La Fête Des Voisins
C'était l'idée de Marianne : inviter à déjeuner le couple de voisins Corinne et Christophe, et Bertrand, son mari, ne s'y était pas opposé. D'abord parce que c'étaient des voisins sympas et serviables, un peu plus jeunes qu'eux, mais surtout parce que Bertrand fantasmait depuis des mois sur Corinne. Bien que tout juste quinquagénaire, elle paraissait facilement dix ans de moins avec son corps harmonieux, longiligne, souple, couronné de cheveux blonds et raides lui tombant sur les épaules. Bertrand, quant à lui du genre trapu, gros bras et grosses cuisses, était particulièrement fasciné par sa croupe qu'il regardait danser tous les matins lorsque Corinne partait à pied au travail et qu'il la suivait discrètement des yeux, à travers sa fenêtre donnant sur la rue. Ces fesses, le plus souvent moulées d'un pantalon étroit, semblaient animées d'une vie autonome, sûres de leur attrait comme si leur propriétaire avait conscience des regards mâles dans son dos.
Pour autant, Corinne n'était pas ce qu'on pouvait qualifier d'allumeuse. Elle semblait accomplir une vie de couple tranquille avec Christophe et leur fille Lucie. Mais dans son fantasme, Bertrand se demandait parfois si elle ne menait pas une double vie. "Pas possible, avec un cul pareil, elle doit avoir un amant", se disait-il. Mais rien ne le laissait supposer concrètement. Bien entendu, il s'était gardé de parler de son fantasme à son épouse Marianne. Ce n'était du reste qu'un fantasme et il ne s'était jamais produit le commencement du début d'une liaison avec sa voisine. C'était d'ailleurs bien trop dangereux pour la stabilité de sa vie de couple. Marianne, au contraire, ne cachait pas qu'elle trouvait Christophe charmant. Elle célébrait son allure sportive, ses "beaux yeux" et son allure virile avec son crâne rasé de près, tout en s'entendant très bien avec Corinne. Aussi Bertrand ne fut-il pas surpris lorsque son épouse lui annonça l'invitation du couple voisin, lequel avait accepté aussitôt.
Ce qu'il n'avait pas prévu, c'est qu'elle se présenterait à l'invitation dans une tenue qui lui mit littéralement le feu à l'entre-jambes. En haut, rien de particulier : un tee shirt dissimulant un soutien-gorge rempli de deux seins petits mais visiblement fermes. En bas, en revanche, elle portait un pantalon à la mode, supposément en coton avec des bandes sur le côté mais avec la particularité de mouler de tellement près sa croupe que le tissu rentrait entre ses fesses au point de souligner les deux globes charnus comme une seconde peau. Ce pantalon d'une indécence rare donnait à ses fesses une rondeur galbée propre à fasciner n'importe quel mâle normalement constitué... ou à provoquer une amende pour outrage public à la pudeur. C'était comme si était écrit dessus : "j'aime mon corps. Et je baise". Qu'elle ait pu se présenter à leur invitation vêtue d'un tel appel au viol (ou à la sodomie), sorte de décolleté du cul, laissa Bertrand pantois, mais n'offusqua nullement Marianne, qui la complimenta au contraire pour ce "vêtement" dont elle se promit de faire l'achat.
Il faut dire que Marianne n'avait rien d'une puritaine. Si Bertrand était toujours heureux avec elle après des années de mariage, c'est notamment parce qu'elle était restée passionnante au lit, mêlant ardeur et inventivité, prolixe en mots crus quand elle jouissait, ce qui était presque toujours le cas. Adepte du naturisme, elle bronzait souvent nue dans leur jardin et partait parfois seule à la plage se dorer les fesses dans les zones autorisées. Bertrand, moins friand qu'elle du bronzage, la laissait partir pour la journée mais se demandait si elle n'en profitait pas pour s'accoupler avec des inconnus recherchant des "femmes qui baisent", et Bertrand savait que c'était le cas de la sienne.
Mais ce qui le préoccupait ce jour là, c'était Corinne. Il ne se lassait pas de regarder son cul tout en surveillant Christophe du coin de l'oeil afin qu'il ne se doute de rien. Il se calma à table puisqu'il n'avait en face de lui qu'une femme tronc. Mais quand le couple partit, il jeta un dernier regard sur le train arrière de la belle blonde et se fit une petto cette promesse : tout faire pour la baiser. Restait le plus compliqué : le comment. Dans l'hypothèse très aléatoire où Corinne accepterait de commettre l'adultère avec lui, il ne se voyait pas entreprendre une vie cachée avec sa voisine et au détriment des deux conjoints. Pas envie de vivre dans le mensonge et la dissimulation. Non, il fallait trouver autre chose.
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L'occasion lui fut offerte lors de cette invitation quand Marianne raconta à Corinne son goût du naturisme, tant à domicile qu'à la plage. La voisine se montra intéressée, évoqua sa jeunesse où elle avait également bronzé nue "avec des copines" mais avoua que Christophe s'y opposait désormais et qu'elle se contentait désormais de se dorer un bikini. Mais elle reconnut regretter la saveur particulière du soleil, du vent et de l'eau sur un corps dépourvu d'intermédiaire. Marianne lui proposa de l'accompagner à la plage. Elle ne répondit pas immédiatement mais quelques jours plus tard, elle accepta. Bertrand aurait payé cher pour les accompagner mais il ne pouvait pas renier son peu de goût pour le bronzage sans s'attirer les sarcasmes de Marianne et dissuader Corinne. Il se consola quelques jours plus tard en voyant la voisine débouler, une serviette à la main, afin d'accompagner Marianne dans un naturisme domestique, la première expérience l'ayant pleinement satisfaite.
- Pas question de te rincer l'oeil. Tu nous laisses tranquille dans le jardin.
Il dut se contenter d'un regard furtif pour apercevoir un pubis châtain soigneusement taillé, deux seins étalés aux minces aréoles et deux fesses somptueuses rougies par un soleil généreux. C'était notoirement insuffisant mais c'était un début. Restait la deuxième phase du plan.
Il consistait à influencer Marianne pour accen son intimité avec Corinne et surtout Christophe. Bertrand évoqua plusieurs fois le caractère sexy du voisin, ce que son épouse ne démentit pas, bien au contraire.
- C'est vrai qu'il est mignon mais Corinne le trouve un peu coincé. Ou plutôt blasé. Elle trouve qu'il ne lui fait pas assez l'amour. J'ai l'impression que ce couple est tombé dans la routine. Elle était vraiment heureuse de bronzer nue avec moi et de susciter des regards mâles sur la plage. Il faut dire qu'elle est vraiment bien foutue pour son âge, hein ? Avoue que tu la baiserais bien.
Bertrand fut interloqué par cette saillie mais répliqua aussitôt :
- Et toi, tu ne baiserais pas avec Christophe, histoire de le décoincer un peu ?
- Euh... non, ça ne me déplairait pas, comment tu l'as deviné ?
- Une intuition. Tu n'as jamais eu envie de passer à l'acte ?
- Tu veux fouiller dans ma boite à fantasmes ?
- Tu fouilles bien dans la mienne avec Corinne.
- Bon, pas la peine de se faire du mal.
- On ne se ferait pas de mal si on tentait d'aller au bout de ces fantasmes. Pourquoi pas, après tout ? Ils ont peut-être envie l'un et l'autre d'aller un peu plus loin que des rencontres entre voisins.
- Tu crois ? Une partie carrée, donc ? Ce serait marrant.
- Parles-en mine de rien à Corinne et allume un peu Christophe. Invitons-les encore et on verra comment ils réagissent.
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A l'invitation suivante, Corinne ne portait plus son fameux pantalon mais un short qui la rendait moins provocante mais tout aussi désirable puisqu'il mettait en valeur ses belles jambes bronzées.
Au cours du repas, Bertrand et Marianne conduisirent progressivement la conversation sur les questions sexuelles. Ils en rajoutèrent un peu sur leur libertinage, évoquant leur propension à "sortir des sentiers battus" pour entretenir la flamme. Christophe se taisait mais Corinne relançait, voulant en savoir plus. Bertrand et Marianne finirent par raconter des expériences "à plusieurs" et le plaisir qu'ils y avaient pris "à condition de bien connaitre ses partenaires". L'allusion était transparente. Il ne fallut pas longtemps à Marianne pour déclarer, un petit sourire aux lèvres :
- Et pourquoi on ne ferait pas ça tous les quatre ensemble ?
Un bout de sein s'échappa alors de sa minuscule robe et Christophe sentit une boule lui nouer la gorge. Corinne éprouva dans son bas-ventre une onde de chaleur qui l'édifia : elle avait envie de baiser. Cette conversation avait fini par la prendre au cervelet et la perspective de copuler avec ce mâle très sexué qui lui faisait face, en l'occurrence Bertrand, ne lui semblait plus incongrue. La fréquentation des plages naturistes avec Marianne, plusieurs conversations très chaudes avec elle sur leur comportement sexuel réciproque, leurs envies et leurs fantasmes, avaient fini par mettre la grande blonde en situation de transgresser tous les tabous. Elle avait envie de changement, mais sans mettre en péril sa vie de couple, et l'occasion lui en était offerte maintenant. C'est pourquoi la petite phrase de Marianne ne la choqua en rien. Elle était prête. Elle se tourna vers son mari et l'interrogea du regard. Il comprit qu'elle était disposée à cette partie à quatre. Et qu'il était devenu le seul obstacle. Comment supporter de voir sa femme faire l'amour avec un autre ?
C'est alors que Marianne joua la partie décisive. Elle se leva de table, fit glisser sa robe de ses épaules, et apparut dans sa totale nudité intégralement bronzée, corps menu mais ferme, prêt pour l'amour. Elle s'avança vers Christophe, lui prit le visage et l'embrasse sur la bouche, d'abord légèrement puis fougueusement. Il sentit son corps nu et chaud tout contre lui... et il se mit à bander. Sans lui laisser le temps de réagir, Marianne se précipita vers sa braguette, l'ouvrit et en sortit sa queue déjà bien érigée. Accroupie, elle l'emboucha illico et lui produisit une fellation dont elle avait le secret, sous l'oeil des deux autres convives scrutant la réaction de l'homme. Mais il se laissait faire et, mieux, s'abandonnait à cette succion experte au point d'exposer un impressionnant volume. Sans transition, Marianne l'enfourcha sur sa chaise et s'empala sur lui d'un coup de reins qui la fit crier : "ouhhh !" Et elle se mit à "le" baiser, là, dos à la table, alors que celle-ci n'était pas encore desservie.
Ce fut le signal pour Bertrand de passer à son tour à l'action. Il se leva, pris Corinne par la main et l'entraina sur le canapé voisin où ils se mirent à se bécoter tout en se déshabillant mutuellement. Il bandait comme un âne, elle dégoulinait sur ses cuisses et il la pénétra sans préliminaire pendant qu'elle était allongée dans le sens de la longueur du canapé, un pied sur le dossier, la tête sur l'accoudoir. Enfin, il baisait Corinne ! Et grâce à sa femme en plus ! Un coup d'oeil sur le côté lui permit de voir qu'elle chevauchait toujours son partenaire avec allégresse en poussant des jappements de plaisir répondant aux "oh, ah, ouiii" de Corinne. Puis Marianne se releva de sa monture et lança à la cantonade :
- Allez, on va tous dans la chambre, sur le lit.
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Corinne et surtout Christophe n'étaient plus en état de résister. La situation leur échappait et c'est dans un état second qu'ils se laissèrent guider vers l'imposant plumard que Marianne découvrit en retirant la couette avant de s'allonger la première, cuisses ouvertes, agitant l'index vers son voisin pour lui dire :"'viens par là, mon petit". Elle lui prit la queue, très érigée, et la guida manu militari vers sa fente béante. Christophe la pénétra et entama sa cadence.
De son côté, Bertrand avait choisi d'offrir à Corinne un cunnilingus lui permettant à la fois de maintenir son érection et l'excitation de sa partenaire sans puiser dans ses propres réserves car il n'avait plus vingt ans. Corinne s'abandonna à la langue large et baveuse qui lui produisait des ondes de plaisir tout en surveillant à quelques centimètres les ébats de l'autre couple. Elle disposait d'une vue imprenable sur le cul de son mari, à l'anus grand ouvert, sur ses couilles en bataille, sur ses coups de reins rageurs surmontés par les pieds croisés de Marianne. C'était la première fois qu'elle voyait la queue de Christophe coulisser sous cet angle dans une chatte. Qui n'était évidemment pas la sienne. Et qui cognait dur. Qu'il manifeste une telle ardeur ne laissait pas d'étonner sa légitime. Et dire qu'elle le croyait un peu coincé ! Il prenait vraiment son panard, le cochon ! Et du coup, Marianne aussi, qui n'arrêtait pas de couiner. Elle ruait sous lui en prenant de ses talons appui sur ses reins. Le lit en était fortement remué sur ses bases.
Puis Corinne vit Bertrand penché sur elle. Il avait arrêté de la lécher.
- Tu la veux maintenant ? lui dit-il
Corinne fit oui de la tête. Et il la pénétra à nouveau. Il se montra particulièrement bestial. Sa grosse bite labourait, fouillait, fouaillait, forait, creusait avec une virulence qui chamboula totalement Corinne, peu habituée à un traitement aussi viril. Ses cris couvrirent ceux de Marianne qui, pourtant, manifestait son contentement sans discrétion. Subjugués par l'extase de leur partenaire réciproque, les deux hommes se livraient à fond, côte à côte, comme s'ils se lançaient un défi réciproque, se jetant parfois un regard en coin tout en besognant la femme de l'autre.
Après avoir bien cogné, Bertrand retourna Corinne pour la prendre en levrette et mater de très près cette croupe qui l'avait tant fait rêver. Les globes somptueux vinrent à sa rencontre et les peaux claquèrent. Mais très vite, il se détacha, colla sa bouche sur la raie qu'il avait écartée et se mit à déguster son anus à grands coups de langue. Corinne comprit. Il voulait la sodomiser. Cette pratique, elle ne l'avait expérimentée qu'une seule fois avec un commercial qui lui avait fait commettre l'adultère après l'avoir invitée dans un restaurant gastronomique pour un somptueux repas destiné à vaincre toute résistance de sa part. Repue et pompette, elle avait accompagné cet amant de passage dans une chambre au-dessus du restaurant et lui avait accordé dans un état second tout ce qu'il lui demandait. Après coup, elle n'en revenait pas de s'être fait sodomiser par ce quasi inconnu mais lui en était reconnaissante pour lui avoir fait connaitre une pratique que son mari réprouvait absolument. Et voilà que Bertrand s'apprêtait à l'enculer à son tour...
L'affaire prit un certain temps car le petit trou de Corinne n'était pas rodé. Et le gland de Bertrand volumineux. Mais une fois qu'il fut entré dans la place, il s'y trouva à son aise et Corinne ressentit un flot de sensations qui la conduisirent rapidement à l'extase. L'autre couple s'était interrompu pour observer l'accouplement anal. Si Marianne, rompue à l'exercice, manifestait un intérêt limité, Christophe en revanche était médusé par le plaisir qu'y prenait son épouse. C'était une pierre dans son jardin. Il comprit qu'un jour ou l'autre, il devrait vaincre ses préjugés.
- Tu me le fais aussi ?
Marianne était à quatre pattes et l'interrogeait, le mettant au défi. Son petit cul n'avait pas grand chose à voir avec la croupe majestueuse de Corinne mais son anus était bien ouvert. Il s'y risqua prudemment mais fut surpris d'entrer sans difficulté. Marianne se mit à le tortiller et Christophe ressentit un plaisir inédit. Enculées l'une et l'autre, les deux femmes piaillaient de conserve. Marianne fut la première à atteindre l'orgasme et clama :
- Jouis dans mon cul ! Jouis dans mon cul !
Christophe gicla aussi sec, le menton sur la nuque de sa partenaire qu'il avait pris comme une chienne. Bertrand le suivit quelques minutes plus tard, incapable de résister aux rotations lubriques de Corinne malgré son désir de prolonger le moment. Les deux hommes basculèrent sur le dos, la bite flapie, essorée, mais satisfaite. Les deux femmes s'embrassèrent sur la bouche comme pour se féliciter d'avoir épuisé leurs conjoints mutuels. Et tout le monde se retrouva dans la petite piscine du couple hôte pour un bain salvateur.
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Les relations de voisinage prirent dès lors un tour différent. Une complicité était née et ce fut un peu plus tard au couple Christophe-Corinne de procéder à l'invitation. A cette différence que les uns et les autres savaient désormais comment elle se terminerait. Mieux, il fut décidé que les deux couples se dissocieraient un week-end. Christophe partit avec Marianne au bord de la mer et Corinne avec Bertrand dans un Relais et châteaux avec restau gastro. Puis la flamme s'atténua avec le temps et les deux couples reprirent peu à peu leurs relations de voisinage classique. Ainsi va l'attirance sexuelle, surtout quand l'âge fait peu à peu son oeuvre.
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