Le Garage (10)

Pendant dans ce temps, dans l’atelier n°2 le téléphone sonne. Mathieu, le chef d’atelier va prendre la communication et revient assez énervé.

- Jeff !
- Oui ?
- Monsieur Dumont va venir récupérer son Vito plus tôt que prévu. Il a un chantier imprévu et veut passer le récupérer dans l’après-midi. Il est prêt ?
- Oui, on a fait la révision et le contrôle technique hier.
- Et la facture ?
- Non la facture est pas faite. Il faut que j’aille récupérer la feuille d’intervention dans le véhicule et que je la file à la compta vite fait du coup. Il vient à quelle heure ?
- Je sais pas. Occupe-toi de la facture maintenant sinon il va encore nous faire des commentaires comme la dernière fois.
- Ok, j’y vais.

Jeff sort de l’atelier et se dirige vers le parking sur l’arrière de l’atelier, là où les mécanos garent les véhicules après leurs interventions.

Il ouvre la porte arrière du Vito Mercedes et reste saisi par ce qu’il découvre.

Un cul poilu offert à lui, bien cambré, avec un trou absolument sublime, une petite rosace rose pale, innocente et fraiche qui contraste avec la virilité déjà affirmée des fesses et des cuisses musclées et velues de son propriétaire.

Le cerveau de Jeff est traversé par des signaux électriques d’une intensité anormale. Il est littéralement fasciné par le spectacle qui s’offre à lui mais à un point tel qu’il a presque des difficultés à faire la part des choses entre la réalité et ce que son imagination féconde serait capable de produire.

A 26 ans Jeff appartient à cette catégorie rare des vrais bisexuels, capables de ressentir les mêmes émotions et le même désir pour des filles ou des garçons. Son adolescence a été compliquée du fait de cette ambivalence qu’il ne comprenait pas. Tous ses copains semblaient attirés par un sexe précis mais lui ne voulait pas, ne pouvait pas choisir.

En ce moment Jeff est célibataire et sort beaucoup en boite dont il ne revient jamais seul.

Copines ou copains, tous lui tombent dans les bras, sous l’effet d’un magnétisme étrange. La beauté de ses traits fins et de son corps entretenu sans être exagérément musclé sont des atouts dont il est conscient mais qui chez lui ne se transforment pas en arrogance.

Devant ce cul offert il bande au quart de tour. Il n’y a finalement rien à comprendre. Juste saisir l’opportunité offerte par le hasard.

Jeff monte dans le Vito, descend complétement la fermeture éclair de sa combinaison et sort sa queue de son caleçon. Beau pénis non circoncis assez épais de seize centimètres, bien large pour donner du plaisir à ses amants et amoureuses d’un soir.

Sur le sol de la camionnette, le mec a déposé une boite de capotes et Jeff se sert pour habiller sa verge désormais dressée à l’horizontale en direction de cet anus inattendu.

Jeff n’a pas le temps, pas envie ? de se demander qui est ainsi offert à son plaisir ? Pense-t-il seulement que le cul poilu a rendez-vous avec un autre ? L’idée ne l’effleure pas tant son désir a pris le contrôle de ses émotions.

Le mec/cul ne dit rien, juste un grognement de plaisir, un signe d’impatience.

Jeff est prêt, referme la porte du Vito, et se met à genoux sur le sol de l’utilitaire. C’est un peu dur, il a mal mais peu importe cette petite douleur à côté de l’envie de plonger sa verge gonflée dans ce cul sublime.

Le Vito n’est qu’à moitié éclairé par les vitres des deux portes arrière protégées par un film anti effraction. Avant que la semi obscurité n’efface les contours du corps du garçon qu’il va prendre, Jeff a vu scintiller dans sa raie les traces d’un gel généreusement appliqué dans la fourrure anale et le trou merveilleux qui vont l’accueillir. Il peut donc commencer son œuvre et pose rapidement son gros gland contre le trou. La voie s’ouvre et, avec presque une étonnante facilité, sa queue disparaît totalement dans l’anus velu.

C’est alors que tout bascule.

Le garçon se redresse et se retourne, étonné, horrifié presque !

- Mais qu’est-ce que tu fous ?
- Marco ?

Jeff reconnaît le stagiaire de Sébastien, le chef de l’atelier numéro 1. Marco l’avait plus ou moins dragué mais à l’époque il vivait avec un mec rencontré sur Grindr et ne s’était pas plus avancé, convaincu néanmoins que Marco était un bon coup et assez séduit par son charme. Et voilà qu’aujourd’hui, sans s’y attendre, il enculait gentiment le petit stagiaire.

- Arrête !

Marco avance pour se dégager de la queue de Jeff déjà bien enfoncée en lui. Jeff ne réagit pas et reste figé, la queue dressée.

- Mais je croyais que tu voulais que je te prenne !
Marco a du mal à voir qui vient de le baiser sans prévenir, le visage du garçon étant à contre-jour devant les portières arrière de la camionette.

- Jeff ?
- Oui. Tu attendais quelqu’un ?

Pas de réponse de Marco, complètement perdu…

- Excuse moi alors…quand je t’ai vu j’ai trouvé ça tellement attirant, j’ai pas réfléchi

Marco est touché par la franchise de Jeff et comprend que sa posture était des plus ambiguë. Il s’amuse au fond de lui de ce qu’il vient de ressentir. Il s’attendait à recevoir le volume unique de la queue de Sébastien, et découvrir dans son anus la présence du sexe d’un autre lui a totalement fait perdre ses moyens, dans un mélange de peur, de surprise…mais aussi de plaisir parce que cette queue, bien que différente de celle attendue, était très adroite au fond de son trou viril.

Jeff est assez malin et ressent facilement les émotions des autres. Ses neurones s’activent pendant que sa queue reste tendue vers Marco. Les images de sa mémoire se mettent en place. Il a bien vu en rentrant de sa pause déjeuner que Marco et Seb avaient des choses à se dire… et soudain tout s’éclaire…

- Tu attends Sébastien ?

Pas de réponse

- Si… c’est lui que tu attends. Et comme tu n’as pas reconnu sa queue dans ton cul, c’est là que tu as compris que ce n’était pas lui…
- Tu connais la queue de Seb toi ?
- Non mais tu me prends pour une cruche. D’abord il s’exhibe toute la journée dans ses combinaisons trop justes et ensuite on s’est un peu amusés ensemble…
- C’est vrai ?
- Oui, deux trois fois après des pots à l’atelier, pour des départs ou les vacances… Pas besoin de me faire un dessin. Je connais le sujet…
- Tu aimes ?
- Quoi ?
- Sa queue ?
- Un peu oui. C’est quand même spécial. Et toi ?
- Oui, j’adore. A chaque fois j’ai peur mais j’ai trop envie.
- J’aime bien Seb il est sympa
- Oui. Moi aussi.
- Excuse moi encore. Je savais pas. J’ai cru que le premier qui passerait t’irait.
- Pas de souci. ….en fait j’ai bien aimé….. Ca fait longtemps que je pense à toi. J’avais envie pendant mon stage mais j’ai pas osé.
- OK. J’étais avec un mec à l’époque.
- Ça a pas marché ?
- Non.
- Tu veux en parler ?
- Non, ça va. On fait quoi alors ? Tu veux que je me casse?

Marco réfléchit et hésite.

- En fait tu pourrais me préparer…
- Tu veux dire je te prends là en attendant Seb ?
- Oui
- Il va pas faire d’histoires ?
- Non, pas de problème. Je suis pas son mec. On adore baiser mais chacun fait ce qu’il veut.
- Ok, cool.

Jeff qui n’a pas débandé est ravi de la tournure que prennent les choses. Marco reprend sa position à quatre pattes sur le plancher du Vito. Jeff enlève ses chaussures de sécurité et sa combinaison pour être libre de ses mouvements. Excité comme jamais, il introduit à nouveau sa queue dans l’anus de l’ex-stagiaire puis, pris par un regain d’énergie, appuie ses deux mains sur les épaules de Marco, déplie presque totalement ses jambes pour se redresser autant que le permet la hauteur sous le toit de l’utilitaire et pilonne le cul de Marco en enfonçant sa queue à fond presque à la verticale. Marco tend son trou vers le ciel et Jeff le lui remplit en allant et venant en lui au rythme de la flexion de ses genoux et de ses jambes musclées.

Sous l’effet de la gravité, le corps de Marco ploie à chaque assaut, baisé presque violemment par cette queue épaisse. Marco a le souffle court mais il est heureux de ce rapprochement avec Jeff dont il avait rêvé dans les profondeurs de ses nuits les plus érotiques.

C’est à ce moment que la porte droite du Vito s’ouvre et que Sébastien découvre le spectacle des deux mecs imbriqués l’un dans l’autre. Il reconnaît tout de suite le cul de Marco pour l’avoir léché, caressé, baisé et reléché mille fois. Mais son regard se fixe sur l’autre cul qui le surplombe et le pilonne fermement. Le garçon a des fesses musclées et imberbes qui lui semblent étonnamment douces. Des cuisses galbées, et une queue épaisse qui disparaît dans le trou de son copain. Ses belles couilles volumineuses et rasées viennent s’effondrer dans la raie de Marco à la seconde précise, où, se sachant découverts, l’actif s’immobilise enfoncé jusqu‘à la garde dans Marco.

Sébastien a beau ne plus compter les mecs qu’il baise, il reconnaît le cul de Jeff, le petit mécano bi de l’atelier numéro 2 avec qui il a fini quelques soirées.

Sébastien émet un sifflet d’admiration

- Eh ben les mecs, vous ne vous ennuyez pas !

Jeff se dégage du cul de Marco et se retourne pour faire face à Sébastien, à poil, la queue horizontale, brillante du gel étalé sur le préservatif gonflé à fond.

- Salut Seb
- Salut jeff

Marco lui aussi se redresse, abandonne sa position de petite chienne en rut et sourit à Sébastien.

- On t’attendait
- Je vois ça. Vous vous entrainiez ?
- …. A quoi ?
- c’est çà fais l’idiot.

Les trois garçons se comprennent.

Jeff semble vouloir s’éclipser.

- J’étais juste venu prendre la feuille d’intervention pour la compta
- Ils attendront.

Sébastien commence à avoir une idée et use de son pouvoir hiérarchique sur le petit mécano.

- Mathieu va gueuler
- C’est çà qu’il gueule. Il sait faire que ça. On va reprendre là où vous en étiez.
- Quoi ?
- Baise Marco. Il a l’air d’aimer ça.
- T’es sur ?
- J’ai l’air de douter ?
- ….OK

Sébastien et Marco s’échangent un regard furtif et se comprennent sans se parler. Marco reprend sa position et Jeff appuie son gland contre son trou.

- Mathieu va me démolir
- T ‘inquiète ! Je m’en occupe. Dis un peu que t’es pas bien dans la petite chatte de Marco ?

Jeff semble se détendre et retrouve sa position et le rythme qui l’électrisait quand le cul de Marco lui donnait le sentiment de fusionner avec lui….

Sébastien s’empare du tube de gel…