Collection Zone Rouge. La Petite Lyly (1/2)

- Salut, le Parigot, tu te souviens de moi !
- Facile, Lucien, avec ton tablier de boucher comme ton père, reprends-tu l’affaire de tes parents !
- Pas encore, je viens de finir ma première année d’école de boucherie.
Pendant les vacances, je travaille le matin avec mon père, je dégrossis les carcasses et l’après-midi, je suis libre.
Eh toi tu es chez ta grand-mère pour les vacances !
- Oui, je suis venue pendant un mois en train.
C’est le car qui m’a déposé.
- Quel voyage, tu as vu du pays.
- À notre époque, c’est plus facile qu’en 1949, quand mon père est venu et qu’il a connu ma mère.
- C’est vrai, j’oubliais, il a rapidement engrossé Gilberte, la fille de la mercerie et l’a enlevé à mon père.
Tous les garçons bavaient tellement elle était belle, espérant l’avoir.
- Il s’en est bien remis, puisque tu es là.
- Tu sais dans nos villages, on se connaît tous.
Il a sauté la Juliette, la fille que tous en ce temps-là appelaient bouboule.
- Je parie que toi aussi, ils te surnomment bouboule.
- Ma mère dit que si le boucher et la bouchère ont le cul plat, les clients rechignent à entrer.
- Alors chez vous, ils doivent se bousculer.
- Au début, mais avec les voitures et le supermarché dans la ville voisine, le chiffre d’affaires a bien baissé.
- Les pecnots, toujours à se plaindre, il paraît que tes parents viennent de changer leur voiture.
- Des ragots, maman l’a gagné dans une loterie.
- Comme sa salle à manger en chêne et tout le reste.
Laisse tomber, on va finir par se foutre sur la gueule comme il y a, heu...
Cinq ans, nous avions 12 ans.
- C’est ça, je me préparais à faire ma communion.
- Tu allais faire ta première communion, pas moi.
Mon père est communiste, c’est pour ça que je suis ici pendant les vacances.
Avec ma mère et ses copains du parti, ils sont en voyage à Moscou pour découvrir le pays de leur rêve.


- Si tu croises mon père, ferme ta gueule sur les cocos.
C’est un grand Charles invétéré et ses couteaux sont toujours bien aiguisés.
Je le sais ça fait partie de mon travail à 7 heures quand je descends à la boutique.
- Je m’en souviendrais, mais moi et la politique, ça fait deux.
- Comme moi Christian.
- As-tu un maillot de bain ?
- Venir ici à deux pas du cérou, je me suis souvenu que nous nous baignions tout l’été, j’en ai un bien sûr.
- À quatorze heures, je passe te prendre avec ma Moby et je t’emmène voir les copains.

Ça, c’était il y a vingt ans.
Après ces vacances ou ma vie a commencé, le temps a suivi son cours.
Mais revenons vingt ans plus tôt.

- Salut, les copains, regardez qui je vous amène.
- Christian tu es toujours le même, épais comme une ablette, tu me diras ça nous change de certains autres.
- Si c’est pour moi que tu parles Serge, je vais te dire...
- Ce que dit ta mère sur les gros culs et les clients.
Depuis la maternel, tu nous réchauffes le plat.
- Calme les gars, je suis là pour le mois, j’aimerais prendre des vacances tranquilles.

Une seconde, j’ai eu l’impression d’être devenu leur grand frère alors qu’ils étaient restés à l’été de nos douze ans ou comme des gamins pour un rien nous nous chamaillions.
Julien, Serge, Benoît, Adrien et Ange.
Ange, fils de la laiterie où les paysans amènent leur lait pour en faire du fromage.
Mais dans mon énumération, il manque la personne principale Lyly.
Lyly, la fille des aubergistes.
Lyly, la jolie blonde qui m’a permis de me branler dans les premiers temps de la découverte de mon corps après les premières cartes postales dessinées dans mes draps.
Lyly qui a bien changé, de la petite adolescente boutonneuse à la jeune fille ayant des seins ayant poussé, en la voyant quand elle me tend sa main, ça me travaille dans mon short.

- Christian, je suis sûr que tu es puceau !

Julien me pose la question me faisant rougir.

Ma voix se bloque, comment répondre à une telle question devant tous ces garçons et cette fille.
La suite a été plus surprenante.

- Lyly, le Parigot est pour toi, enlève-lui son pucelage comme tu l’as fait pour nous.

J’aurais dû lui claquer le baigneur, mais le regard que me jette Lyly avec ses grands yeux bleus me montre qu’elle qui devrait s’offusquer, mais a un regard très naturel.
Elle est allongée sur une serviette en maillot rose deux pièces.
Elle se lève, ramasse sa serviette et me prend la main.
Julien me lance.

- Tu vas voir, tu vas connaître le bonheur.
Vas-y à fond, elle prend la pilule qu’elle pique à sa mère.
- Viens.

C’est tout ce qu’elle me dit.
Elle m’emmène à une cinquantaine de mètres jusqu’à un buisson de noisetiers ou il y a cinq ans nous cassions les fruits à la fin de l’été.
J’aurais dû partir en courant, mais son petit cul se tortillant devant moi a commencé à me faire bander.
17 ans, elle un an de moins, c’est à cet âge que les jeunes dans notre époque font leurs premières armes.
Elle pose sa serviette, se tourne vers moi et me donne sa bouche.
Premier baiser pour moi, je suis maladroit, mais c’est avec délice que je plonge ma langue dans la sienne.
Elle sent bon la menthe, car quand elle s’est levée elle a posé sur son livre un chewing-gum.
Sa main se pose sur ma verge qu’elle caresse semblant savoir y faire surtout après les mots de Julien.
Je perds pied rapidement, je me retrouve couché sur elle et avec sa main elle me guide en elle.
C’est doux, c’est profond et c’est mouillé surtout quand je lâche mon sperme après deux allées retours.

- Dis rien aux autres !
- T’inquiète, j’ai l’habitude, ça été pareil avec eux.

Quand j’arrive vers le groupe, je gonfle mes poumons même s’ils sont plats, car je fais partie maintenant de ceux qui l’on fait.
Pendant presque une heure, nous jouons dans l’eau.

Lyly passe de bras en bras embrassant les uns et les autres.
Je la vois reprendre sa serviette et aller avec Julien derrière le buisson.
Ils reviennent, elle retourne dans l’eau se passant la main discrètement sous son maillot que comme pour moi elle a remis.
Dans l’après-midi, elle accepte Ange avec qui elle va tirer un coup.
Tirer un coup, car le beau temps aidant, tous les cinq y passe même moi en privilégier, j’y retourne dès le lendemain.
Cette seconde fois, je suis maître de moi et je dois reconnaître que lorsqu’elle chante son plaisir, je suis l’aigle impérial qui plane sur notre petite bande et notre petite pute.
J’exagère quand je parle de petite pute, car plus tard dans ma vie, je devais apprendre que pour baiser rapide, il fallait allonger les billets.

Pendant le mois, elle se donne à moi, mais aussi aux autres, quand le car arrive, elle m’embrasse comme tous les autres sauf que les autres sauf qu’elle met sa langue.

- À bientôt, je vais revenir l’an prochain.

Ça ce sont des mots, l’année suivante, ma vie a bien changé et les petites chattes avec mon pompon sur la tête, celle de Lyly est loin de mes pensées.
Je vais vous raconter la suite dans le chapitre II de « La petite Lyly »

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