Mon Retour En Algérie (5)

Ma journée avec Karim

J’aimais beaucoup Karim, (je dirais plus « like » que « Love » mais la différence n’existe pas vraiment en français, apprécier peut-être…), il était très beau mec, très cultivé et compétent, en plus, hyper attentionné à mon égard. Il avait accepté que ma relation avec Rachid soit une relation d’amour, discrète, totalement condamnée à l’époque, même si les attouchements entre garçons étaient connus et tolérés. Je n’ai su que bien plus tard, que son fils lui avait avoué la vérité, lors d’une discussion houleuse deux ans auparavant, qu’il n’aimait que les garçons et que jamais il ne se marierait… Jamais… !!!

Ça n’a pas été facile pour eux au début, mais l’année précédente, en faisant la connaissance de Lucie pour l’Association, il avait craqué. Pour lui, c’était plus facile de se confier à une étrangère qu’au moindre de ses collègues ou amis et il lui avait avoué les « penchants immoraux » de son fils. C’est ce soir-là, qu’elle lui a raconté l’histoire de Daniel. Ce monstre de virilité s’est mis à pleurer dans ses bras.
« Lucie… Jamais ça pour mon fils adoré, peu importe le prix… !!! »

Il m’a raconté cette histoire, après avoir assouvi nos sens à deux reprises en reprenant un autre café au salon.

« Tu comprends Marc, ici, les pédés passifs qui se font mettre, sont considérés comme des putes, ce qu’ils sont la plupart du temps, comme des moins que rien et je voulais pas que Mon Rachid vive avec ça. »
« Je suis d’accord avec toi, Il mérite beaucoup mieux que ça… !!! »
« Et j’ai vu le feu dans vos yeux à ton arrivée au Port. »
« Je suis…. Désolé Karim… »
« Ne le sois pas, bien au contraire. Rachid va pouvoir s’épanouir avec quelqu’un de bien, même si vous avez vécu quelques expériences, on va dire, exubérantes, je sais que c’est toi qui y a mis très vite fin. »
« Effectivement, j’étais vierge et c’est lui qui m’a initié au plaisir, inconnu encore pour moi, qui m’a comblé d’une manière incommensurable et je croyais que c’était ce qu’il voulait, que du sexe, et lui, pensait la même chose.

Mais on y a mis un terme très vite, à tout ça, sauf pour vous. »
« C’est-à-dire ? »
« Coucher avec ses potes ou des mecs dans un hammam, c’était peut-être une découverte pour moi, mais être une putain, sans aucun respect, j’aimais pas vraiment. A chaque fois que j’ai fait l’amour avec toi, avec Kader, et tes cousins dans le Sud, Rachid le savait, me l’avait suggéré, et aurait parfaitement admis mon refus. Jamais je ne me suis senti une Kahba avec vous. »
« Et tu l’as accepté ? »
« Oui… Parce que pour moi, ce n’était pas tromper l’homme que j’adore, mais prendre et donner du plaisir à ceux qu’il aime, qui souvent, en sont frustrés. Il sait que mon cœur et mon corps ne sont qu’à lui seul, même si vos sexes me possèdent, et vous le savez aussi. »
« Surprenant quand même ? »
« Il a un cœur gros comme ça et il est heureux d’offrir un peu de plaisir à ceux qu’il aime et qui en ont besoin, parce qu’il est sûr de mon amour pour lui aussi. Mais si je le trompais avec un autre, il me ait je crois. »

Au fur et à mesure de cette discussion, je comprenais pourquoi Lucie les avait choisis comme famille d’accueil à Oran. Dieu qu’elle était fine… !!!

Après une douche plus que nécessaire tellement il m’avait rempli, et bonne couche de crème réparatrice, nous sommes partis en ville pour accomplir les démarches prévues. Nos deux sésames, celui de son Ministère et ma fabuleuse carte de séjour ont fait que ce qui prenait des semaines d’habitude, n’a duré que quelques heures. Par précaution, Karim m’avait fait domicilier au campus, où je devrais recevoir très vite, mon chéquier, ma carte de paiement et mon Permis de Conduire algérien. Mon compte bancaire avait déjà été largement provisionné par une dotation gouvernementale subséquente, une avance de salaire du lycée et un virement de mes parents.

Il était 13 heures passées et j’avais super faim. On a rejoint le Front de Mer, dans un petit resto arabe que j’adorais, y étant allé à plusieurs reprises avec Rachid, seuls tous les deux, mais aussi avec la famille.
Pendant que je me régalais, Karim s’est absenté un instant pour passer un coup de fil et quelques minutes après, j’ai vu Kader nous rejoindre.

« Tout est fait maintenant Marc… Je suis occupé cet après-midi… Tu veux bien rester avec Kader ? »
« Avec plaisir… !!! » En le regardant droit dans les yeux.

Le passage par mon glacier préféré oblige, nous a permis de bien parler tous les deux, surtout de ma situation si exceptionnelle dans ce pays. Il était trop content que j’aie accepté de relever le pari, sa famille avait pesé de toute son influence, non négligeable, pour que cette expérience innovante se réalise et puisse ouvrir la voie à une réconciliation progressive, au moins parmi les jeunes. Tout était nouveau…

Je me rappelle encore le regard contrit de ma grand-mère quand je lui avais annoncé que j’optais pour l’Allemand en deuxième langue, et bien plus encore quand je lui ai annoncé mon séjour linguistique, en famille, à Tübingen, chez… les Boches… !!! Hélas, elle est décédée avant d’avoir su que j’avais obtenu un 18 en Allemand au Bac.

Je ne vais pas vous narrer ce séjour, sans conation sexuelle aucune, sauf qu’il m’avait enseigné l’échange et grâce à ma maitrise de la langue, de comprendre qui si cette période avait été horrible pour les français, elle l’avait été encore pire pour les allemands. (Si un de vos commentaires me le demande, je pourrais vous décrire ces deux semaines… Ce ne sera pas du sexe, mais plutôt comment j’ai appris à voir le Passé d’un œil différent, hors haine, documentaires et livres d’histoires très orientés.)

Revenons à notre récit. Après cette balade digestive sur ce Front de Mer que j’aimais tant, Kader m’a demandé si ça me ferait plaisir d’aller prendre un thé chez lui, notre promenade, sans que je m’en rende trop compte, nous avait rapprochés de son appartement, à côté du Marché Michelet.

« Volontiers Kader, cette marche m’a un peu fatigué, et assoiffé aussi »

A peine mes mots prononcés, d’un coup d’œil, j’ai pu constater que son pantalon, pourtant large, prenait de l’ampleur et qu’une barre se dessinait jusqu’à mi-cuisse.
Pour l’avoir eu en moi à plusieurs reprises, je savais que non seulement son membre était gigantesque en érection, mais que sa taille était déjà plus que conséquente au repos, et là… Elle était à demi molle, atteignant déjà des proportions qu’il avait du mal à cacher. D’habitude, il portait des slips bien serrés pour masquer, comme faire ce peut, l’énormité de la chose, mais là, j’avais compris qu’il avait mis un caleçon classique lui donnant davantage de liberté.

Arrivés chez lui, il m’a demandé s’il pouvait se mettre à l’aise, il faisait quand même assez chaud, et il a filé dans la cuisine sans que je le voie, pour préparer le thé.

Il est arrivé quelques minutes après, un plateau dans ses mains, torse nu dont les poils, ou je devrais plutôt dire, la foret le recouvrait, avec un short, d’où le sexe dépassait d’une large partie. Il embaumait… Il dégageait une odeur qui me rendait fou, comme avec Mon Rachid et Karim… Hallucinant ça… !!!
Nous avons dégusté sagement notre thé, excellent comme d’habitude, que j’ai dégusté à petites gorgées, mes yeux rivés sur ce summum de virilité… Et plus je le regardais, plus son membre s’allongeait et durcissait.

« Marc, tu sais depuis combien de temps je n’ai pas fait l’amour ? »
« Ma foi Kader, c’est ta vie ça… !!! »
« Depuis toi Marc… !!!! »

Je me suis jeté dans ses bras… J’avais été hyper sage pendant mon retour en France, personne ne m’avait touché sauf Rachid quand il a pu me rejoindre, mais j’avais ses mots en tête. Tu n’appartiens qu’à Moi, Corps et Âme, mais je veux que tu te donnes aussi aux hommes de ma famille, et eux seuls, sans retenue et sans aucune jalousie de ma part… !!!
Kader m’a serré, m’a amené dans sa chambre, mis à nu et j’ai revu cette colonne de chair gargantuesque, ce corps d’ours, ces couilles si grosses, si velues et si pleines, malgré ma crainte, j’avais oublié qu’elle était aussi grosse, j’avais envie de lui.

« Je sais pas si je vais y arriver Kader… C’est vraiment énorme… !!! »
« Tu te l’es déjà prise, non ? En en entier… !!! »
« Oui, mais ça fait longtemps quand même… Plus habitué… !!! »
« Ne me dis pas que tu t’es pas fait baiser depuis que tu es revenu… Rachid et Karim ont du te mettre bien à fond… !!! »
« Oui….
Trop bon… !!! »
« Laisse-moi au moins me frotter sur ta chatte et suce-moi. »

Pendant que je prenais son membre odorant en bouche, il m’avait enduit de ce lubrifiant naturel du Sud. Il me caressait la corolle, cherchant à bien ouvrir ma fente. Puis, il a descendu son pieu vers mon antre, son gland allant et venant sur les lèvres, m’écartant les jambes au maximum et il a appuyé mes narines sur sa toison qui sentait si bon le mâle jusqu’à commencer à s’insérer dans moi. Mon trou avait rempli son « office » de vagin, il avait accepté et accueilli l’homme pour un accouplement torride. J’étais tellement excité, par son sexe, son odeur, sa puissance que je me trouvais dans un état second, allant même au -devant de cette copulation infernale jusqu’à ce que ses couilles pleines atteignent mes fesses.
Comme je vous l’avais déjà décrit, Rachid m’avait fait sauter mon deuxième sphincter depuis belle lurette et Kader m’a possédé complètement, se déversant à grands jets au plus profond, tout en continuant à me baiser. Il essayait d’être assez doux quand même, mais tellement en manque depuis tout ce temps qu’il n’a pu s’empêcher d’y aller de plus en plus fort, sachant que j’étais capable de le supporter, à deux reprises.

Même si j’avais l’aval de Rachid, je me sentais quand même coupable de me faire sauter par son père et par son oncle… Mais c’était trop bon… !!!



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