Laetitia Et David Partie I : La Surprise
Laetitia et David Partie I : La Surprise
Il pleuvait quand je rentrais de luniversité. Un orage sannonçait, au vu de la noirceur des nuages. Javais froid, jétais trempée. Mon parapluie nétait même pas assez grand pour me couvrir.
Je rentrais dans mon immeuble. Je me secouais tout enlever toute leau que javais, tel un petit chien tout mouillé. Devant moi, lascenseur demeurait en panne. On avait stocké une feuille pour lindiquer. Je soupirais. Cet ascenseur tombait en panne bien trop souvent.
Je pénétrais dans la cage descalier, et je gravis les quatre étages. Une fois à lintérieur de lappartement, je sentais essoufflée comme si javais couru. Mon copain narrivait que dans quelques heures, cela me laissait le temps de me faire belle. Une surprise ne pouvait pas lui faire de mal. Je déposais mon manteau devant le radiateur, et je filais vers la salle de bain. Je retirais tous mes vêtements et je me faufilais sous la douce.
Je gémissais quand leau ruissela sur ma poitrine. Pourquoi était-elle froide ? Tant pis, cela ne me dérangeait pas. Au contraire, cela maidait à passer moins de temps sous la douche.
Une fois propre, jen profitais pour épiler tous les poils de mon corps même mon pubis. David, mon copain, aimait bien que je sois imberbe cela lexcitait terriblement. Je me caressais mon corps avec une crème pour éviter toutes rougeurs. Je me peignais mes longs cheveux bruns, et je les coiffais en tresses comme une couronne de laurier.
Je me dirigeais vers ma chambre nue comme un ver, et jouvris mon armoire. Quels habits pouvais-je bien mettre ? Une tenue simple pourrait bien faire laffaire. Une robe noire sexy qui moulait un peu ma faible poitrine et une paire de bas autofixants semblait un bon choix, enfin pour moi.
Évidemment, je ne portais ni soutien-gorge ni culotte. Cela me plaisait beaucoup, car David devenait fou quand il découvrait que je ne portais rien sous ma robe.
Il était bientôt dix-huit heures et David nétait pas revenu de luniversité. Je lappelais pour prendre des nouvelles.
Léti, je suis sur le chemin du retour, le métro est bondé, dit mon copain.
Ses mots semblaient à moitié coupés à cause de la mauvaise liaison, jarrivais tant même à comprendre.
Je tai prévu une surprise, dis-je à mon tour avec le sourire.
Une surprise ?
Il était visiblement étonné.
Tu as bien compris, cela fait longtemps quon na pas passé un moment intime ensemble.
Je taime Léti, je le laisse, je ne vais plus capter à cause du métro.
Notre conversation se coupa brusquement. Javais répondu que je laimais dans le vide, tant pis. Il devait être là dans dix minutes. Il me restait quà me prélasser sur le canapé pour lattendre.
Quelques minutes plus tard, des pas commençaient à apparaître derrière la porte. David entra tout mouillé, il naimait pas prendre des parapluies. Je me levais pour aller à sa rencontre. Il fit un sourire charmeur à me voyant, il adorait me voir vêtue ainsi.
Il est à lair libre, dis-je calmement.
Il ?
Mon minet.
Très excitant ! Je vais prendre une douche et je reviens, tu es patiente ?
Oui, dis-je avec un sourire, par contre il na pas leau chaude.
Ouais, jai reçu un SMS de la part de la propriétaire, un plombier va venir demain.
David partit à direction de la salle de bain. Était-il excité de savoir que mon sexe était libre ? Je résistais à lenvie de me toucher, lexcitation montait très vite. Ma main effleura lourlet de ma robe, mais je la retirais très vite.
Ce nest pas raisonnable, pensais-je.
Les minutes se déroulaient lentement, et ma patience avait atteint ses limites.
David revint vêtu comme un prince, une bosse apparaît dans son pantalon.
Tu as lair stressée ? me demanda-t-il.
Non, juste très excitée, répondis-je.
Tu tes épilée ? Tu es vraiment douce ! me sourit-il. Quelle est cette surprise ? Je suis curieux.
Excité, tu voulais dire, corrigeais-je, doigte-moi sil te plaît, mon minou na pas senti tes doigts depuis longtemps.
Il me sourit, sa main caressa mes cuisses pour commencer puis gagna lentement mon entrejambe. Il me fit un clin dil quand il découvrit mon sexe bien doux et imberbe. Il souleva ma robe et je lui en empêchai.
Non ! Tu ne peux pas le voir, ordonnais-je, travailles un peu son imagination.
Daccord.
Ce qui était bien avec David et quil mobéissait sans commentaires, il ne voulait en aucun cas sembrouiller avec moi.
Ses doigts, timides, voyagèrent sur mon entrejambe. Jécartais mes cuisses pour de meilleures caresses. Je souris, ses petites caressent me firent tellement du bien.
Quand était-ce la dernière fois ? Les études nous prenaient tout notre temps, et nos rapports furent de plus en plus rares ! Javais envie de changer, cétait pour ça cette soirée improvisée.
Un de ses doigts se faufila timidement à lintérieur de mon sexe. Cétait jouissif, pourtant il ne faisait rien de spécial.
La main de David se trempa au bout de quelques minutes. Je gémissais, je me sentais bien.
Je me demande pourquoi on ne fait pas ça plus souvent ? se questionna David.
Luniversité nous bouffe tout notre temps. Dès fois, jai limpression que tu es plus mon colocataire que mon copain.
Ma voix semblait hachée, sensuelle, inarticulée, ce nétait pas évident de parler quand quelquun nous caressait le sexe, croyez-moi.
Je men excuse.
Jai envie de cela
Son doigt avait visiblement glissé profondément dans mon trou, je gémissais par surprise.
Je ne te fais pas mal, au moins ? Me demanda-t-il.
Non tinquiètes, tu ne reconnais plus mes gémissais ? Jai envie de passer plus de temps dans notre relation
David amusa à accélérer ses va-et-vient pour mempêcher de bien mexprimer. Cétait fort agréable !
Tu as raison, me sourit mon copain, cela fait si longtemps quon na pas fait lamour, je ne reconnais même plus des gémissements.
Jouvris la bouche, mais David accéléra si vite quun gémissement vint couper mes paroles. Mon souffle était haletant, je sentais la chose montait. Je sourire une nouvelle fois.
Tu disais ? Me dit-il avec un air moqueur.
Je suis contente, tout simplement. Tu me laisses les rennes pour diriger notre couple ?
Je te suis, dans un couple il faut un meneur et un suivant, pas vrai ?
Je voulais lui répondre, mais une montée de plaisir me paralysait. Lorgasme venait à petit feu, et David augmenta la vitesse de son va-et-vient. Mes gémissements semblaient bruyants. Jallais bientôt jouir.
Oui mon chéri, dis-je essoufflée.
Il me sourit, il savait très que jétais au bord de lorgasme. Il nhésita pas à accélérer. La seconde daprès, jeus un puissant orgasme. Il me procura tellement de plaisir. David enleva progressivement sa main tout tant me faisant des caresses furtives, puis essuya avec lourlet de ma robe.
Tu es gonflé, haussais-je la voix.
Je suis désolé. Puis-je la contempler ?
Non, tu nes pas discipliné, ris-je, bon cest à mon tour de te branler.
David défait les boutons de son jeans et mon caleçon ne pouvait en aucun cas cacher son immense érection. Je commençais à caresser sa verge à travers du tissu. Mais très vite, jenlevai son sous-vêtement. Il resta silencieux, il nétait pas très expressif.
Tu peux gémir, tu sais, ce nest pas réservé uniquement aux femmes.
Ses petits cris, timides, sortaient de sa bouche, je les trouvais très mignons. Je souris, je me sentais bien.
Pourquoi tu nas jamais voulu que je rase ton sexe, il est vachement poilu.
Cela me fait peur, mais cest idiot puisque tu es la seule à voir mon sexe.
Effectivement.
Jaccélérais pendant un long moment, puis jarrêtais. Son sexe dur comme de la pierre était sur le point déjaculer. Je caressais son gland avec mon pouce, délicatement. Il était sur le bord de lorgasme, et je faisais tout pour le maintenir dans cet état. Ses gémissements devenaient de plus en plus jouissifs.
Jaccélérais une dernière fois, je lui remis son caleçon et un flot de sperme se déversa dans son sous-vêtement. Un rire incontrôlable sorti de ma bouche. Il rit aussi par pur mimétisme.
Tu as essuyé ta main sur ma robe, alors je te rends la pareille. Dis-je dune voix autoritaire.
Il sourit, cela lui excitait que lui parlait de cette façon visiblement. Il était en train denlever son pantalon.
Quest-ce que tu fais ? Garde ton caleçon plein de foutre, ordonnais-je.
Je cachais mon visage pour rire, David obéit sans faire de remarque.
Je vais commander des pizzas, tu as une préférence ? demandais-je.
Chèvre miel.
Daccord !
Je saisis mon téléphone, et je commandai les pizzas depuis lapplication. Voilà, il faudra attendre cinq minutes. Il y avait lanimation dun sablier sur lécran.
Jaime bien ta nouvelle façon de me parler, commenta David.
Dis-moi en plus, je suis curieuse.
Dès fois, le ton de ta voix est autoritaire, et tes ordres sont si calme que cela en devient excitant !
Je souris, avant quand on faisait encore amour, il disait beaucoup quil aimait mon côté dominatrice. Je me levais et je me sers un verre deau, javais soif !
Le livreur ne doit pas tarder, dis-je.
Linstant daprès, on sonna la porte, jouvris et un jeune homme se présentait devant moi avec deux boîtes. Je les récupérais et je fermais la porte. La robe se souleva à cause de vent provoquer à cause de la porte.
David me sourit. Il avait vu mon minou, cétait certain !
On sinstalla autour de la table pour manger les pizzas.
Du coup, tu penses à quoi pour notre couple ? voulut savoir David.
Léa, ma sur, ma parlé dune chose très excitante, une forme BDSM, un truc soft où je serais la dominatrice et toi, mon soumis. Tinquiète on va commencer doucement.
Je ne tinquiète pas ça.
Tu tinquiètes pour quoi alors ?
Pour les punitions, sourit-il.
Je souris également.
Tu es daccord ? demandais-je.
Oui, cela va changer notre routine. Jai hâte que ça commence.
En théorie cela commence maintenant, rit je, mais on attendre ce week-end pour réellement commencer.
Tu as prévu un programme spécial ?
Spécial ? À toi de juger.
Un large sourire naît sur mes lèvres.
Jaimerais que tu te travestisses.
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