Le Chauffeur De Bus (Épisode 3)
Lorsque Bob fut arrivé le samedi matin après le départ de Jean, vers les 10 heures, Virginie sut comment se défaire de son homme pour quil ne mène pas plus loin linvestigation quil venait de commencer : dans la chambre, elle prodigua à son homme une fellation magistrale comme elle seule savait le faire. Jean, le chauffeur de bus, avait-il profité ce jour-là dune même faveur ? Lavenir nous le dira. Bob nétait plus en état de penser. Sa belle faisait merveilles et bientôt il ne tarda pas à jouir. Virginie le retint dans sa bouche pour quil jouisse, plus pour se débarrasser de lui rapidement que par gourmandise.
Bob, en effet, voulut peu avant de jouir, retourner sa chérie, la plaquer contre le lit et la prendre de force par derrière en se disant quelle ne mériterait que ça. Virginie ne souhaitant pas que Bob aille plus loin dans la réalisation de ses désirs, le garda en bouche le plus longtemps possible, en lempêchant de sortir et en le suçant plus avidement pour quil jouisse enfin.
La belle savait y faire et Bob en quelques années ou quelques mois dexistence commune, avait vu le changement :
- « Bon sang, ce nest pas possible, disait-il à sa belle, ma parole, tu as pris des cours ? »
Virginie ne répondait jamais aux remarques de Bob. Elle le laissait tergiverser sur ses idées. Un jour toutefois, elle lui répondit :
- « Tu ne crois pas si bien dire ! », puis dajouter : « jai eu un bon maitre ! »
Virginie parlait-elle de lui, de Bob ? ou parlait-elle dun autre homme ? Bob ne le savait pas. Ce quil savait surtout, cest que sa belle devint une maitresse dans lart de la fellation à partir du moment où elle fréquenta des hommes nouveaux et en particulier des hommes plus âgés quelle.
Lorsque Bob vint jouir dans la bouche de sa dulcinée, Virginie nen finissait presque plus de déglutir. Elle se délectait de cet élixir quelle avait si souvent bu déjà depuis plusieurs mois.
Bob resta silencieux, préoccupé, entre le plaisir que venait de lui donne Virginie et linstant davant où il vit sa chérie embrasser le chauffeur de bus :
- « Jai vu Jean sortir de chez toi avant darriver. » dit soudainement Bob à sa dulcinée.
- « Pardon ? » fit Virginie, stupéfaite.
- « Oui, jai vu Jean sortir de chez toi et je tai même vu lembrasser »
Virginie ne savait plus où se mettre et au lieu de nier et de se mettre en colère comme lautre fois, elle se mit à pleurer, en se sentant coupable de la relation quelle avait nouée avec Jean :
- « Oh, Bob, je ne voulais pas. Bob ! »
Virginie pleurait et Bob restait impassible devant elle. Alors que sa belle était encore assise en petite tenue sur le bord du lit, lui se rhabillait de ses émois en regardant sa belle pleurer :
- « Tu as couchée avec lui ? » demanda Bob, qui ne savait pas si et comment il pouvait lui poser la question.
- « Tu as couchée avec lui ? » répéta-t-il avec calme et douceur.
- « Oui, il est venu ce matin. Il me la dit hier quil viendrait quand nous étions ensemble dans le bus. »
- « Et toi, tu nas rien dit ? » demanda Bob à lélue de son cur.
- « Non ! »
- « Non ? » ajouta Bob, en cherchant den savoir plus.
- « Non, je lui ai dit quil pouvait venir sil le voulait, que ma mère partait vers les 8 heures et que je serais seule après cela. »
Virginie pleurait et se sentait coupable plus que jamais. Sa réponse était sans appel : pour Jean, cétait une véritable invitation à venir la baiser.
Virginie était en sanglots et désemparée dune relation quelle navait pas su gérer. En batifolant avec Jean, elle réalisait quelle franchissait la ligne rouge, mais ne voulait pas ladmettre ni faire demi-tour.
Jean appréciait Virginie pour son sourire, son charme, sa bonne humeur ; et Virginie appréciait Jean parce quelle se sentait bien avec lui. En se rendant avec lui sur son lieu de pause, elle savait que cela nétait pas correct vis-à-vis de Bob, mais cétait trop lui demander que de renoncer à sa liberté. Aussi, à la demande de Jean, et pour le satisfaire, elle se retrouva, non contre son gré, assise devant lui. Jean était assis à son poste de conduite et avait pivoté son siège pour laisser plus daisance à ma belle. Ma chérie était assise, jambes sur le côté. Elle glissa une main puis lautre en direction du délicieux fruit que Jean lui proposait.
Bob ne sétait donc pas trompé sur la relation que sa belle entretenait avec Jean. Néanmoins, chose improbable, Virginie pensait que « sucer, ce nest pas tromper », ne sachant pas toutefois doù lui venait cette idée. Venait-elle de Bob, de Jean ou dun autre moment Virginie ne donna jamais la réponse. Peut-être était-ce là sa vraie nature qui se révélait.
A suivre
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