Fidèle 2
Non, je ne suis pas le bon cocu soumis, au petit sexe, mauvais baiseur et dont la femme doit compenser son insatisfaction sexuelle en multipliant les aventures amoureuses dans des relations secrètes.Je ne suis pas Rocco Siffredi, je suis normal. Et pourtant...Sylvie accueille en ce moment un étranger qui vient chez nous la baiser. Elle me croit au boulot.
J'ai envisagé de me prouver, au contraire, que l'épouse que j'aime et qui m'appelle "chéri" ou "mon amour" dans l'intimité comme en public, ne peut qu'être FIDELE. J'ai voulu en faire un jeu, j'ai mis au point une surveillance discrète dont le résultat, connu d'avance, confirmerait mes certitudes. Et pourtant... A quel incroyable hasard dois-je, dès la première fois, dès ma première veille, de devoir admettre que je vis d'illusions ?
Me voilà caché dans une chambre de notre maison, décidé à mettre fin à la plus décevante trahison de ma femme. Louise , notre voisine, vient de démontrer à ma femme, Sylvie qu'elle passe à côté du meilleur de la vraie vie en négligeant les plaisirs savoureux d'une vie sexuelle active, agrémentée de rapports extra-conjugaux avec des hommes fortunés, bien montés, en quête d'aventures et prêts à rémunérer généreusement les faveurs sexuelles de belles femmes.
La stupeur de cette découverte m'a paralysé. J'ai entendu les propositions de cette voisine pourrie, j'ai assisté à la victoire de Louise, j'ai été consterné par les hésitations de mon épouse et j'ai assisté, assommé par ma déconvenue,à sa reddition. J'aurais dû aussitôt me montrer, mettre Sylvie en garde et foutre l'entremetteuse à la porte avec un coup de pied au cul. Hélas je n'ai rien fait, je n'ai rien dit, parce que j'étais si décontenancé par l'écroulement du foyer que nous construsions. D'inimaginable le cocuage devenait possible, probable. J'aurais dû lutter, crier.Mais j'ai aussi eu peur du ridicule.
Des mots, des paroles, peut-être des plaisanteries ne constituent pas un crime.
Alors j'ai laissé faire. Louise partie en fixant un rendez-vous à ma femme pour le début d'après-midi, j'aurais dû aborder Sylvie, lui dire que j'avais tout entendu, menacer de la quitter si elle appliquait les consignes de cette salope de mère maquerelle. Elle m'aurait demandé ce que je faisais là au lieu d'être au travail, m'aurait accusé de ne pas lui faire confiance, de l'espionner de façon indigne et de prendre pour paroles d'évangiles des propos égrillards tenus entre copines. Quand elle est revenue après avoir choisi son baiseur parmi les 3 candidats présents chez Louise, je n'étais pas mieux armé pour affronter l'enthousiasme de la femelle en attente d'un gain d'argent et d-une relation sexuelle attrayante, nécessaire ou indispensable pour son équilibre peut-être, épanouissante certainement.
J'avais encore une chance de m'interposer lorsque Louise a conduit l'étalon chez la putain qui souhaitait le connaître. J'aurais dû interdire l'entrée au prétendant ; toujours avec le risque de passer pour fou. Un brave représentant chassé par un mari détraqué, trop possessif, tyran domestique insupportable, deviendrait victime de mon imagination gravement dérangée. Louise l'a introduit, Sylvie est en train de minauder, d'apprivoiser ce sale type venu tirer son coup contre quelques billets, avec une quadragénaire bien conservée et affamée de sexe selon l'intermédiaire diabolique.
La distance entre le salon et mon refuge fait que je n'entends pas tout. Sylvie a un peu honte de la situation dans laquelle elle s'est fourrée.
- La première fois, tant mieux, mais certainement pas la dernière. Es-tu mariée, ton mari est-il au courant de tes débuts dans la profession ? L'aimes-tu ? un peu, beaucoup ? Non, bien sûr puisque tu le trompes. Ca lui ferait plaisir d'apprendre que tu te vends à des inconnus?
- Ah ! Non. Il ne faut surtout pas qu'il l'apprenne, cela lui ferait trop de peine. Et puis je l'aime.J'arrêterai
- On dit ça.Réfléchis . Louise fera désormais de toi ce qu'elle voudra. Elle se taira aussi longtemps que tu seras soumise. Si tu veux arrêter, elle menacera de te dénoncer à ton mari. Tiens, tu me plais, je vais prendre un abonnement hebdomadaire. Chaque lundi je passerai en premier. Ensuite Louise t'imposera un ou deux autres clients. Enlève donc ton soutien-gorge.
Louise m'a dit que ce n'est pas une obligation. Je peux, m'a-t-elle expliqué garder mon soutien-gorge qui est une parure et qui protège mes seins des suçons et refuser les baisers sur la bouche car je réserve ces baisers à mon mari.
- Attends, j'ai payé 250 euros et je ne pourrai pas caresser tes lolos ou t'embrasser sur la bouche ? Tu te fous de moi. Peut-être refuseras-tu de baisser ta culotte. Elle est belle et tu la portes bien, mais si tu ne te fous pas à poil illico presto ton mari aura de mes nouvelles dès ce soir. Donne le haut... pourquoi cacher ces merveilles? Il faut que je les embrasse , ne pas le faire serait insulter la beauté. Laisse-toi faire. hum...
J'entends des rires et des gloussements.
-Donne ta culotte. Oh! le joli buisson. Je touche, ne recule pas. Ne me dis pas que ton con est zone interdite. Tu aimes mes caresses ?
Les gloussements reprennent. J'arrive à la porte. Le couple est sur la gauche, de l'autre côté du canapé qui sépare le salon de la salle à manger, flanqué de ses deux fauteuils de cuir. Lui est de dos, cache en grande partie ma femme nue qu'il tripote allègrement. Pour marquer son autorité, le payeur se penche sur Sylvie et l'embrasse longuement. Elle n'essaie plus de résister.
- Bien, tu as tout compris; je paie et tu obéis, ce n'est pas compliqué. Dis-toi que je suis indulgent pour tenir compte de ton inexpérience. A l'avenir tu auras intérêt à ravaler tes observations. Tu baisses mon pantalon et mon slip. Je lève une jambe, l'autre. Alors que dis-tu de ce que tu découvres. Ma queue te plaît ? T'en vois pas une comme ça tous les jours, hein ! Tu peux toucher, donne lui un bisou et tu la verras se développer. Tu as-le droit de la lécher ? Louise ne t'a pas interdit de la prendre en bouche au moins.
Sylvie se tait. Elle a compris que le type la tient et la fera chanter. Elle l'a compris trop tard. Et comment parler quand pliée en deux on a la verge dans la bouche. Lui rit de satisfaction et enchaîne:
-Louise a fixé la durée de notre rendez-vous à trente minutes. Ne perdons pas de temps, je me couche sur le dos et tu t'installe sur mon ventre, mais à l'envers. Tu sais ce qu'est un soixante-neuf ? Oui, alors en position, tu me branles et tu me suces, moi je te lèche la moule, je te doigte et je te bouffe la chatte.
Le dossier du canapé cache les deux corps, je peux m'approcher. Les fesses de Sylvie remuent au-dessus du visage inconnu et invisible sous la houle qui les secoue. A l'autre extrémité sa tête, cachée par la chevelure monte et descend autour de la hampe masculine.
- Tu te lèves, tu me tournes le dos, tu recules en écartant les jambes et tu viens t"asseoir sur ma bite
Il s'assied, lève les mains pour accompagner le mouvement de Sylvie. Les fesses abordent le gland. Steph, comme il se fait appeler se prend en main et promène l'extrémité de son sexe sur la ligne de la fente de ma femme. Elle envoie ses mains sur ses fesses, tire dessus vers l'extérieur pour élargir l'accès à son vagin et demande nerveusement :
- Viens, mais doucement au début.
Au moment où le gland s'ouvre un chemin entre les grandes lèvres, juste avant la pénétration, quand plus rien ne peut stopper la pénétration, je hurle dans leurs oreilles:
- Qu'est-ce qui se passe ici ?
Sylvie bondit en avant, Steph tourne la tête et ma tête et mon torse nu. Il voit surtout la lame de mon couteau, s'immobilise comme qui attendrait sa dernière heure.
- Jean ! Mon Dieu, je te croyais au travail. Que fais-tu là ?
-J'observe ta manière d'occuper ton lundi.
- Oh! Ce n'est pas ce que tu crois. C'est la première fois, tu sais. Oh! Mon Dieu, je
- C'est Dieu qui t'a ordonné de faire ça ?
-Non, c'est Louise. Tu sais, la voisine.
Le pétrifié reprend vie. S'il n'est pas déjà mort sous les coups, il veut se donner une chance de continuer à vivre. De sa voix grave la plus douce, il s'excuse. Il n'a aucune volonté de détourner mon épouse. Il n'est pas là pour la séduire. C'est Louise qui lui a signalé la détresse d'une épouse délaissée et qui lui a recommandé de lui apporter du réconfort.
Je m'adresse la malheureuse:
- Donc, Sylvie tu as répandu le bruit que je te délaisses. Est-ce ce que tu ressens ?Tu racontes que je te néglige et ta bonne copine t'envoie des consolateurs. Est-ce vrai? Suis-je un mauvais mari. Allons, ne pleure pas. Dis à ton amant que je te fais mal l'amour, dis-lui que j'ai une toute petite queue, dis lui que je ne te fais pas bien jouir, dis-lui que tu ne m'aimes plus et que tu as un pressant besoin et une envie irrépressible de louer ton corps.
- Mais non, mon chéri. Je n'ai jamais dit ça. Ce sont des inventions de Louise. Viens, montre à Steph ta verge et tes couilles. Regarde, Steph. Mon mari a bien tout ce qu'il faut, n'est-ce pas. J'ai été idiote d'écouter Louise. Quoi, Jean, tu ne me crois pas ? Steph, me suis-je plainte de mon mari ? Non, hein. Oh! Comme je suis malheureuse. Pardon, mon chéri. Laisse ce couteau. Il ne s'est presque rien passé. Par bonheur tu nous as arrêtés avant l'irréparable. Plus jamais. Laisse partir ce jeune homme qui avait de bonnes intentions. Sois sûr que je ne cherchais pas à te tromper, mais Louise le décrivait comme déprimé et me conseillait de lui remonter le moral, par charité.
Mais vous me prenez pour un con !
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