Le Garage (5)
Je sors de ma rêverie et je me mets à poil pour attendre Paul. Jai terriblement besoin du contact de sa peau contre la mienne, de sa queue dure contre ma verge tout aussi dure. Jentends le bruit du moteur du SUV de Paul qui se gare sur le parking et je me mets à bander
je ne me savais pas aussi sensible au ronronnement des moteurs de 3 litres
.
Paul monte dans les bureaux comme la dernière fois et je meurs dimpatience à lattendre, nu dans cet atelier que je connais par cur, seulement habillé de ma montre et dune paire de grosses pompes de sécurité.
Il ouvre la porte qui donne accès à la passerelle et comme lautre jour je reste saisi dadmiration et de désir pour mon ami qui vient vers moi. Nu, toujours habillé dun collier de cuir, dun cockring qui affole sa queue et dun harnais de cuir noir qui relie les deux.
Il bande déjà à fond et je regarde, fasciné, sa queue se balancer de droite à gauche au rythme de ses pas. Il vient vers moi, plonge son regard dans le mien. Je pose ma main sur sa nuque et lattire vers moi. Baiser magique, je retrouve chaque sensation de lautre jour et je chavire. Je sais que je laime du plus profond de moi même. Il gémit doucement, ne veut pas quitter mes lèvres et à nouveau le temps sarrête.
Nos glands se reconnaissent et jouent ensemble à se caresser et se défier. Petit à petit nos prépuces se repoussent sous leffet de nos frottements mutuels et mon gland hypersensible ressent chaque caresse de son sexe dressé. Je nai pas mal parce que ce petit jeu nous excite et que nos deux sexes se sont déjà mouillés mutuellement des premières coulées de nos precums.
Je le serre dans les bras, je le caresse sur les fesses, je mintéresse à ses tétons en érection comme deux sexes complémentaires à sa queue déjà juteuse. Je glisse mes mains sur son torse velu, si doux et si viril.
- Eric
- Oui
?
- Jai envie que tu me prennes
- Mercedes ou Toyota ?`
- Toyota
Nous nous séparons un instant pour quil aille grimper sur le pare choc du Toyota gris anthracite qui trône au milieu de latelier.
Je prends une des capotes que jai achetées et la déroule soigneusement sur toute la longueur de mon pénis. Je veux aller au fond de lui comme jamais. Puis le tube de gel. Jen enduis généreusement mon sexe puis sa raie affolante et son trou magique. Il sursaute légèrement au moment où la fraicheur du lubrifiant contraste sur sa peau avec le feu du sexe animal qui lanime.
- Oui
..viens
.
Il ne faut pas men dire plus. Aujourdhui nous allons moins jouer. Il est venu pour soffrir à moi et jen ai trop envie pour hésiter davantage à nous donner ce que nous voulons avec la même ardeur et qui nous empêche de dormir depuis que nous nous sommes quittés.
Japproche mon gland de son anus encore fermé. Juste posé, et je ressens les palpitations de son désir anal. Je pousse un peu, juste pour que le contact soit parfait. Il est encore fermé et jadore cette dernière seconde où il peut encore dire non, se dégager et renoncer à se faire visiter par mon sexe et mon âme désormais uniquement voués à jouir de et avec lui.
Dun léger mouvement du bassin il descend sur mon gland. Gros, gonflé à bloc, obstacle pour son plaisir mais aussi objectif de sa jouissance. Lorifice sentrouvre doucement, les lèvres douces de son trou laissent maintenant le passage à cette boule violacée qui termine ma queue brulante et disparaît au milieu de la couronne de poils mouillés de sa divine petite chatte.
Une fois mon gland entré, je marrête pour quil reprenne sa respiration.
- Oh, putain
..non
.cest trop bon. Je tai en moi. Cest trop dingue
Je le laisse apprécier. Moi je suis au chaud et je me sens accueilli dans ses profondeurs. Il faut que je lexplore et je pousse ma verge plus avant.
- Ca va ?
- Oui
.génial
.Avance
.
Je ne me le fais pas dire deux fois et maintenant ce sont douze bons centimètres de pénis gorgé de sang qui lhabitent.
- Cest bon ?
- Cest trop bon
Il aime. Il a envie et, gourmand, nattend même pas que je poursuive ma progression. Accroché à la calandre du SUV, les deux pieds sur le pare choc rutilant, cest lui maintenant qui descend sur ma queue. Jai disparu en lui. Mon pubis est collé à la fourrure de son petit cul musclé. Je nai que le souvenir de limage de mon sexe qui senfonce et désormais cest mon cerveau qui prend le contrôle. Je vois ma queue en lui, comme un axe vital quil accepte avec amour. Mes neurones reçoivent dautres signaux. Des sensations folles de pression, de succion, dabsorption, de baisers de son anus sur ma queue. Comme une bouche cachée qui me sucerait au fond de lui. Trop intime, cette fusion de nos deux âmes et de nos deux corps doit être cachée.
Lui et moi savons. Moi seul sait désormais comment il me fait lamour quand je suis au fond de lui et ma vie bascule. Japprends beaucoup à cet instant précis sur ce que deux hommes peuvent se donner.
Paul est très bien foutu, les muscles de ses bras sont bandés alors quil entame une lente danse verticale sur mon sexe. Son corps monte et descend sur ma tige. A chaque seconde je crois que je vais jouir et à la seconde suivante le plaisir méchappe, puis revient. Mais, à chaque seconde je découvre un nouveau monde. Mon cerveau se remplit de cette nouvelle expérience au même rythme que les canaux encore vides de ma queue se remplissent de mon jus qui monte inexorablement.
Cest hors normes. Nous ne sommes plus deux mâles qui baisent mais deux hommes qui se sont trouvés, corps et âmes.
Il transpire. Je vois la sueur couler entre ses omoplates, descendre le long de sa colonne vertébrale et venir se mêler au gel qui lubrifie sa raie et ma queue enfoncée en lui.
Je le prends par le collier de cuir clouté qui enserre sa gorge pour aligner les mouvements de son corps sur laxe de mon pénis. Il se laisse guider, ne voulant que mon plaisir et déjà noyé dans les profondeurs dune extase que je ressens au fond de moi.
- mmmmmmm
Il na plus de mots. Juste des sons mais leur sens est aussi clair pour moi que sil sexprimait de façon plus explicite.
Il commence à avoir des crampes et souhaite changer de position. Je me retire doucement. Il se couche à nouveau sur le capot du Toyota mais juste avant je lembrasse sauvagement.
Jai envie. Jai trop envie et cette fois-ci je le pénètre de toute ma longueur dune seule pénétration rapide.
-
.wouf
- pardon
- non
non
.cest bon
..baise moi mon Eric
..
Jentends un bruit métallique et je me dis que son cock ring cogne contre la calandre sous lassaut de mon sexe. Jespère quil ne griffera pas les chromes du beau SUV de mon client.
Il me rend fou. Cest moi maintenant qui décide du rythme. Jai trop dénergie et de tensions à évacuer, et je le laboure à grands coups de queue. Je me retire presque entièrement à chaque fois et replonge dune traite au fond de lui comme pour fusionner définitivement mon pubis et son cul divin.
Quand je me retire, nous sommes deux et je reprends conscience de mon sexe. Quand je plonge en lui nous ne sommes quun et je deviens un élément de lui.
- Oh
Putain
..cest bon
.vas y
- Cest vrai ?
- Oui
.baise moi bien
Il est concentré sur notre fusion, il sabandonne. Aujourdhui il ne se masturbe pas, sa queue pend, en demie érection entre ses cuisses. Il ne pense pas à la jouissance de son éjaculation parce quil découvre lui aussi de nouveaux horizons. Il voyage dans les sensations démentes de la jouissance par loffrande totale de son anus à ma saillie de mec.
- je vais jouir
- non
.pas encore
- je peux plus tenir
.
Je sens le sol trembler, les muscles de mes cuisses qui se contractent. Mon sperme qui déferle dans ma verge et sécrase dans le réservoir de la capote enfouie au fond de lui.
A chaque jet de mon éjaculation, je vais plus avant encore dans son intimité. Comme lautre jour je meffondre sur son dos.
- Eric
. Cest trop génial
Je suis trop épuisé pour lui répondre. Jentends les battements de son cur et du mien, affolé par ce plaisir fou. Nouveaux bruits métalliques, jimagine sa queue collée contre la calandre. Je me retire alors que mon érection commence à faiblir. Je suis dans un état second, entre rêve et réalité.
Il se redresse et se retourne. Sagenouille devant moi pour menlever ma capote. Il lève les yeux vers moi et fait doucement couler mon sperme sur son torse poilu. Je le regarde en suivant les traces de mon jus sur le corps de mon amant.
Quand il a fini je le prends par le bras pour le faire se relever. Je prends sa tête entre mes mains et le regarde intensément dans les yeux.
- je noublierai jamais
- moi non plus
Il est tard. Il me semble entendre un bruit de moteur dans la direction du parking mais je nen suis pas sur. Qui pourrait venir ici alors que lheure de fermeture est largement dépassée.
Nous nous embrassons.
- Eric
- Oui ?
- Je taime
Long silence. Je suis trop ému pour lui répondre tout de suite.
- Moi aussi je taime .
Autre long silence. Ce silence non plus nous ne loublierons pas.
- jai envie de te demander quelque chose
- oui ?
-
.
- Cest difficile ?
-
.jai envie que tu me prenne sans capote.
Je ne mattendais pas à ça, habitué à baiser protégé sans me poser même la question.
- tu es sur ?
- Oui. Je veux que toi, mon amour, tu jouisses en moi vraiment.
Je ne sais pas pourquoi mais je comprends ce quil veut dire et je ressens, à lentendre, un désir nouveau. Jentrevois le plaisir de lui faire lamour plus nu encore, la peau de mon sexe contre celle de son anus-sexe.
-
.daccord
- cest vrai ?
- Oui. On fait les tests et après on le fera. Cest drôle. Moi aussi jai envie.
- Je taime
- Je taime
Paul remonte se rhabiller et je reste dans latelier. Il fait chaud et je préfère rester à poil. Paul sort des bureaux, à nouveau impeccable dans son costume dhomme daffaires. Il redescend dans latelier pour membrasser. Je vois que sa chemise est tâchée des traces de mon sperme sur son torse. Je suis les lignes humides de la main en le regardant dans les yeux.
- cest moi ça ?
- oui cest toi mon amour. Je vais garder la chemise comme ça.
Il me séduit et mamuse en même temps. Je suis amoureux.
- il faut que jy aille
- je taime. On va passer par les vestiaires, ça tévitera de remonter.
Nous nous dirigeons vers le fond de latelier et je remarque quelque chose dinhabituel. La porte qui donne accès au vestiaire est juste poussée alors que dhabitude elle se claque automatiquement. Plus étrange encore, la porte qui donne sur le parking nest pas fermée, bloquée par une cale en bois. Et pourtant le vestiaire des mécanos est vide.
- Tu laisses ouvert ?
- Non, dhabitude cest fermé
Paul se tourne vers moi. Nous nous embrassons, surs de passer une nuit blanche à revivre cette soirée magique.
- à vendredi ?
- Oui
.
Il monte dans sa voiture et je lentends démarrer. Jenlève la cale pour fermer la porte et permettre à lalarme de senclencher quand je lactiverai en sortant par les bureaux. Je traverse le vestiaire pour retourner dans latelier et mon regard est attiré par la porte qui était restée entrouverte. De ce coté-ci, je vois des coulures de liquide sur la moitié inférieure. Jai une intuition. Je passe un doigt sur ces traces et le porte à mes narines.
En un éclair je comprends. Cest du sperme. Un des mécanos était resté dans le vestiaire quand Paul est arrivé sans que nous nous en apercevions.
Puis ma mémoire travaille. Jentends à nouveau les bruits métalliques que jai pris pour le frottement du cockring de Paul contre les chromes du Toyota et je sais maintenant que jentendais en réalité le bruit de cette porte entrebaillée. Puis le bruit de moteur sur le parking. Qui était là ?
Jessaye de me remémorer qui travaillait aujourdhui à latelier. Et je me souviens avoir eu une conversation avec Sébastien, le super beau mec de deux mètres qui ferait bander lhétéro le plus radicalisé. Est-ce son sperme que jai sur les mains ? Est-ce lui qui a joui à nous mâter dans latelier ?
Je fais la fermeture de la concession dans un état second. Partagé entre le souvenir sublime de Paul et linquiétude davoir été espionné. Et puis mon point de vue évolue et je me dis que ce jus sur la porte est peut-être un message laissé là délibérément. Comme une forme de remerciement silencieux. Une complicité avec un inconnu qui nenlève rien au plaisir partagé avec Paul. Je ne fermerai pas lil de la nuit.
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