Elle,M...
Dehors, le froid était perçant. En rentrant chez moi, la chaleur brûla mes mains et empourpra mon visage. Le réconfort d'un foyer chaud imbiba mon esprit d'apaisement. La maison baignait dans le silence.
- M...? appelai-je, brisant le silence. M...? tentai-je à nouveau.
Aucune réponse ne me parvint. Seul le vent dehors semblait présent. Je m'aventurai dès lors dans chaque pièce de l'habitation, désespérant de la trouver. Celle-la meme qui hantait mon esprit depuis le lever du soleil. Dans notre chambre survenait une respiration calme. Je vis alors une masse informe sous la couverture; en soulevant le dessus-de-lit, je la vis allongée, languissante. Son corps blanc et nue sans résistance s'offrait à moi. Alors j'osais poser ma main sur sa cuisse, ou je la laissais glisser jusqu'au cheville; puis remonter jusqu'à s'égarer au niveau de son bas-ventre. Je pus alors voir son corps frémir et sa bouche s'entre-ouvrir. Cet image d'innocence créa en moi un sentiment de béatitude.
En descendant les escaliers, j'étais apaisé de la savoir dans un monde chimérique. Je me servis un verre de rhum puis minstalla dans mon fauteuil avant de refaire le monde et de m'assoupir. Le temps semblait en suspension, l'esprit perdu dans mon imaginaire.
Je me réveillai en sursaut lorsque l'on me prit mon verre de la main; elle était la devant moi, venue sans un bruit. Mes yeux ne pouvaient se détacher d'elle; habillée d'une simple culotte noire et d'un débardeur à la couleur similaire, tranchant avec la blancheur de son corps. Ses cheveux tombaient en cascade et son regard était plein d'assurance. Source de mes désirs et fantasmes les plus fous, elle le savait.
D'un pas félin, elle s'approcha de et se mit à califourchon sur moi. Ses mains posées sur mes épaules.M... plongea son regard dans le mien; des pupilles ardentes me fixaient. Sa bouche vint se poser sur la mienne; ses lèvres étaient douces. Les prises sur mon épaule se raffermir, émanant une tension sexuelle à assouvir.
M...- si câline fut-elle- glissa le long de mon corps pour finalement atterrir entre mes jambes. Écartant mes jambes, elle entreprit l'ouverture de ma ceinture qui ne sut lui résister longuement. Une fois ouvert, sa main plongea et ressortit avec mon sexe, le regard triomphant. Me scrutant alors de façon passionnée, M... enlaça mes jambes amoureusement et colla son visage à mon intimité.
Puis, aussi tendrement que son cur le permettait, me prit en main et y déposa un baiser remplit de tendresse. Ses yeux cherchant les miens, j'aperçus sa langue se glisser de ses lèvres rose et venir se poser à la base de mon sexe. De bas en haut, je la sentais, chaude et humide. Mon cur palpitant d'excitation à la vue de ce spectacle, que pourtant j'avais déjà vécu.
Sans aucune prévention, d'un mouvement, jatterris au fond de sa gorge. Tressaillant de plaisir, je ne pus tenir en place et m'arqua au-dessus de son corps. Mon membre durcit ressortit lentement de sa bouche, ou ses lèvres épousaient parfaitement les contours de mes parties. En relevant la tete, je constatai des yeux légèrement rougis qui scrutaient mon visage tordu de plaisir au mouvement délicat de sa main. Glissa alors subtilement de sa bouche un lubrifiant naturel qui alla s'étendre sur mon sexe. En quelque coup de poignet, j'étais pret pour elle.
M..., me tournant le dos me présenta ses fesses; attiré comme un aimant, je les prenais à pleine mains en les embrassant et les mordants affablement. Adorablement rebondie, M... vint s'assoir sur mon bassin jusqu'à etre au plus profond de son ventre. Dans des soupirs de contentement, j'entourai son ventre de mes bras aimant, tout en posant ma tete dans son dos; respirant l'exquise odeur de son corps. Nous restames ainsi quelques instants, profitant de la volupté de moment si rare au quotidien.
A chaque mouvement de bassin, je pouvais sentir ses cuisses s'aplatir sur moi dans un léger claquement, ponctué de suave gémissements émanant tiré du plaisir de nos corps mélangés.
Doucement, M... se releva laissant chuter mon sexe, brillant de cyprine. A nouveau à genoux, elle me prit dans sa main et d'un lent mouvement baissa et releva son poignet; sa tete entre mes cuisses traçant des courbes sur mes testicules avant de les aspirer dans sa bouche. Un sentiment d'extreme relaxation s'empara de mon corps et de mon esprit. La douceur de ses mouvements me plongea dans un bien-etre hors du commun.
La source de tout mes désirs se releva, effleurant mon visage du bout de ses seins durs. Je pus presser son sein gauche dans ma bouche, titillant de ma langue ce doux téton rose qui me faisait frémir. Je pus constater qu'entièrement son corps frissonait à ce contact.
J'aimais cette femme, mais l'aimer n'était pas assez. Je voulais la posséder. Plaquant mes doigts sur ses hanches, je la plaqua contre le mur et sentis son bassin se hausser, prete à m'acceuillir. Ce que je fis en collant mon corps au sien avant de m'engouffrer en elle. Un gémissement de plaisir s'échappa, cherchant à s'aggriper en vain au mur. Son corps se balançant au rythme du mien , je la voyais tenir debout du bout des pieds, tandis que ses talons restaient en l'air.
Je me laissais vagabonder le long de ses courbes. De ses cuisses à ses hanches; de son ventre à ses seins ou je restais finalement suspendu, le nez dans ses cheveux noirs bouclés. Nos corps moite de plaisir se confondaient en un seul. Avant d'exploser en elle, je me retira. Lui fit faire volte-face, la porta et plongea en elle soutenue par le mur. Nos fronts étaient collés, nos yeux ne ce quittant plus. Nous nous embrassions frénétiquement, sauvagemment; ses ongles plantés dans mes omoplates. A chaque rale de plaisir, répondait le son sourd du choc contre la paroi. Nos ames semblaient se mélanger pour n'en former plus qu'une, loin de toute notion du temps.
Le dos ruisselant de sueur, je la porta jusque sur la table ou je ramenai ses jambes sur mes épaules.
A présent, les jambes écartées sur la table, je m'agrippais à ses cuisses; rebondissante et claquante à chacun de mes va-et-vient. M... vit dans mon regard la jouissance arrivée. Son dos se souleva , plaqua ses mains contre ma nuque ruisselante et admirait la puissance qu'elle avait sur moi. Dans un ultime cri de plaisir, j'explosai en elle. Instantanément, M jouit de concert avec celui qu'elle aimait; sa voix allant à des débordements qu'elle ne controlait plus. Ses pieds semblaient figés, crispés.
A bout de force, je m'allongeais sur elle, son corps aussi transpirant que le mien. Nous étions le souffle coupé par l'intensité de nos sentiments réciproques.
En me relevant, je vis briller un sourire étincelant, surplombé par deux yeux ou brillait l'extase.
En me retirant, ses jambes se croisèrent, pour comme elle me le dit plus tard " me garder plus longtemps en elle".
Nos corps étaient brisés de fatigue; nous nous traînions jusque dans la douche ou nous pûmes rester dans les bras l'un de l'autre en nous rafraichissant.
M, loin dêtre aussi fatigué que moi, se mit à genoux et me prit dans sa bouche. Sa bouche experte me fit venir très vite, trop vite. En ce relevant, elle me toisa et avala le sperme que j'avais laché dans sa bouche. "Pour me garder toujours près d'elle"
Qu'ai-je fait pour qu'elle m'aime autant ?
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