Mon Retour En Algérie (6)
La soirée
Je suis rentré à la maison en fin daprès-midi, Samira était déjà là et saffairait aux préparatifs du repas. Je lui ai proposé mon aide, ce quelle a accepté avec plaisir, en restant étonné quand même du peu quelle cuisinait.
« Rachid reste avec Imane chez ma mère cette nuit, elle va pas très bien et Karim a une très longue réunion ce soir. Souvent, dans ce cas, il dort au Ministère, il y a une chambre pour lui. »
« Repas juste entre nous deux alors ? »
« Pourquoi, ça te gêne ? »
« Bien au contraire Samira, suis très content dêtre seul avec toi aussi »
Simple collation toujours aussi savoureuse, servie sur la table basse, nous avons évoqué tous les sujets concernant le Lycée, élèves très contents davoir un « prof » français, même si je ne létais pas vraiment
Prof, bien sûr
Massurant de son aide et me demandant la mienne aussi. Elle voulait une vraie coopération, et moi aussi. Elle était une femme merveilleuse, très belle, dotée dun charme plus que certain, mais aussi hyper fine et intelligente. Le rituel plateau de thé est arrivé sur la table, avec un magnifique sourire de sa part, mais que je trouvais très énigmatique aussi.
« Tu couches avec eux ? Rachid, Karim et Kader aussi je pense
!!! »
Interloqué par ses paroles, je ne savais quoi répondre
Je me sentais tellement honteux, fébrile, avec, comme premier réflexe, cétait celui de partir et de rejoindre ma chambre universitaire
Javais envie de pleurer, mais les larmes ne sortaient pas
Et là, ma fierté a repris de dessus
!!!
« Oui et alors
!!! Cest pas moi qui les ai cherchés. » Dun ton hyper agressif.
« Marc, je sais
Tu peux mexpliquer calmement ? » En me montrant un sourire apaisant.
Alors, je lui ai tout raconté
Mon coup de foudre pour Rachid dès que je lai vu au port, mon homosexualité refoulée avant mon arrivée, ma passion pour lui, ma Vénération pour son fils.
« Tout ça est vrai Marc. Je sais depuis longtemps que notre fils est
différent... et Karim ma raconté la conversation quil avait eue avec Lucie. Javais les mêmes craintes que lui, et quand je vous ai vus, Rachid et toi, sur le port, jai senti au fond de moi, que cétait pas la même chose. »
« Daccord Samira
je comprends
Mais pour Karim ? »
« Cest vrai
Je ne supporte plus de faire lamour avec lui, ni avec aucun autre homme dailleurs, pour des raisons qui me regardent seule, et connaissant son tempérament, javais trop peur quil aille aux putes. »
« Mais attends Samira
. Si je comprends bien, tu le sais depuis le début
cest ça ? »
« Oui
. On sadore tous les deux, et je suis trop malheureuse de le voir frustré
Alors, quand il ma dit quil avait couché avec toi et que Rachid était daccord, jétais trop contente, parce que je pense que tu es un jeune homme droit. Que ce qui se passe entre nous restera discret et respectueux. »
« Jai honte Samira
!!! »
« Tu nas pas à voir honte
Tu nous a offert une nouvelle joie de vivre
Mon fils homo caché et mon mari hyper frustré. »
Hallucinant dentendre ça en Algérie dans les années 75, mais daprès le peu que javais lu de ce pays, javais compris que le « paraitre » était le plus important, comme en France dailleurs à cette époque. Le tout, était de montrer une famille respectable, et une fois la porte du logis fermée, cela ne concernait que nous. Combien dados frustrés en France se faisaient baiser par des mecs dans des pissotières ou dans des bosquets, ce qui mexcitait mais que je navais jamais voulu faire. Le premier corps dhomme, dun membre dhomme que jaie jamais effleuré était celui de Rachid, que je ne pensais pas si gros, bien que je navais aucune idée dun sexe dhomme à lépoque.
« Si tu me le demandes, je peux tout arrêter Samira
Tout, sauf une chose
»
« Laquelle ? »
« Rachid
Je ne me séparerais de lui que si Lui le souhaite
!!! »
« Marc
Tu es important pour nous
Alors, ne change rien, même avec Karim. Je préfère quil couche avec toi plutôt quil aille voir des putes malsaines. »
« OK Samira, mais alors, cest un pacte entre nous deux
. Si la moindre chose te gêne, tu me le dis
ok ? »
« Promis Marc, mais toi aussi, daccord ? »
Jai appris, cette soirée-là, que Samira avait été violée, par plusieurs hommes lors dune fête au Lycée et que depuis cette date, elle ne pouvait plus supporter le moindre sexe en elle, même celui de son mari. Il ne la jamais su, heureusement, sinon il aurait été hyper violent pour venger sa femme, mettant ça plutôt sur les « hormones », espérant que cela allait sarranger.
Jai rejoint ma chambre, seul bouleversé par ce que Samira mavait confié et lui promettant le secret le plus total. Je me suis repu de cette odeur de ces draps, imprégnée de de la fragrance de Rachid, de son sperme incrusté dans le tissu.
Je me sentais maintenant membre à part entière de la famille, voire davantage, partageant, avec Samira, une complicité quelle ne pouvait avoir avec ses proches. Elle me faisait penser à Lucie, chacune dentre elles vivant une souffrance intense, peut-être encore plus dure pour Samira, une femme violée était assimilée à une pute en Algérie. Elles nen avaient jamais parlé entre elles, Samira nayant confié son secret quà moi et à moi seul ce soir-là, mais connaissant le finesse de Lucie, elle avait dû sentir que cette femme magnifique, portait un véritable drame en elle.
Le lendemain matin Mon Homme est enfin arrivé, exhibant sa virilité flamboyante, sa toison drue ouverte sur une chemisette à peine boutonnée, déposant un sage bisou sur ma joue, beaucoup moins sage quand il a vu sa mère et sa sur partir à la cuisine.
« Les garçons, on vous laisse, je dois amener Imane au Lycée et faire des courses avec elle après.
Sen est suivi dun gros bisou dans le cou avec un chuchotement dans mon oreille :
« Profitez-en tous les deux
Je connais mon fils, Marc
Tu lui manquais et il a le même appétit que son père
Mais, Chuttttt sur nos secrets. »
« Tu en doutes ? »
« Pas un seul instant
Je le dirais moi-même quand je serais prête pour ça. »
« Rachid, je pense que je peux annuler la commande des deux lits séparés pour ta chambre, non ? » En ces quelques mots, elle avait fait comprendre à son fils que, non seulement elle savait, mais quelle approuvait aussi. Quelle femme merveilleuse
Si seulement ma propre mère pouvait avoir le dixième de ses qualités
!!!
Une fois la porte bouclée, il sest jeté sur moi, membrassant, me caressant de partout, incrustant sa poutre à son volume maximal sur mon ventre. Mais que cest beau un sexe dhomme, sublime, symbole de puissance
!!! Ses doigts sur ma fente bien humide layant rassuré sur mon désir de « femme » offerte, il ma porté dans ses bras jusquà son lit
Pardon, je devrais dire, notre lit maintenant
!!!
Nus en un instant, jai à peine eu le temps de goûter à son sucre dorge magique, aux saveurs si intenses, quil mavait écarté les cuisses, senfonçant dun trait, dès que son énorme gland a franchi les lèvres de ma vulve. Mais quel bonheur
. Un vrai Nirvana. Javoue que si jaimais coucher de temps en temps, avec Karim et son frère, faire lamour avec Mon Rachid était toujours le summum, et ce, depuis le premier jour, celui où il a pris mon pucelage, une totale symbiose de nos sens.
Après plusieurs reprises, son manque enfin assouvi
ben oui, pour lui, deux jours sans faire lamour avec moi devenaient insupportables, le bon mâle macho quil était, comblé, reprenait ses droits. Cest fou comme ce mec, hyper attentionné, câlin, attentif pouvait se transformer en démon en sexe
Mais jadorais ça.
Rempli de lui, de son abondante substance, de son odeur, il sest levé, nu, debout devant moi, nos corps puant lamour, il ma conduit sous la douche que nous avons prise ensemble, avec pour moi, la crème magique pour ma chatte, bien malmenée par ses nombreux assauts.
« Surprise
!!! On va au port. » Il savait que jadorais la mer et le bateau.
Son pote, le fils du pêcheur qui mavait baisé lors de ce fameux barbecue et dont je ne rappelais absolument pas le nom, nous attendait au début des quais, avec un grand sourire.
« Non Rachid
!!! Pas question, tu le sais. »
« Rassure-toi
Nordine est uniquement notre skipper, et on va faire une super balade en mer, avec barbecue dans une crique bien sûr, il va soccuper de tout. »
Ne sachant quoi en faire, javais donné à Rachid tous les Dinars, non convertibles, qui me restaient de mon séjour précédent, sans trop réaliser quelle somme cela pouvait représenter. Il les avait gardés bien précieusement, persuadé de mon retour à un moment ou un autre, voulant quon en profite ensemble, ce qui était le cas pour cette journée.
Nordine était aux anges de me revoir, il avait tout préparé, et nous a emmenés jusquau bateau. Moi qui pensais ne voir quune simple barque de pêcheur, javais devant les yeux, une superbe embarcation, très moderne, avec cabine et tout le toutim
Le rêve.
Le tour de cette magnifique baie dOran, puis, un peu plus au large où nous nous sommes jetés à leau, tous les trois, moi très proche de mon homme, Nordine, quant à lui restant très convivial mais assez distant. Je crois que Rachid lavait bien briffé.
Il tenait fermement la barre pendant mon homme me perforait de la sienne dans cette petite cabine, mais bien propice aux amours, avec des accouplements de plus en plus puissants. Je ne me lassais pas dêtre à Lui, comme Lui de me posséder. Je sais pas si cest le « sang bleu », mais il doit y avoir un gêne de « priapisme » dans les veines quand même
. Javais jamais vu un homme bander autant et aussi vite. Il faut dire aussi que mon expérience dans ce domaine était relativement faible
Quoique
Avec eux, plus rien ne me surprenait.
Vers 13 heures, arrivée dans une super crique où tout était prêt. Barbecue, poissons, légumes frais, et même les pâtisseries orientales dont Nordine en connaissait mes goûts. Pendant quil préparait le tout, Rachid na pas pu sempêcher de men remettre un énième coup, et cest chancelant, que je suis sorti de la cabine
Putain, il mavait démonté ce con
Mon « Con » adoré
!!!
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