Enfin Le Prep (2)

L’information et la Décision.

Une fois rentré chez moi, je me suis rué sur le Net pour obtenir un maximum d’informations sur cette nouvelle molécule, aussi bien sur des sites médicaux que sur des Forums, pour recueillir un maximum d’avis, dans l’ensemble, plutôt favorables.
J’ai appris aussi qu’il était remboursé par la Sécu, sous réserve de prescriptions établies par des médecins spécialistes en virologie, et non par des praticiens de ville.

Avant d’accompagner Daniel à notre rendez-vous, je suis allé consulter mon généraliste, qui me connaissait bien et auquel je ne cachais rien, lui expliquant ce que je venais d’apprendre et pour avoir son opinion. Il s’était quand même assez investi dans la lutte contre les MST, à la fois dans son cabinet mais aussi à travers AIDS, association à laquelle il consacrait un peu de son temps.

« En fait Marc, ça dépend surtout de toi et de ce que tu as envie de vivre maintenant. »
« C’est-à-dire Docteur ? » Même si lui me tutoyais, pour moi il était toujours Docteur et avec le Vous d’usage.
« Soit tu continues à vivre comme tu le fais depuis des années, avec des aventures sporadiques et protégées, et un test que tu effectues à chaque fois que ça dure un peu plus longtemps…. Soit, tu as besoin d’autres choses. »
« Je peux être franc Docteur ? »
« Bien sûr, tu es là et je suis là pour ça… »
« Je veux connaitre à nouveau ce plaisir de mon adolescence avec Nicolas, mais amplifié et surmultiplié… Je veux en profiter au max, sans réserve et du moins pour un certain temps… Après, je verrais bien…. Je vous choque ? »
« Marc, je te connais trop bien depuis toutes ces années, et depuis que tu m’as décrit ta jouissance extrême avec Nicolas, même si elle date, je savais qu’un jour tu allais en vouloir davantage. »
« Votre avis ? »
« Fonce si telle est ton envie… Tu veux que je t’oriente vers un spécialiste digne de confiance ? »
Je lui ai parlé alors de ma rencontre au Dépôt avec Daniel, de notre échange, de sa proposition pour me faire rencontrer le praticien qui le suivait, en lui donnant son nom.

Il le connaissait, aussi bien par de revues médicales, que d’échanges qu’il avait eu avec lui lors de réunions d’AIDES.
« Il est excellent Marc, tu peux avoir une entière confiance… Précise lui juste que je suis ton généraliste, on pourra te suivre ensemble. »

Le soir même, j’ai appelé Daniel pour lui décrire ma consultation, et lui confirmer mon accord pour l’accompagner au Rendez-Vous qu’il avait pris pour nous.
Un peu fébrile en franchissant les portes de l’Hôpital, j’étais quand même rassuré de la présence de Daniel avec moi. Une fois assis dans la salle d’attente, il s’est penché sur moi en murmurant à mon oreille :
« Au fait, flashe pas sur lui… Il est hyper beau mec, viril à souhait, mais hélas, hétéro à 1.000% …. Quel dommage… !!! »
Sa remarque m’avait fait bien rire, et c’est nettement plus détendu que j’ai rejoint son cabinet, seul, m’asseyant face à lui… Effectivement, Daniel ne m’avait pas menti… Putain de beau mec, j’en aurais volontiers fait mes délices… !!!

Le dialogue a été assez long, avec pas mal de détails, sur mes pratiques sexuelles, actuelles et passées, insistant quand même fortement pour savoir si mon désir n’était que fantasme ou vraiment réalité.

« Marc, je connais votre dossier médical, j’en ai parlé avec votre généraliste, que j’estime beaucoup et il m’en a transmis les plus grandes lignes après une conversation téléphonique entre lui et moi. Je vous rassure, cet échange est assez fréquent entre deux praticiens suivant le même patient, chacun d’entre nous étant soumis au plus strict secret professionnel, et j’espère que vous n’y voyez aucune objection. »
« Au contraire Docteur, ça me rassure en fait… »
« Donc, au vu des documents en ma possession et de votre test HIV négatif de la veille et des antérieurs, je vais vous prescrire l’ordonnance. Juste une précision ?»
« Laquelle Docteur ? »
« Depuis combien de temps date votre dernier rapport sexuel ? Protégé ou non ? »
« Je dirais… 3 ou 4 mois environ… Protégé… »
« Vous n’êtes que passif ? Pas d’accident de capote ? Pas de saignement ? Pas de sperme avalé ? »
« Que passif et rien de tout ça Docteur.
» J’étais vraiment ébahi par son professionnalisme, sa cordialité et surtout, par son absence totale de jugement, quel qu’il soit. Il faisait son boulot et d’une manière… exceptionnelle.
« Je vais vous rédiger une ordonnance pour le PREP, elle est valable trois mois, ce qui vous laisse pas mal de temps de réfléchir, avec pour une durée de traitement d’un mois. Vous pourrez vous le procurer à la pharmacie de l’Hôpital ou dans certaines officines de Ville que Daniel vous indiquera. »
« Je vous remercie infiniment Docteur, pour… Tout… Les mots me manquent. »
« Quelle que soit votre décision Marc, je serais content de vous revoir. »
« Je n’y manquerais pas Docteur »
Muni du « sésame », j’ai rejoint Daniel dans la salle d’attente, le remerciant pour m’avoir fait connaitre ce spécialiste hors normes, et nous nous sommes attablés à la terrasse d’un café, partageant une bière, que je n’aimais pas trop pourtant sauf la Leffe pression, que là, j’ai dégustée avec plaisir. Je lui ai quand même narré la teneur de cette consultation, sans lui dire la décision que j’avais prise, ne le sachant pas encore moi-même.

« Juste pour te dire, Marc, la semaine prochaine, un pote m’emmène me faire tourner dans un foyer d’émigrés du XIVème pour le WE. Si tu as envie de te joindre à nous, tu sais ce que tu as à faire. »
« Mais, combien de mecs ? » Interloqué…
« Ça, on ne le sait jamais à l’avance… Beaucoup de blacks, d’arabes et des mecs de l’Est aussi… Au fait, toujours sans capote et du gros calibre, évidemment. Les mecs savent qu’ils baisent des passifs sous PREP, donc, sans risque de part et d’autre… !!!
« Je suis pas si je suis encore prêt…. Mais j’en ai super envie… !!!
« Tu as tout ce qu’il faut pour ça… Préviens-moi juste 3 ou 4 jours à l’avance pour que je t’emmène prendre les médocs, ou va les chercher à l’hosto. N’oublie pas, c’est important, il faut que tu les prennes au moins 2 ou 3 jours avant… ok ? »

Ma décision a été vite prise et le lendemain, j’allais chercher mon traitement, le débutant le mardi pour la soirée du vendredi, complété d’un régime sans résidus.
Deux heures avant l’arrivée de Daniel, je m’étais préparé, avec un lavement puissant jusqu’au plus profond de mon « vagin », dépassant allègrement mon deuxième sphincter, perforé depuis belle lurette depuis Nicolas.
Le vendredi soir le mec, ou le « mac » de Daniel, je ne savais pas trop, est venu nous chercher pour nous laisser au foyer, où nous allions être les seules femelles pour tous ces hommes, débordant de testostérone et en manque depuis un certain temps. Il nous a laissé dans une espèce de grande salle, où une bonne quinzaine de mâles, en majorité blacks, nous attendait déjà. L’odeur était… indescriptible…. Celle des mâles avides de baiser, exsudant des quantités de phéromones bien plus denses que le Poppers le plus fort que j’avais pu renifler me mettant en transe. Comme Daniel, j’ai été très vite peloté de toutes parts, des mains me pétrissant les fesses et des doigts fouillant ma fente, déjà graissée, pendant que d’autres posaient les miennes sur des membres turgescents, plus gros les uns que les autres.

Daniel a donné le signal en se faisant culbuter sur une table, sur le ventre, deux bites noires devant sa bouche tandis qu’une autre prenait possession, d’un trait, de sa chatte largement offerte. Le même traitement m’a été infligé très peu de temps après, retrouvant ce Nirvana d’être pris à cru, par des membres qui perforaient tous mes orifices, se déversant à long jets dans moi, se succédant encore et encore. Je n’avais connu ça qu’à deux reprises, Nicolas en premier, lui seul, et mon ex au Maroc qui me faisait démonter comme une Kahba par un max de zebs possible, pas toujours gratuitement je pense. Un peu de calme après cette baise intense, Daniel s’est approché de moi :

« J’ai une surprise pour toi, si tu es d’accord, bien sûr. »
« Ma foi, je m’éclate tellement, que… volontiers… !!! »
« Mon mac va emmener une autre pute, mais pendant ce temps, tu voudrais pas aller dans la chambre ce mec au regard de braise ? »

Effectivement, il avait regardé, mais pas encore participé.
Un grand mec, maigre, aux origines indéfinissables, teint mat qui faisait penser aussi bien à un arabe qu’à un black.
« Il a envie de toi… seul… tu es d’accord ? »
Je m’étais déjà fait prendre par une dizaine de bites, qu’un peu de repos avec un seul homme ne me ferait pas de mal, pour ma première fois dans cette situation. Quand il a vu le clin d’œil de Daniel, il a pris ma main et avec un grand sourire aux dents si blanches, il m’a conduit jusqu’à cette pièce, exiguë, comme toute celles du foyer. Ça empestait l’odeur du mâle, aussi bien sur lui que chez lui, pourtant, extrêmement propre. Dans un français très approximatif, il a caressé mes joues et mon corps.
« Tu es beau… !!! »

Il m’a poussé sur son petit lit, enlevant peu a peu mes vêtements et les siens, non sans avoir senti, sur mon ventre, une espèce de poutre qui me faisait penser, instinctivement à Nicolas, mais en plus long, en plus large et en plus dur. Une fois que je l’ai vu nu, j’ai compris pourquoi… !!! Putain, ce mec se ferait une fortune dans le porno avec son membre. J’avais l’image de Nicolas devant moi, des années plus tard, mais encore plus puissant que lui et bien plus velu.
Pendant toute la nuit, je me suis régalé de son corps d’homme, fort, dur, poilu, humant ses odeurs, me régalant des saveurs que dégageaient son membre monstrueux, et comme avec Nicolas, mon calice s’est adapté à ce que je croyais impossible. Heureusement que j’avais été pris plusieurs fois auparavant, lubrifié par tout ce sperme, sinon, l’intromission aurait été impossible.

« Je te veux qu’à moi… !!! »
« Pas pour le moment, j’ai trop envie d’en profiter. »

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