Papy Et La Sauterelle (2)
Papy et la sauterelle
2-Une heureuse rencontre
La rencontre avait été fortuite et providentielle. Deux mois auparavant, alors quelle venait de glisser le flacon de parfum dans la poche de son blouson et se dirigeait vers la sortie sans achat, elle se figea quand une main se posa sur son épaule.
« Pas de panique, jeune fille, ce nest pas la police.
Mais la sécurité de ce magasin est efficace et je crains bien de nêtre pas le seul à tavoir repérée. Passe-moi ce que tu as dissimulé et suis-moi tranquillement. »
Elle osa enfin tourner les yeux vers lui. Cétait un homme assez âgé, calme et souriant. Rassurant, pensa-t-elle ; il lui rappelait son grand-père. Elle lui donna le flacon et le suivit sans mot dire. A la caisse, il en régla le montant avec ses propres achats et ils sortirent.
« Merci, monsieur, parvint-elle enfin à dire.
-Ne me remercie pas ; je naurais pas voulu quune aussi jeune et jolie voleuse soit pincée par les vigiles.
-Alors si javais été vieille et moche, vous nauriez rien fait ?
-Si tu avais été vieille, tu aurais été plus discrète et tu ne te serais pas faite remarquer. Lexpérience vient avec lâge, répondit-il en riant.
Mais si tu tiens à me remercier, allons prendre un verre. »
Elle lui emboita le pas et lorsquil ne fit pas mine de sarrêter au premier café, elle lui en fit la remarque.
« Jhabite à deux pas, répondit-il simplement. »
Elle nétait pas sotte et se douta quil pouvait avoir une idée derrière la tête, mais dautre part il avait lair plutôt rassurant et elle ne le voyait pas lui sauter dessus et la violer. Sa curiosité lemporta.
Elle sattendait à un intérieur un peu vieillot et encombré de bibelots, comme chez ses grands-parents, mais le salon était au contraire meublé sobrement et avec goût. De nombreux livres un peu partout, deux tableaux modernes témoignaient du salon dun homme cultivé.
Il la pria de sassoir, se servit un cognac et lui proposa un jus de fruit quelle accepta. Elle attendait la suite, étrangement calme et détendue. Il lobservait en silence, puis :
« Je ne souhaite pas que tu me remercies, mais simplement que tu me fasses plaisir : seulement si tu es daccord, bien entendu. »
Nous y voilà, se dit-elle.
« Quest-ce que je peux faire pour ça ?
-Voudrais-tu ôter ton jeans, jaimerais tadmirer.
-Juste me regarder ? demanda-t-elle avec un petit rire.
-Cela, ça dépendra uniquement de toi, jeune fille, dit-il à son tour. »
Non sans un peu dappréhension malgré tout, mais son excitation et sa curiosité lemportant, elle se décida. Elle navait jusque-là eu de rapports sexuels quavec des copains de son âge et se demandait ce quun vieux bonhomme comme celui-là pouvait encore faire. Elle ôta ses baskets et dans une parodie de striptease fit lentement glisser son jeans à ses pieds. Puis après un tour sur elle-même elle baissa peu à peu sa petite culotte, dévoilant son pubis à la courte toison de fins poils blonds et son petit abricot fendu dune fente nette et régulière au regard de lhomme qui, souriant, lobservait sans mot dire. Puis le plus naturellement du monde, celui-ci se débarrassa à son tour de son pantalon, baissa un peu son caleçon et elle put ainsi constater que son sexe, bien quencore à peine en début dérection, promettait dêtre plus volumineux que ceux quelle avait pu connaitre auparavant.
Debout devant lui, pratiquement nue hormis son T-shirt, elle restait immobile, soudain intimidée et un peu désemparée.
« Tu as de jolis jambes longues et fines, dit-il enfin après sêtre assis sur une chaise. Allez, ne crains rien, sauterelle, approche. »
Il la fit mettre debout, lui tournant le dos, ses jambes écartées de part et dautre des siennes et passant les mains sous son T-shirt il vint les appliquer sur ses deux minuscules bichons.
« Ils sont trop petits, dit-elle sur un ton dexcuse.
-Ils sont mignons comme tout, sauterelle. »
Lorsquaprès en avoir saisi les pointes il les fit rouler entre ses doigts, de délicieux frissons la parcoururent. Elle se mit à ronronner doucement. Elle sentit ensuite une main descendre lentement jusquà son pubis, passer entre ses cuisses, se poser sur sa motte. Dun doigts ile en suivait le sillon, accentuant peu à peu la pression pour sy introduire progressivement. Elle ronronnait toujours, frémissait, sa chatte souvrait, de plus en plus humide, sous les caresses expertes.
Soudain, sans crier gare, il atteignit et titilla son clitoris. Ce fut un tsunami. Elle fut submergée, emportée par un plaisir encore jamais éprouvé. Sans plus attende, il lui saisit les hanches et lattira sur lui. Elle sentit son sexe à présent raide et ferme franchir les lèvres de sa vulve, glisser dans son vagin pris de contractions rapides jusquau fond de sa chatte. Elle ne put retenir un long cri de plaisir, puis un râle ininterrompu tant quil la fait monter et descendre sur sa bite. Puis ce fut un autre cri au paroxysme de lorgasme. Le sperme jaillit dans son vagin, accompagné du grognement de jouissance du vieil homme. Il senlaça de ses deux bras et tous deux reprirent leur souffle sans bouger. Enfin elle se tourna et ils échangèrent un long baiser, puis il lui indiqua la salle de bain.
Lorsquelle en revint, il était rhabillé, lui avait resservi un jus de fruit et réchauffait un second cognac entre ses mains. Ils parlèrent de choses et dautres ; cétait surtout lui qui linterrogeait, curieux.
Quand elle fut sur le point de sen aller, il affirma plus quil ne demandait :
« Tu as eu un bel orgasme, il me semble.
-Oh là là oui, grave, papy. »
Ce qualificatif lui était venu spontanément et elle rougit. Il éclata de rire :
« Compte tenu de ce qui sest passé, je ne suis pas certain que ce terme soit parfaitement approprié ! Mais pourquoi pas, allez, va pour papy.
Au revoir, sauterelle.
Cétait une affirmation sans réplique. Et le début des rendez-vous du mercredi après-midi.
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