Collection Zone Rouge. La Petite Lyly (2/2)
- Salut, le Parigot, tu te souviens de moi !
Ça, cest, il y a, vingt ans quand je suis venu chez ma grand-mère encore vivante à cette époque et que jai eu ma première aventure sexuelle à défaut de ma première expérience amoureuse.
Et pourtant cest avec Lyly que javais découvert la masturbation en pensant à ses boucles blondes après lavoir rencontré lors dun de précédent séjour chez mamy Adrienne.
Comme je lai évoqué, cest une jeune fille libre de sa vie et de son corps que lors de ma 17e année, javais rencontré.
Elle régnait sur mes quatre copains et rapidement sur moi lorsque je suis venu passer un mois de vacances dans le village.
Mois de vacances pendant que mes parents découvraient le charme du stalinisme à Moscou.
Comme bien dautres ils en sont revenus surtout après que grâce à leur travail, ils ont accumulé de quoi vivre sans trop de soucis oubliant par là-même les slogans de leur jeunesse.
Ils sétaient connus à la fête de lhuma, comme bon nombre de leurs congénères.
Ils y étaient allés pour voir Renaud chanter « laisse béton ».
Le béton, cest celui quils se sont mis aux pieds en disant oui au maire oubliant ce putain de curé.
Quand jai quitté la bande de quatre mecs, cinq avec moi, Lyly étant la seule fille de notre groupe, jétais fière dêtre devenue un homme grâce à elle.
Lorsque je suis monté dans le car, malgré quelle mait fait voir ce que Lucien le fils du boucher mavait dit lors de mon arrivée, à savoir quelle les avait tous dépucelés, je leur avais promis de revenir rapidement.
Promesse non tenue, car dans les jours qui ont suivi mon retour à Paris, je me suis engagé dans la marine nationale.
Promesse vite oubliée surtout quand je suis venu en perm avec mon pompon et que jai sauté tout ce qui me passait à portée de main.
Toulon, loin du Cérou et de nos jeux libertins avec cependant un avantage par rapport à dautres.
Lyly, la première fois derrière le buisson de noisette, javais déchargé sitôt entré, mais à la fin du mois layant couché régulièrement sur lherbe tendre, javais appris la patience.
Certes, avec Lyly, les préliminaires et les positions se cantonnaient à celle du missionnaire allongé sur la serviette de plage quelle déplaçait chaque fois que lun de nous avait envie dun moment de plaisir.
Le reste de mon éducation sexuelle, cest avec la mère de Polo, un copain de classe que je lai perfectionné.
Si au retour de mes vacances dans le Tarn, javais été encore puceau, il est sûr que jaurais manqué dassurance pour oser ce que jai fait.
Alors que son mari faisait griller des merguez dans le jardin avec ses s, je lui ai carrément mis la main sous sa jupe étant seule dans sa cuisine.
Première surprise, sa chatte épilée alors que dans les journaux danatomies féminines tels que Play boy, Paris Hollywood, de grosses touffes recouvraient ce que tout jeune mâle convoitait.
La deuxième, cest que pour latteindre avant de planter ma verge, labsence de tout sous-vêtement était étonnante pour une telle bourgeoise.
Avec le temps, jai appris que certaines femmes dites du monde aimaient se promener nues sous leur robe ou jupe, certaines étant exhibitionnistes.
Après cette femme, cest une autre bourgeoise des beaux quartiers que jai sautée derrière une porte cochère.
Elle avait flaché sur mon pompon et pour arriver à ses fins, elle avait écarté ses cuisses à la terrasse du café où je métais arrêté pour siffler un demi.
Premier coup derrière sa porte puis huit jours de perm dans ses draps de soie pendant que le mari plaidait un procès dassises en province.
Sa bonne venait nous apporter notre petit déjeuner au lit.
Un jour où Susy ma maîtresse avait été se refaire une beauté dans son institut, cest dans la cuisine, la jupe simplement relevée que jai bourré Alicia pour son plus grand plaisir.
En sortant de lascenseur, allant me promener, ayant laissé la bourge repue de mon sexe et de mon sperme, jai croisé un homme en sortant de lascenseur.
Il a semblé étonné de voir un marin dans son beau quartier, mais ma simplement salué en soulevant son chapeau.
Quand je suis rentré chez mes parents, cétait lheure des informations.
Un journaliste à la sortie du tribunal de Bordeaux interrogeait lavocat ayant perdu son procès dassises ou le mari cocu avait tué lamant.
Cétait lhomme au chapeau que javais croisé.
À quelques minutes près, cétait moi qui avais risqué ma vie sil mavait surpris dans les bras et les draps de sa bourgeoise.
Cest bien le genre dhomme à vous entraîner dans un duel au petit matin dans les allées du bois de Boulogne.
Bois, que jai fréquenté, moyennant monnaie trébuchante, quand je suis allée aux putes.
Cest à Brest au bal des veaux que jai connu Henriette.
Bretonne, bon tain, parlant sa langue quand elle était en colère.
Huit jours après je quittais la marine trouvant du travail dans un atelier de mécanique.
Je lui ai fait trois s, trois mâles qui mont donné bien du fils à retordre.
Il y a quelques mois, dans un dernier accès de colère en breton, elle a pris ses trois petits monstres et est retournée chez son père.
Comme un mauvais moment est toujours suivi dun autre, latelier a fermé victime dune multinationale qui a préféré les Chinois à nous les bons Français.
Cest dans ma voiture que jai sauvée, car invendable que jai quitté le pays bigourdin pour faire retour à la capitale.
Le bruit et les mauvaises odeurs mont fait peur alors jai continué ma route vers le Sud et le Cérou étant cher à mon cur.
À peine passé le panneau du village de mon enfance, du moins du début de ma vie dhomme, elle a rendu son dernier soupir comme si elle me disait « tu es arrivé. »
Jai remonté la rue passant devant la mercerie fermée de ma grand-mère, de la boucherie de Julien fermée, elle aussi.
Cest au garage de Serge que je me suis rendu.
- Bonjours monsieur, que puis-je pour vous.
- Jai tellement changé !
- Christian, toi ici.
- Voilà mes clefs, ma voiture une 404 de couleur rouge délavée par le soleil.
Elle est à lentrée du village, essaye de lui redonner vie.
- Ça va être dur, pour ces modèles dun autre siècle, les pièces sont difficiles à trouver, mais pour toi je vais essayer.
- Sais-tu où je vais pouvoir loger, tout semble fermé ici ?
La mercerie de ma grand-mère, ça je le savais même si jétais à Tahiti au moment où elle est morte.
- Tes parents étaient là ainsi que toute la bande et ils nous lont dit.
Tu en as fait baver plus dun.
- Et la boucherie, la bouchère avait perdu son gros cul.
- Non, Julien a repris le commerce, mais les prix de la concurrence du supermarché lont définitivement tué.
Cest lui qui sert la viande là où il jurait de les obliger à fermer pour les petits commerces.
Dans ton énumération des commerces fermés tu oublies la laiterie où les parents dAnge travaillaient.
Le lait est collecté chez les agriculteurs à moitié prix de ce quils payaient et part vers lusine de traitement de la ville voisine pour en faire du lait concentré pour les bébés.
Pour dormir et manger, sur la place près de léglise, Lyly tient toujours lauberge de ses parents.
Elle sera heureuse de te louer une chambre.
Elle la reprise malgré sa première fille née neuf mois après ton départ à la mort de ses parents.
Il a été dit que son père étant en réalité son beau-père avait été surpris par sa mère à lui mettre les mains sous ses dessous et sa queue là où elle aimait quon lui enfile.
Elle avait un luger allemand quelle avait rapporté de Lorraine lorsquelle était venue acheter lauberge.
Une balle dans sa tête et une dans la sienne, Lyly hors du coup a hérité, mais aucun de nous avons convolé avec elle.
Les gens la considéraient comme une salope.
Ils en ont eu la preuve après la naissance de deux autres filles sans quelle ait été vue avec des hommes.
Yolande, la fille faisant les chambres, raconte à qui veut lentendre que, souvent, elle la voyait sortir de la chambre dun homme de passage.
Par chance, le bistrot est prospère grâce aux vieux ivrognes du village ainsi que des nombreux touristes qui profitent des 35 heures pour redécouvrir larrière-pays.
Au courant des ragots dun tel petit village, jai rejoint lauberge Lyly, surprise de me voir.
Aujourdhui, quelques années plus tard, je marie ma fille Christine avec Aurélien le fils de Serge.
Ma fille, car dès que jai retrouvé Lyly jai retrouvé lamour de ma jeunesse que jai repoussé malgré Juliette et Lucette mes autres filles même si seulement Christine me ressemble.
Jai parlé avec elle de la pilule quelle semblait prendre lorsquelle ma dépucelé.
Sa réponse a été simple, sa mère ayant vu que ses plaquettes fondaient comme neige au soleil, elle les planquait.
Quand chacun de nous baisions avec elle, sans le savoir cétait sans protection.
- Christine, veux-tu prendre Aurélien comme époux.
- Oui, je le veux.
Je regarde ma femme qui elle aussi a prononcé les mêmes mots il y a peu.
Elle est pendue à mon bras fier dêtre une femme reconnue.
Un point positif que jai découvert dès le premier soir ou je me suis installé dans notre auberge et dans son lit.
Ses amants quelle ma appris nombreux, ses deux autres filles étant des accidents de contraception, lui avaient appris à baiser autrement que dans la position du missionnaire.
Cest en levrette quelle ma présenté son cul après mavoir fait une bonne fellation.
Et comme moi de mon côté, lui ayant avoué mes nombreuses maîtresses, mayant appris mon travail de mâle.
Cest naturellement que je lui ai empoigné les hanches la plantant avec délice retrouvant mes dix-sept ans comme le chantait si bien Claude François ou Alice Dona parlant de leurs dix-sept ans.
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