Marc Et Annie : Comment Perdre Son Meilleur Ami.
Tout roman est un peu autobiographique.
Cette histoire est une pure fiction, même si parfois certains reconnaîtront quelques instants de ma vie avec Martine, que jai pu raconter dans dautres récits.
---o O o---
Je somnole dans le train, laissant mon esprit jouer avec mes souvenirs. Comme tous les ans, nous avons passés une dizaine de jours dans ma famille, repos à la campagne, plaisir champêtre, retrouvaille danciens amis.
Cette année, nous ne sommes pas allés rendre visite à Jean-Claude et Jacqueline, nos amis de Martigues. Cétait pourtant sympa, à deux heures de route de chez mes parents, un petit week-end en bord de mer.
Depuis dix ans, nous ne nous voyons plus, pourtant nous étions inséparables. Il faut que Je vous dise pourquoi.
Jai oublié de me présenter, moi cest Marc, ma femme Annie, nous allons allégrement vers la cinquantaine. Nous nous sommes connus à la fac, il y a bientôt 30 ans.
Avec Jean-Claude nous étions dans la même école dingénieurs, Annie et Jacqueline était à la fac. Nous avons fait leur connaissance au resto Universitaire, ou plutôt à la cafétéria. A la fin de lannée, notre petit groupe comptait une vingtaine détudiants prenant tous les jours le café ensemble avant de retourner en cours.
Les couples se sont formés, déformés, reformés. Annie avait plusieurs prétendants, cest moi qui ai gagné le gros lot. Jean-Claude de son côté est tombé amoureux de Jacqueline, chacun la sienne.
A lépoque, on devait se marier pour vivre ensemble. Les études terminées, lété a été ponctué de plusieurs mariages, les uns étant le témoin des autres. Nos liens damitié se sont consolidés.
Très vite, chacun est parti travailler aux quatre coins de la France. Nous nous sommes installés en région parisienne, pas par choix, mais le premier job trouvé, une fois installé, on ne bouge plus.
Nous avons rapidement constitué un petit groupe dinséparables.
Nous passions souvent des vacances ensemble. Cest ainsi que nous avons pris lhabitude daller quelques jours à Martigues chez Jean-Claude et Jacqueline, passant nos journées à la plage. Lépoque était bénie, les femmes bronzaient seins nus
Annie na jamais hésité, Jacqueline non plus. Pour notre plus grand plaisir.
Annie a vite compris que je ne détestais pas le regard de ses voisins, et nhésitait pas à se changer en laissant négligemment glisser sa serviette, dévoilant ses fesses et ne cachant rien de son intimité. Un petit coup dil na jamais fait de mal à personne.
Chemisier transparent, sans soutien-gorge, minijupe, la liberté héritée de mai 68. Au fil des années, Annie na plus eu aucun mystère pour Jean-Claude, et je connaissais Jacqueline par cur.
Jean-Claude avait de nombreux déplacements professionnels en France, et au moins une fois par mois à Paris pour voir les grands chefs. Tout naturellement, il nallait pas prendre une chambre dhôtel, il venait loger chez nous. Nos s ladoraient, il les couvrait de cadeau à chaque visite.
Parfois Jacqueline laccompagnait, elle venait faire le tour des grands magasins. Annie en profitait pour faire du shopping avec elle. Les deux femmes sentendaient bien, le soir nous riions tous de bon cur en découvrant les tenues parfois un peu coquines que lune faisait acheter à lautre, avec essayage le soir même devant les pires critiques, leurs maris.
Cela ne dérangeait pas Jean-Claude que je vois son épouse à moitié nue dans notre salon prenant des poses pour mettre en valeur sa dernière petite robe, et moi jétais toujours excités quand il détaillait Annie dans des poses aussi lascives que celles de Jacqueline.
Avec Annie, nous rigolions comme des gamins à entendre nos amis faire lamour, sans se rendre compte que de leur côté, ils devaient aussi nous entendre.
---o O o---
Étant tous de la même promotion, nous sommes nés la même année. Nous avons donc décidé de fêter nos 40 ans tous ensemble. Mais où, et comment ?
Après de longs conciliabules, le choix dun séjour en Guadeloupe fait lunanimité. Les vacances de février sont parfaites pour une semaine au soleil, les beaux-parents ayant été mis à contribution pour garder nos progénitures.
Un samedi matin, nous débarquons dans un hôtel de Saint-François pour célébrer lévènement. Nous sommes une bonne vingtaine, plusieurs couples et quelques célibataires, seul point commun, nous avons tous 40 ans dans lannée, à part un vieux de 41 ans et 3 benjamines de 39.
Nous retrouver après toutes ces années, lesprit potache reprend le dessus. A chaque repas, ti punch de rigueur, ça échauffe les esprits, et pas que les esprits.
Certains louent une voiture pour visiter lîle, les plantations, les rhumeries, la pointe des châteaux pas loin de lhôtel ou la maison de Coluche
un peu de tourisme, alors que la plage attire la majorité de notre groupe, pour oublier la rigueur de la métropole.
Nos femmes ont fait un effort, les maillots de bain sont adaptés au climat, et très vite les hauts sautent, nous laissant admirer la plastique de nos compagnes, toutes au top. Annie na pas été hésité une seconde à se baigner seins nus, je crois quelle appréciait cette proximité, toujours prête à accepter laide de lun ou de lautre pour lui passer la crème lempêchant de rougir, le soleil est traître sous les tropiques. Elle nétait pas seule, jai eu le plaisir de rendre ce service à nos benjamines et à Jacqueline.
Le deuxième jour, de nouveaux arrivants prennent place à côté de notre groupe, et surprise, sans aucune hésitation les femmes, rapidement suivi par leur mari, tombent le bas, et sallongent pour un bain de soleil intégral.
Les hommes sont plus prudes, seuls 3 dentre nous ont osé laisser leur maillot sur leur serviette.
Jacqueline longtemps hésitante, mais entraînée par Annie, la rejoint dans leau dans la même tenue. Sur la plage, Jacqueline a surpris mon regard vers son entrejambe, nos yeux se sont croisés, je lui ai fait mon plus beau sourire sans trop insister, restons gentleman.
Le reste de la semaine, plus personne ne se posait de question sur la tenue à adopter.
Nous ne choquions personne. Nous avons eu droit au passage répéter de voyeurs locaux, et à quelques exhibitionnistes qui marchaient nus le long de la plage, exhibant un service trois pièces en parfait état de marche. Loin de nous offusquer, cette vision à semer lhilarité générale, même si je pense que certaines femmes en rêvent encore.
Une soirée anniversaire qui laissera à tous de beaux souvenirs. Le rhum a coulé à flot toute la nuit, déclenchant une gueule de bois générale le lendemain matin.
Cest avec un brin de nostalgie que nous avons repris lavion pour retrouver la grisaille parisienne, nos têtes pleines de souvenirs, les appareils photos gardant la trace de ce voyage mémorable.
Petite réaction dAnnie : « jespère que nos amis seront discrets avec les photos quils ont prises ». Avec un petit sourire, je me fais la remarque : « il faudra aussi que je sois discret, avec celles que jai pris ».
---o O o---
Le tourbillon du boulot nous a emporté dès le lundi, et deux mois plus tard, Jean-Claude revenait chez nous pour ses réunions habituelles, cette fois il doit rester deux nuits.
Apéro, petit repas dont Annie a le secret, soirée autour dun verre pour parler des s et couchés tôt, demain on ne chôme pas.
Dans la nuit, je me réveille, je suis seul, Annie doit être aux toilettes. Jattends cinq, dix minutes, elle ne revient pas, jespère quelle na pas de problème, mais trop fatigués pour aller voir, je me rendors.
Dans un demi sommeil, jentends la douche couler, pas celle de la salle de bain qui donne dans notre chambre, non, celle des s, qui sert aussi à nos invités. Jean-Claude a peut-être un problème. Je veux en parler à Annie qui doit aussi entendre, mais je constate que sa place est toujours vide, un coup dil au réveil, ouah, cela fait plus dune heure quelle a quitté notre lit.
Confiant mais pas bête, je me pose des questions. Annie vient se glisser silencieusement dans nos draps, elle sent le propre, cest bien elle qui vient de prendre une douche. Mes soupçons se confirment, il ny a plus aucun doute, elle était avec Jean-Claude. Je suis plus surpris quen colère, un peu déçu.
Elle sursaute lorsque je pose ma main sur son bras en lui demandant si tout va bien, de ma voix la plus calme, un peu endormie.
« - Tu étais où ?
« - Ben aux toilettes, Je suis allée faire pipi.
« - Tu as eu un problème, tu nes pas malade ?
Jouant létonnée :
« - Non tout va bien, juste une envie pressante, pourquoi ?
« - Je me demandais
Comme tu y as passé plus dune heure.
Elle semble hésitante, elle vient se blottir contre moi sans dire un mot. Je suis direct :
« - Tu étais avec Jean-Claude ?
« - Oui.
« - Vous avez couché ensemble ?
« - Oui, je ne peux rien te cacher.
« - Explique-moi, tu me dois bien ça. Vous vous étiez mis daccord, tu as attendu que je dorme pour le rejoindre ?
« - Non, cest le hasard.
« - Le hasard fait bien les choses on dirait.
« -
« - Alors ?
« - Je me suis réveillée avec lenvie de faire pipi, après je suis allée boire un verre deau dans la cuisine. Jai entendu un bruit, cétait lui, il ma dit « tu me sers un verre, jai soif moi aussi ».
« - Dans ta tenue, tu ne cachais pas grand-chose ?
« - Bof ! Hier avant de nous coucher, il ma vu en nuisette, et demain matin je prendrais le petit déjeuner dans la même tenue.
« - Ta nuisette est transparente, il devait bien voir tes seins, tes fesses, ton sexe.
« - Il ma déjà vue comme ça, et plus sur la plage. Mais tu as raison, son regard le trahissait, je savais quil appréciait. Dhabitude ce nest pas pour te déplaire.
« - Oui, quand je suis avec toi.
« - Tu aurais voulu être avec nous ? Je nallais tout de même pas te réveiller juste pour regarder.
Son humour me plaît moyennement.
« - Il était habillé comment ?
« - En caleçon. Il sest approché de moi, ma prise dans ses bras. Jai sursauté en essayant de le repousser gentiment « non tu es fou, que fais-tu ? ». Il ma alors fait une longue tirade « tu es belle
Tu me plais depuis longtemps
Jai envie de toi », je sentais contre ma cuisse quil bandait.
« - Déjà ?
Vexée de ma réflexion :
« - Eh, je fais encore de leffet aux hommes. Il a alors commencé à me caresser la poitrine, et à chercher mes lèvres.
« - Et toi ?
« - Jai tourné la tête, je voulais le repousser sans faire de scandale, sans te réveiller, et sans trop le vexer. Il ma dit « Marc dors, vient » et il ma embrassé à pleine bouche. Excitée par la situation, sans réfléchir je lui ai rendu son baiser. Il a alors passé une main dans mon décolleté pour me caresser les seins à même la peau, jai frémi en sentant ses doigts qui jouaient avec mes tétons déjà bien durs, comme tu peux limaginer.
« - Jimagine oui. Et
?
« - Il ma prise par la main, je lai suivi dans sa chambre. Là, il ma demandé gentiment « Enlève ta chemise de nuit, je veux te voir nue », ses yeux brillaient. Je pensais que ça lui suffirait. Je me suis dit pourquoi pas.
« - Et tu avais envie quil te regarde.
« - Oui jen avais envie. Jai enlevé lentement ma nuisette, debout face à lui. Ses yeux me détaillaient, jaime cette sensation, tu le sais.
« - Moi aussi jaime.
« - Alors, tu me comprends mon chéri. Il ma dit « montre toi complètement », jai un peu hésité mais cétait trop tentant. Je me suis assise sur le bord du lit, jai écarté mes cuisses en levant les jambes, il avait une vue directe sur ma chatte que je sentais bien humide et sur mon petit trou, plus il me regardait, plus ça mexcitait.
« - Il a enlevé son caleçon ?
« - Non cest moi, je lai fait glisser, javais envie de voir leffet que je lui faisais. Je nai pas été déçue, sa queue était tendue vers moi, décalottée. Mais il a mal interprété mon geste.
« - Cest-à-dire ?
« - Je ne vais pas te faire un dessin, il a voulu faire lamour.
« - Et tu nas pas dit non.
« -
« - Tu as joui ?
« - Oui,
« - Et lui, il a éjaculé en toi ?
« - Oui deux fois. Il ma rempli la chatte rapidement après mavoir pénétrée, et
Annie hésite :
« - Et il a jouis dans ma bouche.
Petite grimace :
« - Tu as aimé le sucer ?
« - Oui beaucoup. Je lai branlé, léché et sucé longuement avant quil ne décharge au fond de ma gorge.
« - Tu ne las senti venir, il aurait pu te prévenir, il aurait pu se retirer.
« - Il a essayé, je lai retenu. Je lai gardé dans ma bouche en magrippant à ses cuisses, jusquà ce quil se déverse en moi, jétais fière du résultat, jai tout avalé.
« -
« - Tu men veux ?
« - De mavoir fait cocu, oui.
« - Pas cocu non, ce nétait quun jeu. Sinon je ne laurais pas suivi.
Ma femme me surprendra toujours. Est-elle inconsciente ?
« - Ça ne ta pas gênée de me tromper.
« - Je ne tai pas trompé, je ne laime pas, cest toi que jaime. Lui, cest notre ami, un bon copain rien de plus.
« - Rien de plus ? Pourtant tu as baisé avec lui, sachant que je dormais à côté.
« -
« - Donc vous avez baisé en copain. Que dirais-tu si je baisais Jacqueline en copain ?
« - Mais
Tu es jaloux ?
En se collant à moi, elle se fait câline, me couvre de baisers :
« - Après 20 ans de mariage, mon petit mari est jaloux. Cest mignon.
« - 20 ans
ça fait longtemps que Jean-Claude est ton amant ?
« - Ce nest pas mon amant. Cette nuit cest la première fois, le hasard. Hier je ny pensais pas, lui non plus certainement. On sest croisé, on la fait sans réfléchir.
« - Et tu as envie de recommencer ?
« - Avec lui, certainement pas. Avec toi, pas plus tard que tout de suite.
Me dit-elle en se collant contre moi. Elle essaie de membrasser, jai un geste de recul qui la fait rire :
« - Rassure-toi, je me suis laver les dents, et jai pris une douche
Je suis toute neuve.
Elle pose ses lèvres sur les miennes, nous nous embrassons dans un long baiser passionné, nos langues se cherchent. Je caresse ses seins, tandis quelle se saisit de ma queue et la dirige vers son entrejambe. Je menfonce en elle dun seul coup, les muscles de son vagin se contractent et me caressent
nous jouissons ensemble dun seul cri.
Annie sendort, la chatte pleine de moi. Je lenlace pour trouver le sommeil. La nuit va être courte.
---o O o---
Je prépare le café, Annie met la table du petit déjeuner et fait griller du pain.
Attiré par la bonne odeur du café et du pain grillé, Jean-Claude arrive en caleçon, il a passé un t-shirt. Il a lair gêné, il fuit mon regard sans oser détailler Annie comme il en a lhabitude :
« - Salut.
« - Bonjour.
Sans se démonter, Annie va vers lui, il doit avoir une super vue sur sa poitrine, je ne le sens pas à laise, Annie lui fait deux grosses bises amicales :
« - Tu as bien dormi ?
En lui lançant un regard coquin, et complice.
Je sers le café. En sasseyant à côté de moi, face à lui, Annie sadresse à lui sur un ton enjoué :
« - Tu sais, jai tout dit à Marc.
Jean-Claude est surpris, il ne sait quelle attitude adopter :
« - Tout ?
« - Oui tout. Cette nuit, il ne dormait pas quand je suis retournée dans notre chambre après avoir couché avec toi.
« -
« - Tu ne dis rien ? Tu regrettes peut-être ?
« - Non, mais
?
« - Jai trouvé ça très plaisant, Jespère que toi aussi tu as apprécié.
Jean-Claude ne sait pas quoi dire devant moi, ses yeux noyés dans sa tasse de café. Enfin il prend la parole :
« - Tu es en colère ? Tu men veux ?
« - Non.
Ma réponse est démentie par le ton dur de ma voix :
« - Annie ma tout expliqué.
Nous buvons notre café rapidement, dans un silence pesant. Tandis que je range la vaisselle, Annie va se préparer dans notre chambre. Jean-Claude retourne dans la sienne, il est évident quil ne veut pas rester seul avec moi.
Je rejoins Annie, elle est prête :
« - Je vous laisse, vous avez certainement plein de choses à vous dire.
Elle fuit, elle me laisse me démerder. A moi de décider. Je lembrasse :
« - Bonne journée ma chérie.
Dans lentrée elle lance, « salut Jean-Claude, il faut que jy aille, jai une réunion importante ce matin
Bonne journée ».
Il na pas le temps de répondre. Quand il sort de la salle de bain une serviette autour des reins, lascenseur emmène déjà Annie.
Avant de partir, je lui propose un café. Il ne peut refuser, il est coincé. Cest lui qui prend la parole le premier :
« - Désolé.
« -
« - Je naurais pas dû. Après une amitié de 20 ans, je ne sais pas ce qui ma pris. Annie est comme une sur pour moi.
« - Vous avez décidé de recommencer ? Ou plutôt, tu as envie de recommencer ?
Il est surpris de ma décontraction :
« - Non bien sûr. Je naurais jamais dû, je suis vraiment désolé.
Je me doute que si je navais rien su, il naurait pas hésité une seconde.
« - Je peux te poser une question, jattends une réponse franche.
Il a lair inquiet :
« - Oui bien sûr.
« - Depuis quand suis-je cocu ? Vous couchez ensemble depuis combien de temps ?
« - Cest la seule fois, quest-ce que tu vas imaginer. Je peux te le jurer sur notre amitié.
« - Cest un peu trop, notre amitié a-t-elle encore de la valeur pour toi ?
« - Tu peux me croire, cest la première fois. Je nai pas beaucoup réfléchi, quand jai vu Annie dans la cuisine presque nue dans sa nuisette, jai eu envie delle. Tout est allé très vite.
« - Je ten prie, passe les détails.
« - Cest de ma faute, ne la blâme pas, je sais quelle taime comme au premier jour.
« - Je te crois, mais il ne faut pas tenter le diable, il doit bien y avoir un petit hôtel près de ton bureau, ce sera plus pratique pour toi.
« - Ok.
Pas besoin den dire plus, il va dans sa chambre et revient au bout de cinq minutes avec sa valise.
Le soir, Annie est surprise en rentrant :
« - Je croyais que Jean-Claude devait rester deux nuits ?
« - Oui il devait, mais il a pensé quun hôtel près de son bureau serait plus pratique.
Elle semble surprise, offusquée :
« - Oh, tu las mis dehors ? Ton ami ?
« - Cest plutôt ton ami, ou ton copain. Tu mas demandé de décider, jai décidé. Il a vite compris. Je nai même pas eu besoin de lui parler de Jacqueline.
« - Quoi ? Tu aurais osé ?
« - Non, cest leur problème.
« - Alors, cest que tu as eu peur que cette nuit
« - Disons que jai préféré ne pas prendre le risque. Tu es déçue ?
« - Que tu ne me fasses pas confiance, oui je suis déçue.
« - La nuit dernière, je te faisais confiance
Elle vient vers moi, me regarde amoureusement « excuse-moi mon chéri, ça narrivera plus ». Elle passe sa main dans mes cheveux « Mon petit mari jaloux, grand bête » et me roule un super patin. Est-ce pour me faire oublier la nuit précédente ou a-t-elle déjà tourné la page ? Les femmes sont tellement imprévisibles.
Toute la nuit, elle fait en sorte de me faire oublier dêtre jaloux.
Jean-Claude na sûrement rien dit à sa femme. Il continue à venir à Paris pour son travail, mais nest plus revenu chez nous. Il a trouvé lhôtel qui lui convenait.
Annie na pas eu lair déçu de ne plus le voir. Elle ne men a plus jamais parlé.
Son attitude ma fait réfléchir, elle semble ny attacher aucune importance, est-ce vraiment si grave ? Je nai pas besoin de pardonner, je ne lui en parle plus, mais je me jure dêtre vigilant.
Au printemps, lors de la réunion de notre promotion pour un week-end organisé dans les Alpes, pas très loin de Grenoble, nous sommes logés en bungalow. Connaissant nos liens, les organisateurs ont prévu nous faire partager le même logement. Sans donner de raison, je demande à changer, Annie et Jean-Claude ont compris, seule Jacqueline parait surprise.
Lors des différentes discussions avec nos amis, nous parlons vacances. Tout naturellement, Jacqueline nous invite à passer un week-end cet été chez eux, comme nous en avons lhabitude. Annie et Jacqueline choisisse la date, sans que ni Jean-Claude ni moi nayons à donner un avis. Pourquoi ne serions-nous pas daccord ?
Je détecte comme une lueur despoir dans les yeux de Jean-Claude.
---o O o---
Avant de rejoindre Martigues dans la matinée, nous nous arrêtons chez mes parents pour faire une halte, tout heureux de cette visite impromptue.
Dans la voiture Annie semble soucieuse depuis le départ. Enfin elle me dit ce qui la tracasse :
« - Je ne veux pas rester chez eux cette nuit. Trouve une excuse.
« -
« - Ce sera mieux, je ne veux pas quil se fasse dillusions. Je lui parlerais, je lui dirais que ça a été une erreur. Il comprendra.
Je la regarde, surpris :
« - Tu as peur de quoi ? De toi ou de lui ?
« - De lui, tu as vu comment il me regardait la dernière fois. Je ne regrette pas, mais cest du passé, il ny aura jamais de seconde fois.
Je me penche et lui fait une bise dans le cou. Elle me gratifie de son plus beau sourire :
« - Je taime mon petit mari jaloux.
Le soleil est au rendez-vous. Laccueil de Jean-Claude et Jacqueline est chaleureux, comme toujours. Repas sympa autour du barbecue
le rosé est frais.
Jacqueline nous propose de profiter de la plage, ce que nous acceptons avec joie, après la grisaille parisienne.
Baignade, bronzage, nos femmes à laise seins nus sur la plage et dans leau. Jacqueline est toujours aussi belle, jolie taille, jolies fesses
Je ne me lasse pas de la regarder dans son mini maillot, elle sen aperçoit bien sûr, ça a lair de lamuser.
Annie nest pas en reste, elle joue avec Jean-Claude, se laisse admirer comme avant. Lui la dévore des yeux, il sest bien placé face à son entrejambe quand elle se change avant de quitter la plage.
Jai trouvé une excuse, accompagner mon père à lhôpital pour des analyses demain à la première heure, excuse imparable. Jean-Claude semble déçu, Jacqueline également. Annie ne dit rien, cest elle qui la voulu.
Cest décidé, nous partirons après manger. Leurs s vont se coucher. On discute, on refait le monde. Il est près de minuit, il faut y aller. Jacqueline essaie une dernière fois de nous retenir, « Dommage, mais vraiment, on ne peut pas rester ».
En arrivant près de ma voiture, je maperçois que jai oublié mon téléphone dans la chambre :
« - Deux minutes, je cours le chercher.
Je monte quatre à quatre à létage, suivi de Jacqueline qui veux maider.
Arrivé dans la chambre, je sors mon téléphone de ma poche. Jacqueline sapproche de moi se pend à mon cou et membrasse tendrement, à pleine bouche. Je lui rends son baiser en lui plaquant une main sur les fesses, lautre ayant déjà atteint sa poitrine que je malaxe avec entrain.
Son regard est plein de reproche :
« - Pourquoi nas-tu pas voulu rester ce soir, jai envie de toi.
« - Moi aussi, mais il nous faut être prudent, jai peur quils ne se doutent de quelque chose. Jean-Claude me regardait bizarrement cet après-midi.
« - Il était surtout occupé à regarder Annie, superbe quand elle est allée se baigner, avec ce mini qui lui moulait les fesses.
« - Cela fait 20 ans, ils nont jamais eu le moindre doute, continuons à être prudents. Bien sur une ou deux fois par an, nous ne pouvons pas être plus discret, même en Guadeloupe il a fallu garder nos distances.
« - Tu oublies mes escapades seule à Paris, nos petits extras.
« - Non, je noublie rien, mais soyons prudent, ton mari semblait me surveiller.
« - OK, pas de risques, on se voit à Paris. Jy monte dans un mois, trois jours chez ma cousine.
« - Daccord, je préfère.
Après un ultime baiser, nous retournons à la voiture, Jean-Claude discute avec Annie, elle a dû faire sa mise au point.
Jai mon téléphone à la main, Jacqueline derrière moi toute Joyeuse :
« - Heureusement que jétais là, les hommes ne savent jamais où ils mettent leurs affaires.
Annie renchérie en me prenant le bras :
« - Ah ces hommes ! Cest pour ça que nous les aimons.
Je la regarde en souriant :
« - Que pour ça ?
Cest le moment de nous séparer.
Jean-Claude fait la bise à Annie qui fait attention à ne pas trop se coller à lui, et tandis que je fais les quatre bises réglementaires à Jacqueline, elle me murmure à loreille :
« - A bientôt à Paris. Notre petit extra.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!