De Bonheur, Les Larmes

L’autre nuit, je rentrais très très tard d’un repas au resto et nombreux verres ensuite avec des commerciaux de la chaîne de magasins de fringues dans laquelle j’ai une boutique. J’ai même eu droit de la part d’un « collègue », voisin d’urinoir d’un « belle bête ! » et d’une main au cul. Point de passage annuel obligé.
La nuit était très avancée et j’étais pas mal « chaud ». Rémi m’avait envoyé un sms pour me dire qu’il dormait chez ses parents cette nuit là. Ne restait donc à la maison que Paulo, mon Paulo adoré. Bien sûr, vu l’heure, je m’étais dit que je n’allais pas le réveiller. J’entrais donc sur la pointe des pieds, sans allumer. Je me déshabillais dans l’entrée, ne gardant que mon mini jock en soie glacée rouge. Puis, par la porte fenêtre de la cuisine, je passais sur le balcon pour profiter de la douceur de la nuit et pour me dégriser un peu aussi.
Par contre, où c’était bien allumé, c’était chez les voisins d’en face. Même que, d’après ce que je voyais, ils étaient en « phase ultime ». Debouts sur leur lit, Fabrice avait embroché Paul qui était agrippé par ses jambes autour de sa taille et, adossés au mur, il le ramonait sévère. Je suis resté un bon moment à les regarder jusqu’à la jouissance finale. Du coup, ma bite avait bien du mal à rester sagement dans un contenant aussi réduit. Très vite, elle se mit à la verticale, débordant largement l’élastique du haut. No problem. Si j’étais voyeur sur ce coup là, eux étaient exhibs et réciproquement une autre fois. Pour rigoler, je décidais de les prendre en photo avec mon tel et de leur envoyer demain. J’ai même entendu Fabrice hurler quand il a joui. Eux aussi étaient des chauds lapins. D’ailleurs, entre nous, pour rigoler, on les avait surnommés « rabite1 » et rabite2 ».
Cela eut le don de bien m’échauffer les sangs.
Surtout que, quand j’entrais dans la chambre par la deuxième porte fenêtre ouverte, je vis mon Paulo, nu, en chien de fusil, allongé par-dessus le lit non défait qui sentait bon le frais.

Je restais en extase devant un si charmant tableau, à m’en gaver la rétine. Il dormait profondément, la bouche légèrement entrouverte comme toujours. Abandonné. Offert. Je pouvais détailler chaque partie de son corps. Son abondante chevelure, son long cou, son dos finement musclé, sa cambrure de reins absolument hallucinante, son cul super rebondi, sa large raie, le dessous de ses couilles entre ses cuisses, ses tétons, ses pecs, ses fins abdos, sa ligne de poils qui se finissait dans sa touffe taillée, coupée assez rase et frisottée, sa belle et bonne bite jamais complètement au repos. Et, par dessus tout, sa peau café au lait qui donnait envie de croquer dedans. Bref, la beauté du métis dans toute sa splendeur.
J’avais du mal à réaliser que tout cela, il me l’offrait chaque jour qu’il était là. A ma vue, à ma bouche, à mes mains, à ma bite. J’eus alors l’envie irrésistible de lui sauter dessus, de le défoncer, de le faire crier de plaisir. Je ne sais pas comment j’ai fait pour me retenir. J’ai choisi, par respect pour lui, l’option inverse, l’extrême douceur et lenteur.
Je commençais par le prendre en photo sous toutes les coutures. Pour avoir de plus belles images, je remontais très très légèrement l’intensité des LED. Il dormait toujours. Puis, je vis une grande plume d’oie ( ?) sur la table de chevet. Que faisait-elle là ? Est-ce Paulo qui l’avait mise là intentionnellement ? En tous cas, je la pris et commençais à le caresser très très doucement du bout de la plume. Je descendis le long de sa colonne vertébrale pour m’attarder sur ses fesses et surtout sa raie. Un peu aussi le dessous de ses couilles. Puis, je passais devant. Ses tétons, et je laissais filer la plume vers sa bite que je commençais à titiller doucement. C’était trop trop beau de la voir se gonfler doucement et prendre du volume sous l’effet de la caresse. Bien sûr, tout ceci me faisait bander comme un âne. Mais, je ne voulais surtout pas le réveiller trop vite. C’était de venu un jeu entre nous, de laisser croire à l’autre qu’il était profondément endormi alors qu’il ne l’était plus.
L’était-il encore ? Par contre, à chaque fois qu’il se réveillait je lui demandais s’il avait rêvé de choses érotiques dans les derniers moments de son sommeil. Souvent, il me disait que oui.
Je décidais de passer un cran supplémentaire. J’abandonnais la plume et je m’approchais le plus doucement possible de sa raie. La position qu’il avait en dormant, en chien de fusil, jambe gauche allongée et droite repliée me donnait libre accès à sa raie. Comme elle était fort large, il n’était même pas nécessaire de lui écarter les fesses pour avoir accès à sa rondelle. Une très belle rosette et aussi une des plus facile et plus rapide à dilater que j’ai jamais connu. J’y allais vraiment tout doux, du bout de ma langue pointée, par toutes petites poussées. Je l’entendis soupirer dans son sommeil.
Je continuais mon petit jeu et je sentais déjà que je pouvais commencer à pénétrer un tout petit peu… C’est à ce moment là que je sentis ses deux mains qui m’empoignèrent brusquement les cheveux, m’appuyant sur la tête pour m’inciter à aller plus au fond ! Je l’avais réveillé ! Alors, j’abandonnais sa rondelle et grimpais sur lui pour venir l’embrasser à peine bouche. Aussitôt, il fit voler mon jock et on se colla l’un à l’autre, ventre contre ventre, bite conte bite, en roulant sur le lit. Il était très content que je l’ai réveillé de cette manière
Ce fut le début d’un beau et long corps à corps, cœur à cœur.
On se dévorait la bouche, on se léchait, on se caressait, on se doigtait, on se suçait, on se dilatait…On était comme deux jeunes fous, avides du corps de l’autre. Cela nous rappelait nos premiers ébats quand on s’était connu il y a quelques années. Et cela nous mit en joie de voir qu’aujourd’hui encore, le désir était là, intact. Par jeu, on passa en revue toutes les positions possibles et imaginables. On n’arrêtait pas de se tartiner la bite de gel. Je le fourrais, il me fourrait. Je le prenais à genoux jambes écartées et moi derrière lui qui venait le piquer d’un seul coup d’un seul.
Il me rendait aussitôt la pareille. Je ele prenais de trois quarts arrière, lui se tortillant pour chercher ma bouche. Il me prenait agrippé à ses hanches contre le mur et me défonçait rudement. On était dans un tourbillon de sensations. Avec la volonté tacite de ne pas aller tout de suite à la jouissance. On se dévorait des yeux dans la semi obscurité, le visage radieux, le sourire éclatant. Je lui criais mon amour en français, en anglais, en portugais…
A un moment, Paulo m’installa trois oreillers sous les reins et il vint se placer à genoux, sa bite juste à hauteur de mon trou. Il se réenduisit la bite une énième fois, me souleva les deux jambes au maximum, me les écarta, m’empoigna les fesses de ses deux mains et me pénétra d’un coup sur toute la longueur de sa bite. Aussitôt, il se mit à me limer à une bonne cadence. Cette fois, je compris qu’il irait jusqu’à la jouissance dans cette position. Pas de problèmes.
Je sais aussi, par expérience, que Paulo est très très endurant et que cela peut durer un temps certain. Qui s’en plaindrait ? J’adore quand il me prend ainsi, en « missionnaire ». Ca me permet de le voir, de lui sourire, de lui parler, de le caresser… Ce que je ne me gêne pas pour faire. Je joue beaucoup avec mes jambes. Je lui passe mes chevilles sur ses épaules, je lui enserre la taille avec mes jambes croisées. Parfois je le bloque dans son mouvement de va et vient pour l’obliger à se pencher vers moi et à m’embrasser. Ce qu’il fait sans se faire prier. Imperturbable, il continue à me labourer le ventre de sa bonne bite. Je la sens parfaitement aller et venir en moi. C’est chaud, c’est bon. Je lui dis.
« -J’aime ta dick, ta cock, ta bite, ta teub, ta pine, ta queue, ta tige, ton vit, ton braquemart, ton « pipe », ton pieu, ton gourdin, ton chibre, ton sgeg, … »
Il rigole car il ne savait pas qu’il pouvait y avoir tant de synonymes. Et encore, j’en oublie sûrement plein. Il commence à se couvrir d’une fine pellicule de sueur qui le fait briller dans la semi obscurité.
Faut dire que ça doit bien faire dix à quinze minutes qu’il me ramonne ainsi. Je lui essuie le ventre, le torse. Là, il vient encore d’accélérer un peu la cadence de son pistonnage. Wow ! trop bon ! De le voir ainsi dressé devant moi, me pîstonnant, ça me bouleverse à fond. Il me dévore des yeux et me sourit de toutes ses dents. Maintenant, j’entends distinctement ses couilles claquer contre mon cul à chacun de ses coups de boutoir. Ca chuinte et ça couine aussi.
Et, sans que rien ne l’annonce, d’un seul coup une onde de plaisir part de mon cul et m’envahit complètement, puis une seconde quelques secondes après, puis une troisième…Ca ne s’arrête plus. C’est hyper bon et hyper fort. Ca me fout des frissons partout.Ca me fait contracter m a rondelle involontairement et je lui enserre sa bite au point qu’il ne peut plus la bouger. J’ouvre la bouche et pousse un cri. Il a compris, il a réussi à me faire jouir du cul. A la quatrième onde, sans même que je me touche, je décharge encore et encore jusqu’à mon menton. Tout ceci le met en joie et l’excite encore plus si bien que, moins d’une minute plus tard, c’est lui qui se vide dans mon ventre en longs jets brûlants. Trop trop cool !!!
Il me retombe dessus, foudroyé. Je le garde en moi et je ne peux retenir quelques larmes de bonheur. Attendri, il me les sèche du bout de ses doigts.

On s’est écroulé et on a dormi d’un sommeil de plomb jusque passé midi.

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