Madame La Directrice - Partie 1
Préambule :
La réalité et la fiction.
La petite histoire que vous allez lire ci-dessous a pour but d'être excitante (A vous de me dire si elle l'est). Néanmoins la scène décrite peut s'avérer choquante dans la manière dont elle se déroule. Si la domination peut faire l'objet de fantasme elle ne doit jamais être contrainte mais bel et bien librement choisie et acceptée, ce qui n'est pas le cas ici. Je sais que cette introduction peut paraître hypocrite mais je tiens toutefois à rappeler que ce que j'ai imaginé n'est absolument pas normal et si jamais l'une d'entre vous se trouve dans un cas de figure un peu similaire, contrainte de subir une relation qu'elle n'a pas désiré, ne vous laissez pas faire, parlez-en, portez plainte, ce n'est pas anodin et ce n'est pas acceptable.
Voilà ceci étant dit bonne lecture :)
"Madame la Directrice" : quest-ce que je lai attendu ce titre, quest-ce que jen ai sué pour en arriver là aujourdhui. Quand je regarde le parcours derrière moi je pars de tellement bas que jen ai le vertige. Qui laurait cru, moi, Safya Benbouchaib, je suis arrivé à ce poste de directrice des ressources humaines au bout de 10 ans. Le genre dhistoire quils aiment mettre en avant à la télé non ? La fille dimmigrés maghrébins qui grandit en cité, et qui peu à peu, à force de passion et de détermination, et en allant contre les coutumes archaïques et traditions de ses origines, contre les déterminismes sociaux, ethniques et religieux, réussi à sextirper de sa fange originelle pour atteindre le Graal de leur vision de bobo : lintégration à la société française, lassimilation de tous les us et coutumes de la très sainte nation et le rejet de mes barbarismes ataviques, en dehors du couscous, plat préféré des français hein, et dautres traditions folkloriques sans portée réelle.
Mais non ! Ce nest pas moi ! Je suis fière dêtre qui je suis, je suis fière den être arrivée là, mais si jy suis parvenu cest aussi parce que jai pu mappuyer sur mes valeurs, mon identité, mes principes et tous fondements de mon éducation.
Si jen suis arrivée là à 32 ans cest à force defforts, dabnégation, de privations et de choix cartésiens. Jai toujours travaillé plus que les autres, je nai jamais compté mes heures, je me suis montré irréprochable à chaque instant car je sais quon pardonnerait encore moins à moi quà une autre malgré tout. Ok je nai jamais été la collègue souriante et avenante qui reste à papoter à la machine à café et qui rigole aux petites allusions des hommes du travail. On ma toujours vu comme Safya la fille un peu froide, un peu distante, pas très sympa mais qui est là quand on a besoin delle dans le taf, et très efficace quand elle se met sur quelque chose.
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Un jet de sperme laiteux vient sécraser sur ma joue et commencer à couler en direction de ma lèvre, suivi d'un autre qui macule le verre de mes lunettes et de quelques autres moins intenses qui vont se perdre sur le devant de mon chemisier.
- AAAAAAAAARRRRRGGGG
. Hmmm cest bon de te repeindre le portrait Safya, putain quand je pense que tu prends tes grands airs pendant les réunions, quel plaisir de te voir recouverte de sperme, cest tout ce que tu mérites!
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En réalité cest un peu une couverture cette attitude, mes amies le savent, je suis quelquun denjoué et agréable, jaime rire et délirer entre copines, mais je ne mélange pas les torchons et les serviettes, le travail cest le travail. Et lexpérience ma montré que jai eu raison de me comporter comme ça.
Jen ai eu des petits managers paternalistes qui sous couvert de me prendre sous leur aile mauraient bien prise dans leur lit. Le fantasme de la beurette est encore très présent et je ny ai pas échappé. Des remarques sur mes compétences, sur mon physique, des allusions graveleuses à peine voilées, des sous-entendu au fait quils mappuieraient dans ma carrière si jétais gentille avec eux. Rien de frontal bien entendu, mais il ne faut pas avoir inventé leau tiède pour comprendre ce quils nosaient dire quà demi-mots : si tu me laisse te baiser je te garantis une progression belle et rapide. Mais je nen veux pas moi de cette manière de faire. Je sais que jai les capacités pour monter pour ce que je vaux, et jai trop de respect envers moi-même et les valeurs que ma transmis ma famille pour tomber aussi bas
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- Tiens encaisse ça madame la directrice, et arrête de gémir comme ça salope, on risque de nous entendre
Il a raison, mais putain cest dur de me pas gémir vu comme il me pilonne la chatte depuis deux minutes, je prends sur moi et me mords les lèvres tout en sentant sa queue continuer à glisser tout au fond de moi. Jen ai les jambes qui tremblent.
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Jen ai vu des collègues de mon âge minauder à la machine à café, accepter des remarques déplacées sur leur physique, supporter des proximités équivoques. Peut-être même certaines sont-elles allées plus loin, je nen sais rien, je ne me mêle pas de la vie des autres, mais cest sûr que quelques-unes ont vu leur carrière décoller de manière immérité au regard de leurs compétences.
Des sacrifices pour en arriver là jen ai fait, jai 32 ans et je suis toujours célibataire, depuis quelques années je nai même eu aucune réelle histoire damour. Alors je ne vais pas jouer la sainte, je suis restée avec un mec pendant 5 ans et je ne suis plus aussi ignorante des choses du sexe que pourraient le souhaiter mes parents, mais ça cest mes choix et je les assume. Par contre jai bien vu que cette relation fonçait dans le mur en roue arrière et que jallais me laisser enfermer dans un quotidien qui ne me permettrait pas daccomplir mes objectifs professionnels donc jai préféré laisser ça derrière moi.
Je sais que beaucoup pensent que lépanouissement personnel passe par la construction dune famille, le train-train de la vie rangée, et moi-même je ne cracherais pas dessus mais chaque chose en son temps et pour moi la priorité était de me faire une situation, maintenant que je suis directrice je vais peut-être me mettre à y penser comme ça je serai sereine sur les deux tableaux. Cest vrai que ces dernières années, à part de la drague sans lendemain par-ci par-là je ne me suis pas laissé la chance de trouver quelquun pour me poser avec, mais dorénavant je compte bien inscrire ça sur ma to-do list. Les mecs cest pas ce qui manque, et je sais que je les attire donc ça devrait le faire.
Il serait peut-être temps que je me décrive dailleurs. Donc comme je le disais je mappelle Safya, je suis tunisienne par mon père et algérienne par ma mère et comme eux deux jai la peau très sombre, pas au point quon me prend pour une noire mais quand même dans la part la plus foncée chez les maghrébins. Jai de grands yeux marrons surmonté par des lunettes et les cheveux dun noir profond mi-longs qui tombent raides sur mes épaules, tout le monde les a frisés dans ma famille du coup on me surnomme la chinoise.
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- Tiens Safya
Tiens
Tiens
Tiens
et Tiens
Et à chaque fois quil répète le mot « Tiens » il me brutalise la chatte en y imprimant un solide coup de rein tout en continuant à agripper mes cheveux. Jai limpression quil va me déchirer le vagin, jai limpression quil va marracher le cuir chevelu, mais je continue à encaisser, à en demander plus, à renvoyer à chaque fois mes hanches en arrière à la rencontre de son membre quand il me pénètre, à pencher ma tête vers lavant tout en sachant quil va la tirer de plus belle vers larrière.
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Et puis cest vrai que jaime me mettre en valeur, mais comme pour le sport cest plus pour moi-même que pour les autres. Le jour où les hommes comprendront quune femme peut vouloir être coquette pour elle-même plus que pour leurs yeux on aura fait un grand pas sur cette terre. En plus mon poste maintenant mimpose un certain standing donc il faut que je me mette au diapason. Je ne sors jamais sans un petite touche de fond de teint, un trait de mascara et un passage de mon rouge allure velvet de Channel pour rehausser la teinte de mes lèvres (qui sont plutôt pulpeuses soit dit en passant).
Au niveau du style jai tendance à être assez classique, ce qui convient totalement à mon travail, jaime mhabiller en tailleurs tendance que ce soit avec une jupe ou un pantalon, toujours un peu cintré, et me chausser descarpins assez haut perchés. A la fois pour lélégance de la chose et aussi parce que jai faite mienne la maxime disant quil faut shabiller pour le poste que lon veut et non celui que lon a, du coup jai toujours pris soin denfiler des talons qui me permettent de ne pas paraître petite aux yeux de mes collègues masculins. Les filles retenez bien ça, sils baissent les yeux pour vous parler ils seront tentés de vous écraser, et moi on ne mécrase pas ! Et puis lélégance évite les prises de confiance en général, on me voit comme une fille froide et un eu hautaine, cest faux mais ça me convient.
Enfin bref, tout ça a payé et aujourdhui je suis donc DRH de ma boîte. Le plus dur est passé normalement...
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Une fois de plus je suis la dernière à partir ce soir, cest moi qui sors après tout le monde, derrière il ne reste que les gardiens et les femmes de ménage, après un rapide salut à ceux qui se trouvent dans le hall et quelques mots dencouragement pour leur dur labeur de la nuit à venir. Jai le cerveau gonflé à un point, mon seul rêve là cest de rentrer chez moi menfermer dans ma chambre, enfiler mon pyjama et me poser devant une série pour me vider la tête. Mais comme dhab je sais très bien que jaurais juste le temps de manger avant de me remettre au boulot et de traiter mes dossiers en attente. Six que jai pris mon poste et six mois que je suis sous ce rythme, jai toujours été une grosse bosseuse mais là même moi je commence à saturer.
Il est dix heures du soir quand je rentre dans mon petit appartement de célibataire et comme prévu ma soirée ne se passe pas comme je lespérais. Je me fais à manger sur le pouce et lance une série pour me vider la tête, mais à peine ma nourriture engloutie ma conscience professionnelle revient me tourmenter et je rouvre mon ordinateur pour moccuper de tout ce que je nai pu faire la journée. Je sais pertinemment que je ne devrais pas ramener mon ordinateur à la maison, je prône le droit à la déconnexion pour les salariés et pourtant je me lapplique bien mal à moi-même, mais je suis accablée par mes responsabilités. Finalement il est déjà une heure du matin quand je referme mon PC et mes yeux par la même occasion, sans pour autant me sentir soulagée par lavancement de mon travail. Mais bon il faut bien que le corps se repose, même si ces temps-ci lesprit aussi en aurait bien besoin.
Réveillée de bonne heure je sens la fatigue me harasser tout au long de la journée, et ce malgré les multiples cafés serrés que jingurgite pour garder les yeux en face des trous. Mes heures ne sont remplies que de procédures à réformer, de contrats à vérifier et de décisions ayant des implications vertigineuses à prendre. Les responsabilités venant avec ma position sont plus lourdes à porter que ce que jaurais pu croire mais jai signé pour ça et cest le but que je voulais atteindre. Mon seul regret actuellement est que je me projetais cette période comme loccasion, maintenant que jai enfin atteint mon but professionnel, de pouvoir me consacrer à ma vie sentimentale mais hélas je nai pas un instant pour y penser et je reste désespérément célibataire, au grand dam de ma mère qui nen peut plus de voir sa fille dans sa trentaine sans bague au doigt et s autour delle.
Il est 20h passées et je ne suis toujours pas sur le départ, bien au contraire, ce dossier de salarié qui nous assigne aux prudhommes pour licenciement illégal me cause bien des déboires car, outre le fait que cela coûterait une petite fortune à lentreprise, ma place nouvellement acquise est tributaire de mon efficacité et je nai pas encore validé ma période dessai. Pour faire simple je suis sur un siège éjectable et je nai pas le droit à lerreur.
Après avoir raccroché dun énième appel avec mon consultant juridique qui ma gentiment conseillé de rentrer chez moi et de prendre du repos avant de raccrocher, je me plonge à nouveau dans mes données quand on tape à la porte. Je lève le nez vers la porte en me demandant qui peut encore bien se trouver là à une heure pareille. En dehors des gardiens et du personnel dentretien il ne devrait plus y avoir personne dans les locaux.
- Oui. Entrez, lancé-je dune voix intriguée.
La porte souvre sur quelquun que je connais bien et que je regrette déjà de voir entrer dans mon bureau.
- Bonjour Safya, je ne vous dérange pas jespère
- Bonsoir monsieur Delmare, je vous en prie installez-vous, et cest madame Benbouchaib je vous en prie.
Comme je le disais je préfère ne pas donner douverture aux familiarités dautant plus courantes que je suis femme, jeune et nouvelle à mon poste. Ma réponse peut paraître pédante mais cela ça me permet de créer un cadre plus professionnel, dautant plus avec Serge Delmare.
- Oh veuillez mexcuser mademoiselle, me répond-il dun ton sarcastique, vous auriez quelques minutes à maccorder ?
Serge Delmare, lun des délégués du personnel de la boîte, fort en gueule, sûr de son fait, toujours à la recherche de la moindre faille pour emmerder le monde (et plus spécifiquement les ressources humaines) et se pavanant avec toute lassurance que lui procure son statut de salarié protégé et dancien de la société. Le cauchemar de mes prédécesseurs à ce poste, et en passe de devenir le mien aussi si jen juge les diverses anicroches qui ont émaillées nos échanges lors des réunions que jai présidé.
- Il est peut-être un peu tard non ? Je comptais classer ce dossier et rentrer chez moi. Peut-être peut-on prendre rendez-vous dans la semaine pour discuter si cela vous convient.
- Au contraire, me répond mon interlocuteur en sinstallant sur la chaise face à moi sans y avoir été invité, aujourdhui cest le moment parfait, je voulais vous parler sans risquer dêtre interrompu.
Son attitude arrogante et son assurance me déplaisent au plus haut point mais vu quil est là autant quil débite sa litanie et quil sen aille le plus rapidement possible.
- Vous êtes encore jeune à votre poste mademoiselle, et moi des DRH jen ai vu défiler plus dun tout au long de ma carrière, je sais que dans le confort de votre petit bureau vous navez pas grand-chose à faire de ce que subissent les salariés au quotidien
- Mais pas du tout je
-
et vous ne voyez que vos intérêts et ceux de la boîte, mais il y a des limites et votre jeunesse nest pas plus une excuse que votre incompétence !
- Je vous demande pardon, menflammé-je en me levant de ma chaise, comment osez-vous remettre en cause mes compétences et me parler sur ce ton. Je vous prie de quitter mon bureau sur le champ !
- Calmez-vous Safya, me rembarre-t-il gentiment sans se départir du sourire ironique qui laccompagne depuis son entrée dans la pièce, regardez un peu ce que jai pour vous.
Et dune main lourde il abat sur mon bureau un dossier épais de plusieurs dizaines de pages puis se recule quelque peu en croisant les bras sur sa poitrine. Avant de me focaliser sur les papiers quil vient de me remettre je le détaille pendant quelques secondes. Cest un homme à lapproche de la cinquantaine qui a passé toute sa vie à travailler dans la logistique et ça se voit. Il est large dépaules, dune carrure impressionnante, ses mains aux doigts épais et poilus semblent fortes comme des étaux et son ventre proéminent sans être obèse non plus achève ce physique de colosse. Il me fixe directement de ses yeux sombres, enfoncés dans un visage marqué par les rides dues à son âge, et qui surplombent une bouche charnue et une mâchoire carrée sur laquelle les joues saffaissent quelques peu. Il a les cheveux poivre et sel, des hommes dans la force de lâge, coupés court. Bref le portrait type de la brute épaisse, le genre de personne avec qui je nai que peu en commun et nos discussions passées mont confortée sur ce point, cet individu me rebute autant physiquement que mentalement.
Après lavoir fusillé du regard je suis bien e de me rasseoir et douvrir le dossier qui attend sur mon bureau. Au fil des minutes, pendant que je compulse son contenu, Serge doit voir mon visage se décomposer sous le poids de ce que je lis. Il y a là de quoi plomber la boîte pour un moment si cela venait à être révélé, des manquements à la sécurité des salariés qui auraient pu savérer dramatiques et qui mettent directement en cause ma responsabilité en tant que directrice des ressources humaines. Que je naie pas été au courant ny change rien, il en va de ma responsabilité danticiper ce genre de choses, cest ma responsabilité pleine qui est mise en cause. Si cela se sait les conséquences financières pour lentreprise seraient très lourdes à assumer, même pour une boîte de notre tailler, et ma place serait inconditionnellement sur la sellette, sans parler du fait que ma réputation de DRH serait faite et que personne ne membaucherait plus à un tel poste après des erreurs pareilles. Les réputations vont vite à ce niveau et cest à ça que servent le contrôle des références avant une embauche. Javale ma salive difficilement tout en continuant à feuilleter le désastre qui sannonce.
- Vous voyez Safya, jai bien fait de venir vous voir maintenant plutôt quen pleine journée, ça aurait été dommage que nous soyons interrompus, fanfaronne Serge en se levant et posant les deux mains bien à plat sur le bureau.
- Que
que comptez-vous faire de ça ? Pourquoi me le présentez-vous directement plutôt quen réunion des délégués du personnel ? Vous avez-ce que vous voulez non ? De quoi me faire sauter
Je suis paniquée et je pense que ça se voit. Toutes ces années defforts, dabnégation, de sacrifice pour rien. Si linfo sort je suis fichue, et il ny a aucune raison quelle ne sorte pas. Serge me fixe, toujours debout face à moi, uniquement séparés par le bureau qui siège entre nous. Se rend-il compte que mes jambes sont devenues molles sous le choc de la révélation, que mes mains tremblent en tournant les pages, que ma tête bruisse de milliers de pensées anarchiques ? Je nen sait rien mais en tout cas il semble sacrément fier et se pavane dans sa certitude. Comment me sortir de ce guêpier.
- Voyez-vous Safya, je vous aime bien malgré les apparences. Je sais pertinemment ce que ces révélations impliquent pour vous, quand bien même vous nêtes là que depuis six mois et que ces choses ne sont pas nouvelles, et je nai pas envie de vous causer du tort. Ce serait dommage de réduire votre carrière à néant après des débuts si prometteurs non ? Cest pour ça que jai préféré accumuler tous ces éléments en toute discrétion et venir vous rencontrer avant de lâcher cette bombe en réunion.
- Je
je vous remercie mais je ne comprends pas vraiment où vous voulez en venir.
Serge se redresse et me sourit sans dire un mot, puis il fait le tour du bureau et se rapproche de moi. Je suis encore assise et je regarde avec appréhension son immense carcasse me rejoindre. Arrivé à quelques centimètres de moi il pose sa grosse main sur le dossier et me dit dun ton ferme :
- He bien, ce dossier pourrait très bien ne jamais avoir existé et vous pourriez très bien avoir le temps de résoudre tous ces problèmes avant quils ne remontent. Ce serait même pour vous la parfaite opportunité de prouver à votre hiérarchie votre compétence, vous vous rendez compte un peu ? Safya Benbouchaib, la jeune DRH qui a épargné de tels coûts à lentreprise par sa clairvoyance et son professionnalisme. Il y a de quoi faire un vrai bon en avant pour votre carrière
Si seulement personne ne révèle dès maintenant le contenu de ce dossier.
- Je vous remercie pour tout, vraiment, balbutié-je en relevant le regard vers Serge, vous me sauvez la mise et bien entendu je saurais me montrer redevable lors des prochaines négociations avec le personnel.
Je tends la main vers le dossier pour le tirer à moi et cest à ce moment que le regard de Serge se change en celui dun prédateur.
- Nt nt nt nt nt nt nt nt, fait-il de la bouche. Non non Safya, ce nest pas à ce genre de redevabilité que je mattends de votre part. Il va falloir être bien plus reconnaissante que ça si vous ne voulez pas que je détruise votre carrière madame la directrice !
Tout en parlant il pose sa main sur la mienne et lemprisonne contre le bureau. Mon sang ne fait quun tour et je la lui arrache avant de me lever et de lui faire face. Malgré mes talons hauts il me domine encore dune bonne tête et demie et mon corps fluet doit faire bien pâle figure comparé au colosse quil affronte.
- MAIS POUR QUI ME PRENEZ-VOUS ? SORTEZ IMMEDIATEMENT DE MON BUREAU ! ET NE CROYEZ PAS QUE JE VAIS CEDER A VOTRE CHANTAGE !
Je suis furieuse. Pour qui il se prend ce vieux connard ? Et pour qui il me prend surtout ? Putain ça me dégoûte rien que dy penser, quun homme comme lui croit pouvoir poser ses gros doigts dégueulasses sur moi ça me répugne. Et puis il ne faut vraiment avoir aucune honte, aucune valeur, aucune morale pour faire un chantage comme ça. Putain cest quel genre danimal qui en est réduit à pousser une femme au bord du gouffre pour ensuite vouloir r de sa position de faiblesse ? Ce sale enculé mériterait quon porte plainte contre lui pour harcèlement moral, pour harcèlement sexuel, pour être une ordure, un sac à merde, un gros bâtard, un sale porc, une pourriture
Mais ça ne marchera pas avec moi son petit plan de pervers. Vas-y déballe tout, fais-moi virer, je men fous la roue tourne et je trouverai bien quelque chose dautre. Mais jamais je ne te permettrai de me traiter comme une pute, jamais je ne me soumettrai à ton odieux chantage. Tu crois que tout peut sacheter connard ? Hé ben mon honneur il ne sachète pas. Et en plus là on ne parle pas dacheter, on parle dune immonde pression de la part dun sadique. Fais-moi virer mais je te jure que tu ten mordras les doigts.
- Très bien Safya, me répond-il sans chercher à me brusquer de nouveau, je comprends votre position, et quelque part je la respecte. Je vous donne donc rendez-vous lors de la prochaine réunion des délégués du personnel. Cétait un plaisir davoir travaillé avec vous ces quelques mois, je me demande qui ils vont prendre pour vous remplacer.
Sur ces mots il me tourne le dos et sachemine lentement vers la porte.
- Je vous laisse ce dossier madame la directrice, amusez-vous bien à le lire, jen ai gardé une copie chez moi.
Je bous intérieurement de fureur en le regardant partir, mes poings sont tant serrés que mes ongles pénètrent ma paume et me font mal sans pour autant que je men rende vraiment compte. Quel ignoble salopard, quel enfoiré, jai envie de lensevelir sous les insultes, de lui cracher à la gueule, de lui lancer à la gueule tout ce qui traîne sur mon bureau. Je suis profondément dégoûtée par son comportement.
- Dommage que vous nous quittiez Safya, bon courage pour la suite
La suite. Quelle suite. Après une telle tâche sur mon CV ma carrière est foutue et il le sait aussi bien que moi. Putain mais quest-ce que je vais devenir. Juste au moment où je touchais mon rêve je me retrouve plongée en plein cauchemar.
- A
Attendez Serge, ne peut-on pas trouver une autre solution ?
Il sarrête et reste immobile quelques secondes sans se retourner. Puis jentends sa voix sélever :
- Monsieur Delmare !
- Pardon ?
- Cest monsieur Delmare pour vous Safya, tâchez de ne pas loublier. Et non il ny a pas dautre solution, cest à prendre ou à laisser.
Tout en parlant il se tourne vers moi et affiche une mine triomphante.
- Soit tu te conduis en petite salope obéissante soit je diffuse ce dossier avec les conséquences que tu peux imaginer, madame la directrice.
Je suis sidérée par la violence de ses propos, il vient vraiment de me traiter de salope comme ça ? Il na pas peur que ça se retourne contre lui ? Je ne suis pas ce genre de femme moi, je ne suis pas une salope. Je reste sans voix et je le détaille encore. Et puis quoi encore ? Le laisser poser ses mains sur moi ? Le laisser me baiser juste pour une histoire de travail. Il me dégoûte avec son corps de vieux, presque gros, ses poils sur les mains, son regard égrillard, sa bouche aux moues libidineuses. Je vais lui dire daller se faire foutre
je dois lui dire daller se faire foutre
- Eh bien Safya, tu restes silencieuse ? me demande-t-il devant mon manque de réaction.
Pourquoi est-ce que je narrive pas à lenvoyer au diable. MAIS VA CREVER SALE PORC, VA POURRIR EN ENFER TOI ET TOUS LES TIENS. TU ME DEGOUTES PLUS QUE TOUT, JESPERE QUE TU VAS CREVER COMME UN CHIEN. Mais pourquoi je reste là, debout, sans bouger ? Pourquoi je narrive pas à lui dire tout ça ? Pourquoi est-ce que je repense sans arrêt à tout ce que jai sacrifié pour en arriver là et à comment ma carrière va être réduite à néant. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
- Assied-toi !
Son ordre a fusé, il a claqué à mes oreilles comme un fouet, il ma heurté comme une balle. Jen reste le souffle coupé. Mes jambes tremblent toujours de rage, de peur, de honte peut-être, quand je les replie et massois sur mon siège. Et il se rapproche de moi, un air victorieux sur son visage de connard.
- Cest bien Safya. Je vois que tu as retrouvé la raison. Tu vas être très gentille à partir de maintenant et faire exactement ce que je te dis.
-
- Ne me regarde pas avec ces yeux de chien battu, ça mexcite encore plus.
Il mhumilie et ça lexcite ? Il se sent fort face à moi en ce moment, juste parce quil ma acculée, quil me laisse au bord du précipice avec comme choix uniques de me saborder ou de me trahir. Dans un cas comme dans lautre je suis perdante et il le sait. Et il est confiant ce porc, putain quest-ce quil me dégoûte avec son regard impérieux qui glisse le long de mon corps et me détaille comme une pièce de viande par un boucher. Je vois ses yeux inquisiteurs remonter lentement de mes jambes recouvertes dun collant foncé à ma jupe mi-longue puis à mon chemisier rouge vif, sattarder sur mon cou pour ensuite rejoindre mon visage et se fixer aux miens. Je lui lance un regard dur, imprégné de toute la haine quil minspire pour quil comprenne bien que je labomine plus que tout.
- Tu es mignonne quand tu es en colère Safya, reprend-il dune voix enjouée.
Il dépose ses doigts sur ma joue et fait glisser son pouce sur mes lèvres quil écrase tout en continuant son monologue.
- Si tu savais depuis combien de temps je rêve de voir cette belle bouche pulpeuse gober ma queue, je vais me faire un plaisir de te la remplir, ça te changera pour une fois tu auras quelque chose de valeur qui sortira de tes lèvres.
Cen est trop pour moi, il me touche la bouche de ses doigts grossiers, il me parle comme à la dernière des putes et en supposant quil me traitera comme tel. Je recule la tête et crache immédiatement sur sa main quil na pas eu le temps de retirer. Jaurais pu le mordre, jaurais même dû le mordre, mais cela naurait rien arrangé à ma situation. Il regarde ses doigts maculés de mon crachat, surpris et quelque peu amusé par ma réaction, puis il porte les doigts à sa bouche et y lèche ma bave avec délectation. Il a lair de réellement apprécier ça en plus.
- Sale porc, éructé-je entre mes dents serrées de rage, sale porc tu nes quune merde. Ne tavise plus de me toucher ou sinon
- Oh là, oh là, calme-toi Safya, me reprend-il sans me laisser finir ma phrase, je ne veux te forcer à rien. Tu as le choix, tu peux très bien me dire de partir et je partirai immédiatement. Le choix tappartient. Soit tu mobéis soit je men vais, à toi de faire ton choix. Bien sûr tu connais les conséquences
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Je reste silencieuse, je ne peux pas faire une croix sur ma carrière, ma vie telle quelle est maintenant, je sais que je devrais parler, faire passer mon intégrité bien au-devant de ces considérations purement professionnelles, mais je ne peux pas my résoudre, alors je reste silencieuse. Et puis il y a autre chose, quelque chose dindicible, dobscur, de sordide qui me pousse à ne pas réagir, quelque chose qui sest éveillé en moi depuis quelques instants, en fait depuis quil ma ordonné de masseoir. Jai obéis sous le choc, et parce que je navais pas dautre choix dans la situation qui était la mienne, mais était-ce bien le cas ? Je reste silencieuse
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- On dirait que tu as fait ton choix Safya, si jen crois ce silence éloquent. Très bien, je suis ravi que tu te rendes à la raison. Maintenant lève-toi et vas verrouiller la porte. Je sais quil est tard mais je ne voudrais pas être interrompu par la femme de ménage. Allez !
Une fois de plus je me vois obéir sans vraiment y réfléchir, je me lève et passe rapidement à côté de lui pour atteindre la porte de mon bureau en quelques pas. Je sens mes jambes quasiment se soustraire à chacun de mes pas, je suis fébrile et mon esprit bat la campagne à 100 à lheure. Dun geste rapide je fais tourner le verrou avant de me retourner vers lui en attendant la suite. Oui je me suis faite à lidée dores et déjà et jattends la suite, à mon corps défendant peut-être mais sans pour autant me révolter face à cela.
Il sest assis sur mon siège et me regarde toujours de cette manière libidineuse qui me fait me sentir plus bas que terre mais qui, paradoxalement, commence aussi à me fasciner. On ma déjà prise pour une conne, on ma déjà considéré comme moins que ce que je vaux réellement, mais son regard exprime bien plus que ça. Il exprime à la fois de la condescendance, du mépris profond et un plaisir à se voir obéir. Observée par ces yeux inquisiteurs je commence à stresser, non pas de savoir ce quil va me dire de faire pour la suite mais bien quand est-ce quil va me le dire, quand est-ce quil va me donner quelque chose à faire au lieu de se contenter de rester mutique à me fixer. Mais il ne dit rien. Jose alors prendre la parole pour la première fois depuis quil ma mis face à mon choix.
- Alors ? questionné-je dune voix timide et mal assurée.
- Monsieur Delmare !
- Euh
alors monsieur Delmare ?
Pourquoi est-ce que je lui obéis comme ça ? Ca me dépasse. Je ne suis pourtant pas quelquun qui sécrase au quotidien, bien au contraire jai tendance à avoir un caractère franc et bien affirmé, pas du genre à me laisser fouler au pied par qui que ce soit. Et pourtant je me retrouve comme subjuguée par son regard, sa présence impérieuse et hostile qui cherche à me dominer, et je suis fébrile, jattends son prochain ordre pour me remettre à agir. Peut-être quagir ne me fera pas penser à lhumiliation, que tant que je fais je nai pas loccasion de réfléchir et donc de me juger pour la manière dont je me comporte. Je sais que si jy pense je me dégoûterais profondément, donc autant ne pas y penser, cest comme un mécanisme de défense.
- Alors tu vas revenir vers le bureau Safya, doucement pour que je puisse profiter du spectacle, tu vas venir à côté de moi.
Et je mexécute, bien docilement, bien sagement, je me mets à marcher lentement en direction de la place que jai quitté. Consciente que ses yeux ne perdent rien du spectacle, sommes toutes assez chaste, que je lui offre je me surprends même à exagérer le balancement de mes pas. Et il ne ma lâche pas, toujours son sempiternel sourire accroché au visage. Il me dégoûte cest clair, mais en même temps je ne peux mempêcher de ressentir une certaine adrénaline monter en moi. Arrivée à quelques pas de lui je marrête et le fixe dans lattente de la suite.
- A genoux devant moi maintenant !
Lordre a fusé à nouveau, je reste de marbre, interdite, sans réaction. Quest-ce que je suis en train de faire, je me laisse humilier, traiter comme un objet alors que je vaux mieux que ça. Mes jambes ont de plus en plus de mal à me porter, elles sont comme en coton. Devant mon manque de réactivité Serge simpatiente :
- Vous navez pas compris ce que je viens de vous dire madame la directrice ? A genoux !
Je mexécute à nouveau. Mes jambes se plient sous leffet de sa volonté plus que de la mienne. Je me retrouve vite à mi-hauteur, le regard levé vers mon bourreau, à la fois dans lattente de la suite et révulsée de ce qui pourrait se passer. Il passe sa langue sur ses lèvres comme sil se régalait par avance dun plat appétissant quil allait déguster. Puis lentement il descend la main vers la ceinture de son pantalon, la déboucle et fais déboutonne lentement sa braguette. Ceci accompli il madresse à nouveau la parole.
- Maintenant tu vas venir faire descendre mon pantalon et mon boxer, je suis trop serré là-dedans.
Je ne réfléchis pas, je me conforme à ses directives et, en me penchant légèrement vers lavant je mempare des vêtements susmentionnés et les tire vers le bas. Mes mains tremblent tandis quil soulève un peu les fesses pour permettre le passage. Jagis de manière mécanique, comme une poupée guidée par un marionnettiste pervers, tout en gardant le regard levé vers lui comme si je minterdisais de voir de visu les conséquences de mes actions. Cependant au bout de quelques secondes la pression et la curiosité lemportent et je baisse mes yeux vers son entrejambe.
Je ne suis pas ignorante des choses du sexe mais je ne suis pas non plus une grande connaisseuse. Si jai déjà eu des relations sexuelles ce nest arrivé quavec mon ex-copain avec qui je suis resté en couple durant cinq ans. Son sexe est le seul que jai jamais vu, si lon excepte celui des acteurs des films X que je regarde occasionnellement quand le besoin se fait trop pressant. Je suis donc prise entre le dégoût que me procure cette situation et une sorte de curiosité malsaine de voir à quoi ressemble le pénis qui se trouve à quelques centimètres de moi maintenant.
Celui de mon ex était somme toute assez classique je pense, dans la moyenne à tous les égards et je nai jamais eu à men plaindre, mais celui qui me fait face est bien différent. Sil ne semble pas particulièrement plus long, bien quétant encore au repos il soit difficile den juger, il est sensiblement plus large. Il ressemble à un gros boudin replié sur lui-même. Je suis surprise et intriguée par sa grosseur, et indépendamment de la situation je ne peux mempêcher de penser quil doit faire mal en pénétrant un vagin. Les différences avec le sexe de mon ex ne sarrêtent pas là, alors que ce dernier était toujours impeccablement rasé, le sexe de Serge semble jaillir dun fouillis de poils très sombres entremêlés.
La principale différence se situe au niveau du prépuce, mon ancien mec était circoncis et avait en permanence le gland apparent, ce qui nest pas le cas pour Serge. Son gland est recouvert dune peau prenant la forme dun cône inversé. Ce nest vraiment pas beau à voir, ça na pas lesthétique dune bite circoncise. Mais à quoi je pense moi, pourquoi je réfléchis à la beauté de la chose ? Je suis supposée être dégoûtée et pas comparer la queue de ce connard avec celle de mon ex. Et pourtant, depuis que mes yeux se sont posés dessus je ne peux mempêcher de la regarder avec intérêt, je ne dirais pas avec convoitise mais néanmoins je mimagine sa taille une fois bandée, et sa chaleur en main
- Branle-moi !
- Pardon ? Mais
- Tu tattendais à quoi Safya ? Si tu as baissé mon froc cest pas pour rester sans rien faire, prend ma queue dans tes jolies mains et branle-la comme il faut.
La suite tout de suite :)
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