Collection Vengeance. Vengeance Sans Limite (1/3)

- Sylvain, pouvez-vous aller à notre agence de Blois conduire des clients qui ont en vue l’achat d’une propriété que notre agence a en gestion ?
- J’y vais patron, mais j’espère être rentré à temps, c’est notre anniversaire de mariage et ma femme m’a dit qu’elle faisait des courses aujourd’hui avec sa copine Adrienne.
Ça sent le repas de fêtes en tenue sexy, patron.
- Faite vite, vous les récupérez, vous allez voir la propriété et vous revenez faire votre petite fête.

Comme le dit Vivian, mon patron je me nomme Sylvain.
Je suis marié à Françoise depuis huit ans.
Nous commençons à mettre en place un plan pour nos dix ans ou nous souhaitons prendre quelques années sabbatiques pour faire le tour du monde avec notre fils Simon trois ans.
Simon vit toute l’année chez mes parents, car Françoise est peu maternelle et je travaille jusqu’à point d’heure.
J’ai un gros défaut, mais j’essaye de me soigner, je suis un jaloux maladif croyant qu’en permanence que ma femme me trompe.
Au début de notre couple, j’aurais été capable de si j’avais eu la preuve qu’elle allait courir ailleurs.
Prenez aujourd’hui, elle me dit aller faire des courses avec sa copine Adrienne, dans ces années-là j’aurais trouvé le moyen de les suivre pour voir si elles sont sérieuses et si Françoise m’est fidèle.

Je prends les clients à la sortie d’Orléans dans la voiture de l'agence mise à notre disposition.
Quarante-cinq minutes montre en main, je sais je roule vite, mais je fais si souvent cette route nous habitons la maison de mes parents à Saint-Ay sur les bords de la Loire.
Ils sont trop tôt disparus, sur cette nationale 10, à cause d’un camion qui doublait et qui a perdu le contrôle.
J’ai un voilier, petit voilier qui nous permet de nous entraîner à naviguer avant le grand large.
Les clients sont un couple d’une cinquantaine d’années qui souhaite se rapprocher de leur fils vivant à Blois où il est chef d’entreprise.


Famille a fort potentiel financier.
Je connais ce genre de femme toujours la gueule ouverte, brimant son mari petit et chétif alors qu’elle doit dépasser le quintal.
Si j’avais à traiter l’affaire, je l’empapaouterais en quelques minutes et je toucherais la commission.
Nous passons à l’agence afin de récupérer Jean-Pierre, mon collège qui a mis sa voiture d’agence au garage, ce qui m’oblige à cette course intempestive.
Nous arrivons dans un patelin dont je tairais le nom vu ce que je vais découvrir.

- Voilà cette petite merveille qui vous tend les bras et cerise sur le gâteau comme je vous l’ai dit au téléphone les propriétaires ont besoin de cash très vite et ils la bradent.
- Vous pensez que je vais vous croire, je veux voir le certificat contre les petites bêtes qui mangent le bois.

C’est la grosse qui a pris la parole, elle semble avoir réponse à toutes ses questions, mais les réponses de mon copain sonnent le faux comme s’il leur cachet quelque chose.
C’est un nouveau, il faudra que j’en parle à Vivian, il va nous faire perdre du chiffre d’affaires.

- Monsieur Sylvain, pouvez-vous nous reconduire sur le parking où vous nous avec récupérer nous irons dans une autre agence ou les employés nous dirons la vérité.
- Bon, venez, le problème, c’est la cave.
- La cave est-elle inondable ?
- Non, entièrement étanche même au moindre bruit.

Il nous conduit devant une porte qui semble blindée.
Il l’ouvre et qu’en on descend, la cave semble nous parler.

- Voilà, cette maison pendant la dernière guerre servait aux gens de la Gestapo de chambre des s.
Voyez la baignoire d’origine ou ont défilé bon nombre de résistants qui sont morts noyés sans avoir parlé.
Là les plaques celées dans le mur où des chaines heureusement disparues leur permettaient d’attacher les hommes et les femmes qui voyaient leurs amis mourir sous leurs yeux en attendant leur tour.

- Quelle horreur, repartons pour Orléans, je me vois mal vivre là où des gens ont été torturés.
- Pouvez-vous nous déposer à Blois, nous sommes passées devant chez notre fils, nous embrasserons nos petits-s et il nous reconduira.
- Sylvain dépose-moi à l’agence, je comprends les réticences de nos clients.

Retour vers l’agence, je suis venu pour rien.
Dépose de la grosse, ça fait des vacances, elle commençait à me faire chier.
Il est 15 heures quand je prends le chemin du retour.
Déviation, je peste, je vais perdre du temps.
Je passe près de la gare, une chose étrange se produit.
Je vois Fred mon copain antillais né en France métropolitaine descendre de sa voiture et rejoindre deux femmes.
Il les prend par la taille et les emmène vers la porte de l’hôtel de la gare.
Deux femmes, Adrienne et c’est impossible Françoise ma tendre épouse dont j’étais persuadé qu’elle préparait notre soirée en amoureux aux chandelles.
C’est une gare, je fais un tour jusqu’à ce qu’une place se libère me permettant de voir l’entrée de cet hôtel.
J’ai envie d’entrer et de les tous les trois, mais sans arme aucun moyen de les abattre, Fred étant bien plus fort que moi.
Je sais une chose, c’est qu’il est bien mieux monté que moi, nous nous connaissons du foot et sous la douche la comparaison était moins flatteuse pour moi et le reste de l’équipe.
Me consacrant à la voile, j’ai arrêté le foot, mais Fred est resté notre ami même comme célibataire endurci.
Ami et salopard baisant ma femme dans ce putain d’hôtel.
Presque deux heures, ils ont baisé presque deux heures quand ils sortent et qu’il prend le temps de les embrasser très tendrement.
Ils se parlent et elles font oui de la tête.
Leur donne-t-il le prochain rendez-vous pour leur prochaine partie de sexe avant de reprendre sa voiture et ma femme le chemin de la gare.
Elles doivent être venues par la navette.
Je retourne à Orléans risquant d’avoir un accident sauf à l’endroit ou mes parents ont eu le leur ou je lève le pied.

J’arrive à la maison, je veux voir jusqu’à où va sa perfidie.
C’est ça, frigo rempli d’un repas traiteur qu’elle a dû aller chercher ce matin.
Dans la salle les chandelles sont déjà sur la table avec le couvert et dans la chambre, une tenue affriolante susceptible de faire de moi avide de sexe alors que le sexe, c’est tout à l’heure qu’elle en a profité en trio avec sa copine.

- Jean-Pierre, j’ai un acheteur pour ta maison invendable, c’est un adepte d’Hitler, il a les moyens de payer il en fera un lieu de réunion avec quelques potes à lui.
Il veut garder l’anonymat et tu traiteras directement avec son notaire à Orléans.

Bien sûr, le soir j’ai le droit au grand jeu jusqu’à une fellation sous la table, elle qui se disait résistante à ce genre de pratique.
J’ai dit que j’étais un hyper-jaloux et je le prouve.
Aucun reproche, aucune violence pourtant j’en aurais le droit.
Calme, zen, amoureux mais une colère en moi très froide.

- Chéri, as-tu besoin de quelque chose, nous allons faire des courses avec Adrienne.

Besoin de quelque chose, oui.
Que tu te foutes de ma gueule, car c’est avant elles que je suis près de la gare, les voyants arriver main dans la main retrouvant ce fumier que j’ai vu descendre de sa voiture.
À voir le nombre de femmes qui détournent leur regard pour l’admirer si j’étais candauliste, ce serait un honneur pour moi de l’avoir choisi.
Hélas, je suis jaloux et jaloux à un point.

Je passe toutes les formalités, notaire, bancaire avec mon PEL qui devait nous servir pour le tour du monde.
Je passe ma semaine de RTT que je prends après que mon notaire me donne mes clefs et que je fasse des travaux dans mon bien acquis à l’insu de tous et surtout de ma femme.

Tout est près, c’est son anniversaire.
À mon tour je lui préparer un repas aux chandelles avec des petits plats venus du même traiteur que ceux dégustés lors de la découverte de sa trahison.

Il est deux heures du matin quand je suis assis dans le fauteuil devant le lit où elle dort le somnifère ayant fait son effet.

- Sylvain ou sommes-nous, pourquoi ce collier autour de mon cou et pourquoi je suis nue sur ce lit ?
- Tu es la première de trois personnes t’étant foutu de ma gueule dans un hôtel près de la gare de Blois.
Rapidement tu seras rejointe par Adrienne, ta copine, tu vois il y a encore une chaîne et un autre collier.

Je sais deux salopes, un amant, vais-je lui pardonner d’avoir baisé ma femme en le laissant vivre au lieu de rejoindre mon épouse qui me tend les bras comme si elle souhaitait que je vienne la baiser…

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!