À L'Italienne
Le trajet en train de Genève jusquà Venise avait pris toute la nuit. Il était aux alentours de huit heures du matin lorsque je me suis réveillé au son du crissement des wagons ralentissant. Comme si de rien nétait, le train simmobilisa doucement aussitôt arriver au quai de la gare. Cest à ce moment quune voix informatisée annonça notre arrivé à destination.
Équipé dun simple sac à dos contenant que lessentiel, jempoignais ma canne et me préparais à sortir de lengin avec le reste des passagers.
Je métais foulé la cheville droite lors dun bête accident. Je courrais sur le trottoir rendu glissant par la pluie lorsque jai glissé. La douleur avait été atroce sur le coup. Un passant qui mavait entendu crier avait immédiatement appelé les secours. Au final, le médecin mavait dit que je navais rien de cassé, heureusement. Mais quoi quil en soit, la blessure était toujours douloureuse.
Après quelques efforts, je pu enfin faire mon chemin vers lextérieur. Je fus agréablement surpris de constater que le temps était beaucoup plus clément ici quen Suisse.
Cherchant mon téléphone portable dans les poches de mon pantalon, javais prévu dappeler un taxi une fois arrivé. Jaurais très bien pu prendre un second train vers lîle principale mais il aurait fallu trop de temps à patienter. Dans un anglais rudimentaire, je pus toutefois me faire comprendre de mon interlocutrice et donner mes coordonnées pour le chauffeur. Approximativement dix minutes plus tard, je pus monter à bord dune voiture.
Jétudiais la musique au collège. Plus précisément, le piano était mon instrument de prédilection bien que sachant un peu de violon. Faisant parti de mon cursus scolaire, je devais compléter un stage à létranger afin de pouvoir graduer.
Pendant une semaine complète, jallais être au service des invités dun endroit très prisé de la région, jouant les demandes spéciales des clients.
Une fois la voiture arrêtée, jempoignais mon portefeuille afin dy récupérer ma carte bancaire lorsque quelquun frappa à la fenêtre du chauffeur. Il y avait un homme qui se tenait-là. Échangeant quelques mots en italien avec celui-ci, je vus lhomme en question lui donner une poignée de billet. Le chauffeur se retourna et me souhaita bonne journée.
Je sortis prudemment de la voiture, me demandant qui avait bien pu payer pour la course.
Bonjour, mon garçon ! Tu dois être notre nouveau pianiste. Comment fut le voyage jusquici ?
Oh, bonjour monsieur ! Ce fut très bien, merci. Merci beaucoup pour la course en taxi.
Ah, il ny a pas de quoi. Je ten prie, appelle-moi Roberto.
Roberto était le gérant et propriétaire de lhôtel Excelsior. Dans la cinquantaine avancée, il était dallure très robuste. En effet, il me dépassait largement en termes de grandeur mais la première chose que je remarquais était le ventre énorme de lhomme qui débordait sur ses hanches bien étroites. Il portait un chandail beaucoup trop serré et qui ne pourrait pas en prendre davantage avant de carrément exploser. Hirsute, je pouvais voir les longs poils de son torse remonter le haut du col de son chandail pour se frotter à sa nuque. Son visage mal rasé ne faisait quen ajouter à sa masculinité.
Jaimais beaucoup les hommes plus mûrs et surtout ceux comme Roberto. Je fus immédiatement très attiré par mon patron et il fallut me forcer à cesser de le déshabiller du regard avant que celui-ci ne remarque quelque chose.
Viens avec moi, je vais te faire visiter les lieux.
Lhôtel était magnifique. De style traditionnel vénitien, celui-ci avait déjà accueilli certaines célébrités.
Japerçus le piano au fond de la pièce. Je mapprochais aussi rapidement que possible de linstrument afin de lobserver de plus près.
Il est magnifique !
Mon patron sétait approché à son tour.
Si tu savais, je lai eu pour une bouchée de pain.
***
Alors que les décorateurs saffairaient à embellir lhôtel pour la première soirée de festivités, je me forçais à me pratiquer un peu au piano même si javais la tête ailleurs. Tout ce que je pouvais faire était de penser à Roberto, mon patron. Même sil ne me laissait pas indifférent sur le plan physique, il y avait autre chose dindéfinissable.
***
Ainsi donc, la première soirée fut catastrophique. Ne parvenant toujours pas à me concentrer sur la musique, je ne faisais que ressasser limage de Roberto dans mon esprit en imaginant certains scénarios érotiques que je garderais à jamais pour moi seul. Durant toute la soirée, jessayais dapercevoir sil était dans les environs mais en vain.
Il devait être aux alentours de trois heures du matin lorsque les derniers clients quittèrent. Jétais soulagé de pouvoir enfin marrêter mais lorsque Roberto se pointa, je figeais.
Mon garçon, vient avec moi à mon bureau que lon discute un peu.
Oui, patron.
Ça y était, il allait me renvoyer pour ma piètre performance.
Une fois dans la pièce, Roberto referma la porte dernière nous et minvita à masseoir.
Je suis vraiment désolé, je narrivais pas à me concentrer.
Roberto qui se tenait toujours debout devant moi me regardait droit dans les yeux.
Est-ce moi qui te fait de leffet comme ça ?
Quoi ? Non, je
Hans, ton directeur est un ami à moi. Il ma raconté quelques anecdotes sétant passées entre lui et toi.
Putain
Tu sais, toi aussi tu me fais de leffet. Hans ma donné beaucoup de détails à propos de vos périples.
Roberto se leva debout et commença à se caresser le sexe devant moi.
Jai vu la façon dont tu mas regardé. Je sais que ten a envie.
Sans se faire attendre, Roberto défit son pantalon et le laissa glisser par terre. Il ne lui restait que les sous-vêtements cachant son pénis déjà en pleine érection. Il le sorti et le brandi devant moi.
Oh, putain !
Roberto était très bien foutu.
Vas-y, suce-la, mon garçon.
Même si jétais très gêné, ne me fis pas prier. Jempoignais le pénis de Roberto et mempressais à le mettre dans ma bouche. Cest ainsi que je me mis à le sucer.
Oh, putain, cest bon.
Hummm
Suçant mon patron à cur joie, je plaquais mes mains sur son gros ventre poilu et le caressais. Je pouvais sentir toute la dureté des poils glisser entre mes doigts.
Oh, oui, continue comme ça.
Après plusieurs minutes à le sucer de façon sensuelle, jaccélérais la cadence, augmentant les gémissements de mon patron par la même occasion.
Putain, quest-ce que tu suces bien. Je vois que Hans ne mentait pas à ton propos.
Je redoublais deffort et le pompais encore plus rapidement.
Attention, je vais, aahhh
Cest à ce moment que Roberto jouit en moi. Il éjacula plusieurs grosses goulées de sperme dans ma bouche. La gueule pleine du foutre de mon patron, je dus avaler plusieurs fois afin de faire passer le tout.
Eh bien dit-donc, ça devait faire longtemps. Jai cru me noyer.
Oh, putain que cétait bon.
En effet, ça létait. Jai oublié la dernière fois où je métais autant éclaté à sucer un autre homme. Il est vrai que les hommes comme Roberto son peu nombreux. Quoi quil en soit, javais maintenant toute sa semence dans mon estomac et le simple fait dy penser mexcitait au plus haut point.
***
Les jours suivant furent beaucoup mieux. Chaque soir après ma prestation, jallais rejoindre mon patron à son bureau afin quil puisse memplir davantage. À la toute fin, jobtins une note parfaite pour mes services.
FIN
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!