Vendredi (1/2)

Suite des récits précédents

Vendredi (1/2)
La consigne avait été claire. Pour la fête de fin d'année, elle devait porter une robe courte et des sous vêtements appariés. Les discours de départ étaient prononcés, le repas avait été consommé et les verres de vin et punch faisaient leur effet. Elle s'amusait, riait, dansait. Jusque là, Martin et Thomas ne lui avait pas témoigné un intérêt particulier hormis quelques caresses dans la soirée et surtout au cours du repas. L'alcool, cette dernière soirée, décuplés ces sensations. Et ces contacts rapides l'avaient mise dans un état d'excitation qui lui était inhabituel. Mais, à son grand désarroi, rien de plus ne s'était passé. Pire, Martin était introuvable alors que Thomas tournait autour d'une autre collègue, plutôt jolie. Elle sentit une vague de jalousie l'envahir.
Elle quitta la salle pour se rendre une dernière fois dans sa salle pour vérifier qu'elle n'avait rien oublié. Demain il serait trop tard.    La nuit était chaude et la lune éclairait son labo à travers la verrière. Il avait rarement été aussi bien rangé. Elle n'avait pas allumé la lumière mais elle vit clairement que quelque chose avait été déposé sur la paillasse centrale. En s'approchant, elle devina la forme d'une poche. Le bruissement du plastique résonne dans cette pièce silencieuse. A l'intérieur elle trouve un tube de lubrifiant et des préservatifs. Ils ne l'ont donc pas oublié. Tout comme une onde de jalousie l'avait submergé, une vague d'excitation l'envahit à nouveau. Soudain une main se plaque sur son visage. Elle a un moment de panique.
"Ce n'est que moi" ces quelques mots susurrés dans son oreille la rassurent. Elle a reconnu la voix de Martin même s'il est toujours impossible de le voir. Il a plaque sa deuxième main sur son ventre.
"Tu es très excitante ce soir" sa main descend vers ses cuisses
"Je vais profiter de toi" elle remonte vers son entrejambe
"Je pense qu'on va passer un peu de temps ensemble avant de retourner à la soirée" ses doigts passent sous le tissu de son string.

Il plaque ses doigts contre sa fente. Il lui masse le clitoris énergiquement. Elle est collée à lui. Il la tient fermement pas la taille. Il ne lui en faut pas plus pour devenir humide.
" ça t'excite en plus, tu aimerais te faire prendre dans ton labo?" Ses doigts la pénètrent, elle lâche un gémissement de plaisir.
Elle ne répond pas, se laissant faire.  L’étreinte se relâche. Elle entend un bruit de ceinture. Martin ôte son pantalon. Il la saisit par les cheveux et la plaque brutalement contre sa paillasse. Il exerce une pression contre son dos, l'obligeant à rester dans cette position. De sa main libre il fouille dans la poche et prend le lubrifiant. Ses doigts enduits de gel s'introduisent de nouveau dans son intimité. Il la pistonne avec vigueur en introduisant davantage de doigts chaque minute pour lui écarter la chatte. Elle est folle de désir. Le contact frais de la céramique de la paillasse tranche avec la chaleur de la pièce et de la situation. Les doigts de Martin lui massent régulièrement l'anus, et il rentre un doigt de temps en temps. D'un coup, elle sent qu'il lui introduit autre chose. Elle tente de protester mais il la fait taire en lui mettant des doigts dans la bouche. L'objet lui élargi petit à petit l'anus puis se bloque dedans. Là voilà fine. Contrainte et e d'être aplatie sur une table, le cul en arrière et le cul bourré. La sensation est loin d'être désagréable. Le lubrification mais surtout la situation ont rendu l'introduction facile. Soudain, elle sent son sexe tendu frotter contre son vagin. Sans crier gare elle se fait prendre par l'homme derrière elle. Il ne fait preuve d'aucune douceur. Il fait des va-et-vient rapides et profonds. Cette soudaine violence lui arrache un cri de plaisir. Elle adore être sa chose. Il la lime avec rythme et passion. Ses testicules heurtent la peau de ses fesses à chaque introduction. Il accélère encore sa cadence. Sa main droite saisit un sein, ses doigts pincent le mamelon. Elle est, une nouvelle fois, son objet et comme tel, elle se laisse aller, gémissant de plaisir à chaque coup de bassin de son amant. Elle sent son plaisir croître à chaque minute. Martin. le sent également et intensifie ses pénétrations. Il la prend avec passion. Leurs jouissances sont proches. Il a bien compris qu'elle est bord de l'extase. Son corps est secoué par les vagues de plaisir qui l'envahissent. Soudain, il se retire et elle sent les jets de sperme sur son dos. Elle est exténuée. Il relâche son étreinte et, sans un regard pour elle, se rhabille avant de quitter le labo. Ses seules paroles avant de la laisser "Garde le jusqu'à nouvel ordre"
Il l'avait laissé seule. Même s'il n'y avait pas beaucoup de bruit, le silence de la salle tranche avec la bestialité de la situation passée. Elle est toujours dans la même position, récupérant ses esprits et son souffle. Elle att un papier absorbant pour se nettoyer tant bien que mal. Ses sens sont toujours en éveil. Elle se sent encore très excitée. Elle, n'a pas joui et elle en a très envie....

De retour dans la salle commune, elle aperçoit Thomas et Martin. Ils sont ensemble, en train de danser. A leurs côtés, Julie danse également. Julie est une collègue de français, qui est arrivée deux ans auparavant. C'est une très jolie femme. Elles ont environ le même age et la même corpulence. Elle porte une jupe courte, révélant ses jambes lors de ses mouvements. La regardant danser, elle part vers la table qui sert de bar. Elle a besoin de se rafraîchir. Assise sur une chaise, elle jette un regard alentour.
La salle commence à se vider. Les collègues sont par groupe. Il y a ceux qui sont à l'extérieur sirotant un verre et fumant, ceux assis en pleine discussion, ceux dansant, ceux qui squatte le bar. Les minutes s'écoulent puis les heures. La soirée touche à sa fin. Elle en a pleinement profité, passant d'un groupe à l'autre, riant avec tous, se remémorant des anecdotes sur ses dernières années, dansant avec certains. Elle avait Notamment avec Julie, un rock endiablée. Julie avait mené et elle s'était laissée conduire avec plaisir. Julie avait fait preuve de fermeté. Elle avait frissonné lorsque la main de Julie s'est plaquée sur son dos et lorsqu'elle avait glissé sur ses reins et ses fesses. Son regard profond l'avait profondément perturbé.
L'heure de la fermeture du collège a sonné. Mais certains ne sont pas prêt à finir la soirée. Un collègue propose de poursuivre en faisant un after chez lui. Peu sont partants mais elle est motivée. C'est sa dernière soirée et ne veut pas la gâcher alors ce sera direction l'after. Direction chez Thomas....
Elle se retrouve à l'arrière de la voiture avec Julie. Martin et Thomas sont à l'avant. La discussion est légère. Ils se rendent chez Thomas. Elle doit dormir chez lui avant de partir le lendemain. Assis autour de la table, ils continuent leur soirée. Ils se sont fait des cocktails.Mojitos pour tous sauf pour Thomas qui a penché pour une pina colada. Elle a senti les mains des hommes l'effleurer, la toucher à plusieurs reprises depuis le départ du collège. Ils ont sorti le jeu de cartes. Un classique : une belote. Filles contre gars. Un gage pour les perdants. Les filles perdent la première : un shot. La sanction est immédiate. Elles se ressaisissent et gagnent à leurs tours. Capot. Vengeance: 2shots pour chacun. Les parties s'enchaînent suivant ces règles simples. Ça rit et crie dans la bonne humeur. Nouvelle défaite des filles: mais Julie refuse de boire son verre prétextant une ivresse trop importante et demande un autre gage. Ils réfléchissent et se mettent d'accord : Cela est possible dans le seul cas où l'équipe entière change de gage. Très rapidement tout le monde est d'accord.
Elles doivent enlever leurs robes. Julie ne se fait pas prier, rapidement elle se retrouve en sous-vêtements. Elle porte un ensemble rouge en dentelle qui contraste avec sa peau très claire. Elle n'avait jamais vu Julie en petite tenue et se surprend à la regarder. Non pas par curiosité ou jalousie mais par envie. Elle apprécie sa poitrine mise en valeur par son soutien gorge. Elle apprécie la dentelle qui emprisonne ses deux seins et qui voile ses tétons. Elle apprécie les courbes du corps de Julie, regarde avec plaisir ses fesses mises en évidence par sa culotte échancrée. Pendant un moment, elle oublie la situation et se place en spectatrice. Elle parcourt ce corps de haut en bas, admirant les jambes de son amie et de bas en haut. Elle croise alors son regard. Julie a compris, elle lui sourit. Une vague de chaleur l'envahit et elle se sent soudain toute rouge.
"A toi maintenant" lui lance Thomas.
Alors qu'elle commence à ouvrir l'arrière de sa robe, Julie vient se placer derrière elle et prend le relais. Elle descend la fermeture doucement en profitant pour lui caresser le dos avec son doigt. Elle vient poser sa main droite sur sa nuque et descend vers l'épaule. Sa main est douce et se glisse sous la bretelle de sa robe. Son autre main suit le même parcours sur l'autre épaule. Les bretelles sont délicatement écartées et voici que sa robe ne la couvre plus. Elle se retrouve alors en dessous, son bas masquant difficilement le bijou toujours inséré. Les garçons ont suivi avec grande attention et délectation ce gage. Le jeu reprend et les filles perdent de nouveau. Elles doivent s'embrasser. Elle approche ses lèvres de Julie et dépose un rapide baiser.
"je n'appelle pas cela s'embrasser" et Julie recolle ses lèvres aux siens. Sa langue s'insinue délicatement dans sa bouche et touche la sienne. C'est la première fois qu'elle embrasse une fille. Elle ressent un frisson la parcourir. Ce n'est pas déplaisant du tout. Elle sent la main de Julie se poser sur ses reins et la rapprocher d'elle. Leurs corps se touchent. Elle sent la chaleur de son ventre contre le sien. Sa poitrine s'écrase contre celle de Julie. Une deuxième main vient se poser sur ses fesses. Quel moment... Quelle douceur... Elle se sent étrangement bien... A son tour, ses mains caresse le dos de Julie puis descendent doucement vers ses fesses effleurant un objet solide. D'un coup, elle comprend toute la soirée et regarde Julie dans les yeux. Son clin d’œil coquin la conforte. Elle a terriblement envie d'elle.
"tranquille les filles la soirée n'est pas terminée"