Caroline 5
Partie 5
Caroline sortit de la salle, elle avait pris une douche salutaire pour effacer les traces du coït. La maison était vide, Bienvenu était reparti comme il était arrivé, en coup de vent. Dans le salon, des odeurs de luxure, de sperme flottaient dans lair, Caroline passa la serpillère et aéra au maximum la pièce pour faire disparaître lodeur. Dehors une petite fumée séchappait encore de son bac à herbe. Elle avait remis son pantalon et un tee shirt mais sans sous vêtement en dessous, à chaque pas ses seins bougeaient libres sous le tissu et ses tétons pointaient avec arrogance.
Incroyables enchainements, comment elle, femme très posée et sure delle, pouvait à ce point se laisser aller, perdre pied, succomber et se soumettre. La présence de cet homme neutralisait toute sa volonté, elle se sentait devenir un pantin, une poupée articulée dont il pouvait faire ce quil voulait.
Le plus surprenant était quelle ne regrettait pas après, alors même que si avant, on lui avait dit ce quil allait se passer, elle aurait nié toute possibilité que cela arrive.
Envoutée peut être, ou possédée ? Elle était partagée entre la peur du chemin quil lui faisait prendre et une certaine excitation.
La porte dentrée souvrit, lirruption de Valentin telle un ouragan arracha Caroline à ses pensées.
- Slut Mman, je fais que passer.
Sa fille monta les escaliers 4 à 4 et disparut dans sa chambre. La maison sentait le propre, la baie vitrée était ouverte, on pouvait entendre le voisin siffloter dans son jardin. Il avait dû bien se rincer lil le cochon se dit elle moitié honteuse moitié amusée, en tout cas, il ne fallait pas quil se fasse dillusions sur son compte, elle ne laimait pas.
La fusée Valentine redescendit les marches aussi vite quelle les avait montées. Elle posa un sac à côté de lentrée et tourna en direction du jardin.
- Je te prends quelques fleurs pour une copine
Valentine se dirigea vers les rosiers au fond du jardin, en passant à côté du bac en fer, elle jeta un regard furtif vers les fumeroles mais elle sarrêta net.
- Cest quoi ça, ce ne sont pas des végétaux se demanda-t-elle à voix haute.
Avec un bâton, elle remua le tout, étrangement il y avait des armatures en métal de vêtement et même des culottes et soutien-gorge brûlés aux trois quarts. Depuis le salon, Caroline observait sa fille.
Valentine coupa les fleurs qui lui fallait et rentra dans la maison.
- Maman, pourquoi il y a tes culottes et tes soutifs dans le bac ? ils sont tout brûlés.
- Ce sont des vielles affaires, jai préféré les brûler que de les mettre à la déchèterie.
- Ah daccord. Tu avais un soutif ce matin, tu las enlevé ?!
Caroline eut un mouvement de gène.
- Oui jaime bien être un peu plus libre de temps en temps. Cest tendance.
Valentine ne dit rien, elle prit son sac, ses fleurs et sortit de la maison. Caroline baissa la tête, ses seins pointaient vraiment beaucoup sous son tee shirt, on ne pouvait pas ne pas les remarquer.
La soirée fût calme, Caroline sassoupit devant la télé, un bruit de portière la réveilla vers 4h du matin, la télé continuait à tourner, une pointe dexcitation sempara delle, et si cétait
.
La porte dentrée souvrit sur le visage de Valentine, mi rassurée, mi déçue, Caroline lui sourit.
- Ben tes pas couchée maman ? Tas vu lheure.
- Je me suis assoupie, jy vais de ce pas.
Le lendemain matin, Valentine dormait encore quand sa mère était déjà levée. Elle comptait au départ en profiter pour faire un footing mais lexpérience fut de courte durée. Courir sans soutien-gorge avec sa belle poitrine ronde nétait pas très agréable, elle fit vite demi-tour de dépit.
Son dimanche se passa tranquillement entre lecture et télévision, ce fut une journée de détente pour elle. A chaque bruit de voiture dans la rue, elle était aux aguets, elle avait bien envie quil passe mais la présence de sa fille la stressait, se demandant, après lépisode de la veille sous les yeux du voisin, si Bienvenu aurait un gène de la prendre devant sa fille.
Il ne vint pas le dimanche.
Une semaine de travail recommençait, Caroline se résout à ne pas désobéir, elle mit une jupe et un chemisier assez opaque mais sans rien dessous. Ses pointes de tétons frottant contre le tissu était constamment érigée, cela, elle ne pouvait pas le cacher. Une veste par-dessus lui permettait darborer une tenue plus correcte pour aller travailler.
Arrivée au parking, il nétait pas là, elle se gara se rendit à son bureau de mauvaise humeur.
La journée se passa comme une autre mais Caroline était redevenue la directrice sèche et cassante avec ses collaborateurs. La soir venu, on toqua à sa porte, un « oui entrez » et la porte souvrit sur lhomme de ménage. A sa vue, elle perdit de sa superbe, sattendant à peut être voir aussi entrer Bienvenu juste derrière lui.
Mais non, il était seul, un peu gauche dans ses mouvements. Elle le regardait et avait honte, honte de sêtre laissé saillir par un vieux monsieur sale comme lui. Il nétait pas beau, il navait rien pour lui mais elle sétait offerte à lui.
Avait-il parlé ? Sétait-il confié sur ses exploits avec la directrice ? Caroline angoissait, la question lui brûlait les lèvres.
Il prit la poubelle, la vida dans son chariot et la reposa. Il était mal à laise, nosant pas la regarder franchement.
- Excusez-moi !
Lhomme sinterrompit, attendant la suite de la phrase de la directrice.
- Oui madame
- Pour vendredi dernier
. Jaimerais
. Enfin
jaimerais pouvoir compter sur votre discrétion, vous comprenez
Caroline se tortillait sur sa chaise, difficile pour cette cadre dirigeante de parler de ces choses avec ce petit homme de ménage.
- Oui madame, y a pas de problème
.
Lhomme nen menait pas large alors quelle, reprenait de laplomb, espérant son silence sur cet épisode scabreux.
Torturé par la gêne, il lui lança quand même avec son fort accent africain
- Pardon madame, je
Il ne finit pas sa phrase, sentant quil avait été trop loin.
- Oui dites, je vous en prie.
Lhomme avala sa salive.
- Vous avez de beaux seins
La phrase percuta Caroline, le terrain devenait glissant, comment refuser quelque chose à cet homme qui lavait baisé sur son bureau, anxieuse elle appréhendait la suite.
- Merci vous êtes gentil.
- Jaime beaucoup les voir.
Il se figea, droit face à elle, regardant ceux-ci pointer sous le chemisier. Que faire ? Elle ne voulait pas se laisser entraîner, elle voulait garder la maitrise de la situation mais son silence avait un prix, à elle de faire en sorte quil soit le plus acceptable possible.
- Vous voulez les revoir ?
Elle nattendit pas sa réponse qui ne vint pas et déboutonna entièrement son chemisier. Lhomme sapprocha, écarta délicatement un pan du vêtement pour découvrir un sein puis lautre. Ni lun ni lautre ne parlaient, ils se jaugeaient du regard, Caroline était offerte aux yeux dévorants de lhomme de ménage. Ces seins lui faisaient envie, il se rappelait les avoir pétris en la baisant sur le bureau.
Sa grosse main noire et caleuse se posa doucement sur le sein droit, il le pétrit comme on presse une éponge. Elle ferma les yeux et laissa échapper un soupir. La main glissa sur la peau blanche, prit le sein gauche et le pressa. La femme se laissait faire alors lhomme prit le téton érigé, le tordit et le pinça.
- Humm
Conscient de lirréalité de la situation, lhomme sappliquait à peloter avec ardeur les deux seins. Ouvrant les yeux, Caroline avait devant ses yeux la bosse qui déformait le pantalon de lhomme de ménage. Il ne semblait pas vouloir sarrêter et redoublait de plaisir à presser, tirer et pincer ses seins.
Des petits gémissements de douleurs et plaisir féminin accompagnaient les mouvements des mains.
Cette bosse était énorme, la queue déformait le tissu, elle semblait vouloir le déchirer tellement elle tirait sur le pantalon.
Caroline défit la ceinture puis le bouton, le pantalon tomba sur les chevilles. Le slip tâché était tendu comme une voile au vent, le bout du mat était mouillé par lexcitation de lhomme. Dun geste rapide, il lâcha les seins et baissa son slip, sa queue jaillit au visage de la femme et il reprit son pelotage vigoureux de la poitrine blanche e la directrice.
La queue noire la toisait, une goutte de sécrétion suintait du gland, une odeur forte dun male en rut émanait. Une fine main blanche agrippa la hampe, elle était chaude, dure mais douce aussi. La main entama un lent mouvement de va et vient, lhomme grogna de satisfaction. Le mouvement était trop lent, les hanches du male bougeaient pour inciter la main à aller plus vite. La main obtempéra, elle sera plus fort le vit et accéléra la masturbation. Les hanches bougèrent pour diriger le gland vers la bouche de la femme, dun coup de langue, elle aurait pu le toucher tellement il était proche mais elle ne voulait pas le sucer, le prendre en bouche. Cette vision sous ses yeux lui plaisait beaucoup, accompagné par le malaxage douloureux de sa poitrine, cela lexcitait grandement. Lhomme grognait de plus en plus, ses hanches narrivait plus à se coordonner avec le mouvement de la main, le gland grossissait de plus en plus, elle sentait quil allait jouir. Cette sensation de domination dune queue inconnue quelle amenait à la jouissance était étrange pour elle mais elle se sentait chienne.
Lhomme jouit. Le sperme gicla. Le gland éjecta 4 longs jets de sperme épais et odorant qui sécrasèrent sur le bureau. Il grogna de satisfaction, resta immobile quelques instants puis se ressaisit. Le vieil africain se réajusta et sortit en remerciant la directrice.
- Merci madame, je dirais à Bienvenu que tu es une bonne femelle.
Le compliment fit sourire Caroline. Quand lhomme fut sorti, elle regarda son bureau maculé de sperme, il y en avait aussi sur sa main, dun mouvement instinctif, elle lamena à son nez pour en sentir lodeur et elle lécha tout le foutre sur sa main. Le goût ne lui déplaisait pas.
Le corsage refermé, elle prit un mouchoir en papier et essuya les traces sur son bureau. Un jet avait atteint le combiné de téléphone, dun coup de langue, elle le nettoya.
Les autres jours de la semaine, quand lhomme de ménage passait dans son bureau, il ne fit aucune remarque ou allusion, la semaine passa sans que Bienvenu réapparaisse. Caroline semblait presque déçue.
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