Le Garage (3)

Je reste un moment à le contempler, affalé sur le capot de ma voiture, vibrant encore du plaisir qui l’a traversé. J’ai les yeux collés sur ses fesses fermes et poilues et je me dis que rien n’est plus beau au monde qu’un cul de mec bien viril comme celui de mon nouvel ami Paul.
Je bande à fond et je m’amuse en pensant à la sensation humide du tissu de mon caleçon sur ma queue. Il m’a trop excité et j’ai tellement mouillé que j’ai presque l’impression d’avoir éjaculé dans mon Calvin Klein.
Je me penche sur lui, écarte ses fesses dures encore humides du gel étalé par le va en vient de la clé qui l’a baisé et je lui bouffe le cul. Je suis dévoré par une passion qui ne semble pas avoir de limite. Il me rend fou de désir et je veux coller mes lèvres à son anus encore gluant de lubrifiant. Tant pis, il me plait trop et je lèche les poils qui entourent son trou et forment une délicieuse petite chatte autour de la partie la plus intime et la plus désirable, à cet instant, de sa personne.
- Oh oui, putain Eric, bouffe moi le cul
Il est décidément beaucoup plus expressif que je ne l’aurais imaginé. Il m’excite et m’amuse à la fois. Ma queue est toujours dure dans mon costume et je sens qu’une nouvelle coulée de precum inonde un peu plus mes couilles bien au chaud dans mon caleçon.
- Oh oui, encore, c’est trop bon
Je me fais à l’idée qu’il ameute tout le quartier. Après tout il prend son pied et que tout le monde en profite. C’est la meilleure chose qui puisse nous arriver.
Il a joui mais il n’est pas calmé pour autant. Au bout d’un moment, alors que ma langue me ferait presque mal tant je l’ai bouffé avec ardeur il se retourne et descend du pare-buffles du 4X4. Nos regards se croisent. Tout est dit, nous nous comprenons et nous voulons la même chose. Je le prends pas la lanière de cuir qui unit son collier de cuir et son cock ring et l’attire contre moi pour l’embrasser. Baiser inoubliable, nos bouches fusionnent.

Le monde pourrait s’arrêter, nous sommes le monde.
Il s’agenouille devant moi et suit la main la forme de ma queue en érection dont mon costume ne cache aucun contour. Je me demande même si mon lubrifiant naturel n’a pas transpercé le tissu tant je sens mon entre-jambe moite et déchiré de désir. Il me caresse avec la main puis sa bouche se pose sur le volume de mon pénis gonflé et entravé. Sa bouche se colle à mon sexe, il appuie fort et je ressens de nouvelles sensations, comme si le tissu s’effaçait et que la peau de mon pénis entrait vraiment en contact avec ses lèvres. C’est étrange et divin. Il insiste, appuie encore et je me dis que je vais vraiment jouir alors que je suis encore habillé devant lui, nu et en rut à mes genoux.
-….arrête….je vais jouir
- je veux ta queue
- tu l’as
- non….donne la moi
J’hésite. Est-ce que je sors ma verge de mon caleçon à moitié trempé pour la lui coller dans la bouche ou est-ce que je joue le jeu que j’ai commencé presque malgré moi avec lui. Le goût du jeu prend le dessus.
- Non… pas aujourd’hui
- Je veux te sucer
- Non….tu devras patienter
Il lève les yeux sur moi. Il est trop beau, trop séduisant, trop irrésistible pour que je tienne longtemps dans le rôle du domi qui ne cède rien. Je comprends que lui aussi s’amuse avec moi. Paul se relève. Me regarde dans les yeux. M’embrasse à nouveau et reprend la direction des bureaux. Je le regarde grimper l’escalier, corps parfait et toujours ce cul dément qui va m’obséder chaque seconde du jour et de la nuit.
Après quelques minutes Paul réapparait en haut de l’escalier, habillé en parfait homme d’affaires, sage et convenable comme il était venu. Echange de regard à distance, je n’ai pas bougé, j’ai juste dans la main la clé qui lui a visité le cul, encore visqueuse de gel et je revis chaque seconde de notre petite séance. Il voit que je joue avec le gode improbable qui lui a échauffé le cul et me sourit.
Puis son regard se fixe sur le sol devant moi. Il a une bonne vue et voit, en faisant un effort de concentration, la flaque que mon sperme a formé sur le béton peint. Je n’ai pas pu retenir mon éjaculation. En le regardant monter l’escalier j’ai compris que cette fois ce n’était pas que du precum qui allait couler de ma queue en feu. Je n’ai eu que le temps de sortir mon sexe de mon caleçon pour cracher huit longs jets de sperme en hommage à cette soirée magique. Je l’ai attendu, en espérant secrètement qu’il verrait ces traces de mon jus, comme un hommage à notre complicité de ce soir.
Paul descend l’escalier des bureaux et j’entends le bruit de la portière qui claque et du moteur qui démarre.
Je rêve, seul dans l’atelier, et je me revois derrière lui, dans un autre monde, heureux comme jamais de m’occuper de son petit cul curieux et sa queue juteuse.
Vibration. Je reçois un sms.
P / Mon amour…Merci !
E / merci à toi.
P / Je veux ta queue
E / Tu l’auras
P / Demain ?
E / Demain suis pas dispo. Après-demain
P / 19H30
E / OK
P / Tu me baiseras
E / Tu veux ?
P / A ton avis ?
E / Je crois que tu veux ma queue dans ton adorable petit cul poilu
P / j’ai adoré quand tu l’as bouffé tout à l’heure
E / moi aussi j’ai adoré. J’ai tout adoré aujourd’hui
P / moi aussi. C’est drôle ce qui nous arrive non ?
E / Oui. Inattendu. J’adore.
P / Moi aussi. Mon cul se souvient de toi
E / j’espère bien
P / ;-). J’ai un peu peur
E / de quoi ?
P / …des sentiments
E / les tiens ?
P / pas seulement… je ne sais pas trop où j’en suis
E / ne t’inquiète pas. Tu es heureux ?
P / avec toi merveilleusement heureux.
E / Alors c’est bien
P / je vais rêver de toi
E / moi aussi
P / Tu as joui ?
E / Non, et en même temps mille fois
P / Si je pouvais tout te dire…
E / Tu peux
P / Je sais, mais c’est trop tôt.
Je ne t’ai pas gèné ?
E / pas le moins du monde. Quelle drôle d’idée
P / Merci Eric. bonne soirée. Je peux t’appeler « mon amour » ?
E / Oui. Mon amour.

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