Retour Sur Les Prémices De Notre Libertinage
Après nos trois premières expériences libertines il était temps de faire le point. La parole à Chrystèle : "J'avais adoré me faire prendre par ces hommes mais je n'en ressentais pas moins une certaine honte à me faire ainsi prendre. Et puis j'avais du mal à accepter que Léopold me trompe mais surtout qu'il me laisse le tromper avec autant d'enthousiasme. De plus il ne semblait ne plus penser qu'à ça. Il passait son temps à discuter avec d'autres couples pour que nous organisions des rencontres. J'avais mis de mon côté le holà. Aussi parce que tout cela me rappelait un peu trop fortement une autre partie de ma vie. Celle de mes 17 ans quand je suis tombée amoureuse de Vincent. Vincent, c'était mon premier amant. Nous nous étions rencontrés chez une amie. Il n'était pas vraiment beau mais avait beaucoup de charme. Et puis il était plus vieux que moi. Il avait 21 ans. Il était à l'université. Sexuellement il m'a tout appris. A la sucer dès la fin de cette soirée dans la chambre des parents de ma copine. A me faire prendre tout de suite après. Et même à apprécier la sodomie. Il était tout ce que Léopold ne sera pas. Très sûr de lui, viril, dominant, beau. Je le reverrai plus tard. Je tromperai Léopold avec lui comme avec d'autres. Il ne l'a pas su mais il le saura en lisant ce récit. Le fait qu'il accepte de me voir le tromper avec d'autres me libère. Ou alors c'est ce que je veux lui faire du mal. Ou en savoir plus."
"D'où venait mon attirance pour le libertinage? D'expériences sexuelles passées également. A 17 ans comme Chrystèle je vivais mes premiers émois. Pas en avance. Pas seulement avec une femme. Pas seulement avec un homme. Non avec un couple. La rencontre était improbable. Il m'avait dragué au tennis après une partie. J'avais tout de suite été estomaqué par son charisme. Pas très grand mais très solide. 35 ans ? Il m'avait interpellé. Plus tard il m'avais dit avoir tout de suite "vu en moi le camarade idéal pour leur couple".
"Le récit de Léopold m'émoustille bien j'avoue. Je mouille. Il me regarde. J'apprécie d'en savoir plus sur sa sexualité mais c'est à moi de prendre la parole. Oui avec Vincent ça a tout de suite collé. Mais il faisait de moi tout ce qu'il voulait. Rapidement il a proposé à ses amis de participer. La première fois j'étais arrivée en courant chez lui, près du Panthéon, où il avait un studio payé par ses parents pour qu'il réussisse ses études de droit. J'étais déçue de le voir avec deux amis quand il m'avait ouvert. Leur présence ne l'avait pas empêché de me caresser les fesses d'un air propriétaire: "Je vous présente Chrystèle, vous avez celle que j'appelle ma pouliche. Alors avance. Salue mes amis." Quelques minutes après j'étais à genou et je les suçais. Deux étudiants comme Vincent mais qui ne devaient guère avoir de succès avec les femmes. Pas très sexy mais bien membrés ils me prirent tout l'après midi sous l'oeil goguenard de Vincent. Qui condescendit enfin à me faire l'honneur de me pénétrer. Il m'avait brisé le coeur mais je jouais la femme forte. Il finit par me larguer et tout mon monde s'écroula. Deux ans plus tard et une belle dépression je rencontrais Léopold. Qui me sauva sans jamais me faire jouir. Mais d'autres s'en chargèrent."
"Ainsi tu m'as trompé avant que je t'y incite pensais je alors que je m'apprêtais à reprendre mon récit. Cette soirée là Jean-Marc m'avais fait rencontrer une vie que je m'évertuais à ignorer depuis si longtemps. Ce n'est pas que les occasions de rencontres homosexuelles aient manqué mais elles ne me tentaient guère et je refusais toutes les avances.
"Ouah. Il fait fort Léopold. Nous aurions dû en parler avant. Je mouillais vraiment mais c'était à moi de prendre la suite. Parce qu'après avoir rencontré Léopold je n'étais pas restée sage longtemps. Il faut dire que Léopold était vraiment trop naïf. Il m'avait présenté son meilleur ami, Alfonso, un Espagnol incroyablement séduisant. Un vrai "queutard" m'avait prévenu Léopold. Il était en séjour à Paris pour six mois dans le cadre de ses études. Avec Léopold ils étaient amis depuis longtemps. Leurs parents étaient amis et ils se retrouvaient chaque année dans les Asturies, là où habitaient les amis d'Alfonso. Et Alfonso était devant moi. Si viril. Si beau. je sentais que je ne pourrais rien lui refuser. D'ailleurs je ne savais rien refuser aux hommes comme lui.
"Ca va te surpendre mais je savais tout ça. Je l'avais bien compris en voyant vos airs gênés à mon arrivée. Et je crois même que je le souhaitais en arrivant un peu en retard ce soir là alors qu'il venait diner. Mais reprenons le fil de mon récit. Après cette soirée avec Sonia et Jean-Marc il y en eut beaucoup d'autres. Alternativement j'étais l'homme qui baisait sa femme quand il n'en avait pas envie ou celui qui le suçait quand il avait besoin de moi pour la prendre. Mais jamais il ne me baisa. C'était un interdit absolu pour lui. Quant à moi je n'aurais bien sûr pas refusé mais il ne le souhaitait pas. Il nous aimait comme cela puis, peu à peu, je compris qu'il était malade. Un jour Sonia le quitta pour retourner au Liban.
"Ca t'a plu?
- Ca m'a passionné.
- Moi aussi.
- Nous n'étions donc pas des libertins inexpérimentés.
- Disons que nous avions un peu oublié nos débuts.
- Tu m'as trompé avec d'autres hommes ?
- Et toi ?
- Non.
- Ni hommes ni femmes?
- Non. Aucun et toi ?
- Parfois oui.
- Salope.
- Si tu le dis.
- Je t'aime."
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