Souvenir De Vacances
C'était début juin à Erdeven dans le Morbihan. Il faisait un temps superbe cette année là. Nous avions loué une petite maison dans un lotissement à peu de distance de la mer. Quand je dis nous, il s'agit de mon épouse et de nos deux filles qui avaient à l'époque 16 ans (des jumelles), plus moi, bien sûr, grand blond aux yeux bleus plutôt sportif, amoureux de la nature et passionné de musique et d'archéologie.
Je ne sais pas si c'est toujours d'actualité aujourd'hui, mais la plage d'Erdeven jouxtait alors une plage naturiste sauvage dont les limites n'étaient pas nettement marquées. C'est ainsi qu'au cours d'une promenade en bord de mer, nous nous sommes retrouvés au beau milieu de gens tout nus vaquant à leurs occupations comme si nous n'étions pas là. N'ayant jamais encore vu de nudistes autrement que dans des magazines, je n'en perdais pas une miette tout en faisant semblant de regarder ailleurs, mais je sentais bien que ma femme et mes filles n'étaient pas à l'aise. Nous avons donc rebroussé chemin et nous sommes rentrés à la maison, moi avec l'idée bien ancrée dans ma tête de revenir plus tard et tout seul pour étudier la chose.
Quelques jours plus tard donc, je profite d'une escapade de mes "femmes" au marché d'Erdeven pour aller me promener du côté de la plage. Ma serviette sur l'épaule, j'arpentais l'immense plage encore déserte à cette heure de la matinée. Le spectacle était splendide. Je voyais les remous de la barre d'Etel au loin sur ma droite. Le soleil commençait à chauffer mais un petit vent doux rafraîchissait l'atmosphère. C'était vraiment très agréable. Marchant près du rivage, au ras des vagues, j'avais de plus en plus envie de goûter l'eau. Seul sur cette immense plage déserte, j'ai étalé ma serviette et je me suis dévêtu intégralement avant d'entrer dans l'eau et de faire quelques brasses. J'adore me baigner nu et je le fais relativement souvent chez moi l'été, à la tombée de la nuit, dans le lac d'Annecy.
A ma sortie de l'eau, j'eus la surprise de constater que je n'étais plus seul sur la plage. Il y avait maintenant cinq ou six personnes, des hommes, assis sur leurs serviettes formant presque un cercle parfait à une distance respectueuse de la mienne. Suffisamment respectueuse, la distance, pour qu'ils ne perdent aucun détail de mon anatomie, sans que je puisse vraiment voir leurs visages. Entre agacement et amusement, j'ai pris tout mon temps pour me sécher, restant ainsi debout et tout nu devant ces hommes immobiles comme des menhirs. Puis je me suis allongé sur ma serviette pour finir mon séchage au soleil, côté face et côté pile, sans qu'aucun mouvement ne vienne troubler la quiétude du moment. Avisant l'heure et le retour prochain de ma famille à la maison, je me suis rhabillé prestement et j'ai quitté la plage dignement, sans me soucier des fantômes environnants.
Le lendemain, j'ai prétexté d'une course à faire pour réitérer ma baignade matinale. Installé à peu près au même endroit, j'ai laissé mes affaires sur la plage et j'ai nagé une bonne demi-heure. Je m'attendais un peu au même scénario que la veille mais cette fois, en plus de quelques spectateurs anonymes, il y avait une serviette étalée près de la mienne, avec une paire de tongs, un t'shirt et un bermuda abandonnés dessus, avec aussi une petite sacoche dont je devais supposer qu'elle contenait des clés ou des papiers. Peu de temps après m'être essuyé et étalé au soleil, un type est sorti de l'eau un peu plus loin et s'est dirigé vers nos serviettes. En un éclair je réalisais qu'il était aussi nu que moi et paraissait parfaitement à l'aise dans cet appareil. Tout en restant debout au dessus de moi, il me salua et me demanda si ça me dérangeait qu'il s'installe à mes côtés (c qu'il avait déjà fait, sans que je le voie, pendant que j'étais dans l'eau).
J'avoue que ce type me mettait un peu mal à l'aise. Très aimable et poli, et plutôt joli garçon de surcroît, environ la trentaine, intégralement épilé ou rasé, il s'était tourné vers moi en s'appuyant sur son coude et me regardait droit dans le yeux tout en parlant, comme s'il y cherchait quelque chose. Mais il y avait autre chose qui me perturbait encore plus. A mesure que nous parlions, je voyais son sexe se raidir de plus en plus jusqu'à prendre des proportions qui ne laissaient plus aucune ambiguïté sur l'état de ses pensées. J'étais terriblement gêné car jamais je n'aurais imaginé avoir cet effet sur un homme et plus j'étais gêné, plus il semblait y prendre plaisir. C'est alors qu'il me dit, passant au tutoiement, qu'il m'avait observé déjà hier et que je lui plaisais beaucoup, comme je pouvais le constater. C'est seulement en le voyant hilare que je me suis rendu compte de mon propre état d'excitation. Baissant les yeux, je vis ma propre bite se dresser comme un mât de marine au lever des couleurs. Je ne pouvais plus feindre l'indifférence.
Il me proposa alors d'aller discuter derrière les dunes, dans un coin plus tranquille à l'abri du vent et des voyeurs. Devinant parfaitement ce qu'il avait en tête, je commençais par résister, arguant que j'étais marié et père de famille et que je devais bientôt rentrer à ma location. A quoi il répondit qu'il était lui aussi marié et père de famille et que ça ne l'empéchait pas de prendre un peu de plaisir de temps en temps avec des hommes sympas et bien faits comme je l'étais moi-même, avec en plus de la conversation, cerise sur le gâteau. Devant mon air dubitatif, il posa une main sur mon sexe tendu et commença à le branler délicatement, m'arrachant quelques gémissements et concluant qu'il n'y avait pas de mal à se faire du bien.
A cours d'arguments, j'ai mis ma serviette autour de mes reins et, ramassant mes maigres affaires, je l'ai suivi dans les dunes, dont il semblait parfaitement connaître la géographie, piquant directement sur un endroit charmant d'où on voyait et entendait la mer, bien à l'abri du vent.
Effectivement, j'ai vécu là quelques heures inoubliables, enchaînant caresses, branlettes, fellations et baisers avec la langue. Je frissonnais à chaque fois que la langue de l'homme, qui s'appelait Hervé, jouait avec mes têtons. Quant aux baisers, ils me rendaient dingues d'excitation et je ne pouvais alors me retenir d'enlacer l'autre et le serrer très fort contre moi, mon sexe pressé contre le sien.
Bien sûr, ce qui devait arriver arriva. Quand Hervé se mit à jouer de ses doigts dans la raie de mes fesses en cherchant mon entrée, je ne pus m'empêcher de réagir violemment, me cambrant sous ses caresses et émettant quelques gémissements explicites. Hervé en déduisit tout de suite et à juste titre que j'étais particulièrement sensible à cet endroit et que peut-être j'aurais envie d'aller plus loin. "Aimerais-tu que je t'encule ?" me souffla-t-il dans l'oreille, "j'ai tout ce qu'il faut pour ça dans ma sacoche". "S'il-te-plait", m'entendis-je lui répondre dans un murmure et d'ajouter avec un sourire navré : "mais va doucement, car ma dernière fois remonte à la terminale. J'ai sans doute perdu un peu d'élasticité !"
Sans plus attendre, Hervé se mit à fouiller dans sa pochette pour en sortir quelques préservatifs et une poignée de ces petites dosettes de gel, qui sont mises à disposition des clients dans les établissements libertins. Il avait effectivement tout prévu ! Ses doigts bien lubrifiés avaient maintenant repris leur jeu, n'hésitant plus cette fois à franchir ma rosette, d'abord un doigt puis deux, les enfonçant puis les retirant rapidement, ou les faisant tourner une fois enfoncés, les écartant progressivement pour étirer mes sphincters. Ces manipulations me faisaient un effet buf et m'arrachaient des soupirs d'aise - quand je pouvais, car nous en étions toujours, en même temps, à échanger langues et salive.
Le temps d'enfiler une capote et d'y déverser le contenu d'une autre dosette de gel, Hervé est entré en moi sans trop de difficultés, m'arrachant un grand soupir à la fois de surprise et de bonheur mêlés. Il faut dire que j'avais été bien préparé. Je n'avais finalement pas trop perdu en souplesse locale depuis mes dernières expériences et la douleur ne fut que passagère. Hervé resta immobile pendant une minute ou deux, le temps de nous habi l'un à l'autre et de bien nous positionner. Bon sang, j''aurais fini par oublier comme c'était bon d'être enfilé par un autre homme ! J'avais ce souvenir en moi depuis la fin du lycée, mais je l'avais tenu refoulé pendant toutes ces années de vie conjugale. C'est moi qui ai commencé à bouger, d'abord doucement puis de plus en plus vite et de plus en plus fort, recherchant la profondeur et tortillant des hanches pour varier les angles d'attaque. Être enculé là, en plein air, au soleil et face à la mer est un plaisir rare que je n'aurais jamais cru pouvoir connaître en me levant ce matin là.
Nous avons conclu face à face, les yeux dans les yeux et nos langues emmêlées. Frottant contre mon sexe chauffé à blanc au rythme des coups de reins, le ventre d'Hervé n'a pas tardé à faire monter ma sève qui s'est répandue entre nous deux, rendant nos peaux gluantes et glissantes. Hervé n'a pas tardé à me rejoindre dans l'extase et je l'ai vu se cambrer, lever la tête au ciel et pousser un cri de victoire, tandis que je sentais sa queue pulser dans mon rectum. Quelques coups de rein encore, de moins en moins fougueux et il s'est retiré de moi, le réservoir bien rempli de la capote pendant au bout de sa bite encore dressée. Puis se penchant sur moi, il s'est mis à lécher mon ventre gluant avant de m'embrasser longuement.
Je suis arrivé un peu tard à la maison. Ma femme et mes filles avaient déjà déjeuné et commençaient à s'inquiéter. J'ai évidemment menti sur les raisons de mon retard et ce ne fut que le premier d'une longue série de mensonges, car l'épisode n'avait fait que réveiller en moi des appétits que je croyais éteints depuis longtemps et que je comptais bien satisfaire dans la plus grande discrétion.
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