La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°1550)
Vanessa au Château (devenue soumise Keira MDE) (suite de l'épisode N°1546) -
Le Châtelain lui sourit dun air amical, puis se lève solennellement pour se diriger vers les deux jeunes femmes, privées de leurs sens, et qui patientent dans une position parfaite depuis déjà un long moment... Il se place devant soumise Justine, faisant signe à Vincent de le rejoindre. Ce dernier se lève et rejoint le Noble, puis se place derrière la jeune soumise. Sur un signe de tête du Châtelain, le serviteur retire le casque des oreilles de la soumise, tout en laissant le bandeau sur ses yeux. Vanessa observe le Maître agir, elle na pas souvent loccasion de lever les yeux sur Lui dans Ses agissements de Maître envers dautres dominés (ées). Elle est captivée par Sa Prestance, par la Domination naturelle quIl dégage et par Son impressionnant Charisme. Le temps semble suspendu, Le Marquis patiente, observant la jeune femme dans le plus grand silence, un silence qui trouble la soumise, un trouble dont Il semble se nourrir. Il semble chercher le moment opportun pour réveiller la soumise
Au bout dun long moment, le Noble brise enfin le silence.
- soumise Justine, comment te sens-tu ?, interroge-t-Il dune voix dominante.
- Bien, Monsieur Le Marquis, merci de Vous en soucier, répond-t-elle dans un ton parfait.
- Parfait, Le Maître auquel tu appartiens ma contacté, Il ma demandé de vous informer dune décision importante
Le Noble laisse volontairement un blanc, laissant le trouble envahir soumise Justine, remarquant avec satisfaction son corps se crisper.
- Maître Roger se sent fatigué, Il ne se sent plus capable de prendre soin de deux soumises convenablement. Il a donc décidé de rendre sa liberté à lune de vous deux. Ce soir, Il sera donc présent pour la cérémonie de libération de Juliette et tu retrouveras ta place à ses pieds, en sa demeure.
Le Marquis laisse un nouveau temps de silence, un long silence, Il observe la jeune femme, cherchant dans les réactions de son corps à percer son esprit.
- Pourquoi ces larmes ? Tu ne te réjouis pas quIl tait choisie pour rester à Ses pieds ?, interroge le Noble dun ton bienveillant.
- Si Monsieur le Marquis, je suis honorée de son choix, mais... puis-je Vous poser une question ?, ose-t-elle dune voix incertaine.
- Je técoute.
- Si... si je demande à reprendre ma liberté, est-ce quIl conservera Juliette à Ses pieds ?
- Hum... je ne sais pas, je ne suis pas lui, mais il se peut que ce soit une option quil envisage, pourquoi cette question ? Tu souhaites quitter notre monde ?
- Non Monsieur le Marquis, je suis à ma place à ses pieds, jy suis heureuse, mais Juliette ne supporterait pas de vivre sans lui, je sais que ce serait difficile pour moi, mais pour Juliette ce serait insurmontable. Je ne peux être heureuse en sachant que mon bonheur est au dépend de celui de Juliette.
- Hum, si jai bien compris, tu souhaites que je demande à Maître Roger de changer davis et de te rendre ta liberté au profit de Juliette ?
- Si cela est possible, je Vous serais reconnaissante de bien vouloir accéder à cette requête, sil Vous plait, Monsieur le Marquis, répond-t-elle retenant un sanglot.
- Je vais voir ce que je peux faire, je reviens te voir après, répond le Noble, faisant signe à Vincent de lui remettre le casque.
Le serviteur remet le casque sur les oreilles de la jeune femme, elle conserve une position parfaite, malgré les larmes qui continuent de couler sur ses joues. Le Châtelain se tourne vers ses convives, interrogeant Maître Roger du regard.
- Tu veux que je continue ?, interroge-t-Il.
- Oui, merci mon ami, acquiesce-t-il dun ton reconnaissant.
Le Châtelain sourit, et se place en face de soumise Juliette, faisant signe à Vincent de retirer son casque. Il laisse le même silence sinstaller, puis lui annonce la décision de Maître Roger, à une différence près, quelle est celle quIl a choisie pour rester à Ses pieds.
- Pourquoi pleures-tu ? Tu ne te réjouis pas du choix du Maître ? interroge le Marquis sur le ton de la réprobation.
- Si Monsieur... le Marquis... mais... je ne mérite pas cet honneur... je suis la responsable de cette situation... cest Justine qui mérite de rester aux pieds du Maître. Je Vous en supplie, demandez-lui de garder Justine, je ne mérite pas sa clémence, répond-t-elle dans un sanglot.
- Hum... aurais-tu peur de sa sanction, ne serait-ce pas une excuse pour léviter, accuse le Noble pour la déstabiliser.
- Non Monsieur le Marquis, jaccepterais sa sanction, sil veut men faire honneur avant de se séparer de moi. Justine mérite de rester à Ses pieds plus que moi.
- Soit, je veux bien lui en parler, je reviens te voir pour te donner sa décision, répond le Châtelain faisant signe à Vincent.
Le serviteur repose le casque sur les oreilles de Juliette, alors que le Marquis revient sasseoir dans son fauteuil.
- Te voilà fixé très cher, annonce-t-Il dun ton joyeux.
- Effectivement, merci infiniment Edouard de tavoir prêté à cet exercice, répond Maître Roger.
- Je serais toujours présent pour toi, répond-t-il dun ton sincère. Nous pouvons donc passer à la phase deux, quand comptes-tu les délivrer de cette mentale ?
- Dans quelques minutes.
Vanessa observe toujours en silence, un sourire sur son visage, ce qui néchappe pas au Châtelain.
- Vanessa, prendrais-tu plaisir à vivre de lautre côté de la cravache ? Tu sembles amusée de voir ces deux soumises dans lattente, questionne-t-Il dun ton dominant.
- Absolument pas Maître, je ressens ce quelles ressentent, leur stress, leur angoisse, leur désarroi, jespère que Maître Roger décidera rapidement de les délivrer.
- Alors pourquoi ce sourire ?
- Je viens de comprendre la raison de votre mise en scène et les sentiments qui habitent réellement Maître Roger vis-à-vis de ses deux soumises, répond Vanessa dun ton parfaitement respectueux.
- Ah ? Suis-je un livre ouvert à ce point ?, questionne Maître Roger.
- Oh non Monsieur, mais votre façon de les regarder ne trompe pas, Vous les aimez, dune manière profonde et sincère. Je pense même que les sanctionner doit vous coûter, et que si Votre cur a faibli lors de la sanction que Vous infligiez à Juliette, cest que cela était difficile pour Vous. Ce test nétait que pour vérifier que ce sentiment était réciproque.
Le vieil homme regarde Vanessa avec insistance, Il semble vouloir vérifier si elle pense réellement ce quelle vient de dire. Puis il lance un regard souriant à son ami, le Marquis qui samuse de voir avec quelle aisance Sa soumise tient sa place parmi ses convives.
- Eh bien Vanessa, je ne peux que reconnaître que vous avez une empathie et une capacité danalyse très aiguisées, la félicite-t-il.
- Si vous avez pitié pour mes capacités empathiques, vous allez donc les délivrer de cette attente interminable que vous leur infligez, sautorise la jeune femme.
- Acceptez-vous dy participer, répond-t-Il linvitant à rejoindre ses soumises.
Vanessa lance un regard interrogatif vers le Noble qui acquiesce de la tête, lui tendant la chaîne dargent. Elle se lève, sen saisit, et retourne vers les deux jeunes femmes qui patientent dans lattente angoissante de la décision du Maître auquel elles appartiennent. Vanessa accroche avec délicatesse la laisse à leur collier puis lance un regard vers Maître Roger pour avoir ses directives. Il lui fait signe de les mener à Lui. Elle tire donc avec bienveillance sur la laisse et les fait avancer doucement à quatre pattes, côte à côte jusquaux pieds du Maître. Elle détache la laisse, retire ensuite leur casque et leur ordonne de prendre la position dattente agenouillée.
- soumises Justine et Juliette, votre bandeau va être retiré, conservez le regard baissé, ordonne Monsieur le Marquis en faisant signe à Vanessa de les retirer.
Vanessa rend alors la vue aux deux jeunes femmes, caressant au passage leurs cheveux comme pour les encourager avant de rejoindre son fauteuil. Un long silence sinstalle, Vanessa réalise à quel point le Châtelain joue de ces instants suspendus.
- Vous pouvez lever les yeux, autorise-t-Il enfin.
Elles lèvent ensemble les yeux, découvrant la présence de Maître Roger qui les dévisage dun regard impassible. Aussitôt Justine se prosterne, mais Juliette se jette à ses pieds, limplorant.
- Maître, je vous en supplie, acceptez de me sanctionner, je ne peux plus supporter le poids de la culpabilité de vous avoir provoqué votre malaise cardiaque, elle me ronge chaque jour depuis votre absence, sanglote-t-elle.
- Tai-je autorisé à parler, répond-t-il dun ton cinglant.
Juliette stoppe immédiatement, patientant avec angoisse la suite des évènements.
- Reprend ta position, et fait donc un peu mieux honneur à mon éducation, cingle-t-Il dun ton quil force à paraître déçu.
Aussitôt Juliette se replace, étouffant ses sanglots, prosternée à Ses pieds, aux côtés de Justine qui patiente en silence.
- Voilà qui est mieux. Jai pris une décision dont je veux vous faire part, je nai pas à avoir à vous rappeler votre place, je vous donnerai la parole lorsque je laurai décidé.
Maître Roger les observe, sassure quelles ont bien compris quil ne supporterait aucune interruption, puis reprend :
- Dès ce soir, je serai de retour en ma demeure, et dès ce soir, vous serez toutes deux, de nouveau à mes pieds. Évidemment si vous le souhaitez toujours, car vous restez libres de votre destin.
Le vieux Dominant laisse un nouveau silence sinstaller, laissant le trouble saisir les deux jeunes femmes.
- Mais jai conscience que javance dans lâge, et que je ne suis pas éternel. Je ne veux pas risquer de vous laisser démunies sil devait marriver quelque chose. Je vous rappelle que jétais un grand ami du père de Monsieur Le Marquis et que je considère Monsieur Le Marquis comme mon propre fils. Avec Son aide et celui de son notaire, jai donc pris des dispositions. Jai fait de vous mes uniques héritières, lorsque je quitterai ce monde, vous aurez le choix entre retrouver votre liberté et jouir de mes biens qui seront vôtres, ou rester soumises. Dans ce cas, Monsieur Le Marquis sest engagé à vous aider à trouver le Maître qui saura prendre soin de vous, et à gérer vos biens pour les laisser à votre disposition lorsque vous en aurez besoin.
Vanessa écoute avec attention, elle navait jamais envisagé la fin dune relation D/s, et réalise soudain lampleur du devoir dun Maître qui prend des soumises à ses pieds. Maître Roger a fait une pause pour laisser le temps aux deux jeunes femmes dassimiler cette information.
- Redressez-vous et regardez-moi !, ordonne-t-il enfin
Les deux jeunes femmes se redressent, et lèvent les yeux vers le vieil homme, heureuse de se retrouver enfin à Ses pieds.
- Vous pouvez parler, autorise-t-il.
- Maître, cest...cest beaucoup trop dhonneur, je ne désire quêtre à Vos pieds, je ne puis imaginer limpensable, dit soumise Justine dun ton empli démotions.
- Limpensable est pourtant fortement probable, je suis âgé et ta soumission sans faille mérite que je pense à ton avenir, répond-t-il.
Maître Roger regarde soumise Juliette qui nose pas parler, honteuse de son comportement inadéquat, et dans la peur de commettre un nouvel impair.
- Et toi, soumise Juliette, souhaites-tu texprimer ?, interroge-t-Il dun ton très calme.
- Maître...je...je ne mérite pas autant dégard, jaimerais vous combler, mais je sais que jen suis loin. Jespère simplement que votre sanction me permettra de retrouver grâce à vos yeux. Depuis le début de votre absence, je ne vis quavec cette idée.
Le Maître lui sourit, dun sourire bienveillant, affectueux même, Il prend alors une voix douce et lui explique :
- Tu nas jamais perdu mon estime, si tu mappartiens depuis 10 ans cest que tu sais en être digne. Tu nes pas responsable de ce qui mest arrivé, car tu nes pas responsable de mon cur malade. Et je ne comptais pas te sanctionner pour cela. Mais ton attitude à parler sans y être autorisée de toute à lheure me contraint à le faire et tu sais que je ne le fais pas de gaîté de cur. Mais puisque je suis encore en convalescence, ce nest pas ma main qui va te sanctionner, mais la main dune jeune femme qui a accepté de me seconder aujourdhui, termine-t-il se tournant vers Vanessa.
Vanessa lance un regard vers le Châtelain e qui lui fait signe de conduire soumise Juliette au centre de la pièce. Elle se lève, se dirige vers la jeune femme, fixe la chaîne dargent à son collier et tire doucement dessus pour la mener vers le centre de la pièce. Là, elle la place debout face à lassemblée, jambes écartées, mains derrière la nuque. Elle se tourne vers le vieil homme avec un regard interrogatif.
- Quelle sanction voulez-vous que japplique, Monsieur ?, demande-t-elle dans un ton parfaitement respectueux.
- Hum, quel instrument sais-tu manier ?
- Tous sauf le fouet, Monsieur.
- Le fouet te fait peur ?
- Non Monsieur, mais il requiert des années de pratique que je nai pas, je ne souhaite pas blesser votre propriété.
- Ce sera donc la canne anglaise, pour 30 coups, dans les règles de lart de cette Demeure, mais je ne doute pas que tu saches lappliquer.
- Bien Monsieur, répond Vanessa en se dirigeant vers larmoire qui contient les différents instruments de sanction...
(A suivre
)
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