moi confiance, vous pourrez mettre votre portable en charge.
- Encore un problème, mon chargeur est dans ma valise.
- Et votre valise est chez vos amis, amis dont vous ignorez où ils habitent.
Ici, vous savez à Barbès tout est possible, entrons dans cette boutique, ils remettent les portables en marche, ils auront une solution.
Je suis près de lentrée, je vois le jeune homme noir, baraqué, mais très jeune, entre vingt et vingt-cinq ans, parler avec le vendeur qui vient vers moi.
- Vous avez un souci petite madame, faite moi voir votre portable, gros problème, cest une marque qui a disparu du marché.
- Un Samsung !
- Je vous fais marcher, voilà un câble de charge, votre ami ma expliqué votre problème.
Je vous offre ce chargeur, mais il faut que vous le laissiez branché deux heures sur le courant avant de le remettre en marche.
- Je risque quelque chose si je le débranche plus tôt !
- Votre batterie serait fichue.
- Puis-je le brancher ici ?
- Je ferme dans une demi-heure, je vais voir la finale de la coupe du monde avec des copains.
Le Cameroun joue et je suis camerounais.
La coupe du monde de foot avec la France, jen ai mangé toute la soirée avec Georges, le copain de Jules.
Cest pour cela quil était pressé, nous devions retourner chez eux pour le coup denvoi.
Il mavait promis de revoir le Moulin Rouge où nous avions dîner pendant notre voyage de noces à Paris, dans ces années-là, nos moyens étaient réduits pour aller au soleil dans des îles.
- Coucou, il est là Azar, venez, jai votre solution, une nouvelle fois.
Ce jeune homme de nouveau vient à mon secours.
Je me sens en sécurité, ou alors pourquoi aurait-il fait tout cela pour maider.
- Jhabite au troisième étage un gars du pays, en France de longue date me prête son appartement.
Il y a plusieurs prises qui seront à votre disposition, je vous demande dêtre indulgente, cest un appartement de célibataire.
Il y a pire, un peu de ménage pour que tout soit présentable.
Je branche mon portable 16 heures 30, 17, 18 heures 30, je pourrais débrancher.
- Voulez-vous que je mette la radio afin que vous écoutiez le match, jignore votre nom ?
- Henriette, je sais cest loin d'être moderne, cétaient les noms à la mode à lépoque de ma naissance.
Jai échappé au pire, jai une amie qui sappelle Colette.
- Cest très joli, je pense que tu as compris que moi cest Azar.
Azar, quel hasard.
Je peux toffrir un verre, jai, jai
Il ouvre un frigo qui semble éteint.
- Un verre deau chaude, je suis en panne par cette chaleur, je peux te demander un service.
Je me rends compte du tutoiement, cela mest indifférent, je fais partie dun club dathlétisme et à 61 ans, en plus du secrétariat, je cours tous les jours, ce qui ma permis de garder la forme.
- Tu men as rendu assez pour que jaccepte.
- Retourne-toi que je me déshabille pour prendre une douche, mais peut-être veux-tu en prendre une.
Le coin ou est la douche se trouve à côté de celui ou se trouve la cuisine, un bac, un rideau.
- Merci, jen prendrais une quand jaurais retrouvé mon chemin.
Je me retourne, jentends quil tire le rideau et leau se met à couler.
- Cest tiède, les canalisations sont chauffées dans les rues par lasphalte qui les recouvre, mais cest bon, tu devrais venir.
Je me garde de répondre, je suis vierge, attention vierge de toutes tromperies envers Jules !
Jétais vierge à 20 ans quand nos parents nous ont mariés en urgence, après jai eu trois s.
Le sport ma permis de garder ma ligne.
Je fais même les championnats régionaux vétérans, je suis vice-championne de ma région.
Juliette, mon amie, une gamine de 58 ans me dame le pion depuis trois ans.
Je me retrouve sur son lit où il me fait assoir, le logement étant exigu.
Il doit en faire de même afin de se servir de la table.
Je vois sa main sortir du rideau et prendre une serviette.
Rapidement il sort avec encore un peu deau sur sa peau brillante et son bas-ventre est recouvert par la serviette.
- Regarde de leau froide, ça fait du bien !
Il vient vers moi et se secoue, des gouttes deau me tombent dessus.
- Arrête, tu me mouilles.
En prononçant ces mots, la serviette se dénoue, son sexe mapparaît éléphantesque.
- Pardon, ma serviette est tombée, tu sembles éberluée, je parie que cest la première que tu vois de prêt une verge noire.
- Tu te trompes, jen ai vu sur Internet, cest mon plus jeune fils qui ma mis en contact avec le web comme il dit, je vais tchater avec Juliette qui est mon amie de jeunesse.
- Et tu vas voir des bites noires de grandes longueurs !
Tu es comme toutes ces femmes blanches qui rêvent den avoir une comme ça a leur disposition, ton mari est bien membré.
- Je dois reconnaître, du peu que jen vois, quelques centimètres.
- Au repos !
- Non, jai découvert après notre mariage que c'était un homme à petit sexe.
Il me pénètre, il jouit en moins de trois minutes et se retourne.
- Ma pauvre Henriette, tu es resté comme ça pendant tout ce temps !
Je vois que tu meurs denvie de la prendre dans ta main, je te la prête.
- Mais jai plus de 60 ans et toi un peu plus de 20 !
- 29, mais va prend là !
Javais 18 ans quand jai perdu mon pucelage, la grand-mère où je métais caché avait 82 ans, cest elle qui sen est occupé, nous baisions plusieurs fois par jour.
Il me prend la main, la pose sur sa verge qui est devant mes yeux, moi assise, lui debout.
- Cest bien, caresse là, attend, lève-toi que je te déshabille, ça, cest pour moi en souvenir.
Ma culotte ma quitté, pour venir à Paris, jen avais acheté une avec de la dentelle, il la sent et la jette sur la table.
- Tu sens bon, veux-tu la sucer !
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